Senegal

Sénégal : clap de fin pour la présence permanente de l’armée française

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L’armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l’Ouest et centrale, lors d’une cérémonie solennelle et historique à Dakar où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal. Les explications de Jean-Claure Félix Tchikaya, chercheur à l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE).

La France va devoir fermer ses bases au Sénégal, dit le président sénégalais à l’AFP

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Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a indiqué jeudi que la France allait devoir fermer ses bases militaires au Sénégal, dont la présence est incompatible selon lui avec la souveraineté de son pays.


«La France a esclavagisé et a colonisé» : le président sénégalais exhorte avec colère la France à fermer ses bases militaires

Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé dans un entretien que son homologue français Emmanuel Macron avait reconnu dans une lettre que les forces coloniales françaises avaient commis un «massacre» à Thiaroye, en 1944. (…lire l’article du Figaro)

Grand Angle : Tchad, Sénégal, qui veut encore de l’armée française en Afrique ?

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Le Tchad rompt ses accords de coopération de défense avec la France. Au même moment, le Sénégal juge la présence militaire française sur son sol incompatible avec sa souveraineté.


Sénégal : Macky Sall et ses lieutenants dans le collimateur des nouvelles autorités

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Attendu sur la lutte contre l’impunité, Bassirou Diomaye Faye laisse entendre sa volonté de régler leurs comptes à ceux qui ont gouverné le pays pendant douze ans.

Le chef de l’Etat sortant Macky Sall (à gauche) et le président élu du Sénégal Bassirou Diomaye Faye (à droite) au palais présidentiel de Dakar, le 28 mars 2024. ABDOU KARIM NDOYE / REUTERS

Le répit aura été de courte durée pour le pouvoir sénégalais tombé en disgrâce. Près de trois mois après sa défaite cinglante à l’élection présidentielle, le voici menacé d’être renvoyé sur le banc des accusés par les nouvelles autorités. Attendu sur la lutte contre l’impunité, marqueur de son « projet » politique, l’exécutif mené par le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko laisse entendre sa volonté de régler leurs comptes à ceux qui ont gouverné le Sénégal pendant douze ans.

Dimanche 9 juin, au Grand Théâtre de Dakar, le premier ministre Ousmane Sonko a sonné la charge. Après avoir fustigé une partie des médias accusés de « ne pas payer leur dette fiscale » et des magistrats supposément « corrompus », il a attaqué le camp de Macky Sall sur le dossier de la répression des troubles préélectoraux.

Les violences ont fait une soixantaine de morts entre mars 2021 et juin 2024 et la responsabilité incombe, selon le nouveau pouvoir, à l’ancien président et à son appareil sécuritaire. Plus précisement l’ex-ministre de l’intérieur, Félix-Antoine Diome, ou le haut commandant de la gendarmerie, le général Moussa Fall, débarqué le 24 avril.

(…lire la suite)

Au Sénégal, le gouvernement Sonko mêlant cadres du Pastef et nouveaux profils

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Le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a nommé vendredi un gouvernement « de rupture » largement composé de visages nouveaux pour le grand public et novices au niveau ministériel. Les axes majeurs de ce gouvernement : la jeunesse, la justice et l’exploitation souveraine des ressources du pays.


Sénégal : revivez le discours d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye

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Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a prêté serment mardi, succédant à Macky Sall pour un mandat de cinq ans. À 44 ans, ce panafricaniste de gauche a prévu de s’attaquer en priorité au coût de la vie, à la corruption et à la « réconciliation nationale ».

Sénégal : les laïcs appelés à s’engager dans l’Eglise et la société

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On prend des nouvelles des chrétiens au Sénégal, qui traverse une crise politique inédite. Comment les atholiques se mobilisent ?

Connu pour son sens de l’hospitalité, le pays de la « Teranga », a aussi le sens de Dieu. En témoigne le nombre de fidèles catholiques qui augmente dans les zones périurbaines, ce qui nécessite la construction de nouvelles églises.

Comment s’organisent les catholiques pour répondre à ces nouveaux besoins ? Plus largement, à quoi sont appelés les laïcs, alors qu’une lettre pastorale a été publiée par la conférence épiscopale ? Eclairage avec notre invité, le père sénégalais Alfred Waly Sarr.

Conseil constitutionnel: L’exception sénégalaise

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Madagascar et le Sénégal sont, tous les deux, membres de l’Association des Cours Constitutionnelles ayant en Partage l’Usage du Français (ACCPUF) mais la Haute Cour Constitutionnelle malgache et le Conseil Constitutionnel sénégalais ne partagent pas la même vision des choses, pour être bien ou mal en cour.

L’exception sénégalaise

Lors des événements de 1947, les Sénégalais faisaient figure d’épouvantail aux yeux des combattants pour la lutte de libération nationale, voire pour le peuple malgache. Aujourd’hui, l’opinion a un autre regard sur le Sénégal où le Conseil constitutionnel a invalidé le report au 15 décembre 2024 de la date de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février de cette année. En revanche, dans sa décision en date du 12 octobre 2023, « la Haute Cour Constitutionnelle, en vertu de son pouvoir de régulation, ordonne le report du premier tour de l’élection présidentielle au 16 novembre 2023 (…) ». Une décision prise, non pas pour les beaux… yeux d’Andry Raobelina qui a été justement ou plutôt injustement blessé à l’œil droit lors d’une réunion publique organisée par le collectif des candidats dont les manifestations se voulaient pacifiques. En tout cas, c’était sans commune mesure avec les mouvements de contestation contre le report de la présidentielle au Sénégal qui avait plongé le pays, et tout particulièrement la capitale Dakar, dans l’une des plus graves crises politiques de son histoire, selon le Conseil Constitutionnel. A Madagascar, la HCC considérait que « le Préfet de Police d’Antananarivo a réquisitionné l’EMMO REG d’Analamanga dans le cadre de l’opération de police en vue de prendre les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre et la sécurité publics dans le Grand Tana durant une période indéterminée, en vue de la sécurisation de la période pré-électorale ». Quoique les deux juridictions constitutionnelles appartiennent l’une et l’autre à l’ACCPUF, elles ont pris des décisions diamétralement opposées. C’est l’exception sénégalaise dans un espace francophone, marqué le plus souvent par une justice aux ordres. Plus d’un demi-siècle après, les Sénégalais ne font plus peur, sauf peut-être à la nouvelle nomenklatura.

(source: R.O – Midi M/kara)

Sénégal : La famille de Macky Sall a déjà déménagé au Maroc – Le pouvoir veut engager un processus « d’apaisement »

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« La famille du président Macky Sall a déjà déménagé au Maroc », dit Souleymane Jules Diop, ambassadeur du #Sénégal auprès de l’Unesco assurant que le président sénégalais est « sur le départ ». Il était l’invité du journal Afrique.