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Guerre en Ukraine : des officiers vétérans du siège d’Azovtal ramenés de Turquie par Zelensky
L’Ukraine mérite d’entrer dans l’ OTAN, affirme le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en présence de Volodymyr Zelensky. Mais à quelques jours du sommet de Vilnius, Washington et l’OTAN douchent les espoirs de Kiev d’y entrer sans plus attendre.
Le Kremlin a fustigé ce rapatriement. Ces officiers ukrainiens, faits prisonniers par la Russie à l’issue de la bataille de Marioupol, devaient rester en Turquie jusqu’à la fin du conflit à la faveur d’un accord.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de retour d’une visite en Turquie, a ramené avec lui cinq officiers de l’ancienne garnison ukrainienne de Marioupol. Les militaires, faits prisonniers à l’issue de la prise de la ville par la Russie au terme d’un long siège de trois mois, étaient contraints de vivre en Turquie selon les clauses établies lors d’un échange de prisonniers avec la Russie.
Considérés comme des héros en Ukraine, les officiers avaient mené la défense acharnée de la ville portuaire, contraignant l’armée russe à de longs et violents combats. Des milliers de civils ont été tués dans cette bataille et la ville de Marioupol a été en grande partie détruite.
Encerclées de toutes parts, les dernières troupes ukrainiennes s’étaient réfugiées à la fin du siège dans les tunnels et bunkers d’une grande aciérie, Azovstal. À l’abri de cette usine régulièrement bombardée, les soldats avaient finalement reçu l’ordre de Kiev de se rendre. Moscou a libéré certains d’entre eux en septembre de l’année dernière lors d’un échange de prisonniers négocié par Ankara. Selon l’accord établi par les deux parties, les officiers en question devaient rester en Turquie jusqu’à la fin de la guerre.
«Nous rentrons de Turquie et ramenons nos héros à la maison», a déclaré Zelensky sur Telegram après avoir rencontré vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. «Les soldats ukrainiens Denys Prokopenko, Svyatoslav Palamar, Serhiy Volynsky, Oleh Khomenko, Denys Shleha. Ils vont enfin être avec leurs proches», a-t-il déclaré. Le président ukrainien a aussi publié une vidéo d’une minute où on le voit saluer les vétérans de Marioupol avant de monter dans un avion. Deux des cinq officiers cités sont les commandants du régiment Azov qui a participé à la défense acharnée de la ville.
La Russie furieuse
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Hiroshima – « I Assure You… »: PM Modi To Ukraine President In First Meet Since War
Prime Minister Narendra Modi today met Ukrainian President Volodymyr Zelensky on the sidelines of the G7 summit in Japan’s Hiroshima today. This is the first in-person meeting between the two leaders since the start of the Russian invasion of Ukraine in February last year. They have earlier only spoken virtually.
G7 statements after Summit
Sommet de la Ligue arabe à Djeddah : la venue de V. Zelensky éclipse B. Al-Assad
Volodymyr Zelensky est arrivé vendredi 19 mai en Arabie Saoudite pour le sommet de la Ligue arabe qui se tient à Djeddah. Sa venue a éclipsé le retour de Bachar Al-Assad sur la scène internationale.
Selon Ahmed Benchemsi, directeur de la communication de Human Rights Watch (HRW) pour le Maghreb et le Moyen-Orient, invité de France 24, « la réhabilitation de Bachar Al-Assad est absolument inacceptable d’un point de vue des droits humains. La quête de justice continue diplomatie arabe ou pas. »
Le Pape François a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky

Le Souverain pontife a reçu en audience au Vatican dans l’après-midi du samedi 13 mai, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. C’est la seconde fois que le Saint-Père rencontre le président ukrainien, la première remonte au 8 février 2020.
Si Volodymyr Zelenski est venu à Rome en Italie chercher un soutien militaire pour combattre la Russie, il a rencontré dans la journée le président italien, Sergio Mattarella, et la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, c’est de paix dont il a été question au Vatican.
Le président ukrainien est arrivé vers 16h10 au Vatican, habillé en civil, d’un simple pantalon gris et d’un pull noir militaire. Les deux hommes se sont parlés pendant 45 minutes. «C’est un grand honneur pour moi», a d’emblée dit le chef de l’État ukrainien, ajoutant: «Je vous remercie pour cette visite». Volodymyr Zelensky a dans la foulée été reçu par Mgr Gallagher, le secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les États.
Selon un communiqué de presse partagé par la salle de presse du Saint-Siège après l’audience, «l’accent a tout d’abord été mis sur la guerre actuelle en Ukraine et les urgences qui y sont liées, en particulier celles de nature humanitaire, ainsi que sur la nécessité de poursuivre les efforts pour parvenir à la paix.»
