Taolanaro

Economie – Modernisation du port d’Ehoala – La Douane et QMM collaborent

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(©laverite.mg)

Plusieurs priorités ont été définies pour moderniser le port de Fort-Dauphin. Ce projet fait suite à une réunion entre la Douane malagasy et QIT Madagascar Minerals (QMM), dans le cadre du Plan stratégique douanier 2025-2029. En effet, les deux parties partagent un objectif commun. Elles veulent rendre les opérations plus efficaces et plus transparentes au port d’Ehoala. Parmi les actions prévues, la création d’un bureau des Brigades douanières à l’intérieur du port constitue une priorité.

« Cette présence permanente permettra un contrôle renforcé des flux de marchandises et garantira le respect des procédures, ainsi que la sécurité des échanges », explique la douane. Une aire de visite couverte et sécurisée sera également aménagée. Elle servira aux contrôles physiques des cargaisons dans de meilleures conditions. « Reliée en temps réel au centre de liquidation du bureau des douanes, cette infrastructure assurera une meilleure traçabilité et une plus grande rapidité dans le traitement des dossiers », ajoute un responsable au sein de l’Administration.

Gestion

Le site destiné au futur scanner portuaire a été identifié. Cet outil de travail issu de la dernière génération permettra une inspection non intrusive des conteneurs. Il facilitera la gestion des risques, réduira les délais de dédouanement et améliorera la fluidité du commerce international. Parallèlement à cela, les procédures douanières au sein du port seront harmonisées. Cette standardisation, alignée sur les normes internationales, simplifiera les démarches, réduira les coûts logistiques et offrira une meilleure prévisibilité aux opérateurs économiques. En travaillant main dans la main, la Douane et QMM posent les bases d’une collaboration durable pour soutenir le développement économique régional. « Grâce à cette modernisation, le port d’Ehoala aspire à devenir un modèle d’efficacité et de transparence. Une étape importante vient d’être franchie pour attirer davantage d’investisseurs et soutenir la croissance du commerce extérieur », conclut notre source.

(source: Carinah Mamilalaina – laverite.mg)

Taolanaro, Ehoala Park – La première unité éolienne installée

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Une première turbine suivie par d’autres.

L’installation du premier parc éolien à Madagascar est en bonne voie. Une première éolienne, installée dans le cadre du projet Ehoala Park, géré par Rio Tinto QMM, sera bientôt opérationnelle.

Wind of change. Comme chantait le groupe de rock allemand « Scorpions ». Le souffle du changement effleure l’Anôsy. Par l’installation réussie de la toute première turbine éolienne de 50 mètres de hauteur à Ehoala Park, zone industrialo-portuaire initiée et gérée par la compagnie minière Rio Tinto QMM. Ce nouvel équipement énergétique, sortant des clichés habituels, devrait être entièrement opérationnel dès ce mois de février.

« Cette première turbine fait partie intégrante d’un projet ambitieux comprenant dix-neuf unités de 850 kW chacune, cumulant ainsi une puissance totale de 16 MW. Ce parc éolien représente non seulement le premier du pays, mais aussi un symbole d’innovation et d’engagement envers les énergies renouvelables », se félicitent les promoteurs suite à l’achèvement des travaux de mise en place de cet équipement, d’une lourdeur certaine, mais qui ne sera pas un fardeau pour les solutions de la transition énergétique.

Loin s’en faut. Selon toujours les détails des explications données à cette belle construction, « la réalisation de ce projet a commencé au cours du mois d’août 2023, après de longues démarches administratives et sectorielles et des consultations approfondies avec les communautés locales, menées dès novembre 2021. Les responsables ont noté que ces préparatifs étaient nécessaires pour garantir que chaque aspect du projet soit respectueux de l’environnement et socialement responsable ».

Avancée majeure

Au passage, Rio Tinto a indiqué « que l’initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du groupe et de sa filiale à Madagascar à réduire significativement leur empreinte carbone et représente une avancée majeure pour un avenir plus vert et durable ». Lire la suite »

Madagascar: Mgr Razafitsimialona nommé évêque de Tôlagnaro

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Nomination d’évêques

Le Saint-Père a accepté mardi 05 décembre la démission du gouvernement pastoral du diocèse de Tôlagnaro présentée par Mgr Vincent Rakotozafy. Il a par ailleurs nommé le père Sacré Luc Olivier Razafitsimialona, du clergé du diocèse d’Ihosy, jusqu’à présent économe et professeur au séminaire Saint Jean Baptiste de Vohitsoa, qui succède à Mgr Rakotozafy.

Vatican News

Mgr Luc Olivier Razafitsimialona est né le 10 octobre 1969 à Ambositra. Après avoir fréquenté le petit séminaire Immaculée Conception de Farafangana et celui d’Antsirabe, il a effectué son service national à Faratsiho et a étudié la philosophie ainsi que la théologie au grand séminaire de Fianarantsoa. Mgr Razafitsimialona a été ordonné prêtre le 9 août 1998 pour le diocèse d’Ihosy.

