Russie

Guerre en Ukraine : Donald Trump assure qu’il aidera à défendre la Pologne et les pays baltes en cas d’escalade russe

Publié le Mis à jour le

Le président américain Donald Trump à la base conjointe Andrews, Maryland, États-Unis, le 21 septembre 2025. Brian Snyder / REUTERS

Les déclarations du président américain interviennent dans le contexte d’un accroissement des actions russes hostiles dans la région balte.

Donald Trump a assuré dimanche 21 septembre que les États-Unis participeraient à la défense de la Pologne et des pays baltes si la Russie intensifiait son activité militaire dans la région.

À la question d’un journaliste lui demandant s’il aiderait à défendre ces quatre pays membres de l’Otan si la Russie accélère encore ses actions dans la région, le président américain a répondu «oui, je le ferais, je le ferais».

Les trois avions russes pris en chasse

Trois avions de chasse MiG-31 russes sont entrés dans l’espace aérien estonien au-dessus du golfe de Finlande et y sont restés pendant environ 12 minutes, ont alerté vendredi l’Estonie et l’Otan. «Nous n’aimons pas cela», a déclaré Donald Trump dimanche depuis la Maison Blanche.

L’Italie, qui assume au sein de l’Otan une mission de police du ciel balte, mais aussi la Suède et la Finlande ont fait décoller des appareils pour intercepter les trois intrus. Le ministère estonien des Affaires étrangères a annoncé dimanche qu’une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendrait à sa demande lundi à ce propos.

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, des avions de l’Otan avaient aussi abattu des drones russes au-dessus de la Pologne. Donald Trump avait alors déclaré que «cela a pu être une erreur».

(source: lefigaro.fr

«Objets hostiles» abattus, aéroports fermés… Ce qu’il faut savoir de la violation de l’espace aérien polonais par la Russie

Publié le Mis à jour le

La Pologne affirme avoir abattu des drones russes sur son territoire, dénonçant un «acte d’agression» en pleine intensification des frappes contre l’Ukraine.

Des chasseurs Rafale de l’armée de l’air française patrouillent l’espace aérien au-dessus de la Pologne le 4 mars 2022, dans le cadre du système de surveillance de l’Otan mené en collaboration avec l’aviation militaire d’autres pays de l’Alliance. NICOLAS TUCAT / AFP

La Pologne a dénoncé mercredi un «acte d’agression» et annoncé avoir abattu des «objets hostiles» dans son son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine, une première pour ce pays membre de l’Otan depuis le début du conflit.

Après des «violations à plusieurs reprises» de l’espace aérien polonais au cours d’une attaque russe contre l’ouest de l’Ukraine voisine mercredi, l’armée du pays a annoncé le déploiement d’appareils polonais et alliés. «Les avions ont utilisé leurs armes contre les objets hostiles», a indiqué le ministre de la Défense polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz dans un message sur X, précisant être «en contact permanent avec le commandement de l’Otan».

Les opérations d’interception de l’aviation polonaise sont désormais terminées

L’armée polonaise a annoncé mercredi la fin des opérations d’interception de drones «hostiles» entrés dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine voisine, une incursion «sans précédent» qualifiée par Varsovie d’«acte d’agression».

«Les opérations de l’aviation polonaise et alliée relatives aux violations de l’espace aérien polonais sont terminées», a annoncé sur X le commandement opérationnel de l’armée polonaise, remerciant les alliés de l’Otan, et particulièrement les forces aériennes néerlandaises, pour leur «soutien».

Kiev assure que Poutine veut «tester l’Occident» et appelle à une réponse forte

Kiev a affirmé mercredi que Vladimir Poutine ne cessait «de tester l’Occident» et continuerait tant qu’il ne fait face «à aucune réponse forte», après que la Pologne a dénoncé un «acte d’agression» dans son espace aérien au cours d’une attaque russe nocturne contre l’Ukraine.

«Poutine ne cesse d’intensifier, d’étendre sa guerre et de tester l’Occident», a affirmé sur le réseau X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dont le pays combat l’invasion russe depuis 2022. Selon lui, «une réponse faible aujourd’hui ne fera que provoquer davantage la Russie, et les missiles et drones russes voleront alors encore plus loin en Europe».

