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Les dialogues du pape François avec l’islam

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Plutôt que de privilégier un seul interlocuteur, le Saint-Siège a multiplié les canaux d’échange avec l’islam aussi bien sunnite que chiite.

L’ayatollah Ali Al-Sistani et le pape François à Najaf (Irak), le 6 mars 2021. STRINGER / AFP

L’invasion russe de l’Ukraine a conféré une sensibilité accrue au dialogue entamé par le Vatican avec le Patriarcat orthodoxe de Moscou, certains accusant le pape François d’avoir privilégié ce dialogue aux dépens d’une position plus tranchée en faveur de l’Ukraine. De telles polémiques ont relégué au second plan les avancées substantielles que le dialogue avec l’islam a enregistrées depuis le début, en 2013, de ce pontificat.

L’actuel pape, prenant en compte la profonde diversité de l’islam, a multiplié les canaux d’échange avec différentes institutions musulmanes, ainsi qu’avec les instances de dialogue interreligieux qui ont souvent émergé à l’initiative d’Etats soucieux d’améliorer leur image internationale. Le Saint-Siège a ainsi refusé de se laisser enfermer dans le dialogue avec une seule institution, qui n’aurait pas grand sens vu l’absence d’équivalent islamique d’un pape universellement reconnu.

La démocratisation du dialogue islamo-chrétien

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Moqtada Sadr quitte la politique en Irak : portrait du leader chiite

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Iran closes Iraq borders amid Baghdad violence as Shia cleric steps down

Death toll rises after unrest following announcement of Muqtada al-Sadr’s resignation from politics.

Iran has closed its land borders to Iraq as flights to the country halted amid violence in Baghdad following an influential Shia cleric’s announcement he would resign from politics.

The death toll rose to 20 on Tuesday after unrest erupted the previous day, according to a senior medical official.

Iraq’s military said four rockets were launched into the heavily fortified Green Zone, the seat of Iraq’s government, where armed clashes raged overnight between a militia loyal to the Iraqi cleric, Muqtada al-Sadr, and Iraqi security forces.

Iranian state television cited “unrests” and “curfew” in Iraqi cities for the reason for the border closures. It urged Iranians not to go to Iraq while urging Iran’s Shia pilgrims in Iraq to avoid further travel between cities.

The decision came as millions of Iranians were preparing to visit Iraq for annual pilgrimage to Shia sites.

Kuwait, meanwhile, has urged its citizens in neighbouring Iraq to leave the country. The state-run KUNA news agency also encouraged those hoping to travel to Iraq to delay their plans over the eruption of violent street clashes between rival Shia groups in the country.

The Gulf Arab sheikhdom of Kuwait shares a 158 mile-long border with Iraq.

Dubai’s long-haul carrier Emirates stopped flights to Baghdad on Tuesday in response to the unrest in Iraq. It said it was monitoring the situation closely. It did not say whether flights would resume for Wednesday.

Protesters loyal to Sadr, who resigned on Monday, pulled down cement barriers outside the government palace with ropes and breached the palace gates. Many rushed into the lavish salons and marbled halls of the palace, a key meeting place for Iraqi heads of state and foreign dignitaries.

Iraq’s military announced a nationwide curfew, and the caretaker premier suspended cabinet sessions in response to the violence. Medical officials said dozens of protesters were wounded by gunfire and teargas and clashes with riot police.

(source: theguardian.com)

En Irak, la démission des députés sadristes aggrave la crise politique

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Le leader populiste chiite Moqtada Al-Sadr, bien que sorti vainqueur des législatives d’octobre, a échoué à former un gouvernement.

Le chef de file populiste chiite irakien, Moqtada al-Sadr, lors d’une conférence de presse à Najaf (Irak) , le 18 novembre 2021. ANMAR KHALIL / AP

C’est un pari risqué que fait Moqtada Al-Sadr. Incapable de former un gouvernement, huit mois après les élections législatives, le chef populiste chiite, à la tête de la première force politique au Parlement irakien, a ordonné à ses 73 députés de remettre leur démission, dimanche 12 juin. Le soin de former un gouvernement échoit désormais à ses rivaux, les partis chiites pro-iraniens réunis dans le Cadre de coordination. Ce « sacrifice », qu’il dit avoir concédé pour sortir le pays de la paralysie politique, pourrait s’avérer être un cadeau empoisonné si Moqtada Al-Sadr décidait, avec le soutien de ses millions de sympathisants, de contester la légitimité de ses adversaires dans la rue, au risque de plonger le pays dans le chaos.

Le trublion de la vie politique irakienne a vu son ascension consacrée par les élections législatives d’octobre 2021. Fils de Mohammed Sadiq Al-Sadr, un religieux chiite révéré assassiné sous Saddam Hussein, Moqtada Al-Sadr s’est fait connaître en formant en 2003 l’Armée du Mahdi pour combattre les forces d’occupation américaines. Rentré dans le rang après des combats fratricides qui ont opposé sa milice aux forces du gouvernement de Nouri Al-Maliki, le leader de 47 ans s’est progressivement imposé comme le chantre du nationalisme irakien face à ses rivaux, les milices chiites proches de Téhéran qui ont renforcé leur mainmise sur l’Etat à la faveur de la guerre contre l’organisation Etat islamique.

