Base Toliara
Base Toliara : Un mort dans un affrontement armé
Une nouvelle flambée de violence a secoué la commune d’Ankilimaliniky, district de Toliara II. Un jeune homme, membre du collectif « Mazoto », a perdu la vie samedi 13 septembre à Ampasimagniliky, suite à une intervention des forces de l’ordre. La victime, la trentaine, aurait été atteinte par balle lors d’un accrochage survenu en pleine forêt, dans un contexte déjà tendu autour du projet minier de Base Toliara.
Répression
Ce décès intervient alors que la région est marquée par des tensions récurrentes entre partisans et opposants au projet d’extraction de sables minéralisés. Des affrontements ont déjà eu lieu ces dernières semaines, avec des arrestations en juillet, notamment celle d’Elia Rabevahiny, président du parti Otrikafo, relâché depuis. Pour certains acteurs locaux, cette intervention est perçue comme une répression. Des témoignages font état de panique parmi les habitants et de déplacements vers la brousse. « Défendre ses terres fait partie des droits fondamentaux de la population», a déclaré une militante, dénonçant l’usage de la force.
Kidnapping
Cependant, une autre version des faits circule. Selon les autorités locales, les forces de l’ordre seraient intervenues à la suite d’un acte de kidnapping à Saririaky. Une dizaine d’individus armés, identifiés comme des membres de « Mazoto », auraient enlevé trois personnes, les soumettant à des violences avant de les emmener en forêt. Alertées, les forces de sécurité appuyées par des membres de l’association « Voromahery » seraient intervenues. Un échange de tirs s’en serait suivi, faisant un blessé parmi les gendarmes et un mort du côté des ravisseurs présumés. Les forces de l’ordre affirment que l’incident n’aurait aucun lien direct avec Base Toliara, mais relèverait d’une action criminelle. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes.
(source: Julien R. – Midi M/kara)
Assemblée nationale : Trois ministres convoqués par les députés de l’opposition

Malgré l’annonce effectuée par Justin Tokely sur la tenue prochaine du face-à-face entre députés et membres du gouvernement, les députés Firaisankina souhaitent anticiper d’éventuels imprévus. Ils s’organisent ainsi pour appeler quelques membres de l’équipe gouvernementale au tableau.
Depuis ce vendredi, si l’on en croit les explications du député d’Ambatondrazaka, Fidèle Razara Pierre, durant le talk show Miara-Manonja sur les ondes de l’Az Radio, les députés Firaisankina se sont réunis afin de dresser leur short-list des membres du gouvernement Christian Ntsay qui devaient être convoqués devant l’Assemblée dans les jours qui viennent afin qu’ils puissent répondre et porter des explications concernant les principaux sujets brûlants de ces derniers mois. « Le gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay a toujours trouvé le moyen d’éviter de se rendre compte devant l’Assemblée nationale comme la Constitution l’exige. Ainsi, pour éviter les mauvaises surprises, nous allons prendre l’initiative d’appeler au tableau quelques ministres« , a déclaré l’élu, tout en soulignant que « certains d’entre eux ont déjà trouvé les moyens d’esquiver les députés en invoquant des déplacements à l’étranger« .
Base Toliara
Le premier sur la liste des élus Firaisankina à la Chambre basse est Max Andonirina Fontaine, ministre de l’environnement et du Développement Durable. « Il doit apporter des réponses sur des questions concernant le projet Base Toliara. Nous allons lui montrer que des hectares de forêts de baobab sont menacés par ce projet d’extraction minière contrairement à ce que l’on avance dans le camp des dirigeants« , a confié le député. Lire la suite »
Base Toliara – Hevitry ny Professeur émérite Stephan Narison [Directeur de Recherche du CNRS – France] sy ny DG INSTN Joël Rajaobelison
Prof. Joël Rajaobelison, DG de l’INSTN – Etudes et Travaux de Recherches
Base Toliara – Manazava Atoa isany Hery Rasoamaromaka sy Tinoka Roberto
Ny VP-AN sy ny Sekretera Nasionalin’ny TGV sady Governoran’Analamanga no miaka-tsehatra manazava izay mety tsy fantatry ny Olon-tsotra mahatonga ny savorovoro amin’ity tetikasa ity, noho ny tsy fahampian’ny fanazavana sy ny mangarahara.
Mpanolotra: ny mpanao gazety Nate sy Rado
Projet Base Toliara – L’État garde le cap

