Saint Siège
Le Pape félicite l’UNESCO pour son 75e anniversaire
Dans un message vidéo adressé à Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le Pape François exprime ses félicitations pour l’anniversaire de cette organisme fondé en 1946.

Dans ces mots d’encouragement, le Pape se félicite du «rapport privilégié» que l’Église entretient avec l’UNESCO. «En effet, l’Église est au service de l’Évangile, et l’Évangile est le message le plus humanisant que l’Histoire connaisse. Message de vie, de liberté, d’espérance, qui a inspiré dans toute époque et dans tout lieu d’innombrables initiatives éducatives, et a animé la croissance scientifique et culturelle de la famille humaine», insiste François.
Le Pape rappelle donc que l’UNESCO «est un interlocuteur privilégié du Saint-Siège dans le service commun de la paix et de la solidarité entre les peuples, le développement intégral de la personne humaine, et dans la protection du patrimoine culturel de l’humanité», avant de bénir les membres de la « communauté de travail» qui œuvrent au service de cette organisation basée à Paris, et qui avait été visitée par Jean-Paul II le 2 juin 1980.
Récemment, les contacts se sont intensifiés entre le Saint-Siège et l’UNESCO, notamment à l’occasion de la visite du Pape en Irak et du lancement, le 7 octobre dernier, d’un cycle d’études dédiées à l’écologie intégrale, à l’Université pontificale du Latran.
(source: vaticannews)
Un « ancien » de Madagascar, Mgr Eugène Martin, nommé Nonce apostolique au Qatar et au Koweit
Le Pape François a nommé ce jeudi 7 janvier Mgr Eugene Martin Nugent nonce apostolique au Koweït et au Qatar. Il était jusqu’alors le représentant du Saint-Siège en Haïti.

Vatican News
La salle de presse du Saint-Siège a annoncé que Mgr Eugene Martin Nugent, archevêque titulaire de Domnach Sechnaill, et jusqu’à présent nonce apostolique en Haïti, a été nommé par le Pape François nonce au Koweït et à Qatar.
Né en 1958, cet Irlandais originaire de Clare, dans le diocèse de Killaloe, était en poste dans les Antilles depuis 2015. Il est diplômé en études celtiques à l’Université Pontificale de Maynooth en Irlande et successivement en théologie et droit canon à l’Université Grégorienne de Rome a également étudié la diplomatie ecclésiastique à l’Académie Ecclésiastique à Rome. Il est ordonné prêtre en 1983.
Il est entré au sein du service diplomatique du Saint-Siège en 1992, occupant des postes en Turquie, à Jérusalem et aux Philippines. De 2001 à 2010, il a dirigé la Mission du Saint-Siège à Hong Kong avant d’être nommé par Benoît XVI nonce à Madagascar, île Maurice, Seychelles et délégué apostolique pour les Comores et l’île de La Réunion où il resta jusqu’en 2015, date de son départ pour Haïti.
Au Koweït et au Qatar, il remplacera Mgr Francisco Montecillo Padilla, parti au Guatemala en avril 2020. Le Saint-Siège entretient une représentation diplomatique au Koweït depuis 1969 et avec le Qatar depuis 2003, après l’établissement des relations diplomatiques en novembre 2002. Le nonce réside à Koweït City. Alors que le christianisme est arrivé dans la péninsule arabique avant l’islam, l’Église de la péninsule arabique est une Église exclusivement pèlerine et migrante, composée majoritairement d’expatriés. Depuis le début des années 1990, l’Église catholique de la région s’est développée rapidement sous la direction pastorale du Vicariat apostolique d’Arabie du Nord. Cependant, la restriction du nombre de prêtres, le trop petit nombre d’églises et l’espace limité dans les églises sont des défis pastoraux.
L’accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine renouvelé pour deux ans
L’annonce a été faite aujourd’hui. Les raisons de l’accord figurent dans un article de l’Osservatore Romano: «le début a été positif, grâce à une bonne communication et coopération entre les parties».
Vatican News