Vie de mission

Il occupa les fonctions suivantes et a poursuivi des études complémentaires: licence en théologie à l’Institut catholique de Madagascar (I.C.M. ), Antananarivo (1998-2000); vicaire paroissial de la cathédrale et vice-recteur du petit séminaire (2000-2001); recteur du petit séminaire, accompagnateur diocésain des séminaristes, président de la confrérie diocésaine, membre de la commission diocésaine de catéchèse, vice-directeur de la radio diocésaine Avec, membre du collège des consulteurs (2001-2003). Il a également été vicaire général du diocèse d’Ihosy (2004-2005); troisième cycle de théologie à l’université de Fribourg, Suisse (2005-2009); aumônier de l’hôpital de Fribourg (2006-2008); vicaire de Sainte-Thérèse, Fribourg (2008-2009);

De retour dans son pays, il fut administrateur diocésain d’Ihosy (2009-2011); vicaire général d’Ihosy, curé de la cathédrale, vice-directeur de Radio Avec, membre du collège des consulteurs (2011-2015); Il fit des études pour un doctorat en théologie à l’Université de Fribourg (2015-2018), devient formateur et professeur au Grand Séminaire Saint Jean Baptiste, Vohitsoa (2019-2023); depuis 2023, il exerce également comme économe du diocèse.

(source: vaticannews.va/fr)


Tantaran’i Mgr Luc Olivier hamasinina Evekan’i Taolagnaro,

Désenclavement du Sud de Madagascar : Précisions de l’UE et de la BAD

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Dans un communiqué conjoint, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Banque Africaine de Développement (BAD) apportent des précisions sur le lancement des travaux de réhabilitation des axes routiers RN13 et RNT12A de la semaine dernière. Ces travaux sont financés par les deux entités financières en vue de soutenir le désenclavement du Sud de Madagascar, conformément à la décision des membres du G7 en juin 2021 de mettre en place un partenariat pour les infrastructures, axé sur les valeurs, la transparence et avec un standard de normes élevées.

Dans ce communiqué, l’Union Européenne annonce la réhabilitation de 348 km de routes sur la RN13, financée à 235 millions d’Euros dont 4,8 millions d’Euros apportés par l’Etat malgache. Par ailleurs, la réhabilitation de la RNT12A de 240 km sera co-financée par la BAD et l’Union Européenne à hauteur de 118 millions d’Euros.

Les deux grands financiers des infrastructures routières de Madagascar attendent des retombées positives de ces constructions notamment en matière sociale et économique. En effet, la réhabilitation de ces axes routiers devra permettre une réduction des coûts de transport des produits vivriers du Sud d’une part, et un acheminement rapide des aides d’urgence aux populations vulnérables, victimes de la sécheresse.

Toutefois, ces partenaires financiers de Madagascar demandent la mise en place de solutions durables en matière d’entretien et d’extension des routes nationales avec un mécanisme financé par l’Etat malgache. Et afin de préserver les routes et garantir leur longévité, l’UE, la BEI et la BAD ont recommandé l’installation de stations de pesage sur les routes nationales ainsi qu’un système de rémunération du personnel de ces stations.

Marc A. – Ma-Laza

 

Faritra Atsimo sy Atsimo-Atsinana: natomboka ny fanamboarana ny Làlana RN 13 sy RNT12-A

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Ireo làlana ireo no mampitohy an’Ambovombe sy Taolanaro (Fort-Dauphin) izay vatsian’ny BEI (Banky Eoropeana), sy ny làlana Ihosy-Betroka izay tanterahina amin’ny volam-panjakana madiodio , ary Vangaindrano sy Taolanaro: ho foana ny Bac folo fa ho soloina tetezana avokoa (Banky afrikana ho an’ny Fampandrosoana).

Andry Rajoelina invité d’Honneur à la Fête nationale de l’île Maurice

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Grave accident d’avion d’Ethiopian Airlines à Bishoftu (60 kms au sud de la capitale Addis Abeba) en partance pour Nairobi, Kenya: aucun survivant sur les 149 passagers et  8 membres d’équipage.


Andry Rajoelina évoque les îles éparses

« Iles Eparses » ! Ces termes ont été évoqués par Andry Rajoelina à Maurice, dimanche, au premier jour d’une visite d’Etat qui entre dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l’Indépendance de l’île soeur. « Le triomphe de votre combat (pour la restitution de l’archipel des Chagos, ndlr), nous sert d’exemple de courage et renforce notre volonté à mener le même combat pour la restitution des Iles Eparses à Madagascar », a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec le président mauricien intérimaire, Paramasivum Pillay Vyapoory.

Source de tension entre la France et les chefs d’Etat malgaches qui se sont succédé au pouvoir, les Iles Eparses continuent d’alimenter le débat politique. Des candidats comme le pasteur Mailhol se sont surtout servis de ce sujet pour séduire l’opinion lors de la campagne électorale de la présidentielle. Le sujet a même été débattu entre les deux finalistes de la présidentielle, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Et voilà que Rajoelina y revient, en tant que président démocratiquement élu cette fois-ci.

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Zone Economique Spéciale (Z.E.S.): devoir de sauvegarde des intérêts des citoyens malgaches

En ce début de l’année 2019, le secteur textile mauricien traverse une crise qui pourrait faire perdre leurs emplois à « 3.000 travailleurs » . Selon un article de presse qui cite le Mauritius Export Association (MEXA) « La principale raison de ce déclin est la délocalisation de certaines entreprises textiles vers Madagascar ». Les données présentées ne suffisent pas à convaincre de l’explication de cette crise et provoquent des questions sur le bien-fondé de la mise en place de ZES à Madagascar pour l’industrie textile. De plus, divers analystes ont émis des réserves sur la réussite et l’efficacité des ZES y compris dans le cas de celle créée sur l’île Maurice en 1971.