Andriantsilavonandriana

Incendie du ROVA « Palais de la Reine » – Devoir de mémoire

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Fitadidiana ny Rovan’Antananarivo may nisy nandoro tamin’ny harivan’ny 06 Novembre 1995, sy ny fomba fanarenana azy. Nisy fandaharana famakafakana nataon’ireo Mpikambana ambony ao amin’ny Akademia Malagasy sy ny Fikambanana Harena (Madagascar sy France) ary ny « Amis du Patrimoine »  tamin’ny 01 Juin 2020 –    • rova  

Alain Andriamiseza – Filoha nasionalin’ny Vondrona HIFFIM

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Mampahatsiahy ny lehilahy fa ny tenany no nanoratra ny « feuille de route » malagasy nifampiraharahana tamin’ireo vondrona iraisam-pirenena, nampijanonana ny Tetezamita. Ny fomba fijeriny ankehitriny.

« Mila mieritreritra lalina ny tsirairay amin’ny Malagasy ».

Le monde est entré dans la plus longue «récession démocratique»

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Les auteurs indiquent que ce sont la liberté d’expression et la liberté de réunion qui ont connu le plus d’atteintes. Francois BOUCHON / Le Figaro

Selon un rapport de IDEA International, c’est la sixième année de suite que davantage de démocraties sont en déclin plutôt qu’en progrès.

La démocratie, une valeur en recul dans le monde? C’est ce que tend à démontrer un rapport de IDEA International, l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, publié le 2 novembre. On y apprend que près de la moitié des pays du monde connaissent un déclin de leur système démocratique. «C’est la sixième année de suite que nous voyons davantage de démocraties en déclin qu’en progrès», relève Michael Runey, coauteur du rapport. Il ajoute que cette tendance représente la plus longue «récession démocratique» jamais observée par l’organisation depuis qu’elle a commencé à collecter des données en 1975.

Pour réaliser ces rapports et évaluer la situation des démocraties dans le monde, le think tank, qui couvre la plupart des pays du monde, utilise plusieurs indicateurs démocratiques tels que les libertés civiles, l’indépendance judiciaire et la participation politique. Selon le rapport, «les fondements de la démocratie s’affaiblissent dans le monde entier», les problèmes «allant d’élections entachées d’irrégularités à des droits restreints». Sur 173 pays étudiés, 85 ont affiché de mauvais résultats en fonction d’au moins «un indicateur clé de performance démocratique au cours des cinq dernières années».

En ce qui concerne la représentation, le rapport pointe «un déclin notable», en particulier dans le domaine des élections et du bon fonctionnement des Parlements, mais aussi du principe d’État de droit, dont l’indépendance du système judiciaire des pays. «Nous constatons également un recul dans les démocraties historiquement performantesd’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie», souligne Michael Runey. Cette vague de déclin des systèmes démocratiques à un niveau global peut s’illustrer, entre autres, par les coups d’État sur le continent africain.

Dans la catégorie des droits, les auteurs indiquent que la liberté d’expression et la liberté de réunion ont connu plusieurs baisses, sans qu’elles soient significatives au niveau global. Pour ce qui est de l’État de droit, des améliorations ont été constatées «après de nombreuses années de stagnation des niveaux de corruption», d’après le rapport. «Nous voyons des signes d’espoir dans des pays isolés dans le monde entier» comme en Europe centrale ou sur le continent africain. «Mais dans l’ensemble, le tableau reste très négatif», conclut-il.

(source: lefigaro.fr)

Au Kenya, le roi Charles III condamne les abus de la colonisation britannique, mais sans demander pardon

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Pour sa première visite d’État en tant que roi dans un pays du Commonwealth, Charles III était attendu au tournant sur le sujet des abus coloniaux.

BRIAN INGANGA / AFP Sans esquiver le sujet, le souverain britannique n’est pas allé aussi loin que le souhaitaient des ONG et associations kényanes.

INTERNATIONAL – Une reconnaissance claire, mais pas (encore) de pardon. Durant sa visite d’État de quatre jours au Kenya, le roi Charles III a affirmé à Nairobi qu’il ne pouvait « pas y avoir d’excuse » aux atrocités de la colonisation britannique commises contre les Kényans, alors que les appels se sont multipliés pour que le souverain demande pardon au nom de la couronne britannique.