(source: lefigaro.fr

 

A la frontière russo-géorgienne, l’impasse humanitaire d’ex-prisonniers ukrainiens extradés de Russie

Publié le Mis à jour le

Quelque 90 hommes et femmes, pour la plupart des détenus civils de droit commun ukrainiens condamnés avant le début de la guerre et purgeant leur peine dans des prisons russes, ont été reconduits à la frontière. Depuis un mois, ils attendent dans un sous-sol insalubre.

Dans un sous-sol insalubre, au poste douanier de Verkhni Lars, dans la zone transfrontalière russo-géorgienne, en juillet 2025. Des hommes doivent se partager un lit faute d’un nombre de places suffisant. NIKOLAÏ LOPATA

Entre Ukraine, Russie, Géorgie et Moldavie, l’histoire de Nikolaï Lopata est au cœur d’un imbroglio politique qui, ces derniers jours, vire au drame humanitaire. Quelque 90 hommes et femmes comme lui, pour la plupart d’ex-prisonniers de droit commun ukrainiens, des civils détenus en Russie avant la guerre ou déplacés depuis les territoires occupés, désormais libérés de prison et reconduits à la frontière, sont bloqués depuis plusieurs semaines dans un sous-sol insalubre de la zone transfrontalière russo-géorgienne. Ils attendent un accord entre l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie pour permettre leur sortie de Russie. « Nous écrivons, nous appelons à l’aide. Mais rien ne se passe », s’inquiète M. Lopata, 47 ans, joint par téléphone au poste douanier de Verkhni Lars, du côté géorgien, dans la zone neutre avec la Russie. Il se tient en haut d

Sa vie, depuis le 1er juillet, se trouve 28 marches plus bas, comme pris au piège d’une situation politique et bureaucratique qui le dépasse. « Nous survivons ici, tassés sur 60 mètres carrés, avec un matelas pour deux. A tour de rôle, nous essayons de dormir, mais c’est difficile. Il n’y a pas de fenêtre, pas de ventilation. On est envahi par l’humidité. On étouffe », raconte M. Lopata, voix claire malgré l’épuisement. Cet Ukrainien, qui dès 2005 avait déménagé en Russie pour fonder une famille avec une femme russe, purgeait depuis 2010, dans une prison du grand nord de la Russie, une peine de quatorze ans pour un meurtre commis à Saint-Pétersbourg.

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky salue les nouvelles sanctions européennes contre la Russie qui arrivent «au bon moment»

Publié le

Le préisdent ukrainien Volodymyr Zelensky. Andreas SOLARO / AFP

Ce vendredi, l’Union européenne a adopté un 18e paquet de sanctions contre Moscou. Ce dispositif comprend notamment un abaissement du prix du pétrole russe autorisé à l’exportation.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué ce vendredi les nouvelles sanctions européennes prises contre la Russie, estimant qu’il s’agissait d’une «décision essentielle et qui arrive au bon moment».

«Cette décision est essentielle et arrive au bon moment, en particulier à l’heure actuelle, où la Russie intensifie la brutalité des frappes contre nos villes et nos villages», a-t-il écrit sur X.

(source: lefigaro.fr)

En direct, guerre en Ukraine : l’Union européenne prolonge de six mois les sanctions contre la Russie

Publié le

Les dirigeants des 27 Etats membres de l’Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont donné à l’unanimité leur accord pour prolonger le 17ᵉ paquet de sanctions. Concernant un 18ᵉ volet de mesures, les discussions sont « bien avancées », a affirmé Antonio Costa, le président du Conseil européen. Mais le premier ministre slovaque, Robert Fico, aurait mis son veto, selon des sources diplomatiques.

De gauche à droite : le premier ministre polonais, Donald Tusk, le président du Conseil de l’Europe, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, donnent une conférence de presse au Conseil de l’Europe à Bruxelles, le 26 juin 2025. ALAIN JOCARD / AFP

Accord des 27 pays membres de l’UE pour prolonger les sanctions contre la Russie

Les dirigeants des 27 pays membres de l’Union européenne (UE), réunis en sommet à Bruxelles, ont donné leur accord pour prolonger de six mois leurs sanctions contre la Russie, a annoncé, jeudi soir, le président du Conseil européen, Antonio Costa.

