Antananarivo
Transport ferroviaire – Une nouvelle phase de test du train urbain annoncée pour le 15 Décembre

Un nouveau compte à rebours est lancé. Le train urbain d’Antananarivo pourrait être opérationnel en cette fin d’année. « L’objectif est de commencer avant le 15 décembre. Ce sera encore une phase test. Mais au moins, nous pourrons démarrer à cette date », a déclaré, hier, Juste Crescent Raharisone, ministre des Transports et de la Météorologie. Les préparatifs avanceraient bien. « Il reste seulement quelques finitions », poursuit-il.
Concernant le tarif, rien n’est encore définitivement fixé. « Il faut d’abord s’assurer que ce soit financièrement viable. Nous envisageons un prix maximum de 3 000 ariary, mais il pourrait être inférieur », indique le ministre. Il ajoute, par ailleurs, qu’au départ, une subvention pourrait être nécessaire. La société chargée de l’exploitation de ce projet va installer des boutiques et des espaces publicitaires afin de maintenir un prix accessible.
Initialement prévu pour être inauguré le 15 août 2023, le train urbain n’a finalement pas effectué l’essai annoncé. Des travaux d’amélioration avaient été entrepris pour « garantir une utilisation optimale pour les voyageurs et réduire le temps d’attente entre les trajets », justifiaient les responsables à l’époque. Une nouvelle phase de test avait ensuite été annoncée pour début 2024, mais elle n’a pas non plus été réalisée. Juste Crescent Raharisone avance avec certitude le démarrage de ce projet, cette fois-ci.
Ce moyen de transport ferroviaire ne se veut pas seulement touristique. Il est présenté comme une solution pour désengorger l’axe Anosy–Ankadimbahoaka–By-pass, particulièrement saturé aux heures de pointe. Le trajet reliera Amoronakona à Soarano, long d’environ douze kilomètres, avec huit gares à Soarano, Anosibe, Amoronakona, Soanierana et Mandroseza, entre autres.
(source: Miangaly Ralitera – lexpress.mg)
Antananarivo – Une société de transport public en gestation

La FMA, ou Fikambanan’ny Mpitatitra Antananarivo, se prépare à une transformation majeure. D’ici juillet 2026, toutes les coopératives devront devenir des sociétés légalement constituées – SARL, SA ou GIE – si elles veulent continuer à opérer sur les lignes de transport public dans la capitale. D’après les informations recueillies, cette mesure figure dans la loi de finances depuis deux ans.
Ce changement s’inscrit dans le cadre du projet présidentiel de modernisation du secteur, soutenu par l’État et mis en œuvre par l’Agence des Transports Terrestres (ATT). L’objectif est de professionnaliser les opérateurs, d’améliorer la qualité de service et d’intégrer un système plus formel. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé en mai 2025 pour sélectionner des sociétés capables de gérer la nouvelle ligne Zotra Fitaratra, qui reliera Amoronakona à Ankorondrano.
La nouvelle organisation prévoit l’arrivée de 300 bus neufs de marque Foton, dont 30 ont déjà été livrés en juin. Ils sont financés par le Fonds Souverain Malagasy, pour un coût estimé à 300 millions d’ariary par véhicule. Ces bus seront équipés de GPS et de billetterie électronique. Le tarif passera à 1 500 ariary.
Hariniaina David Ralambomanana, président de la coopérative Sitraka, confirme la direction prise : « À partir du 31 juillet 2026, seules les sociétés auront le droit d’exploiter les lignes. Les coopératives ont un an pour se restructurer. »
Un groupement d’intérêt économique (GIE) regroupera les sociétés membres de la FMA. Chaque opérateur conservera une part dans la gestion, mais devra suivre des règles strictes : respect des horaires, nombre de rotations, état des véhicules, etc.
Selon Ralambomanana:« Ceux qui veulent profiter des nouveaux bus doivent devenir une société. Sinon, ils seront exclus du système. »
Méfiance Lire la suite »
Élections municipales – Sept candidats à la conquête de la capitale Antananarivo

Les candidats à la mairie d’Antananarivo ont attendu la dernière journée de la période de dépôt des candidatures pour se bousculer aux portillons de l’Ovec sis à Isotry. Ils sont donc sept à vouloir briguer la magistrature de la capitale.
Le suspense est terminé. Il a donc fallu attendre la dernière journée de la période de dépôt des candidatures pour que les prétendants à la magistrature de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) tombent leur masque.
À la fermeture des portes de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec), à Isotry, hier en fin de journée, sept candidatures ont été déposées. L’une des surprises de cette journée est la candidature de Harilala Ramanantsoa, Présidente de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo. Elle est celle que la coalition au pouvoir (Irmar) a choisie comme porte-étendard de la liste Orange pour affronter les urnes le 11 décembre.