«L’occasion était également propice pour discuter d’un certain nombre de questions bilatérales, notamment en ce qui concerne la vie de l’Église catholique dans le pays.», ajoute le communiqué.
Lors de l’échange des présents, François a offert notamment une petite sculpture en bronze, représentant un rameau d’olivier symbole de paix. Son hôte a lui apporté une icône de la Vierge peinte sur les restes d’un gilet pare-balle.

Premier appel en février 2022
Les deux hommes se sont déjà entretenus au téléphone plusieurs fois. Le premier appel remonte au 26 février 2022, deux jours après l’entrée des troupes russes sur le territoire de l’Ukraine, François exprimait alors sa profonde douleur pour les tragiques événements qui se déroulaient dans le pays. Le président Zelensky, sur Twitter, écrivait alors remercier le Pape pour avoir prié pour la paix en Ukraine et pour une trêve. «Le peuple ukrainien sent le soutient spirituel de Sa Sainteté», soulignait Volodymyr Zelenksy.
Un mois plus tard, le 22 mars, nouveau coup de fil avant un autre le 12 août dernier. Volodymyr Zelenksy, à chaque fois, l’a signalé sur Twitter, précisant qu’il accueillerait favorablement le rôle de médiation du Saint-Siège pour mettre fin à la souffrance des Ukrainiens.
Venue du Premier ministre ukrainien
Cette visite de Volodymyr Zelensky a été précédée il y a peu de celle du Premier ministre ukrainien au Vatican, Denys Shmyhal, reçu en audience par François le 27 avril. Durant la demi-heure d’entretien, le chef du gouvernement a demandé l’aide du Pape pour le retour des enfants ukrainiens qui se trouvent de force en Russie et son soutien pour la poursuite des couloirs d’exportations des céréales.
Le Pape a donné sa réponse lors de la conférence de presse de retour de son voyage en Hongrie, affirmant que le Saint-Siège avait déjà servi d’intermédiaire dans certaines situations d’échange de prisonniers, et qu’il était «prêt à faire plus car c’est une chose juste», «il s’agit d’une question d’humanité», avait dit François
(source: vaticannews.va/fr)
Guerre en Ukraine : le nouveau premier ministre britannique Sunak en visite surprise à Kiev
«Depuis les premiers jours de la guerre, l’Ukraine et le Royaume-Uni sont les alliés les plus puissants», a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram.
Le nouveau premier ministre britannique Rishi Sunak est arrivé à Kiev avec sa première visite depuis sa nomination à ce poste, a indiqué samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il entend ainsi confirmer le soutien de Londres à Kiev, indique Downing Street.
«Depuis les premiers jours de la guerre, l’Ukraine et le Royaume-Uni sont les alliés les plus puissants», a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram en publiant une vidéo de sa rencontre avec Rishi Sunak à Kiev.
«Le Royaume-Uni continuera à vous soutenir»
«Je suis ici aujourd’hui pour dire que le Royaume-Uni continuera à vous soutenir», a déclaré Rishi Sunak devant le président Zelensky sur une vidéo diffusée par la présidence ukrainienne. «Nous resterons à vos côtés jusqu’à ce que l’Ukraine ait gagné la paix et la sécurité dont elle a besoin et qu’elle mérite».
«C’est une grande leçon d’humilité d’être avec vous dans votre pays aujourd’hui», a-t-il également dit. «Le courage du peuple ukrainien est une inspiration pour le monde».
«Nous raconterons à nos petits-enfants votre histoire, comment un peuple fier et souverain s’est dressé face à une attaque épouvantable, comment vous vous êtes battus, comment vous vous êtes sacrifiés, comment vous avez vaincu», a observé Rishi Sunak.
À Londres, Downing Street a souligné que Rishi Sunak s’était rendu à Kiev pour «confirmer le soutien» du Royaume-Uni à l’Ukraine.
«Le premier ministre est en Ukraine aujourd’hui pour sa première visite à Kiev pour rencontrer le président (Volodymyr) Zelensky et confirmer le soutien continu du Royaume-Uni», a dit Downing Street.
La Grande-Bretagne «sait ce que veut dire se battre pour la liberté», a également tweeté Rishi Sunak. «Nous sommes avec vous tout au long du chemin».
(source: lefigaro.fr)
Zelensky confie la gestion des investissements privés en Ukraine au fonds d’investissement américain BlackRock

Le gouvernement ukrainien s’allie à la société d’investissement américaine, BlackRock, pour “relancer son économie”. Un protocole d’accord a été signé le 10 novembre dernier, a annoncé le lendemain le ministère ukrainien de l’Économie. Cet accord porte sur la réalisation d’une plateforme visant à attirer des capitaux privés.
Le protocole d’accord, signé à Washington aux États-Unis, prévoit la mise à la disposition du gouvernement ukrainien d’une plateforme d’investissement, dont la mise en place se fera selon « une feuille de route que Financial Markets Advisory, entreprise du groupe BlackRock, élaborera en consultation avec le ministère de l’Économie ».
