Science / Technologie

Centrale hydroélectrique – L’autonomie énergétique concrétisée à Behenjy

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Fruit d’un partenariat public-privé initié par le PDG Madé Razafintsalama de la société privée Hydro-Mado du groupe GAMO.

La centrale d’Amboasary, à Behenjy, mettra fin au délestage dans cette région.

Résultat d’un partenariat public-privé, une nouvelle centrale hydroélectrique booste l’approvisionnement en électricité des Fokontany de Behenjy. Elle vient également en renfort au réseau interconnecté d’Antananarivo.

Sept cents. C’est le nombre de ménages qui bénéficient directement de l’énergie produite par la nouvelle centrale hydroélectrique située à Amboasary, dans la commune rurale de Behenjy.

Les localités rurales de la commune de Behenjy sortent littéralement de l’obscurité. Les habitants du Fokontany d’Amboasary, niché au milieu des collines et où se trouve le site d’Amboasary, sont les premiers bénéficiaires directs de l’électricité produite par la nouvelle centrale. Il en est de même pour ceux du Fokontany de Morarano, en contrebas. Les deux localités abritent en effet la centrale hydroélectrique et le barrage installé sur la rivière Andromba.

Hier, Andry Rajoelina, président de la République, a inauguré la nouvelle centrale hydroélectrique. Construit par le groupe GAMO/MADO, ce site, baptisé HydroMado, est le fruit d’un partenariat public-privé (3P). D’un point de vue technique, il est alimenté par les eaux captées par le barrage érigé sur la rivière Andromba. L’eau est acheminée par un conduit, dont une partie est enfouie sous la Route nationale numéro 7 (RN7), jusqu’à une hauteur de 28 mètres. C’est la pression de la chute d’eau artificielle qui fait tourner les deux turbines.

“L’eau est ensuite restituée à la rivière Andromba, ce qui confère à cette centrale le statut d’énergie renouvelable”, précise Madé Razafintsalama, président-directeur général (PDG) du groupe GAMO/MADO. “La centrale affiche une puissance installée de 1,4 mégawatt et génère 900 000 kilowattheures d’électricité par mois”, complète Olivier Jean-Baptiste, ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures.

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JIRAMA – Ron Weiss, nommé nouveau directeur général

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Ron Weiss, nouveau patron de la JIRAMA

L’annonce tant attendue est enfin tombée lors du Conseil des ministres de jeudi dernier : Ron Weiss a été officiellement nommé Directeur Général de la Jirama, la compagnie nationale d’électricité de Madagascar. Cet ingénieur israélien, ayant dirigé avec succès la compagnie rwandaise de production et de distribution d’électricité de mai 2017 à septembre 2023, se voit confier la lourde tâche de mettre en place et de mettre en œuvre un plan de redressement pour la Jirama.

Les grands décideurs de la JIRAMA

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ROG – Famokarana fitaratra Océan Inden

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RIOU OCEAN GLASS a inauguré le 18 avril son usine verrière à Maurice avec ses équipes, partenaires et premiers clients.

Intelligence artificielle: l’être humain peut choisir de ne pas en dépendre

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La relation entre l’homme et les technologies numériques, c’est tout l’enjeu du message du Pape pour la 57e journée mondiale de la paix. Il ne s’agit pas de tourner le dos aux avancées offertes par l’intelligence artificielle, mais de ne pas perdre notre capacité de discernement.

Entretien réalisé par Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

Dans son message pour la 57e Journée mondiale de la paix, axé sur «intelligence artificielle et paix», le Pape souligne que les nouvelles technologies doivent toujours être orientées vers «la recherche de la paix et du bien commun», et qu’elle doivent être «au service du développement intégral des individus et des communautés». Sa réflexion sur l’impact de l’intelligence artificielle pour la paix mondiale est un avertissement contre une mauvaise utilisation de l’IA. Il exhorte la communauté internationale à adopter un traité contraignant pour réglementer le développement et l’utilisation des différentes formes d’intelligence artificielle, et soulève des questions éthiques étroitement liées à ces nouvelles technologies qui révolutionnent l’humanité dans toutes les sphères de la vie, capables du pire comme du meilleur. Ces technologies n’étant pas neutres, mais orientées par les concepteurs d’algorithmes, elles peuvent manipuler l’esprit humain et par là même, alimenter des conflits.

Pour mieux comprendre la relation entre l’homme et la machine, Vatican News s’est entretenu avec Mathieu Guillermin, maitre de conférences à l’université catholique de Lyon. Spécialiste de l’Intelligence artificielle. Son travail porte sur les enjeux philosophiques et éthiques soulevés par les technologies numériques.