Christian Ntsay, Premier ministre, s’est rendu à Toliara hier, accompagné de plusieurs membres du gouvernement et des principaux responsables de l’Organe mixte de conception (OMC). À l’issue d’une réunion à huis clos, il a confirmé la poursuite du projet Base Toliara.
L’État reste ferme sur ses positions. C’est, en substance, le message adressé par le Premier ministre, Christian Ntsay, à l’issue de cette réunion de l’OMC avec les forces vives locales, directement ou indirectement concernées par le projet. Cette prise de position intervient après les affrontements survenus dimanche dernier à Toliara entre les partisans du député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko opposant déclaré au projet et les forces de l’ordre.
La réunion de lundi a permis aux techniciens de la compagnie minière d’expliquer en détail le projet d’extraction de Ranobe aux représentants des différentes entités locales : associations politiques et apolitiques, notables, raiamandreny, représentants d’autorités religieuses et traditionnelles.
« L’État place l’industrie extractive de la région Atsimo Andrefana parmi ses priorités et apporte son soutien à la réussite du projet Base Toliara. Il s’agit d’un levier de développement régional et d’un moteur de croissance pour le pays », a affirmé le Premier ministre lors d’un point de presse succinct.
Il a toutefois reconnu que ce projet suscite des tensions sociales, sur fond de rivalités politiques.
« Il y a en effet différentes prises de position, pour et contre, venant d’élus et de représentants de la population. Mais la réunion d’aujourd’hui a vu la présence de personnes initialement opposées au projet. Après discussion, il a été convenu qu’il fallait avancer vers le développement de la région Atsimo Andrefana, en s’appuyant sur les exploitations minières, car Base Toliara n’est pas la seule en jeu », a-t-il déclaré.
Solidarité gouvernementale
Le Premier ministre était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont notamment le ministre de la Défense nationale, celui des Mines, Lire la suite »
Tafan’ny Filohan’ny mpanohitra ao amin’ny Antenimierampirenena: Siteny Randrianasoloniaiko
Interview nataon’ny mpanao gazety sady solombavambahoaka, ny Honorable Fidèle Razara Piera tamin’ny Filoha-Lefitra fahafiton’ny Antenimierampirenena.
Economie – Base Toliara : la Commission Justice et Paix, pour une exploitation juste et rationnelle des ressources minières
Fasimainty: ho arofanin’ny fitrandrahana ny Fikambanana « Justice et Paix » hoy i Mgr Benjamin Ramaroson (izay teraka tao Manakara), ary Arsevekan’Antsiranana sy Filohan’ny « Commission Episcopale Justice et Paix Madagascar ».
Des gains totaux pour Madagascar de 5 milliards USD sur toute la durée de vie du projet
Base Toliara a un allié de taille dans sa quête d’une efficacité dans la gestion socio-économique du projet d’exploitation d’ilménite à Toliara.

La société minière a signé, hier, avec la Commission Episcopale Justice et Paix de l’Eglise catholique, un mémorandum d’entente en vue de la création d’une structure qui sera chargée de mettre en œuvre les dispositifs susceptibles de donner le maximum de profits à la population impactée par le projet minier.
Doctrine sociale
Évitant d’entrer dans le jeu des « pour ou contre le projet de Base Toliara », Monseigneur Benjamin Ramaroson, Archevêque de Diego Suarez et non moins Président de la Commission Episcopale Justice et Paix a été clair dans sa position, en se basant sur la doctrine sociale de l’Eglise dont, à part l’évangélisation, l’une des premières missions est de protéger les intérêts de la population, notamment la catégorie sociale des plus démunis. « Nous allons travailler avec Base Toliara afin que ce projet puisse profiter, dans les meilleures conditions possibles, aux communautés impactées », a expliqué l’homme d’Eglise. Une manière de dire que l’exploitation des richesses nationales doit se faire, avant tout, au bénéfice de la population. « Madagascar est un pays riche en toutes sortes de ressources, mais une richesse n’en est pas une, si elle n’est pas exploitée », défend Mgr Benjamin Ramaroson, en ajoutant que « la richesse n’est productive que si elle bénéficie au plus grand nombre et nous sommes là pour servir de balises afin que la population impactée par le projet en tire convenablement profit ». En somme, la Commission Justice et Paix milite pour l’effectivité de Base Toliara et va œuvrer à travers ce partenariat pour qu’il y ait une exploitation juste et rationnelle des ressources et un maximum de profits à la population, à l’Etat, et aux initiateurs du projet.