La PDS Ramanantsoa est, par ailleurs, la seule femme en lice dans la joute électorale dans la ville des Mille. Il s’agira de sa deuxième tentative pour briguer la mairie de la capitale, après sa défaite aux municipales de 2015. L’autre surprise de cette dernière journée de dépôt des candidatures vient de la plateforme d’opposition Firaisankina. Après quelques jours de tergiversation, Marc Ravalomanana, président du parti «Tiako i Madagasikara» (TIM), a finalement choisi «son fils», Tojo Ravalomanana, comme candidat de remplacement.
Après son épouse, Lalao Ravalomanana, en 2015, c’est au tour de son fils, Tojo Ravalomanana, d’être aligné par l’ancien chef de l’État et aussi ancien maire de la capitale, dans la joute électorale pour la conquête d’Antananarivo. Un choix qui suscite des réactions mitigées dans les rangs de ses partisans, celui de l’opposition et de l’opinion publique. Si certains applaudissent le choix du fils, d’autres s’insurgent contre un «népotisme politique».
Préalable
Dans la liste des «fils de», il y a également Ndriana Razanamasy. Il est le fils de feu Guy Willy Razanamasy, maire d’Antananarivo de 1994 à 1998. S’alignant à la tête de la liste «Iarivo Mandroso», le candidat Ndriana Razanamasy a, justement, mis en avant son ascendance et l’histoire commune de sa famille avec Antananarivo, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, dans laquelle il annonce sa candidature aux municipales dans la capitale.
Toujours dans la catégorie des «fils de», il y a Roindefo Monja, chef de file du parti Monima. L’ancien Premier ministre est le fils de feu Jaona Monja, illustre politicien et ancien député d’Antananarivo, qui avait joui d’une excellente cote de popularité dans la capitale. Roindefo Monja est, par ailleurs, l’un des anciens candidats à la présidentielle qui partent à la conquête de la mairie de la ville des Mille. Il s’est aligné à la course pour Iavoloha, en 2013, et a fait une nouvelle tentative en 2018, mais sa candidature n’a pas été retenue. Lire la suite »
RANOHIRA – Deux corps décapités retrouvés

Sinistre découverte macabre à Ambatomainty Ranohira. Deux hommes ont été décapités et leurs corps jetés dans un endroit isolé. Leurs bourreaux restent introuvables.
Un fait-divers qui fait froid dans le dos. Avant-hier, deux corps sans têtes ont été découverts dans la localité d’Ambatomainty Ranohira. D’après le constat du médecin, la mort des deux victimes remonte à dimanche. Par ailleurs, c’est seulement le lendemain que les dépouilles ont été retrouvées.
L’identification des corps n’est pas facile. Selon les informations recueillies, aucune pièce d’identité n’a été retrouvée. Le seul indice en possession des enquêteurs se réduit au sexe des défunts. En revanche, ni leur village ni leurs noms ne sont connus jusqu’à ce jour. Les autorités ont passé au peigne fin les environs du lieu de la découverte macabre, mais les têtes arrachées sur les deux hommes sont introuvables. Autre élément inquiétant qui a de quoi compliquer la tâche des enquêteurs, aucune disparition n’a été signalée aux autorités.
Introuvables
Ce détail emmène ainsi à croire que les victimes ne seraient pas des environs. Les riverains estiment que leurs bourreaux pourraient ne pas être bien loin. Toutefois, les indices susceptibles de permettre de les démasquer semblent encore faire défaut. Faute de membres de la famille venus récupérer les corps, le fokonolona s’est chargé de les enterrer. Une enquête a été ouverte pour essayer de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Outre l’entaille laissée par la décapitation, aucune autre blessure n’a été relevée sur les dépouilles. Depuis près d’un an, une série de meurtres par décapitation fait plonger dans la terreur la partie d’Ilakaka, Ihosy et maintenant Ranohira. À chaque fois, les tueurs emportent avec eux les têtes des personnes tuées et abandonnent les corps dans des endroits à l’abri du regard. Le phénomène reste jusqu’à aujourd’hui inexpliqué et les personnes qui se trouvent derrière cette histoire restent introuvables. Les arrestations se rapportant aux faits relatés se font encore attendre. Néanmoins, une similitude peut être relevée. Les personnes tragiquement tuées sont toutes des hommes et les têtes arrachées disparaissent tout bonnement.
(source: Andry Manase – lexpress.mg)
Mihava Tour: nanao loa-bary an-dasy tao amn’ny ISTS Andoharanofotsy
Niantefa tamin’ny vahoakan’Antananarivo ny hetsik’i Siteny Andrianasoloniaiko sy ireo mapanara-dia azy.
