Andriantsilavonandriana
Nodimandry i Andriantsilavo Guy Rabezato
Namelona ny Tantara sy Kolontsaina (Tsimiamboholahy Omaly sy Anio) , Mpikambana mavitrika tao amin’ny Fikambanana maro ny lehilahy nandao antsika, ary isan’ny Filan-kevitry ny Hendry ao amin’ny Taranak’Andriantsilavonandriana.

Maneho ny fiaraha-miory ary mirary fiononana feno ho an’ny Fianakaviana.
2028 : Madagascar, soutenue par la Chine, reprend les îles Eparses à la France
Avril 2027. Après deux saisons difficiles pour les agriculteurs malgaches, des émeutes de la faim éclatent à Antananarivo, capitale de Madagascar. Acculé, le président malgache refuse de demander de l’aide à la France, et accepte plutôt la main tendue d’un acteur qui avance ses pions sur l’île depuis déjà une vingtaine d’années, la Chine. Pékin pousse alors les revendications malgaches sur les îles Eparses, un territoire français depuis la colonisation. Le coup fatal est porté en août 2028, Madagascar reprend ces îles à la France.
C’est une hypothèse entraînant une réponse militaire française, jugée crédible par un panel d’experts sollicités par L’Express.
Des scénarios noirs qui recoupent ceux sur lesquels l’armée française travaille déjà, et sur lesquels elle se prépare.
Retrouvez ici l’analyse de Lova Rajaoarinelina, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique et ex-conseillère du président de l’Assemblée nationale de Madagascar, et d’Alexandra Saviana, journaliste au service Société de L’Express.
À la mémoire d’André Ramaroson
Avant de choisir le thème de la Chronique du jour, je m’étais demandé quel était plus important : évoquer un énième scandale dont ce régime semble avoir fait sa marque déposée; ou parler du décès d’André Ramaroson qui, toute sa vie de capitaine d’industrie, n’avait cessé de plaider et agir pour le «Vita Malagasy». Que la rubrique «faits divers» tienne lieu d’actualité politique et économique d’un pays, on sait que c’est la fin des valeurs dans lesquelles nous avons été éduqués. Je choisis de privilégier l’exemple d’un industriel tenant du «patriotisme économique» : une certaine idée de ce à quoi on refuse de renoncer, en même temps qu’outil pour sauvegarder ce qui reste de civilisation à notre société en crise économique et morale profonde. Et sur le mode de Jean-Joseph Rabearivelo, à son ami Jacques Rabemananjara: «Je te passe le flambeau. Tiens-le bien haut».
«Il n’est pas logique que l’État taxe les matières premières pour la fabrication locale des bondillons, alors qu’il baisse les droits de douanes à l’importation de bondillons sans valeur ajoutée à Madagascar». En une phrase, le combat de longue haleine qui était devenu celui d’une vie. Il y a dix ans, la «Savonnerie tropicale», dont André Ramaroson était le président-fondateur, brandissait des chiffres accusateurs : l’importation de bondillons et copeaux était passée de 595 milliers USD en 2012, à 5086 milliers USD en 2014. Face aux savons importés au prix de la matière première, le préjudice a été constaté par la «Savonnerie tropicale» dans la baisse des dons remis à la Croix-Rouge, alimentés par la retenue de 10 Ariary sur chaque barre de savon Nosy parfum citronnelle vendue : 2.714.540 ariary (en 2011), 1.820.680 ariary (en 2015).
André Ramaroson est mort dans la solitude orgueilleuse qu’on prête aux incompris. Son coup de semonce de chaque 20 novembre, en la journée internationale de l’industrialisation, n’a jamais rencontré l’écho de sa pleine page d’insertion dans les journaux. J’ai retrouvé celui du 20 novembre 2015, que la Savonnerie Tropicale allait reprendre intégralement, à la veille de l’examen du projet de loi de finances pour 2020.
«Halte à la tromperie» en était le titre. Y étaient dénoncés les «pseudo-savonniers (…) opportunistes qui essaient encore de faire passer les bondillons de savons, qui sont des savons sous autres formes, pour des matières premières et bénéficier ainsi d’un avantage compétitif par la tromperie voire les fraudes». Et la supercherie ainsi détaillée : «avoir fait rentrer ces bondillons en 2010 et 2011, sous la nomenclature douanière 34 02 19 10 pour bénéficier des droits de douanes à 5%, sous le prétexte fallacieux que ce sont des granulés alors qu’ils devaient être sous la nomenclature idoine : savons sous autres formes 34 01 20 00, avec 20% de droits de douanes à payer». Sujet d’une grande actualité alors que des sociétés importatrices qui voulaient faire passer de l’huile raffinée (10% de droits de douanes) pour de l’huile brute (5% de droits de douanes) viennent d’être condamnées à de l’emprisonnement et des milliards d’amende.
Si de fausses matières premières mais vrais produits semi-manufacturés inondent le marché, sans être surchargées d’une taxe protectionniste, le pays, avant même que d’avoir franchi l’étape qualitative de «l’agriculture comme base» et d’atteindre la phase de «l’industrie comme moteur», va déjà vers la «désindustrialisation» que la «Savonnerie tropicale» dénonce sans relâche pour sa filière : délocalisation de la fabrication, assassinat du savoir-faire industriel local du «Tena Vitantsika Malagasy».
Suspicion de Corruption – Romy Andrianarisoa arrêtée au Royaume-Uni