L’accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur la nomination des évêques a été prolongé «pour deux ans». La nouvelle a été annoncée par la Salle de presse du Saint-Siège le jour de son expiration: «Le Saint-Siège, estimant que le début de l’application de l’Accord susmentionné – d’une valeur ecclésiale et pastorale fondamentale – a été positif, grâce à la bonne communication et à la coopération entre les parties dans la matière convenue, est résolu à poursuivre le dialogue ouvert et constructif pour promouvoir la vie de l’Église catholique et le bien du peuple chinois». Le communiqué est accompagné d’un long article de L’Osservatore Romano, dans lequel sont expliquées les raisons de ce choix. «Les deux parties – lit-on dans l’article – ont évalué divers aspects de son application et ont convenu, par l’échange officiel de notes verbales, de proroger sa validité pour deux années supplémentaires, jusqu’au 22 octobre 2022».
Cardinal Parolin: la défense de la liberté religieuse, priorité de la diplomatie vaticane

Sœur Bernadette Mary Reis, fsp – Cité du Vatican
L’ambassade des États-Unis auprès du Saint-Siège à Rome organisait ce mercredi 30 septembre un symposium intitulé: “Promouvoir et défendre la liberté religieuse au niveau international par la diplomatie”.
Une priorité commune aux États-Unis et au Saint-Siège
Dans son discours d’ouverture, l’ambassadrice des États-Unis auprès du Saint-Siège, Callista Gingrich, a souligné que «la promotion et la protection du droit universel à la liberté de religion est une priorité commune aux États-Unis et au Saint-Siège». C’est cette collaboration qui préserve ce droit dans un «moment critique» où la liberté religieuse doit être promue et défendue au niveau international.
Dans son discours, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a évoqué la Seconde Guerre mondiale, mentionnant l’histoire du père Bernhard Lichtenberg, arrêté par le régime nazi pour sa franchise et sa prière publique «pour les Juifs et les autres victimes de la brutalité nazie». Il a également rappelé le «rôle fondamental de Jean-Paul II dans le déclenchement de cette révolution de conscience qui a fait tomber le rideau de fer». Le secrétaire d’État américain a ensuite critiqué la Chine sur la question de la liberté religieuse. La liberté religieuse, a-t-il poursuivi, dépend du leadership chrétien et du témoignage moral de ceux qui ont résisté à la persécution.
La liberté religieuse, une priorité du Saint-Siège
Le Saint-Siège était représenté par le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, et l’archevêque Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États. Mgr Gallagher a transmis les salutations du Pape François aux participants, en soulignant qu’il «est au courant de cette rencontre sur un sujet de grande importance pour le Saint-Siège, en particulier en ce qui concerne ses activités diplomatiques au niveau bilatéral et multilatéral».
Le Saint-Siège inquiet des possibles actions unilatérales au Proche Orient

Dans la journée du 30 juin, le cardinal Pietro Parolin a rencontré les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et de l’État d’Israël pour exprimer la préoccupation du Saint-Siège au sujet d’éventuelles actions unilatérales qui pourraient compromettre davantage la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens et la situation délicate au Proche-Orient, a annoncé ce mercredi soir un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège.
Le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie, comme prévu par le plan de paix américain, et qui doit ces jours-ci être débattu au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu soulève une série de questions au sein de la communauté internationale. De son coté, comme déjà souligné le 20 novembre 2019 et le 20 mai 2020, le Saint-Siège réaffirme que l’État d’Israël et l’État de Palestine ont le droit d’exister et de vivre en paix et en sécurité, à l’intérieur de frontières internationalement reconnues.
Le Secrétaire d’État du Vatican appelle les parties à œuvrer pour la réouverture de négociations directes, en partant des résolutions pertinentes des Nations unies. Le Saint-Siège soutient des mesures visant à rétablir la confiance mutuelle et ayant «le courage de dire oui à la rencontre et non à la confrontation ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des pactes et non à la provocation ; oui à la sincérité et non à la duplicité», pour reprendre les propos du Saint-Père lors de l’invocation pour la paix en Terre Sainte depuis les jardins du Vatican, le 8 juin 2014.
Le communiqué du Saint-Siège intervient après l’annonce lundi dernier par le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, que les colonies israéliennes dans les territoires de Cisjordanie n’étaient pas contraires au droit international. L’administration Trump fait le choix de mettre de côté le mémorandum Hansell de 1978 et réécrit la nouvelle orientation de la politique de la Maison Blanche envers Israël. Selon le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, la décision des États-Unis est «nulle et non avenue, inacceptable et à condamner». Pour le Bureau des droits de l’Homme des Nations unies, les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens sont une violation du droit international. L’Union européenne, par l’intermédiaire du Haut représentant aux Affaires étrangères et à la Politique de Sécurité, Josep Borrell, a également pris ses distances par rapport à Washington et continue de considérer les colonies comme illégales. Cette condamnation est partagée par de nombreux pays qui estiment que la position des États-Unis constitue une menace pour le processus de paix au Proche-Orient.
Saint-Siège: Francesca Di Giovanni, une femme nommée sous-secrétaire pour les Relations avec les États