« Rien de tout cela ne peut changer le passé, mais en abordant notre histoire avec honnêteté et ouverture, nous pouvons peut-être démontrer la force de notre amitié aujourd’hui et, ce faisant, nous pouvons, je l’espère, continuer à construire un lien toujours plus étroit pour les années à venir », a-t-il poursuivi sur une note plus positive.

Même si Charles III s’était auparavant rendu sur les lieux de la proclamation de l’indépendance du Kenya dans une geste hautement symbolique, le roi n’a jamais demandé officiellement pardon pour les atrocités commises durant toute la période où le Kenya était une colonie britannique (1895-1963).

Pourtant, l’annonce de sa venue en tant que souverain avait provoqué de vives réactions de la part d’organisations kényanes d’anciens combattants et de défense des droits humains. Dimanche, l’ONG Commission kényane des droits humains (KHRC) avait d’ailleurs appelé le roi à « présenter des excuses publiques inconditionnelles et sans équivoque » pour les atrocités commises « pendant toute la période coloniale ».

« Un premier pas »

Mardi, le président kényan a confirmé que la réaction de la puissance coloniale aux mouvements d’autodétermination au Kenya avait été « d’une cruauté monstrueuse », conduisant jusqu’aux « pires excès de l’impunité coloniale ».

Il faut dire que par le passé, Londres s’était contenté d’exprimer des « regrets sincères » pour les violences coloniales commises au Kenya. Une longue procédure avait également permis Lire la suite »

Tribune libre: La perte de la nationalité malgache selon le code de la nationalité – Étude du cas du président Andry Rajoelina

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Commentaires de deux arrêts de la HCC [1]
Hery Frédéric Ranjeva
Avocat au barreau de Paris

La controverse sur la nationalité de monsieur Rajoelina est polluée par une approche, par définition orientée politiquement, du fameux article 42 du code de la nationalité malgache. [2] Cet article 42 dispose : « Perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère. »

Le Code de la Nationalité malgache : une construction un tant soit peu datée

Le Code de la Nationalité malgache a été adopté par ordonnance un mois après le retour à l’indépendance de Madagascar. Sa rédaction était fortement marquée par l’histoire récente de l’île, en particulier de la colonisation.

Durant la période coloniale, les habitants de Madagascar se partageaient entre les citoyens français et les indigènes. [3]

Les citoyens français étaient les (1) les Européens d’origine, (2) les métis dont la filiation française était judiciairement établie (Décret du 7 novembre 1916), (3) les originaires de l’Île de Sainte-Marie et (4) les indigènes admis dans la citoyenneté française, à raison de leur intégration (décrets du 3 mars 1909 et du 7 avril 1938 fixant les conditions d’accession des indigènes de Madagascar aux droits de citoyens français). [4]

Les indigènes [5] étaient les originaires de Madagascar soumis à un droit local, appelé « statut personnel. » C’était un mélange de lois et coutumes locales qui, en règle générale, se rapportait au droit des personnes et de la famille. Ce corps de règles était considéré comme inférieur au statut issu du code civil lequel était réservé aux seuls citoyens français.

Cette hiérarchie entre les citoyens et les sujets avait été vigoureusement contestée, pendant la colonisation.

Ainsi, sitôt l’indépendance recouvrée, l’un des premiers corps de règles adoptés a été le code de la nationalité.

Le code de la nationalité malgache n’échappe pas à un esprit ombrageusement nationaliste et égalitaire à l’instar des législations sur le même sujet des autres pays récemment décolonisés.

D’abord, l’idée était de limiter autant que possible l’octroi de la nationalité malgache. Ensuite, l’un des points essentiels était la suppression de l’ancienne hiérarchie coloniale entre la citoyenneté et la nationalité. Enfin, la possibilité d’avoir plusieurs nationalités était mal acceptée, tant par les autorités que par les Malgaches en général.

L’article 42 et son application aléatoire

L’article 42 du code de la nationalité malgache résulte de l’état d’esprit décrit précédemment. Bien que s’inspirant en partie des règles françaises en la matière, ce n’en est pas une pure translittération ; tant s’en faut.