L’UE a déjà adopté 17 « paquets » de sanctions depuis l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février 2022. Ces sanctions doivent être renouvelées à l’unanimité des Vingt-Sept tous les six mois, et la Hongrie, pays le plus proche de la Russie dans l’UE, menace régulièrement de s’y opposer. En janvier, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a maintenu le suspense jusqu’au bout, avant de donner son accord.

Les dirigeants de l’UE ont également discuté jeudi d’un 18paquet de sanctions proposé il y a deux semaines par la Commission européenne. Des discussions « bien avancées », a affirmé Antonio Costa. Toutefois, selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France-Presse, aucune décision n’a pu être prise en raison, cette fois, d’un veto de la Slovaquie. Le premier ministre slovaque, Robert Fico, utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l’UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d’ici à 2027.

Lire la suite »

Viktor Orbàn invité de LCI : « les Russes sont incapables de vaincre l’OTAN »

Publié le

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban était l’invité de Darius Rochebin, dimanche 8 juin sur LCI. Le dirigeant est revenu sur sa position sur la guerre en Ukraine et ses relations avec Vladimir Poutine. Il apporte aussi de nouveau son soutien à Marine Le Pen pour l’élection présidentielle en 2027.

Guerre en Ukraine : la Corée du Nord a envoyé 3 000 soldats supplémentaires en Russie

Publié le

Kim Jong-un à l’Université de Politique Kim Il-sung, à Pyongyang, en Corée du Nord, le 24 février 2025 (image publiée par l’Agence centrale de presse coréenne). KCNA / REUTERS

Les deux pays ont conclu en juin 2024 un traité de sécurité et de défense, à l’occasion d’une visite du président russe Vladimir Poutine dans la péninsule.

La Corée du Nord a déployé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année en plus des milliers déjà envoyés en soutien à l’invasion russe de l’Ukraine, a indiqué jeudi l’armée sud-coréenne, précisant que Pyongyang continuait également de fournir à Moscou des missiles, de l’artillerie et des munitions.

«On estime que 3 000 soldats supplémentaires ont été envoyés en renfort entre janvier et février», a annoncé le comité des chefs d’état-major interarmées (JCS) sud-coréen, précisant évaluer à 4 000 les militaires nord-coréens tués ou blessés sur les 11 000 déployés initialement en Russie.

La Russie et la Corée du Nord, alliés traditionnels, se sont encore rapprochées depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou en 2022. Ni Moscou ni Pyongyang n’ont confirmé, ni infirmé, à ce jour la présence de militaires dépêchés par la Corée du Nord en Russie. Les deux pays ont toutefois conclu en juin 2024 un traité de sécurité et de défense, à l’occasion d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord.

«Une quantité importante» d’armes fournies

«Outre les effectifs, la Corée du Nord continue de fournir des missiles, des équipements d’artillerie et des munitions», indique le rapport de l’état-major sud-coréen. «Jusqu’à présent, on estime que la Corée du Nord a fourni une quantité importante de missiles balistiques à courte portée (SRBM), ainsi qu’environ 220 unités de canons automoteurs de 170 mm et de lance-roquettes multiples de 240 mm», précise la même source. Le JCS a averti que «ces chiffres pourraient augmenter en fonction de la situation sur le champ de bataille».

Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis des années, la Corée du Nord ayant lancé l’année dernière une série de missiles balistiques en violation des sanctions des Nations unies.

Des experts ont estimé que l’armée nord-coréenne, dotée de l’arme nucléaire, pourrait tester des armes destinées à être exportées vers la Russie pour être utilisées contre l’Ukraine.

(source: lefigaro.fr)

Guerre en Ukraine : Macron appelle les Français au «courage» face à un «monde de dangers»

Publié le Mis à jour le

«Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie», a lancé le chef de l’État dans une allocution télévisée mercredi soir. Un sommet crucial de l’Union européenne à Bruxelles se tient aujourd’hui avec Volodymyr Zelensky pour acter un renforcement massif de la défense continentale.