Le communiqué précise que la consultation par BlackRock portera sur “la structure de plateforme, son mandat et sa gouvernance”. La plateforme “se concentrera sur la mobilisation des investissements dans les secteurs clés de l’économie ukrainienne”, poursuit le communiqué.
“Il est très important pour nous de démontrer au monde entier que la guerre n’interdit pas les investissements en Ukraine. Après tout, les investissements sont la clé d’une future reprise économique rapide et efficace”, a déclaré la ministre ukrainienne de l’Économie, Yulia Svyrydenko. “Nous attendons beaucoup de la coopération avec la division FMA de BlackRock. Nous espérons que cette plateforme de relance deviendra un mécanisme efficace pour mobiliser les investissements dans les secteurs clés de notre économie”, a-t-elle ajouté.
Les investissements en temps de guerre
Ce protocole d’accord fait suite à la discussion entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le PDG de BlackRock, Larry Fink, en septembre 2022. Ils avaient évoqué la possibilité d’une mission de conseil “pro-bono” de la part de Financial Markets Advisory au profit du gouvernement ukrainien. Mission qui porterait sur “la structuration d’un fonds de reconstruction, sur le processus d’investissement, sur la gouvernance et l’utilisation de l’argent levé pour le fonds”, lit-on.
La filiale de BlackRock est vite entrée dans le vif du sujet. À peine une semaine après la signature de cet accord, ce gestionnaire de fonds a participé à la vérification préalable d’un engagement de 500 millions de dollars de la part du magnat australien du minerai de fer Andrew Forrest, pour le lancement d’un fonds d’investissement international de 25 milliards de dollars destiné à aider l’Ukraine.
Ce fonds servira à financer “des infrastructures dans les domaines de l’énergie et des communications, notamment un réseau d’énergie verte”. “Andrew et moi avons convenu que nous ne remplacerons pas les infrastructures russes de l’ère communiste, mais que nous ferons plutôt un bond en avant vers les dernières technologies”, a déclaré Zelensky. Et d’ajouter : “Nous profiterons du fait que ce que les Russes ont détruit peut facilement être remplacé par les infrastructures vertes et numériques les plus récentes et les plus modernes.”
L’Ukraine “vendue” à Blackrock
BlackRock a créé Financial Markets Advisory (FMA) après “la crise financière en avril 2008 pour fournir un soutien dédié aux gouvernements, aux banques centrales et aux institutions financières dans le monde entier”. Il s’agit d’une “activité distincte et indépendante de l’activité de gestion d’actifs traditionnelle de BlackRock”, peut-on lire sur le site de la société américaine.
Durant les premières semaines de la guerre en Ukraine, BlackRock a enregistré une perte de 17 milliards de dollars. Selon le Financial Times, la valorisation des titres russes gérés par le géant mondial de la gestion d’actifs a été ramenée de 18,2 milliards fin janvier à 1 milliard le 28 février 2022.
La signature du protocole d’accord entre BlackRock et l’Ukraine est passée presque inaperçue. Sur Twitter, des internautes accusent Zelensky d’avoir “vendu” l’Ukraine aux États-Unis. “Voilà ce que cachait le combat pour la liberté de l’Ukraine”, écrit, par exemple, l’homme politique François Asselineau.
L’annonce de cet accord entre le gouvernement ukrainien et BlackRock intervient également au moment où les pays européens accusent les États-Unis de profiter de cette guerre, à travers la vente d’armes et les exportations de gaz à des prix élevés.
(source: francesoir.fr)
Volodymyr Zelensky appelle les patrons français à reconstruire l’Ukraine

UKRAINE – C’est un intervenant bien particulier qui a donné le coup d’envoi de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF), organisée par le Medef. Six mois après le début de la guerre en Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé en visioconférence aux entrepreneurs français, réunis à l’Hippodrome de Longchamp, à Paris.
« Nous avons besoin de votre participation pour la reconstruction de l’Ukraine après les hostilités », a exhorté le chef d’État à l’occasion d’un discours retransmis sur grand écran ce lundi 29 août à la mi-journée. « Nous invitons les entreprises à participer à la modernisation des services urbains, nous invitons les entreprises énergétiques à travailler dans notre secteur d’extraction de gaz, de l’énergie verte, » a-t-il lancé, interpellant aussi les entreprises de l’automobile et de l’alimentaire.
Des mesures immédiates pour la reconstruction du pays
Évoquant un coût de reconstruction du pays de 600 à 800 milliards d’euros, le président ukrainien a appelé à des mesures immédiates, notamment concernant les infrastructures éducatives, les ports, les transports ou encore le logement. « L’objectif est de faire revenir les personnes qui sont parties (…) J’invite les entreprises françaises à venir en aide à l’Ukraine dans cette période difficile pour que ces personnes puissent revenir et avoir tout ce qu’il leur faut », martèle-t-il.