Mathieu Guillermin, l’intelligence artificielle ouvre de nouveaux horizons, depuis quelques années, et pose de nouvelles questions, éthiques, philosophiques, et même anthropologiques. L’humain se soumettrait-il à la machine?

On présente souvent les choses sous la forme “la machine va nous faire quelque chose”, mais fondamentalement, la machine reste un ordinateur, et cela ne va pas changer. C’est de la mécanique d’interrupteurs qui ouvre ou ferme ses canaux en fonction de qui est programmé, et nous, on attache de la signification à cela. Mais en réalité, la machine ne veut rien. Il n’est donc pas question d’opposition entre la machine et l’humain. Il est question d’humains qui font des choses avec des machines et ça impacte d’autres humains, pour le meilleur ou pour le pire. Il n’y a pas de machine qui fait quelque chose parce qu’elle le souhaite. Il y a éventuellement des machines qu’on ne maîtrise pas, et qui peuvent donner des “hallucinations”, c’est-à-dire des résultats non désirés, ou des machines qu’on maîtrise très bien.

Donc la façon dont l’algorithme est programmé peut orienter nos choix?

Oui, complètement. Là, il y a un enjeu. C’est une des choses sous-jacentes qu’on ne voit peut-être pas immédiatement dans le lien guerre et paix, mais qui va vraiment très loin. En fait, on crée des petites représentations, en fonction des comportements de la personne. Si une personne se comporte d’une certaine, on peut savoir dans quel état elle se trouve, et on peut, avec des probabilités, déterminer quel peut-être son comportement successif. Ce genre de calcul donne un pouvoir énorme, qui peut être un bon pouvoir. Je suis content qu’on puisse me donner des informations qui vont m’intéresser, mais ça peut très vite déraper vers une offre d’informations qui vont capter mon attention. Ça peut aller jusqu’à de la manipulation mentale. On appelle ça les technologies de la persuasion. Ce n’est pas nouveau avec l’IA, mais l’intelligence artificielle va renforcer ce qu’on peut faire dans ce domaine.

Et est-ce que les opinions publiques ont la capacité d’un correct discernement?

On rejoint vraiment le sujet IA et paix. L’exploitation aussi bien de nos propres biais cognitifs, de la manière dont on pense, dont on réagit, va pouvoir être utilisée pour mieux diffuser des fausses informations ou pour attiser des conflits. C’est vraiment un usage militarisé. Si on exploite le problème des bulles cognitives, qui font qu’on va donner aux gens que ce qui les intéresse et donc au bout d’un moment, vont se former des groupes de gens qui n’ont que certaines informations, d’autres qui en ont d’autres, ça finit par casser l’intelligence collective et le fond commun qu’on pourrait avoir pour se parler en termes de paix ou de tensions. C’est un usage malsain de l’algorithme, et on est totalement dans la thématique intelligence artificielle et paix. En revanche, on pourrait utiliser ces algorithmes pour dire “ok, j’ai un profil de toi, je sais, je détecte à peu près où est ce qu’on va être d’accord et où est ce qu’on ne va pas être d’accord, et du coup je m’appuie là-dessus pour avoir une discussion plus intelligente avec toi”. Alors là, on gagnerait en cohésion et en intelligence collective. Il peut donc y avoir une utilisation saine de cette technologie.

Et en fonction de ça, sur quelles pistes de réflexion peut s’engager le système éducatif?

La première réflexion à développer serait de partir du le monde dans lequel on vit et de qui nous sommes, pour se poser la bonne question : Voulons-nous être capable, ou pas, de conduire telle ou telle action? Cette piste de réflexion peut déterminer à la fois à quoi on se forme et ce que l’on apprend à faire, et parallèlement, où est ce que l’on intègre des algorithmes, ou pas. Pour avoir le bon usage, il faut comprendre pourquoi on fait les choses. Une fois qu’on a ce cadre-là, effectivement, il faudrait revenir à, étant donné que maintenant on peut automatiser beaucoup de choses, donner aux gens, aux élèves et à tout le monde, la capacité de s’orienter dans ce type de choix. Tout cela donne un fond en fait, pour pouvoir être une personne authentique et une personne intelligente.

