Sommet COI
Sommet COI – Hajo Andrianainarivelo: « Resy tanteraka ny diplomasia malagasy! »
Nampianarin’i Comores diplomasia ny Malagasy », hoy izy nanohy, tamin’ny fitakiana ireo Nosy aty amin’ny Faritra Ranomasimbe Indiana. ‘Tsy anjaran’ny Frantsay koa ny manapaka izay tian’ny Malagasy hanaovana ireo Nosy ireo, … »
« Tafampita amin’ny Fitondrana frantsay avokoa ny hetahetan’ny mpanohitra, nandritra ny fihaonana manokana teny amin’ny Résidence de France, Ivandry ny 23 Aprily, araka ny fampiantsoana izay nataon’ny Filoham-pirenena frantsay », hoy kosa ny solombavambahoaka Jean Jacques Rabenirina.
Coopération militaire : Des centaines de soldats étrangers stationnés au pays jusqu’au 25 avril

La manœuvre militaire conjointe « Tulipe 2025 » est une démonstration stratégique sous l’égide de la France dans un contexte diplomatique sensible.
Mahajanga accueille, du 20 au 25 avril 2025, la manœuvre militaire conjointe « Tulipe 2025 », réunissant près de 1 500 soldats issus de cinq pays de la région : Madagascar, Seychelles, France, Comores et Maurice. Dans cette ville, la présence des soldats français est déjà effective depuis quelques jours. Organisé dans plusieurs localités de la province de Mahajanga, notamment Antsanitia, Ankilahila, Ambalakida, Mahajanga ville, Katsepy, Bekipay, Soalala et Andranomavo, cet exercice militaire d’envergure s’inscrit dans une logique de coopération régionale en matière de défense, mais résonne aussi avec une actualité politique et diplomatique chargée.
Pour la partie malgache, l’exercice représente une opportunité de renforcer les capacités de ses forces terrestres, navales et aériennes. « Il s’agit d’une occasion pour que nos soldats puissent renforcer leurs compétences et leurs capacités opérationnelles », explique le général Rakotoarisoa, coordonnateur de l’exercice auprès de l’Etat-major de l’armée malgache. À travers des scénarios opérationnels réalistes, les forces armées malgaches s’exercent, dans le cadre de « Tulipe 2025 », à la coordination interarmées, à la gestion de crise et à l’intervention en zone côtière et rurale, en collaboration avec leurs homologues des îles voisines.
Déploiement temporaire
Au-delà de l’aspect strictement militaire, l’exercice « Tulipe 2025 » traduit une volonté régionale de renforcer l’interopérabilité entre les armées des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI). La première manœuvre du même nom a eu lieu en 1999 à Madagascar. La participation de la France, à travers les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), illustre l’importance stratégique que Paris accorde à cette zone géopolitique, à la croisée des routes maritimes internationales.
Les forces françaises sont déjà déployées. Le capitaine Thibaut Semen, officier français auprès de la FAZSOI, souligne le caractère temporaire et autonome du déploiement français : « Nous logeons ici de façon temporaire. Nous sommes autonomes en termes d’alimentation avec nos rations de combat et nous avons une capacité d’hygiène corporelle en autonomie. » Les soldats français, basés dans le gymnase sportif de Mahajanga, disposent, en effet, de leur propre logistique, réduisant ainsi leur empreinte sur les infrastructures locales.
Tensions géopolitiques
La tenue de « Tulipe 2025 » à Madagascar coïncide avec deux événements diplomatiques majeurs dans le pays. Notamment la visite d’État d’Emmanuel Macron à Madagascar, prévue pour le 23 avril, et la tenue du Vème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la COI, le 24 avril, à Antananarivo. Ce chevauchement soulève des interrogations. Faut-il y voir un simple hasard du calendrier ou une mise en scène diplomatique subtile ?
Dans un contexte régional marqué par des enjeux sécuritaires croissants – piraterie maritime, trafics en tout genre, tensions géopolitiques dans l’Indo-Pacifique – la présence simultanée de troupes étrangères et de dirigeants politiques dans l’Île traduit une convergence entre sécurité régionale et diplomatie de haut niveau. Pour Madagascar, cet exercice militaire et les événements diplomatiques qui l’accompagnent peuvent être perçus comme une forme de repositionnement stratégique. La Grande Île semble vouloir renforcer sa stature régionale, en jouant un rôle plus actif dans la sécurité de l’océan Indien. L’accueil du sommet de la COI et d’un président français en visite d’État vient asseoir cette ambition. Reste à savoir si cette dynamique s’accompagnera d’un investissement structurel dans les capacités militaires locales et d’un renforcement durable de la coopération régionale. En attendant, Mahajanga devient, pour plus d’une semaine, le théâtre d’une démonstration militaire aussi symbolique que stratégique.
(source: Rija R. – Midi M/kara)
Macron va-t-il lâcher nos îles de l’Océan indien ?
Emmanuel Macron est attendu à Madagascar pour le 5e sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI). Alors que les tensions avec Antananarivo persistent, cette visite s’annonce stratégique. Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe), invité par Antoine Colonna décrypte les enjeux : souveraineté française dans l’océan Indien, diplomatie indo-pacifique, avenir des îles Éparses, relations franco-malgaches… Une interview essentielle pour comprendre les défis à venir dans cette région cruciale.
L’intégration de Mayotte à la COI bloquée par les Comores