Corruption : Romy Andrianarisoa, directrice de cabinet civil de la présidence de la République, a été arrêtée à Londres, jeudi après-midi.
Révélée par le Financial Times, l’information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, hier en fin de soirée. Un article publié par ce quotidien économique britannique rapporte que Romy Andrianarisoa, directrice de cabinet civil de la présidence de la République, a été arrêtée au Royaume-Uni, jeudi après-midi.
Pour l’heure, les autorités malgaches n’ont pas réagi à l’information. Des sources confirment, néanmoins, que la directrice de cabinet Andrianarisoa est en déplacement à l’extérieur. “Un voyage privé pour lequel elle a pris un congé”, affirment-elles. Le motif de l’arrestation, selon l’article est “une suspicion de corruption”. Toujours selon le Financial Times, l’interpellation a été effectuée par la National crime agency (NCA). C’est une agence britannique spécialisée dans la lutte contre le crime organisé, qui implique des acteurs autres que britanniques. Selon le quotidien d’information économique, la responsable malgache ferait l’objet “d’une inculpation”.
Rapportant une déclaration de la NCA, il indique qu’accompagnée d’un certain Philippe Tabuteau, un ressortissant français désigné comme son associé, Romy Andrianarisoa serait “soupçonnée d’avoir demandé un pot-de-vin à la société minière britannique Gemfields pour obtenir des licences”, sans préciser de quel type de licence il s’agit. Gemfields est une société spécialisée dans l’extraction, la transformation et la vente de pierres précieuses colorées. La somme de “225.000 livres et une participation de 5% dans Gemfields”, auraient été demandées par les deux associés, rapporte le Financial Times.
L’article ajoute que c’est la société minière britannique qui aurait informé la NCA des faits. L’arrestation aurait été faite durant une réunion où les conditions précitées auraient été formulées, selon toujours le quotidien d’information économique. L’article ajoute, “l’arrestation fait suite à une enquête rapide sur des soupçons de corruption active”.
(source: lexpress.mg)
Nodimandry ny Anthropologue Suzy Andrée Ramamonjisoa
Maneho fiara-miory ary mirary fiononana feno ho an’ny Fianakaviany.
JEUX DES ILES – Le Comité Olympique tire la sonnette d’alarme

Le Comité olympique malgache et les fédérations sportives concernées par les JIOI lancent un appel à l’adresse du chef de l’État pour le déblocage du fonds nécessaire ce weekend.
Une consternation. à trente-quatre jours de l’ouverture de la XIe édition des JIOI de 2023 qui aura lieu à Madagascar, du 25 août au 3 septembre, le Comité olympique malgache (COM), représenté par son secrétaire général Harinelina Jean Alex Randriamanarivo, appuyé par plusieurs présidents de fédérations sportives ou leurs représentants, a réuni la presse, hier en début de soirée, au nouveau siège du COM à Ivandry. Ils sont unanimes à dire qu’aujourd’hui rien ne marche et il est difficile d’atteindre l’objectif fixé par le chef de l’État de se classer premier. En sport, il n’y a pas de miracle. « La conférence de presse a pour but d’alerter l’opinion publique, surtout le président Andry Rajoelina qu’il est induit en erreur par le ministre de la Jeunesse et des sports, par le personnel responsable de l’organisation des JIOI de 2023 (ministres coaches, SG, DGS…) en ce qui concerne la vérité sur la préparation de nos athlètes. à ce jour, aucun déblocage de fonds n’a été fait: un budget de 16 milliards d’ariary au départ a été décidé, il est réduit à 8 millions d’ariary, puis rien du tout actuellement, car il est affecté à d’autres destinations », confie le SG du COM.
Un simulacre
Dans l’état actuel des choses, la majorité des fédérations sportives présentes hier, à Ivandry, comme la lutte, le kickboxing, a annoncé que, sans le déblocage de fonds au plus tard ce weekend, tous les athlètes (lutte) vont quitter leur hôtel et retourner chez eux. « Concernant la nourriture, il n’y a ni qualité ni quantité. Comment des athlètes qui se préparent pour un grand évènement comme les Jeux des Iles, une sorte de mini Jeux olympiques, peuvent-ils manger de patate douce au lait au petit-déjeuner? La plupart d’entre eux ont eu des maux de ventre », explique Mamitiana Raveloson, président de la Fédération malgache de lutte. Harinelina Jean Alex Randriamanarivo ajoute qu’il existe actuellement « un simulacre de regroupement. Aucun regroupement digne de nos athlètes n’a lieu à ce jour. Les athlètes vivent dans des conditions déplorables, pas d’eau en bouteille rien que l’eau du robinet, pas de repas porteurs de calories, pas d’hôtels dignes du statut d’une équipe nationale.
Comment le directeur général des Sports dont je ne cite pas le nom, une ancienne sportive de haut niveau, peut-elle laisser les athlètes dans ces conditions déplorables ». Toujours selon Harinelina Jean Alex Randriamanarivo, le ministre de la Jeunesse et des sports aime organiser des réunions, mais qu’apportent-t-elles? Tous les responsables du ministère, du COJI obtiennent des avantages personnels (crédit, carburant, véhicule), mais les athlètes, semblent occultés. “Si cela continue ainsi, il est préférable de laisser les athlètes retourner à leur domicile et au moment des JIOI de 2023, nous accepterons les résultats quels qu’ils soient à cause de l’attitude de l’État que nous jugeons irresponsable”, conclut-il.
(source: lexpress.mg)
« Tsy zarizary ny fanomanana, tsy ampy ny sakafon’ny Atleta … » hoy ny Komity Olympika Malagasy.