Emmanuel Macron a prévenu solennellement les Français, dans une allocution mercredi soir, qu’il faudra «des réformes, du choix, du courage», dans la «nouvelle ère» qui s’esquisse face à un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, potentiellement aux dépens de l’Europe et de l’Ukraine.

«Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie», a lancé le chef de l’État dans un discours télévisé d’une quinzaine de minutes, à la veille d’un sommet crucial de l’Union européenne (UE) à Bruxelles pour acter un renforcement massif de la défense continentale. Le président avait choisi de s’adresser à son pays afin, selon son entourage, de répondre à «une angoisse très forte chez les Français».

«Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas», a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une «menace russe» qui «nous touche» avec une «agressivité» qui «ne semble pas connaître de frontières».

(source: lefigaro.fr)

Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution américaine refusant de soutenir l’Ukraine

Publié le Mis à jour le

Alors que l’administration de Joe Biden avait toujours soutenu Kiev, les votes américains à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité mettent en lumière le changement radical de la politique américaine avec l’arrivée de Donald Trump.

Le Conseil de sécurité des Nations unies vote une résolution américaine sur l’Ukraine, à New York, le 24 février 2025. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Trois ans après l’invasion russe, les Etats-Unis de Donald Trump se sont alliés, lundi 24 février, à la Russie lors de votes sans précédent à l’ONU sur le conflit ukrainien, poussant leur idée d’une paix rapide sans condamnation de Moscou, ni défense des frontières de l’Ukraine.

Alors que l’administration de Joe Biden avait toujours soutenu Kiev, les votes américains à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité mettent en lumière le changement radical de la politique américaine avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Lundi matin, une première résolution préparée par l’Ukraine et ses alliés européens a été adoptée à l’Assemblée par 93 voix pour, 18 contre, et 65 abstentions, sur 193 Etats membres.


Un succès pour ses partisans, même si l’Ukraine a perdu de nombreux soutiens, dont celui des Etats-Unis de Donald Trump qui ont voté contre, aux côtés de la Biélorussie, du Mali, du Nicaragua, de la Corée du Nord, ou de la Hongrie, mais aussi de la Russie, dont l’ambassadeur, Vassili Nebenzia, a dénoncé « un morceau de papier antirusse ».

La résolution reconnaît qu’il est « urgent » de mettre fin à la guerre « cette année », et répète sans équivoque les précédentes demandes de l’Assemblée : retrait immédiat des troupes russes du territoire ukrainien et arrêt des hostilités menées par la Russie.

A titre de comparaison, en 2022, une résolution condamnant l’agression russe en Ukraine et demandant à Moscou le retrait immédiat de ses troupes avait été adoptée à l’Assemblée par 141 voix pour, 5 contre, et 35 abstentions, sur 193 Etats membres.

Lire la suite »

Géorgie: l’élection d’un président prorusse aggrave la crise politique

Publié le

Désigné samedi par des députés élus grâce à des fraudes, l’ancien footballeur Mikhaïl Kavelachvili est rejeté par la présidente sortante et les manifestants proeuropéens, qui poursuivent leurs actions.

Mikhaïl Kavelachvili, le 14 décembre, après son élection à la présidence par les députés du parlement géorgien. Irakli Gedenidze / REUTERS

Une humiliation. C’est ainsi que les manifestants proeuropéens ont perçu l’élection, samedi, de celui qu’ils se refusent à considérer comme leur nouveau président. « Je suis venu avec mon diplôme, encadré. Je suis plus qualifié que Kavelachvili pour être chef de l’État », affirmait devant un cordon de policiers Levan Gagachidzé, un trentenaire qui fait du commerce, son « mortarboard » (chapeau porté lors de la remise des diplômes dans les universités américaines) sur la tête. Pendant que certains arboraient leur diplôme en ce dimanche matin glacial et neigeux du 15 décembre, d’autres jouaient au football sur l’avenue Roustaveli. « Jouer au ballon, c’est tout ce que sait faire Kavelachvili, non ? », lâche un fonctionnaire de l’aviation civile en esquissant un dribble.

(… lire l’article)