Comores

Eliminatoires de la coupe du monde 2026: l’incertitude plane jusqu’au dernier moment

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Le sélectionneur des Barea de Madagascar, Romuald Rakotondrabe alias Roro, pourra compter dès aujourd’hui sur la totalité de son effectif. Les internationaux malgaches évoluant à La Réunion seront les derniers à rejoindre le groupe en Afrique du Sud en vue des deux matchs des éliminatoires du Mondial 2026, contre les Comores le 7 juin, et le Mali le 11 juin dans le groupe I.

La présence de Fabien Boyer, défenseur de la JS Saint-Pierre, est particulièrement attendue. « Il a toujours figuré sur la liste principale. Les rumeurs de sa convocation tardive sont infondées. Il arrivera aujourd’hui avec les autres joueurs réunionnais », a clarifié hier le technicien malgache.
Malgré les bruits de couloir sur une possible absence de Boyer, Roro reste confiant : « Pour l’instant, rien ne confirme ces dires, mais l’incertitude de dernière minute est un risque non négligeable ».

Du côté de Loïc Lapous­sin, l’arrivée est confirmée. L’atout offensif numéro un des Barea a atterri à Johan­nesburg hier, en provenance de Belgique, et rejoint le rassemblement dans une atmosphère détendue et chaleureuse.
Roro se réjouit de l’ambiance au sein de l’équipe : « L’esprit d’équipe est excellent. Nous bénéficions d’une longue période de préparation commune, ce qui facilite l’intégration des joueurs ».

Joker

Angelo Andrianantenaina, attaquant de l’AS Excelsior, est le seul joueur rappelé au dernier moment. Un choix fort de la part de Roro qui pourra compter sur cet attaquant hors pair.
En effet, avant de rejoindre les Barea au pays Arc-en-ciel, il a marqué son 10e but de la saison lors de la victoire de son équipe ce week-end, confortant son rang de meilleur buteur du championnat réunionnais.

(source: Naisa – newsmada.com)

Andry Rajoelina aux Comores pour l’investiture du président Azali Assoumani

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Antananarivo, 26 Mai, 14h30 – Déplacement. « Je suis bien arrivé à Moroni pour assister à l’investiture du Président comorien Azali Assoumani », indique le président de la République Andry Rajoelina sur sa page officielle. Comme annoncé par le Conseil des ministres tenu ce mercredi dernier, le locataire d’Iavoloha est parti à Moroni pour assister à l’investiture officielle de Azali Assoumani pour son troisième mandat comme président des Comores.

(source: 2424.mg)

C’est au stade de Malouzini au Sud de Moroni que s’est tenue la cérémonie où cinq chefs d’Etat africains étaient présents. Outre le président de la République malgache, ont, entre autres, été sur place les présidents du Kenya, du Mozambique, du Congo, de l’Angola, la Guinée-Bissau. (…lire l’article)

L’Union africaine au G20 : l’Inde annonce l’adoption d’une déclaration finale après qu’« un consensus » a été trouvé

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L’adhésion de l’Union africaine au « G21 » est une victoire diplomatique notable pour le premier ministre indien, Narendra Modi, hôte du G20.

Narendra Modi et le dirigeant actuel de l’Union africaine, le président comorien Azali Assoumani, le 9 septembre lors du sommet du G20. LUDOVIC MARIN / AFP

Le premier ministre indien et hôte du G20 a annoncé, samedi 9 septembre, l’adoption de la déclaration finale du sommet. « Grâce au travail acharné de notre équipe et à votre soutien, un consensus s’est dégagé sur la déclaration du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G20 de New Delhi », a déclaré Narendra Modi. « J’annonce l’adoption de la déclaration. »

L’Union africaine nouveau membre permanent

L’Union africaine a par ailleurs officiellement pris place en tant que nouveau membre du G20, à l’invitation de l’hôte du sommet à New Delhi. L’élargissement de l’Union africaine au « G21 » est une victoire diplomatique notable pour M. Modi, qui devrait briguer un nouveau mandat lors des élections nationales de l’an prochain, redorant le blason du chef d’Etat indien à l’étranger.

« L’Inde a proposé d’accorder le statut de membre permanent du G20 à l’Union africaine. Je crois que nous avons l’accord de tous sur ce point », a déclaré M. Modi dans son discours d’ouverture du sommet.