Interrogé sur la possible lassitude des Français six mois après le début de la guerre, le président a conclu son intervention en les appelant à continuer à soutenir l’Ukraine. « Notre guerre est sur notre territoire, pour éviter qu’une guerre arrive sur votre territoire. Nous luttons pour lutter pour cela, donc ne soyez pas fatigués de la guerre en Ukraine car c’est une guerre pour la paix dont vous jouissez maintenant. » Une conclusion largement applaudie par l’assemblée de chefs d’entreprises français présents.
Après cette intervention très attendue, la Première ministre Élisabeth Borne doit ensuite s’adresser à son tour aux chefs d’entreprise, pour évoquer aussi bien les conséquences de la guerre en Ukraine que les efforts demandés pour plus de sobriété énergétique.
(source: huffingtonpost.fr)
L’Ukraine aimerait négocier avec la Russie à Marioupol
“Nous sommes prêts à tenir une session spéciale de négociations à Marioupol. Pour sauver nos gars. »

INTERNATIONAL – L’Ukraine a proposé ce mercredi 20 avril à la Russie une “session spéciale de négociations” à Marioupol, ville portuaire assiégée sur la mer d’Azov, pour sauver “civils et militaires”, ont déclaré deux négociateurs ukrainiens.
“Nous sommes prêts à tenir une session spéciale de négociations à Marioupol. Pour sauver nos gars, (le bataillon) Azov, les soldats, les civils, les enfants, les vivants et les blessés. Tout le monde”, a écrit Mikhaïlo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur son compte Twitter.
“Nous sommes prêts à venir avec Mykhaïlo Podolyak à n’importe quel moment pour ces négociations, dès que nous recevons confirmation de la partie russe”, a pour sa part déclaré le négociateur en chef ukrainien David Arakhamia sur sa chaîne Telegram.
Après des semaines de combats, la ville semble être en passe de tomber aux mains des forces russes, qui ont intensifié leurs frappes, selon l’un des commandants militaires ukrainiens assiégés à Marioupol. “L’ennemi est 10 fois plus nombreux que nous”, a déclaré Serguiï Volyna, de la 36e brigade d’infanterie de marine.
Dernier îlot de résistance
Selon le président Zelensky, les militaires ukrainiens retranchés dans le vaste complexe sidérurgique d’Azovstal, dernier îlot de résistance dans la ville, “protègent au prix de leur vie (…) environ un millier de civils, femmes et enfants”.
Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du bataillon Azov, une des deux formations ukrainiennes qui résistent encore à Marioupol, a souligné mercredi dans un message vidéo sur Telegram que la situation était “critique” dans l’usine pilonnée par l’aviation russe avec “des bombes super puissantes”. Il a appelé les dirigeants internationaux à “sauver avant tout” les civils se trouvant dans l’usine.
Le couloir humanitaire depuis Marioupol, le premier depuis samedi, n’a pas fonctionné, a annoncé dans la soirée la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk en accusant les Russes d’avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars.
Mais ce jeudi 21 avril, quatre bus d’évacuation de civils ont réussi à quitter le port ukrainien de Marioupol, a indiqué jeudi la vice-Première ministre ukranienne Iryna Verechtchouk.
Les évacuations, qui doivent se poursuivre ce jeudi, interviennent alors que ce port stratégique de la mer d’Azov semble sur le point de tomber aux mains des Russes après presque de deux mois de siège.
(source: huffingtonpost.fr)
Pourquoi Israël doit être résolument solidaire de l’Ukraine

Bien que son instinct et ses principes l’incitent à condamner la tentative de la Russie d’écraser l’Ukraine, Israël a pendant plusieurs jours équilibré cet impératif moral avec des préoccupations légitimes concernant les conséquences pour sa propre sécurité. Cette tentative d’éviter de prendre parti, aussi compréhensible soit-elle, est de plus en plus intenable, moralement et concrètement.
Israël sait qu’il devrait être solidaire des braves opprimés, de la jeune démocratie qui lutte désespérément pour résister à une puissante force autocratique qui n’a jamais accepté sa légitimité et qui espère maintenant parvenir à son élimination. Après tout, cela a été la réalité d’Israël tout au long de notre existence moderne.
Mais sa direction est raisonnablement préoccupée par le bien-être de la communauté juive encore importante en Russie si Israël prenait une position publique claire contre Vladimir Poutine. En outre, il craint de s’aliéner Poutine en ce qui concerne l’Iran, tant en ce qui concerne les négociations sur l’accord nucléaire à Vienne que les efforts inlassables de Téhéran pour établir une forte présence militaire au-delà de nos frontières septentrionales.
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