La perte de la nationalité malgache est automatique.

Dès l’instant où la condition de l’article 42 est remplie, à savoir la demande volontaire d’une autre nationalité par un Malgache majeur, celui-ci cesse d’être Malgache. Peu importe que la nationalité malgache lui eût été attribuée à sa naissance ou qu’elle ait été acquise au cours de son existence.

Bien qu’automatique, cette perte n’est pas immédiatement effective. Encore faut-il que cette perte soit constatée par le gouvernement ou par le tribunal de première instance, en matière civile, seule juridiction compétente pour connaître des questions de nationalité.

Une procédure spéciale est prévue pour le constat par le gouvernement de la perte de la nationalité malgache.

Le ministre de la Justice informe préalablement la personne concernée de son intention de constater la perte de sa nationalité (article 53 du code de la nationalité). Celle-ci dispose alors d’un mois pour éventuellement exercer ses droits à se défendre. Le décret qui déclare « qu’un individu a perdu la nationalité malgache » est publié au journal officiel (article 55 du code de la nationalité) et prend effet à la date de sa signature (article 56 du code de la nationalité).

En l’absence d’un décret, la perte de la nationalité malgache peut être constatée judiciairement.

Cette perte de nationalité peut être opposée par voie d’exception préjudicielle devant « toute » juridiction (article 67 du code de la nationalité) ou demandée, à titre principal, par le ministère public (article 72 du code de la nationalité).

La première hypothèse serait une exception préjudicielle dans une procédure principale.

Elle obligerait le premier juge saisi à surseoir à statuer dans l’attente de la décision du tribunal civil de première instance (articles 66 et 68 du code de la nationalité). Mieux. L’exception d’extranéité est « d’ordre public » et elle doit être soulevée « d’office par le juge. » (article 67 du code de la nationalité).

La seconde hypothèse serait une demande principale.

Seul le procureur de la République peut déposer une telle demande principale (article 72 du code de la nationalité). Et, lorsque la question de l’extranéité est soulevée par voie d’exception devant « toute autre juridiction », en application du susdit article 67, le ministre de la Justice est destinataire de la « copie de l’assignation ou de la requête » (article 76 du code de la nationalité).

Une fois constatée judiciairement, en dehors des cas où cette perte résulterait d’un décret gouvernemental (article 56 du code de la nationalité), l’effet de la perte de la nationalité est rétroactif à la date à laquelle elle est réputée être intervenue, soit à la date de l’acquisition de nationalité étrangère (article 46(1) du code de la nationalité).

Les mystères de la naturalisation française d’Andry Rajoelina et l’absence de constat

Pour résumer les faits, peu après avoir cessé d’exercer les fonctions de président de la Transition, par un décret publié dans le Journal officiel de la République Française du 21 novembre 2014, le gouvernement français a fait droit aux demandes de naturalisation déposées par monsieur Rajoelina, pour son compte et pour ceux de son épouse et de ses enfants. [6]

Le jour d’introduction de ces demandes n’apparaît pas, mais à suivre les prescriptions de l’article 21-25-1 du code civil français, [7] elles dateraient de début 2013, quand monsieur Rajoelina était encore président de la Transition, soit chef d’État de facto de Madagascar.

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« Appel au dialogue » par les Ampanjaka, les notables et les responsables coutumiers de Vohipeno, Vangaindrano, Farafangana et Manakara

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Ces « Olobe » apportent leur part de briques  et  exhortent les politiciens à discuter autour d’une table ronde afin de préserver la paix sociale dans le pays et le sacro-saint Fihavanana malagasy. Leur message enjoint aussi aux différents responsables des institutions de l’Etat et aux forces de l’ordre à prendre leur responsabilité dans la stricte légalité, et à la population de ne pas « se laisser leurrer ».

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Malaisie: le sultan Ibrahim Iskandar nommé prochain roi

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Les chefs des familles royales de Malaisie ont élu, vendredi à Kuala Lumpur, le sultan de l’État de Johor, Ibrahim Iskandar, prochain roi du pays.

