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Guerre commerciale : surenchère de Donald Trump, Pékin prêt à l’affrontement

Alors que Donald Trump vient de menacer de viser les importations chinoises à hauteur de 100 milliards de dollars, Pékin a indiqué être prêt à mener une guerre commerciale.
La Chine a assuré vendredi ne pas craindre de payer le prix d’une guerre commerciale avec les Etats-Unis, après que Donald Trump eut doublé les enchères en menaçant de viser les importations chinoises à hauteur de 100 milliards de dollars. Les échanges de menaces sont devenus quasi-quotidiens cette semaine de part et d’autre du Pacifique, le ministère chinois du Commerce ayant réagi sans tarder aux derniers avertissements du président américain, en dépit d’un jour férié en Chine. « Si les Etats-Unis ignorent l’opposition de la Chine et de la communauté internationale et persistent dans leurs mesures unilatérales et protectionnistes, la Chine est prête à aller jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix », a averti Pékin. « Nous ne voulons pas d’une guerre commerciale, mais nous n’avons pas peur d’en mener une », a répété le gouvernement chinois dans un communiqué. (… lire la suite sur Capital)
Jérusalem: l’ONU condamne à une large majorité la décision américaine
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s’abstenir lors d’un scrutin que le président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte.
Les Palestiniens se sont félicités du vote jeudi de l’Assemblée générale de l’ONU qui a adopté à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.
« Cette décision réaffirme que la juste cause des Palestiniens bénéficie du soutien du droit international (…) Nous allons poursuivre nos efforts à l’ONU et dans d’autres forums internationaux pour mettre fin à l’occupation (israélienne) et créer un État palestinien avec comme capitale Jérusalem-Est », a affirmé le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
(avec AFP)
Trump reconnait officiellement Jerusalem capitale d’Israël
La question est de savoir si cette décision contribuera avec le temps à faciliter la résolution du processus de paix israëlo-palestinienne? Le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas estime que les Etas-Unis, par cet acte, se désengagent comme « principal sponsor » dudit processus depuis des décennies, en violation flagrante du droit international et des résolutions de l’ONU. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence vendredi, à la demande de huit États, dont la France.
Protestations du roi du Maroc Mohamed VI, président du Comité Al-Qods (Jerusalem) de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique)
L’Europe unanime
L’Union européenne a également condamné la décision de Donald Trump. La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a exprimé au nom des vingt-huit sa «sérieuse préoccupation» sur «les répercussions que cela peut avoir sur la perspective de paix».
Vague d’indignations de la communauté internationale
Pour les Nations unies, le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une «négociation directe» entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres en rappelant avoir toujours été «contre toute mesure unilatérale». «Il n’y a pas d’alternative à la solution de deux États» avec «Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine», a ajouté le patron de l’ONU.
Trump confirme le retrait des USA de l’accord de Paris COP21
« La vocation de la France est de mener ces combats qui impliquent l’humanité tout entière. »
Le président Emmanuel Macron a assuré que « nous ne renégocierons pas un accord moins ambitieux. En aucun cas. La France ce soir appelle l’ensemble des pays signataires à demeurer dans le cadre de l’accord de Paris, à rester à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres et à ne rien céder. Ne vous trompez pas, sur le climat il y a pas de plan B, car il n’y a pas de planète B ».
Il a ensuite lancé un appel aux « Scientifiques, entrepreneurs, citoyens engagés » déçus par la décision de Donald Trump. « Vous trouverez dans la France une deuxième patrie, venez travailler ici avec nous sur des solutions concrètes ».
Grave, Emmanuel Macron a ensuite martelé : « Ce soir, les Etats-Unis ont tourné le dos au monde mais la France ne tournera pas le dos aux américains. Je vous assure que la France n’abandonnera pas le combat. » En dernière partie de son discours, Emmanuel Macron a promis des « initiatives fortes » avec l’Allemagne dans les prochains jours.
Il a terminé son discours en anglais en détournant le slogan de campagne de Donald Trump « Make America great again » (redonner sa grandeur à l’Amérique) en « Make our planet great again » (redonner sa grandeur à la planète).
Le monde entier contre Trump, même Theresa May
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré jeudi au téléphone au président américain Donald Trump que l’accord de Paris sur le climat protège «la prospérité et la sécurité des générations futures», a indiqué Downing Street. «L’accord de Paris fournit le cadre global approprié pour protéger la prospérité et la sécurité des générations futures, tout en assurant l’accessibilité de l’énergie pour nos citoyens et nos entreprises».
Trump « sur le mauvais chemin » affirme Sigmar Daniel (MAE allemand) dans une violente charge
Le ministre allemand des Affaires étrangères a dénoncé « la politique à courte vue » du président américain, qui « affaiblit » l’Occident
La veille de son intervention, c’est la chancelière Angela Merkel, une atlantiste convaincue, qui avait ouvert le bal en estimant que l’Europe ne pouvait plus totalement compter sur les États-Unis de Donald Trump et le Royaume-Uni post-Brexit.
Emboîtant le pas à Angela Merkel, le chef de la diplomatie allemande a lancé lundi une salve contre Donald Trump, accusé d’affaiblir l’Occident, des propos illustrant l’agacement de la première puissance européenne vis-à-vis du président américain. « Toute personne qui accélère le changement climatique en réduisant la protection de l’environnement, qui vend plus d’armes dans une zone de conflit et qui ne veut pas résoudre politiquement des conflits religieux, eh bien, cette personne met en danger la paix en Europe », a souligné le ministre des Affaires étrangères allemand Sigmar Gabriel, selon un communiqué.
« La politique à courte vue du gouvernement américain est contraire aux intérêts de l’Union européenne », a-t-il ajouté, quelques jours après la fin de la première tournée à l’étranger de Donald Trump qui l’a conduit en Arabie saoudite, en Israël, à Bruxelles et au sommet du G7 en Italie. S’exprimant devant la presse, Sigmar Gabriel a aussi estimé que les tergiversations américaines sur le climat et les 110 milliards de dollars (98 milliards d’euros) de contrats d’armement à l’Arabie saoudite, pays très critiqué pour son bilan en matière de droits de l’homme, ont rendu « l’Occident plus petit, ou en tout cas plus faible ».
(source: AFP & The Guardian)
Trump envoie un porte-avion et sa flotte vers la péninsule coréenne
Le régime de Pyongyang se dit « prêt à la guerre »
La tension grandit entre les États-Unis et la Corée du Nord après la décision de l’administration américaine d’envoyer le porte-avions USS Carl Vinson vers la péninsule coréenne. Le régime de Pyongyang a dénoncé ce mardi 11 avril l’envoi « insensé » d’un groupe aéronaval américain en se disant prêt à la « guerre ». Annoncée dans la foulée de la frappe punitive américaine en Syrie, cette décision a été largement interprétée comme une démonstration de force de l’administration Trump, qui s’est aussi dite prête à se charger « seule » du problème des programmes nucléaire et balistique nord-coréens si Pékin ne faisait pas rentrer dans le rang son turbulent voisin. « Le déploiement insensé américain pour envahir la RPDC a atteint une phase préoccupante », a réagi un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par l’agence officielle KCNA, en référence au nom officiel du régime (République populaire démocratique de Corée). « La République populaire démocratique de Corée est prête à réagir, quel que soit le type de guerre voulu par les États-Unis », a-t-il ajouté. 
Le président américain Donald Trump, qui a surpris la semaine dernière par la rapidité de sa riposte militaire en Syrie, a demandé à ses conseillers « un éventail complet d’options » contre le programme nucléaire de Pyongyang, a annoncé dimanche le conseiller à la sécurité nationale du président américain, le général en exercice H. R. McMaster. Certains experts avaient vu dans la frappe américaine en Syrie un message adressé à Pékin et Pyongyang pour indiquer que la politique de la nouvelle administration consistait à joindre les actes à la parole. Mais la réponse nord-coréenne mardi suggère que le régime de Kim Jong-un n’entend pas changer d’attitude. « Nous prendrons les mesures de contre-attaque les plus fermes contre les provocateurs afin de nous défendre par la voie des armes », a ainsi précisé le porte-parole du chef de la diplomatie de Pyongyang, toujours cité par KCNA. « Nous tiendrons les États-Unis pour totalement responsables des conséquences catastrophiques provoquées par ses actions scandaleuses. »
(source: AFP)
Angelina Jolie slams Trump travel ban, calls for ‘compassionate America’