Le Pape François dit aussi dans son message que l’homme peut perdre le contrôle de lui-même en se confiant totalement à la technique…

La perte de contrôle est déjà là. Elle était là même avant la machine, parce qu’on a une hubris prométhéenne. On a des pouvoirs et on devient esclave de nos pouvoirs, on met en place des choses qui créent des appels d’air et on s’engouffre dedans. C’est là qu’on perd le contrôle sur nous-mêmes. Mais de la même manière que des algorithmes peuvent nous faire réagir d’une certaine façon, sans passer par un minimum de réflexion, un minimum de jugement, un minimum d’exercice de discernement, on perd aussi le contrôle et on met en place des machines qui nous enlèvent de l’autonomie. Or, l’autonomie dont il ne faut pas se priver, c’est notre capacité de faire des choix, et surtout de faire des choix en conscience. Là on défend notre autonomie.

(source: vaticannews.fr)

 

Grandes Mines – Base Resources rachetée par Energy Fuels

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Energy Fuels opère dans le domaine de l’uranium et des minéraux critiques.

La société australienne Base Resources, maison mère de Base Toliara, vient d’être rachetée par Energy Fuels, une firme américaine, pour 240 millions de dollars. Un accord a été trouvé pour son acquisition.

La nouvelle a fait le tour d’internet. Energy Fuels, une société américaine opérant dans le domaine de l’uranium et des minéraux critiques, annonce avoir trouvé un accord pour racheter Base Resources, maison mère de Base Toliara, pour 241 millions de dollars. L’annonce a été faite via un communiqué de presse de cette société américaine lundi.

La missive en question annonce que les deux multinationales sont arrivées à un «accord pour l’acquisition transformationnelle de Base Resources. Cela créera ainsi un leader mondial dans la production de minéraux critiques, mettant l’accent sur l’uranium, les éléments de terres rares et les sables minéraux», fait savoir la compagnie américaine. «L’acquisition comprendra le projet de sables minéraux lourds avancés et de classe mondiale Toliara, détenu à 100 % par Base Resources, à Madagascar (« Toliara » ou le « Projet »)», fait-on savoir.

Selon le magazine Africa Business +, «cette opération est encore soumise à un certain nombre de conditions et d’autorisations, en premier lieu, celle des actionnaires des deux firmes. Le closing est, pour l’instant, prévu en août prochain», peut-on lire dans les colonnes du magazine. On peut par ailleurs lire dans d’autres sites spécialisés qu’Energy Fuels est un leader de la production d’uranium aux États-Unis. La firme est également active dans la production d’autres minerais : vanadium et terres rares dans son pays, sables minéralisés au Brésil.

Optimiste

Des commentaires estiment qu’en «mettant la main sur Base Resources, la société acquerra ses actifs dans les sables minéralisés : la mine de Kwale au Kenya et le projet de Toliara à Madagascar». L’objectif pour l’entreprise américaine avec ce rachat étant «de créer un groupe spécialisé dans les minerais critiques. Ce, sur toute la chaîne de valeur, Energy Fuels pilotant une usine de transformation de minerais aux États-Unis».

Dans un communiqué de presse, la société américaine affirme d’ailleurs que «l’équipe de développement et d’exploitation minière de Base Resources sera sécurisée». Energy Fuels fait savoir que «Base Resources dispose d’une équipe de direction et d’exploitation de sable minéraux éprouvée […] tous devraient rejoindre l’équipe de direction d’Energy Fuels à la fin de la transaction», indique-t-on. À noter que Base Resources est une société australienne exploitant des sables minéraux au Kenya, et développe aussi un projet dans le Sud-ouest de la Grande île, via sa branche Base Toliara.

Quid de Base Toliara? Bien que le projet d’exploitation d’ilménite et de sables minéraux dans le gisement de Ranobe détienne un permis minier, il a été suspendu par le gouvernement en attendant la négociation des conditions fiscales applicables au projet. Et ce, depuis quatre ans.

La société semble optimiste quant au dénouement des négociations. Dans un communiqué de presse, Energy Fuels affirme qu’ «avec l’adoption récente d’un nouveau code minier et les progrès substantiels du gouvernement de Madagascar dans les négociations des conditions fiscales, la société estime que la suspension sera levée et que la stabilité juridique et fiscale requise sera atteinte au cours de 2024». Néanmoins, la compagnie reste prudente et estime qu’il ne peut y avoir de garantie quant au calendrier d’achèvement des négociations fiscales avec l’État et à la levée de la suspension actuelle du projet d’exploitation de Base Toliara.

(source: Itamara Randriamamonjy lexpress.mg)

 

Comment l’Etat d’Israël fut-il créé?