New Malaysia King Ibrahim Iskandar

Le sultan Ibrahim Iskandar succédera au roi actuel, le sultan Abdullah Ahmad Shah, à compter du 31 janvier 2024, a annoncé un communiqué du gardien du sceau royal, Syed Danial Syed Ahmad.

Le sultan de l’État de Perak, Sultan Nazrin Muizzuddin Shah, a également été nommé roi adjoint pour cinq ans, ajoute le communiqué.

La Malaisie est une monarchie parlementaire fédérale où le monarque fait office de chef d’État et assure un rôle essentiellement cérémoniel.

Le pays d’Asie du Sud-Est dispose d’un système politique unique dans lequel les chefs des familles royales régnant sur neuf États fédérés se succèdent au poste de monarque pour un mandat de cinq ans. Ce système de rotation a été adopté en 1957, année dans laquelle la Malaisie avait obtenu son indépendance du Royaume-Uni.

Le roi actuel et souverain de l’État de Pahang, le sultan Abdullah Ahmad Shah, est le 16ème monarque du pays. Il est monté sur le trône en 2019 à l’âge de 59 ans.

(source: leconomiste.com)

Madagascar « dans l’impasse », estime la présidente de l’Assemblée

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Madagascar, où les tensions à un mois de la présidentielle ne cessent de croître avec des manifestations quasi quotidiennes de l’opposition, est « dans l’impasse », a reconnu mardi la présidente de l’Assemblée nationale, proche du pouvoir.

Onze candidats de l’opposition malgache rencontrent les magistrats de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) à Antananarivo le 11 octobre 2023. © RIJASOLO/AFP or licensors

Notre pays va mal, notre peuple est en souffrance, et nous sommes la cause de cette défaillance. On est dans l’impasse », a déclaré Christine Razanamahasoa devant des députés de l’opposition qui ont réclamé en séance la démission du Premier ministre, propulsé à la tête d’un gouvernement d’intérim contesté, pour la période électorale.

La Grande île de l’océan Indien est depuis plusieurs semaines le théâtre d’une bataille acharnée entre le président sortant candidat à sa propre réélection, Andry Rajoelina, et ses rivaux déclarés pour le premier tour de la présidentielle le 16 novembre.

Rassemblés dans une alliance baptisée « le collectif des 11 », ces opposants appellent depuis plus de deux semaines à manifester pour réclamer un scrutin « transparent et équitable » et dénoncent un « coup d’Etat institutionnel ».

La plus haute juridiction du pays avait rejeté en septembre trois recours réclamant l’invalidation de la candidature de Rajoelina « pour défaut de nationalité malgache ». Fin juin, des informations de presse avaient en effet révélé qu’il avait été naturalisé français en 2014.

Au début du mois, un des candidats a été blessé à Antananarivo lors d’un des rassemblements de l’opposition régulièrement empêchés par les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre. Dans la foulée, la justice a ordonné le report d’une semaine du premier tour du scrutin, initialement prévu le 9 novembre.

Les Etats-Unis et l’Union européenne, qui suivent la campagne électorale avec « la plus grande vigilance », ont dénoncé un « usage disproportionné de la force ».

Mardi, dans une atmosphère tendue, les députés de l’opposition munis de banderoles « Nstay dégage », ont réclamé le départ du Premier ministre. Christian Ntsay, proche de Rajoelina, est à la tête de l’exécutif jusqu’à l’élection d’un nouveau président, une position qui devait normalement être assurée par le président du Sénat, évincé. Une manœuvre du pouvoir, selon les opposants.

« Les germes d’un conflit pour une guerre fratricide sont visibles et ne cessent de s’amplifier », a mis en garde la présidente de l’Assemblée. « J’irai là où il y aura une sortie de crise dans l’intérêt suprême de la nation », a-t-elle ajouté sous les hourras de l’Assemblée, alors que d’autres proches de Rajoelina commencent à prôner l’apaisement.

« Pourquoi on s’aventure dans des choses illégales ? C’est inacceptable. Ces adversaires, il faut les battre à la loyale », a déclaré à l’AFP un député du parti présidentiel, Paul Bert Rahasimanana, appelant Andry Rajoelina au dialogue.