Jean Jacques Rabenirina mpandrindra nasionalin’ny Pro Siteny: « mbola hitohy ny fitetezam-paritra aorian’ny Symposium ».
Histoire et Géographie
La géographie commande l’histoire et la politique. Les princes Antehiroka des Vazimba, bien avant le roi Andrianjaka des Andriana/Merina, ont choisi de s’établir sur la colline Analamanga/Antananarivo pour sa situation qui domine et permet de contrôler la plaine en contrebas. À équidistance prudente de l’Ikopa, au Sud et de l’Imamba, au Nord.
Il est difficile de croire que les Vazimba (auraient-ils été des hindous qui vénéraient la vache au point de ne pas en consommer la viande de boeuf, avant que Ralambo n’en lève le tabou) n’aient pas fait de la riziculture dans cette plaine avec laquelle ils avaient rendez-vous. Mais, par un anachronisme classique, dont les vainqueurs ont le secret et les vaincus tous les malheurs, l’histoire fait débuter l’aménagement de la plaine du Betsimitatatra à partir d’Andrianjaka et de ses enfants, vers 1610.
Arrivés au VII ème siècle, ces premiers Austronésiens ont apporté au moins quatre plantes cultivées : le riz, la grande igname, le cocotier et le safran d’Inde. Et, contrairement à la légende d’Andriamanelo inventant le «vy manidina», le-fer-qui-vole, ces Indonésiens de l’Ouest (Bornéo), mélangés à des éléments bantous rencontrés aux Comores, avaient également introduit la métallurgie du fer (in «Histoire de Madagascar», éditions Foi & Justice, 2020, Philippe Beaujard, p.18 et Manassé Esoavelomandroso, p.62).
Les «rois hydrauliciens», qui ont donc fait du Betsimitatatra la plus vaste plaine rizicole de Madagascar avant la colonisation, avaient «compris» le fonctionnement d’une plaine alimentée par l’Imamba et l’Ikopa qui lui apportaient à la fois l’eau et les alluvions. Quatorze siècles après l’introduction de la riziculture (mais d’essartage ou d’irrigation, ce que l’oubli d’une archéologie préventive avant tout aménagement ne nous apprendra plus jamais), la configuration de cette plaine n’a pas changé : la plaine est toujours aussi inondable et les mamelons et éperons constituent invariablement les lieux d’habitation au sec. Quant à la colline d’Analamanga/Antananarivo, elle demeure une île granitique au milieu de ce qui fut jadis une mer de rizières.
Des caméras de surveillance dans la capitale malagasy
Le nouveau maire d’Antananarivo visite les installations de l’OTME (Office des Transmissions militaires de l’Etat) à Andafiavaratra pour renforcer la coopération entre les deux entités, et améliorer la sécûrité des biens et des personnes.
Faradobok’i Naina Andriantsitohaina tao amin’ny Palais des Sports Mahamasina
Famaranana ny fampielezan-kevitra ho amin’ny Fifidianana Ben’ny Tanànan’Antananarivo: feno hiboka ny Lapan’ny Fanatanjahantena sy Kolontsaina.
PDS niala: Edgar Razafindravahy, totoafon’ny mpanao gazety…
Raha tsiahivina dia kandidà tamin’ny fifidianana ho Filoham-pirenena tamin’ny 2013 Atoa Edgar Razafindravahy, nifaninana tamin-dry Hery Rajaonarimampianina, Camille Vital praiministra teo aloha, Jean Louis Robinson minisitry ny Fahasalamana tamin’ny fitondran-dRavalomanana, Hajo Andrianinarivelo praiministra lefitry ny Filohan’ny Tetezamita Andry Rajoelina, Sarah Georget Rabeharisoa vehivavy tokana nilatsaka, sy ny maro hafa koa…
Ny fikambanana noforoniny antsoina hoe « Arche de Noé » no nanohana azy tamin’izany (iray amin’ireo anarany ihany io, prénoms: Edgar Marie Noé!). Rahefa tsy lany izy dia notendren’ny Fitondran’ny Filoha vaovao Hery Rajaonarimampianina ho PDS-n’Antananarivo. Ka mialoha indrindra ny fifidianana izay ho Ben’ny Tanàna voafidim-bahoakan’Antananarivo indray ity resadresaka mahaliana ho raiketin’ny Tantara tao amin’ny fahitalavitra ity:
…Dia teraka ny antoko politika vaovao « Arche de la Nation » (ADN ihany, na Antoka sy Dinan’ny Nosy) manolotra ny sedra ho hatrehana sy ny vava asa miandry.
R.M.