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Le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame officiellement la naissance de l’État d’Israël depuis la galerie principale du musée de Tel-Aviv. C’est une grande victoire pour l’Organisation sioniste, qui depuis sa création 1897, vise à établir un foyer national juif en terre palestinienne.

Revenons sur les raisons qui ont poussé une partie de la communauté juive à vouloir créer cet état, et observons comment la stratégie mise en place et les grands évènements de la première partie du XXe. siècle, ont mené à cet établissement.


En mai 1948, l’Etat d’Israël apparaît sur la carte du Moyen-Orient, malgré l’opposition farouche de tous ses voisins arabes. Dans quel contexte historique, régional et international s’insère cet événement ? Comment le jeune Etat juif parvient-il à s’implanter dans un environnement hostile tout en poursuivant un processus de construction nationale particulièrement original ? Au travers d’un grand nombre de photos d’époque, ce documentaire est un véritable témoignage. Il raconte l’Histoire exceptionnelle de la naissance d’un Etat, Israël, un Etat moderne et indépendant : l’histoire d’une nation, née d’un rêve, taillée à la main dans la pierre biblique, modelée dans le sable du désert ; une nation chargée de la mémoire des martyrs de la Shoah et de ses fondateurs.70 années (car l’Histoire commence avant la création de l’Etat hébreu) d’une vie politique et diplomatique haletante, au cœur d’une région sensible, essentielle à la sécurité de l’Europe occidentale


Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, dans une salle du Musée des Beaux-Arts de Tel-Aviv, s’apprête à prendre la parole.

Cette cérémonie pour la proclamation de la naissance du nouvel Etat a été organisée dans la précipitation, la situation ne permet pas d’attendre la fin du mandat britannique. Le nom  » Israël  » a été choisi le matin même par le Conseil National.

Ce moment solennel concrétise pour Ben Gourion et ses compagnons l’aboutissement d’un destin qui les dépasse. La réalisation d’un projet qui confinait à l’utopie, tant le retour d’un peuple sur sa  » terre promise « , au sein d’un foyer national en Palestine et après un exil de deux millénaires, semblait irréalisable.

Cette proclamation concrétise pour Ben Gourion cinq décennies de combat inlassable, qui a vu le père fondateur d’Israël évoluer de militant socialiste à nationaliste guerrier.

Intervenants : Denis Charbit : Professeur de sciences politiques à l’Open University d’Israël Avi Shlaim : Professeur émérite de relations internationales à l’Université d’Oxford Alain Dieckhoff : Directeur de recherche, Centre d’études internationales, CNRS. Elie Barnavi : Historien, ancien ambassadeur d’Israël en France

Guerre en Ukraine : Zelensky salue « une décision qui va dans le bon sens de l’histoire » après le vote de la Chambre des représentants américaine sur un plan d’aide à Kiev

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Le texte, qui accorde une assistance de 60,8 milliards de dollars à l’Ukraine ainsi qu’un soutien à Taïwan et Israël, doit encore passer par le Sénat démocrate avant d’être promulgué par le président Biden. La Russie dénonce des aides qui vont « exacerber les crises mondiales ».

Le point sur la situation, dimanche 21 avril à l’aube

  • Après de longues et laborieuses tractations, la Chambre des représentants américaine a adopté, samedi, un énorme plan d’aide de 60,8 milliards de dollars (56 milliards d’euros) à l’Ukraine. Le texte, qui accorde aussi un soutien à Taïwan et Israël, doit encore passer par le Sénat démocrate qui l’examinera à partir de mardi, avant d’être promulgué par le président Biden.
  • Le texte prévoit près de 14 milliards de dollars (13,1 milliards d’euros) pour former, équiper et payer l’armée ukrainienne. Environ 10 milliards de dollars (9,4 milliards d’euros), de l’assistance économique dédiée aux secteurs de l’énergie et des infrastructures, seront envoyés sous la forme d’un prêt. Une grande partie de l’enveloppe servira aussi à reconstituer les stocks de l’armée américaine et reviendra aux usines d’armement aux Etats-Unis. Le plan d’aide autorise aussi le président Biden à confisquer et à vendre des actifs russes pour qu’ils servent à financer la reconstruction de l’Ukraine.
  • Moins d’une semaine sera nécessaire aux Etats-Unis pour commencer à livrer des armements à l’Ukraine, une fois le texte promulgué, a rapporté le Washington Post, qui cite plusieurs membres de l’administration américaine ayant requis l’anonymat.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué « une décision qui va dans le bon sens de l’histoire ». « Le projet de loi [américain] empêchera la guerre de s’étendre, sauvera des milliers et des milliers de vies et aidera nos deux nations à devenir plus fortes », a-t-il déclaré.
  • Le Kremlin a dénoncé, de son côté, un plan d’aide qui « tuera encore plus d’Ukrainiens ». « La décision de fournir une aide à l’Ukraine était attendue et prévisible. Elle enrichira davantage les Etats-Unis d’Amérique et ruinera encore plus l’Ukraine », a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse d’Etat TASS.