« Crise de confiance » 

Le premier ministre indien, Narendra Modi (au centre), salue le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, lors de la première session du sommet des dirigeants du G20 à New Delhi, le 9 septembre 2023. LUDOVIC MARIN / AFP

Avant son discours, M. Modi avait donné une chaleureuse accolade à Azali Assoumani, président des Comores, à la tête de l’Union africaine. M. Assoumani a ensuite pris place parmi les dirigeants du groupe à l’invitation du ministre indien des affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar.

Les membres du G20 sont en revanche confrontés à de profondes divisions notamment sur la guerre en Ukraine. « Le monde connaît une énorme crise de confiance », a déclaré M. Modi. « La guerre a aggravé ce déficit de confiance. Si nous parvenons à vaincre le Covid, nous pourrons également vaincre cette crise de confiance mutuelle. »

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JIOI 2023 | Handball Dames: Comores vs Maurice

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Victoire des Comores face à Maurice par le score de 33 à 26.
Demain, dimanche, elle va s’opposer aux Seychelloises.

Mayotte : opération Wuambushu en cours

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L’opération Wuambushu, suspendue pendant un mois, a repris ce lundi 22 mai à Mayotte dans la commune de Koungou, dans le nord de l’île. On fait le point avec Bruno Minas, journaliste pour Mayotte la Première et France Télévisions pour évoquer la situation.

Opération Wuambushu : les Comores ferment leurs ports à la France

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« Tant que la partie française décidera de faire des choses de façon unilatérale, nous prendrons nos responsabilités », a déclaré le ministre comorien de l’Intérieur.

MARION JOLY / AFP Les Comores ont déclaré ce lundi 24 avril 2023 avoir refusé l’accostage d’un bateau transportant des migrants en provenance de Mayotte dans le cadre de l’opération « Wuambushu ».

MAYOTTE – Les Comores avaient prévenu qu’elles « n’entend[aient] pas accueillir » de personnes expulsées de Mayotte, où les autorités françaises ont annoncé le lancement de l’opération anti-migrants controversée baptisée « Wuambushu ». Cette menace a été mise en application ce lundi 24 avril par le ministre comorien de l’Intérieur, qui a annoncé avoir refusé l’accostage d’un bateau transportant des migrants et suspendu le trafic de passager dans le port où ils sont habituellement débarqués.

« Tant que la partie française décidera de faire des choses de façon unilatérale, nous prendrons nos responsabilités. Aucun expulsé ne rentrera dans un port sous souveraineté comorienne », a déclaré à l’AFP le ministre comorien de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud.

« Le port de Mutsamudu (sur l’île comorienne d’Anjouan) n’est pas en mesure d’opérer sur l’embarquement et débarquement de passagers de ce jour jusqu’au 26/04/2023, date à laquelle nous vous informerons de l’éventuelle reprise des opérations », ont annoncé de leur côté les services maritimes dans une note adressée à une compagnie maritime et dont l’AFP a eu copie.

Le Maria Galanta, «un bateau, n’a pu partir, avec 60 personnes » à bord, « elles ont été refoulées », a regretté le préfet de Mayotte Thierry Suquet, déplorant la fermeture du principal port d’Anjouan.

Lors d’une conférence de presse, Thierry Suquet a ajouté que « c’est problématique pour les gens qui ont payé leur billet, pour les personnes en situation irrégulière, elles seront replacées au Centre de rétention administrative (CRA) » de Mayotte.

 

Toutefois, la 1ere Mayotte indique que plusieurs personnes étaient présentes au retour du Maria Galanta à Dzaoudzi pour empêcher de faire descendre les personnes refoulées par les autorités comoriennes à Anjouan​. Mais après un temps de discussions, les personnes en situation irrégulière ont finalement pu prendre la direction du CRA.

« On n’arrêtera pas »

« On espère que, dans le dialogue qu’on noue avec les Comores, on pourra reprendre rapidement ces rotations sur un mode normal », a ainsi répondu le préfet de Mayotte Thierry Suquet. « Concernant l’immigration clandestine et la survie humaine, on a des accords avec les Comores et des intérêts communs pour que ces migrations massives ne se fassent pas », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Les opérations que nous menons sur la lutte contre la délinquance et l’habitat insalubre, on ne les arrêtera pas. »
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Mayotte : l’opération « Wuambushu » dans le viseur des Comores

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Lancée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, l’opération anti-migrants est contestée par les Comores comme par les associations de défense des droits humains.