A l’issue d’une rencontre avec les représentants de l’UE et des Etats-Unis, le gouvernement malgache a appelé mardi dans un communiqué au « respect du principe sacro-saint de la souveraineté nationale ».

Soulignant la « violence caractérisée » des rassemblements de l’opposition, « loin d’être des manifestations pacifiques », le gouvernement a souligné avoir listé dans un arrêté « les lieux de propagande » où les regroupements sont autorisés pendant la campagne et appelé à observer la loi.

(source: fr.euronews.com)

Les partenaires internationaux expriment leurs préoccupations face aux violences et au traitement inégal des manifestations initiées par le Collectif des candidats

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Miombon-kevitra sy manamafy ny fanambaran’ny Komisera ambonin’ny Firenena mikambana (ONU) ny tsy fanajana ny zon’olombelona sy ny zo fototra eto Madagasikara ireo Masoivoho iraisam-pirenena mipetraka sy mahita ny zava-misy eto.


Période pré-électorale - La communauté internationale "préoccupée" par la situation
La situation actuelle est préoccupante selon la communauté internationale.

La communauté internationale tire la sonnette d’alarme par rapport à la situation politique qui prévaut actuellement à Madagascar. Elle fait appel à la concertation de part et d’autre des acteurs politiques malgaches.

Climat politique tendu et délétère, avec une atmosphère électrique dans l’air. Une situation qui ne laisse pas la communauté internationale de marbre. Celle-ci, en tant que partenaire de la Grande île, a décidé par l’intermédiaire des représentations des missions étrangères à Madagascar d’envoyer une missive à l’endroit des principaux protagonistes de la scène politique malgache. Lundi, dans une lettre signée par les différentes ambassades étrangères, l’on peut voir les appréciations de la communauté internationale, qui se dit préoccupée par rapport à la conjoncture politique actuelle dans la Grande île. Les ambassades des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Suisse, du Japon, de Corée ainsi que d’Allemagne, dans cette lettre, indiquent qu’elles « expriment leurs préoccupations à l’égard des derniers développements du climat politique à Madagascar ». Des mots on ne peut plus équivoques qui témoignent du fait que la communauté internationale a, depuis plusieurs mois, porté un œil attentif au processus électoral et à cette situation déjà très volatile, et ce, depuis le début de l’année. Ces ambassades mettent en avant le fait de pouvoir compter sur la force du dialogue pour arriver à une issue saine, débouchant sur le respect de la Constitution. « Ils [les signataires, Ndlr] appellent chacun à la plus grande retenue […], encouragent les efforts de dialogue susceptibles de déboucher sur des mesures concrètes, à même de rétablir la confiance dans le processus, et de permettre des élections réussies », peut-on lire entre les lignes dudit document.

Démocratie

Les partenaires principaux de Madagascar ont insisté sur des points essentiels, notamment le respect de la Constitution mais aussi la tenue des élections prévues par celles-ci. « Ils réitèrent l’importance du respect de la Constitution, des libertés d’expression et de réunion », indiquent-ils, et les signataires d’ajouter qu’ils « prennent note de la date du premier tour des élections, soucieux que ce processus électoral soit conforme aux normes internationales », synonyme de la volonté de ces partenaires de soutenir la transparence, la fiabilité, l’inclusivité, mais aussi l’apaisement, tout au long des étapes du processus électoral, seules garanties pour des élections démocratiques et conformes à la Constitution, selon la communauté internationale. Le seul moyen également de laisser la population s’exprimer aux urnes. Ils préconisent également « l’égalité de traitement entre les pouvoirs publics et les médias ». Cette déclaration de la communauté internationale a été partagée sur les réseaux sociaux par l’opposition et par les cercles de discussions proches du pouvoir. Démontrant que la missive peut être sujette à différentes interprétations de part et d’autre de l’échiquier politique. Quoi qu’il en soit, cette réaction est somme toute logique, après avoir consulté les différentes parties au mois de septembre et après avoir contribué au Fonds commun du « Basket Fund », ces partenaires ont démontré leur volonté de tenir leur rôle, en rappelant les échéances prévues par la Constitution et les lois.

(source: lexpress.mg)