 

(source: lemonde.fr)

 

The U.S. and Japan bolstered ties

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President Biden and the first lady, Dr. Jill Biden, gave a red-carpet welcome to Prime Minister Fumio Kishida of Japan at the White House. Haiyun Jiang for The New York Times

During a pomp-filled ceremony at the White House, President Biden and Prime Minister Fumio Kishida of Japan said their countries would enhance their cooperation as part of international efforts to counter China’s aggression.

Biden said that the U.S. and Japan would create an expanded defense architecture with Australia, participate in three-way military exercises with Britain and explore ways for Japan to join a U.S.-led coalition with those two countries.

Economic and climate initiatives also figured prominently on the agenda. Biden also announced that a Japanese astronaut would go to the moon as part of NASA’s Artemis program, which would be the first time a non-American had stepped on the lunar surface. (A later statement clarified that two Japanese astronauts could join the program.)

The day ended with an elaborate state dinner, an honor reserved for only the closest U.S. allies. It featured a performance by Paul Simon and a guest list that included Bill and Hillary Clinton and the Olympian figure skater Kristi Yamaguchi.

Subtext: The visit came amid hand-wringing in Washington and Tokyo about the possibility of a return to power by Donald Trump, whose unpredictable foreign policy as president kept many world leaders on edge. One goal of the summit, officials said, was to strengthen the relationship with Japan before the election.

(source: newyorktimes.com)

Peter Higgs, le découvreur du Boson de Higgs, est mort à l’âge de 94 ans

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Le physicien britannique avait reçu le prix Nobel de physique en 2013 pour ses travaux sur la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d’autres.

JONATHAN NACKSTRAND / AFP Peter Higgs, ici recevant le prix Nobel de physique à l’hôtel de ville de Stockholm, en Suède, le 10 décembre 2013.

DÉCÈS – Le « boson de Higgs », c’était lui. Des travaux devenus célèbres qui lui ont valu le prix Nobel en 2013. Le physicien britannique Peter Higgs est mort lundi à l’âge de 94 ans, a annoncé ce mardi 9 avril l’université d’Édimbourg.

« Il s’est éteint paisiblement à son domicile le lundi 8 avril à la suite d’une courte maladie », a indiqué l’université, dont le scientifique a longtemps été professeur émérite, dans un communiqué.

Peter Higgs avait reçu le Nobel de physique en 2013 avec le Belge François Englert. Ils ont été récompensés pour avoir jeté les bases théoriques, dès 1964, qui allaient mener à la découverte du boson en 2012 au sein du laboratoire du CERN.

Le boson de Higgs est considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière, la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d’autres, conformément à la théorie dite du « Modèle standard ».

Dans les efforts de vulgarisation de cette découverte, le boson a été surnommé « particule de Dieu » parce qu’il est partout, tout en étant particulièrement insaisissable.

Il détestait les téléphones portables

Peter Higgs, qui disait détester les gadgets comme les téléphones portables, avait confié avoir appris qu’il avait reçu le Nobel dans la rue lorsqu’une ancienne voisine l’avait abordé pour le féliciter.

« Comment je me sens ? Et bien, évidemment je suis ravi et plutôt soulagé dans un sens que ce soit fini. Ça a mis du temps à arriver », avait-il déclaré.

« Peter Higgs était une personne remarquable – un scientifique vraiment doué dont la vision et l’imagination ont enrichi notre connaissance du monde qui nous entoure », a souligné Peter Mathieson, directeur de l’université d’Édimbourg, cité dans le communiqué.

« Son travail de pionnier a motivé des milliers de scientifiques, et son héritage continuera d’en inspirer beaucoup d’autres pour les générations à venir », a-t-il ajouté.

La directrice générale du CERN, Fabiola Gianotti, a salué la mémoire d’« une figure immensément inspirante pour les physiciens du monde entier, un homme d’une rare modestie, un grand professeur et quelqu’un qui expliquait la physique d’une manière très simple et pourtant profonde ».

(source: huffingtonpost.fr)