sionisme
En claquant la porte du gouvernement, les Haredim accusent Netanyahu de trahir les étudiants en Torah
Gafni accuse les sionistes religieux de s’en prendre aux étudiants des yeshivot et affirme que privilégier la refonte judiciaire à la loi sur la conscription était une erreur.

Des figures politiques et religieuses ultra-orthodoxes de premier plan ont lancé jeudi soir une série d’attaques virulentes contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses alliés religieux nationalistes, après la décision des partis haredim Shas et Yahadout HaTorah de quitter le gouvernement.
S’exprimant dans l’hebdomadaire ultra-orthodoxe Mishpacha, Motti Babchik, conseiller principal d’Yitzhak Goldknopf, président de Yahadout HaTorah, a tenté d’atténuer les critiques visant le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Yuli Edelstein (Likud). Ce dernier est accusé par les partis haredim d’être le principal responsable du retrait du gouvernement, en raison de son revirement sur les engagements pris concernant la législation visant à accorder une exemption généralisée de service militaire aux étudiants des yeshivot.5
Mais Babchik a affirmé que la véritable responsabilité incombait au plus haut niveau du pouvoir : à Netanyahu lui-même.
Yahadout HaTorah a quitté la coalition lundi soir, après qu’Edelstein est revenu sur un accord prévoyant d’assouplir certaines des sanctions incluses dans son projet de loi sur la conscription des haredim. Le parti Shas lui a emboîté le pas mercredi, quittant également le gouvernement mais en restant membre de la coalition.
Les partis haredim militent depuis longtemps pour une législation rétablissant une exemption étendue du service militaire obligatoire pour les jeunes hommes ultra-orthodoxes, un régime en vigueur depuis plusieurs dizaines d’années, mais annulé par la Haute Cour de justice à l’été 2024.
« Je ne cherche pas à défendre Edelstein, mais il n’a pas changé d’avis. Il n’est pas le responsable. Le véritable responsable, c’est le Premier ministre. », a déclaré Babchik au magazine ultra-orthodoxe. « Netanyahu continue de mentir. Il est passé maître dans l’art de la division et du conflit. »
Selon lui, « s’il avait simplement approché Edelstein il y a plusieurs mois en lui demandant de faire avancer une loi sur la conscription, tout serait déjà réglé. Mais ce n’était tout simplement pas son intention. »

Avec Netanyahu, a poursuivi Babchik, il y a toujours « des excuses, des explications » et des autres à qui faire porter le chapeau. Mais au final, le Premier ministre « n’a pas défendu les engagements qu’il avait signés », a ajouté Babchik.
Babchik estime qu’il a été « naïf » de faire confiance à Netanyahu et au ministre de la Justice Yariv Levin, qui avaient demandé aux partis haredim de reporter la proposition de loi fondamentale sur l’étude de la Torah – qui visait à exonérer les étudiants de yeshivot du service militaire, jusqu’à l’aboutissement de la refonte judiciaire engagé par la coalition. Lire la suite »
Gallant : Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages
Le ministre de la Défense rappelle que « tous les objectifs ne peuvent être atteints uniquement par des opérations militaires »

Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages retenus en captivité dans la bande de Gaza après plus d’un an de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, a affirmé dimanche le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
« Au sud, le Hamas a cessé d’agir comme structure militaire, au nord, le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah continue de subir des coups et sa direction a été éliminée, la majorité de son arsenal de roquettes a été détruit et ses forces ont reculé de la frontière » séparant le Liban et Israël, a déclaré le ministre.
Avec son attaque « précise, létale et surprenante » contre l’Iran, Israël a envoyé un message clair, a souligné Gallant. « Le bras long d’Israël atteindra quiconque tente de nous nuire. »
« Il n’y a pas d’endroit trop éloigné pour nous. »
Les groupes terroristes ne représentent plus « un outil efficace entre les mains de l’Iran », a-t-il affirmé. Lire la suite »
Israël : « c’est un bouleversement historique jamais vu depuis 1967 »
Avec la nomination imminente d’Itamar Ben-Gvir, chef du parti d’extrême droite Otzma Yehudit [Force juive], au poste de ministre de la sécurité nationale, le futur gouvernement de Benyamin Netanyahou se radicalise. Quels changement pour la Cisjordanie et les zones occupées ? Selon Vincent Lemire, historien, Maître de conférences à l’université de Gustave Eiffel et coauteur du livre « Histoire de Jérusalem », invité de France 24, « Ben Gvir va avoir la main non seulement sur la police nationale à l’intérieur des frontières d’Israël, mais aussi sur la police des frontières, donc en Cisjordanie, en zones occupées, dans les postes frontières ». Décryptage.
Herzog appelle à « s’approprier à nouveau le sionisme », une « source de fierté »
Le président a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé lors du 125e anniversaire du Premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse

Le président Isaac Herzog a appelé, lundi, à revendiquer à nouveau le mot « sionisme » en en faisant un terme positif, déplorant qu’il soit dorénavant considéré comme une insulte à l’égard des Juifs et des Israéliens.

À Bâle, Herzog prend la pose d’Herzl et appelle à l’unité d’Israël et de sa diaspora
Prenant la parole lors d’un événement qui a célébré le 125e anniversaire du Premier Congrès sioniste, Herzog a dit que les sionistes – celles et ceux qui croient dans le droit et dans la nécessité de l’auto-détermination des Juifs sur la terre biblique d’Israël – devaient faire en sorte de s’approprier à nouveau le mot pour qu’il puisse devenir « une expression de notre identité nationale propre, de nos traditions, de nos espoirs, de nos valeurs éclairées, de la justice et de notre engagement à l’égard de tikkun olam – soit le terme en hébreu qui signifie « réparer le monde ».
Herzog, qui s’est exprimé en hébreu à l’occasion de cet événement principalement anglophone, s’exprimait dans la salle de concert Stadtcasino de Bâle, en Suisse – là où le Premier congrès sioniste s’était réuni pour la toute première fois en date du 29 août 1897.
« Aujourd’hui, 125 ans après ce moment déterminant, où une poignée de leaders sionistes pionniers et révolutionnaires avaient su changer l’Histoire humaine et l’Histoire juive ici, à Bâle, berceau du sionisme politique, dans cette salle où Theodor Herzl avait ouvert le Premier Congrès sioniste, je me tiens devant vous en tant que président de l’État d’Israël venu de Jérusalem, capitale éternelle de l’État-nation du peuple juif », a dit Herzog.
Dans ce discours, qui a largement abordé la question de l’histoire et de la philosophie du sionisme politique, Herzog a appelé les personnes présentes à revendiquer à nouveau positivement ce terme.
Les origines du cancer sioniste: l’autre Israël
De la connaissance de l’Histoire à l’anticipation de l’avenir: que penser d’un tel postulat? La Vierge Marie, dont c’est l’anniversaire de la naissance aujourdhui 08 Septembre, a fait un jour une remarque pour indiquer une voie très personnelle pour se corriger, et suivre avec assurance celle de son Fils, et voici comment.
Dans la nuit du 09 Septembre 1876, Elle est apparue à Pellevoisin (France) à Estelle Faguette pour lui dire, entre autres, ces quelques mots: «Tu as bien le caractère du Français: il veut tout savoir avant d’apprendre et tout comprendre avant de savoir».
Le présent document est utile pour pouvoir discerner entre les différentes réalités véhiculées par les médias dominants.