Actress and human rights advocate Angelina Jolie on Thursday said U.S. President Donald Trump’s executive order barring travelers from seven Muslim-majority countries hurts vulnerable refugees and could fuel extremism.
Without directly naming Trump, Jolie, who has served as a special envoy for the United Nations High Commissioner for Refugees, said in a New York Times opinion piece that discriminating based on religion was « playing with fire. »
The Oscar-winning actress added that as the mother of six children, « all born in foreign lands and … proud American citizens, » she believed in the need for the nation’s safety, but said decisions should be « based on facts, not fear. »
« I also want to know that refugee children who qualify for asylum will always have a chance to plead their case to a compassionate America. And that we can manage our security without writing off citizens of entire countries — even babies — as unsafe to visit our country by virtue of geography or religion, » she wrote.
Trump’s executive order bans citizens of Iran, Iraq, Libya, Somalia, Sudan, Syria and Yemen from entering the United States for 90 days. Refugee admissions were suspended for 120 days while Syrian refugees were barred indefinitely…
(excerpts from Reuters)
US intelligence report: Vladimir Putin ‘ordered’ operation to get Trump elected
Russian president Vladimir Putin interfered in the US presidential election to aid Donald Trump, according to a declassified assessment by the NSA, CIA and FBI.

“We assess Russian President Vladimir Putin ordered an influence campaign in 2016 aimed at the US presidential election. Russia’s goals were to undermine public faith in the US democratic process, denigrate Secretary [Hillary] Clinton, and harm her electability and potential presidency. We further assess Putin and the Russian Government developed a clear preference for President-elect Trump,” the agencies found in a long-awaited report that stands to hang over the head of the incoming Trump administration.
The report (pdf), for weeks the subject of leaks that have incensed and vexed Trump, contradicts the contention from his transition team that Russia did not prefer him in the 2016 election, as well as Trump’s insistence that the culprits behind the hacks of Democratic political figures are fundamentally unknowable.
The report keeps classified any crucial technical data demonstrating Russian culpability, which means its release is unlikely to persuade skeptics that the intelligence agencies have definitively proven their case. Nor does the intelligence assessment claim that Russian interference was decisive in the election.
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