Revendiquant la majorité au Parlement – avec 73 députés sur 329 –, le chef chiite a voulu rompre avec le système de répartition confessionnelle et ethnique des postes (« muhassassa ») introduit après la chute de Saddam Hussein en 2003, et avec la tradition qui veut que toutes les forces chiites soient parties prenantes dans un « gouvernement de consensus ». Il a tenté de former un « gouvernement de majorité » avec le Parti démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani et le parti Taqaddoum du politicien sunnite, Mohammed Al-Halboussi, élu chef du Parlement en janvier.

« La maison chiite » plus que jamais divisée

Ce faisant, Moqtada Al-Sadr entendait pousser dans l’opposition ses rivaux du Cadre de coordination, qui regroupe l’Alliance de la conquête, la vitrine politique des milices pro-iraniennes, la coalition Etat de droit, de l’ancien premier ministre Nouri Al-Maliki et l’Union patriotique du Kurdistan. Mais, avec 83 élus, ces derniers revendiquent la majorité au Parlement et le droit de nommer le premier ministre.

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Cette photo du pape François et de l’ayatollah Sistani est historique

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C’est la première fois dans l’histoire que le chef des catholiques s’entretient avec le grand ayatollah de Najaf, référence de la majorité des musulmans chiites.

Le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse pour la plupart des musulmans chiites d’Irak et du monde, a reçu samedi le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques. AFP P PHOTO / HO / Vatican News

Cette photo est d’autant plus historique que l’ayatollah Ali Sistani, 90 ans, longue barbe et carrure frêle, n’apparait jamais en public. Il répond par écrit aux questions qui lui sont adressées et il fait lire ses sermons chaque vendredi par des représentants.

Cette fois-ci toutefois, il a fait publier un communiqué, remerciant personnellement le pape François de sa venue à Najaf à l’issue d’un huis-clos de 50 minutes entre les deux hommes.

Les droits des chrétiens en Irak

Avec cette rencontre religieuse au sommet, l’une des plus importantes de l’histoire, le pape argentin voulait tendre la main à l’islam chiite mais aussi porter la cause des chrétiens d’Irak (1% de la population dans ce pays musulman) qui se disent régulièrement victimes de discriminations.

A l’issue de cet entretien, le grand ayatollah Ali Sistani a déclaré dans un communiqué prêter attention à ce que les chrétiens en Irak vivent “en paix” et avec “tous les droits”.

Le grand ayatollah Ali Sistani est la plus haute autorité pour la majorité des 200 millions de chiites du monde ― minoritaires parmi les 1,8 milliard de musulmans. Son unique rival religieux est le Guide suprême iranien, le grand ayatollah Ali Khamenei.

De nationalité iranienne, le grand ayatollah Sistani se pose depuis des décennies en garant de l’indépendance de l’Irak et dirige une école théologique qui prône le retrait des religieux de la politique (ils doivent seulement conseiller) au contraire de l’école de Qom en Iran.

(source: huffingtonpost.fr)

Conférence de Cordoba, Mohammad Ali Amir-Moezzi. Comment l’Islam a-t-il évolué depuis ses origines

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Cette conférence de Cordoba est sur le cycle « Comment l’Islam a-t-il évolué depuis ses origines ? 1/1 » par M. A. Amir-Moezzi, Directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (Chaire : “ Exégèse et Théologie de l’Islam Shi’ite ”), Membre statutaire du Laboratoire d’études sur les monothéismes, islamologue français, spécialiste du shi’isme.

Cordoba vous propose de mieux connaître l’essence et les spécificités du judaïsme, du christianisme et de l’islam, au cours de conférences données par de grands universitaires, théologiens, philosophes, sociologues, représentants des instances religieuses ou chercheurs.

Totalement indépendante, Cordoba est une association culturelle réunissant une dizaine de membres, tous bénévoles, d’origines spirituelles différentes et partageant un intérêt commun pour le phénomène religieux. Composé de laïques, croyants ou non, pratiquants ou pas, le bureau de l’association Cordoba réfléchit aux thèmes des conférences et répartit les tâches entre ses membres afin de les organiser

Pays du Golfe: Bahreïn normalise ses relations avec Israël

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Le petit royaume de Bahreïn rejoint les Émirats arabes unis (EAU) pour signer un accord établissant des relations diplomatiques avec Israël.

C’est le président américain Donald Trump qui a annoncé cet accord, tout comme il l’avait fait il y a près d’un mois pour celui intervenu entre les Émirats arabes unis et Israël.

L’accord sera signé officiellement lors d’une cérémonie à Washington mardi prochain en présence du ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdullatif ben Rashid al Zayani, du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et du chef de la diplomatie émiratie, Abdullah ben Zayed al Nahyan.

L’établissement des relations diplomatiques entre Israël et les alliés arabes des États-Unis est un objectif clé de la stratégie de M. Trump au Moyen-Orient pour isoler l’Iran.

La République islamique d’Iran est devenue depuis plusieurs années l’ennemi commun de Washington, d’Israël et de la majorité des monarchies du Golfe.

Bahreïn, dont la majorité de la population est chiite, accuse notamment Téhéran d’instrumentaliser cette communauté contre la dynastie sunnite régnante.

Un coup de poignard

L’Autorité palestinienne et le Hamas ont immédiatement fustigé cette annonce comme ils l’avaient fait pour l’accord avec les Émirats arabes unis.

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Disadisan’ny samy Silamo malagasy: mitaky fandaminana

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Maneho fitarainana amin’ny « fahoriana » mihatra aminy sy fandrahonana avy amin’ny silamo « chiites » ireo mpino silamo « sunnites » samy malagasy, ka ataon’ny sasany « fitaovana » ny fitondram-panjakana.