Alors que la Commission de l’océan Indien (COI) tiendra son sommet le 24 avril à Madagascar, la question de l’adhésion de Mayotte est sur le devant de la scène. Selon nos confrères d’Al-Watwan, l’ambassadrice comorienne Alfeine Fatima a réaffirmé l’opposition des Comores, déclarant que « Mayotte est en principe membre de la COI car elle fait partie intégrante de l’archipel des Comores ». Pour Moroni, la présence de Mayotte au sein de l’organisation ne peut donc être envisagée séparément.
La COI repose sur un principe de consensus entre ses membres – l’Union des Comores, Madagascar, Maurice, les Seychelles et la France (via La Réunion) –, ce qui signifie que l’intégration de Mayotte nécessiterait l’accord unanime des États membres. L’opposition catégorique des Comores bloque de fait toute avancée sur ce dossier.
Ce sommet sera également l’occasion pour les Comores d’accéder à la présidence tournante de la COI, avec le président Azali Assoumani aux côtés de son homologue malgache, Andry Rajoelina. Parmi les priorités abordées figurent la souveraineté alimentaire et les défis communs aux États insulaires. Mais sur le dossier de Mayotte, la position comorienne reste inflexible, confirmant une fois de plus les tensions diplomatiques persistantes entre Paris et Moroni.
A voir maintenant comment va réagir Paris à cette annonce de la partie comorienne
(source: linfokwezi.fr)
Visite d’État d’Emmanuel Macron : Une forte délégation française de 80 membres attendue à Tana
Une équipe de précurseurs français seraient déjà à Antananarivo pour finaliser les préparatifs.

Madagascar et la France prévoient le renforcement de la relation diplomatique et économique. La venue du président français Emmanuel Macron se confirme. Le numéro Un français effectuera une visite d’Etat à Antananarivo le 23 avril prochain, juste avant le Sommet de la Commission de l’Océan Indien. Depuis quelque temps, la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika et son staff au MAE, l’ambassadeur de France à Madagascar et l’équipe du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, sont à pied d’œuvre dans le cadre des préparatifs de cette visite. De source concordante, une délégation de précurseurs français serait déjà à Antananarivo pour finaliser les derniers détails du programme et de mettre en place tout ce qui est besoins logistiques pour ce déplacement du locataire de l’Élysée. A noter aussi dans le cadre de cette relation de fraternité entre les deux pays que le 14 avril prochain, une délégation malgache se rendra à Paris pour récupérer le crâne du Roi Toera dont la restitution a déjà obtenu le feu vert des autorités françaises.
Accords de coopération
En effet, à en croire notre source, la France prévoirait d’amener une forte délégation composée d’environ 80 membres pour ce déplacement à Madagascar. Cette forte représentation démontre l’importance de cette visite d’État d’Emmanuel Macron, qui serait marquée par des annonces marquantes et la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays. Le tête-à-tête attendu entre le président Andry Rajoelina et le numéro Un français, Emmanuel Macron, sera certainement une occasion pour les deux chefs d’État de discuter du raffermissement des liens historiques entre la Grande île et l’Hexagone. Cette visite d’État survient 20 ans après la venue de Jacques Chirac, le dernier président français à avoir fait le déplacement dans la Grande île. Reste à savoir si les deux personnalités vont profiter de cette entrevue pour évoquer le sujet épineux des îles Éparses. Les discussions autour de ce dossier n’ont plus évolué depuis la première réunion des membres du Comité mixte qui s’est tenue à Antananarivo au mois de novembre 2022. D’après les informations, dans le cadre de ce déplacement dans l’Océan Indien, Emmanuel Macron prévoirait aussi de se rendre à La Réunion et à l’île Maurice. Tout au long de sa tournée, il sera accompagné de son épouse Brigitte Macron.
(source: Davis R – Midi M/kara)