Le Pape François a nommé Francesca Di Giovanni, official de la Secrétairerie d’Etat, comme nouvelle sous-secrétaire de la Section pour les relations avec les Etats, et lui a confié le suivi du secteur multilatéral. Francesca Di Giovanni travaille depuis près de 27 ans à la Secrétairerie d’État.
Née à Palerme (Sicile) en 1953, elle est diplômée en droit et a exercé dans le notariat avant de travailler dans le secteur juridico-administratif au Centre international de l’Œuvre de Marie (Mouvement des Focolari).
Depuis le 15 septembre 1993, elle exerce en qualité d’official à la Section pour les relations avec les États, au sein de la Secrétairerie d’État. Elle a également une expérience professionnelle dans le domaine multilatéral, notamment sur les questions relatives aux migrants et aux réfugiés, au droit international humanitaire, au droit international privé, à la condition féminine, à la propriété intellectuelle, aux communications et au tourisme. À partir d’aujourd’hui, la Section pour les relations avec les États est donc composée de deux sous-secrétaires: Francesca Di Giovanni travaillera sur la même position hiérarchique que Mgr Mirosław Wachowski, un prêtre polonais nommé à ce poste à l’automne dernier, qui continuera à s’occuper principalement de diplomatie bilatérale.
Voici la traduction de l’interview accordée par Francesca Di Giovanni à Vatican News et à L’Osservatore Romano:
Avez-vous été surprise par votre nomination au poste de sous-secrétaire?
Le Vatican et Microsoft lancent un prix sur l’éthique dans l’intelligence artificielle

En visite sur la péninsule italienne pour un congrès sur la démocratique numérique tenu à Rome, Brad Smith, président et chef des affaires juridiques du géant américain de l’informatique, Microsoft, a rencontré le Pape François ce mercredi au Vatican, rapporte la Salle de presse du Saint-Siège le 13 février.
IA et fracture numérique
En présence du président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Vincenzo Paglia, le Pape et Brad Smith ont évoqué les enjeux d’une intelligence artificielle (IA) «au service du bien commun», ainsi que les différents moyens «de réduire la fracture numérique dans le monde».
Il est également ressorti de cette audience privée que Microsoft et l’Académie pontificale pour la Vie allaient s’associer pour promouvoir un prix international sur «l’éthique dans l’intelligence artificielle». L’IA, à laquelle l’Académie pontificale pour la vie, très avertie sur le sujet, dédiera son assemblée plénière de 2020.
L’éthique, priorité du Saint-Siège
En 2019, l’institution vaticane s’intéressera à «la roboéthique: humains, machines et santé», thème de sa plénière tenue du 25 au 27 février prochain.
L’Académie pontificale pour la vie, qui célèbre cette année son quart de siècle – elle fut fondée par Jean-Paul II le 11 février 1994 -, consacre ses travaux aux neurosciences, à la bioéthique et aux modifications du génome humain, aux soins palliatifs, mais aussi depuis quelques années «aux nouvelles frontières des enjeux de vie», sous-tendues par l’intelligence artificielle et la robotique.