MARION JOLY / AFP Les Comores ont accusé ce mardi 18 avril la France de vouloir semer la « violence » avec l’opération « Wuambushu » (« reprise », en mahorais), qui prévoit l’expulsion d’étrangers en situation irrégulière qui vivent dans les bidonvilles de Mayotte –comme ici à Koungou en février dernier — vers l’île comorienne d’Anjouan.

MAYOTTE – C’est une opération anti-migrants controversée dans le 101e département français, situé dans l’océan indien. Les Comores ont accusé ce mardi 18 avril la France de vouloir semer la « violence » avec l’opération « Wuambushu » (« reprise »,  en mahorais), qui prévoit l’expulsion d’étrangers en situation irrégulière qui vivent dans les bidonvilles de Mayotte vers l’île comorienne d’Anjouan, située à seulement 70 km à vol d’oiseau.

L’opération du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, vise à détruire les bidonvilles de Mayotte. Approuvée en février par le président français Emmanuel Macron, elle doit être lancée en fin de semaine, après la fin du ramadan

Mayotte demande l’annulation de l’opération

« Nous n’avons pas les moyens d’absorber cette violence fabriquée depuis Mayotte par l’État français. Une situation aussi complexe ne peut se régler de manière aussi déroutante », a déploré auprès de l’AFP le gouverneur d’Anjouan, Anissi Chamsidine.

« Nous recommandons aux Français de renoncer vivement à l’opération Wuambushu », a pour sa part martelé le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie. Le président comorien, Azali Assoumani, actuellement à Médine en Arabie saoudite, a déclaré la semaine dernière à l’AFP espérer « que l’opération sera annulée », reconnaissant « n’avoir pas les moyens de stopper l’opération par la force ». D’intenses tractations ont eu lieu ces dernières semaines entre Moroni et Paris.

Des organisations de la société civile comorienne ont de leur côté dénoncé le « massacre que la France veut perpétrer sur l’île comorienne de Mayotte ». À Mayotte, les personnels de santé ont mis en garde contre de possibles « conséquences dramatiques » d’une telle opération anti-migrants.

Sur place, certains migrants ont fait le choix de prendre les devants et de détruire leurs habitations de fortune avant l’intervention des forces de l’ordre, rapporte le journaliste Cyril Castelliti, collaborateur notamment de Mediapart.

L’inquiétude des associations françaises
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Trafic d’or aux Comores – Les deux trafiquants malagasy jetés en prison

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Après une longue semaine d’attente, le sort des deux passeurs malagasy arrêtés puis extradés des Comores pour trafic d’or, les fameux 49kg, a été finalement ficelé. Il s’agit d’Azaly Pacheco et de Pierre Stenny. Car après le déferrement des deux hommes au pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo, ils ont été immédiatement placés sous mandat de dépôt à Antanimora.

Ce qui ne manque pas de susciter à la fois l’étonnement et l’incrédulité générale vu l’ampleur des méfaits des concernés. En réalité, les accusés mériteraient même un séjour au bagne de Nosy Lava plutôt qu’à la maison centrale de la ville, si on peut l’exprimer ainsi. Primo, ils sont multirécidivistes car ils ont été mentionnés également dans l’affaire des 73,5 kg d’or du pays saisis cette fois-ci en Afrique du Sud, l’année dernière. De toute façon, ils sont recherchés depuis un an dans le cadre de cette affaire en décembre 2020. Les suspects ont toujours réussi à échapper à la vigilance des autorités, aussi bien malagasy qu’étrangères. Mais il y a pire. Le procureur des Comores dispose moult renseignements judiciaires concernant les deux trafiquants malagasy arrêtés dans son pays. C’est lui qui a révélé comme quoi les suspects auraient effectué 11 opérations similaires, c’est-à-dire de transit clandestin d’or, avant que les autorités de l’île voisine ne parviennent finalement à mettre la main sur eux, vers fin décembre 2021. Et lors de leur arrestation à l’aéroport de Moroni, les Forces de l’ordre comoriennes leur ont surpris 1kg d’héroïne.

Mais revenons sur cette décision de la Justice qui a préféré la prison d’Antanimora et non celle de Tsiafahy, vu le caractère national de l’affaire. Sans doute, elle aurait été motivée par le souci d’éviter surtout tout contact entre les deux récents prévenus avec leurs co-accusés, qui croupissent justement à Tsiafahy, et qui sont trempés dans le transit des 73,5 kg d’or en Afrique du Sud.

Malgré tout, le rapatriement des 49 kg d’or saisis reste incertain. Autre question qui mérite des éléments de réponse, celle de savoir qui sont donc les commanditaires. Car rien ne permet de vérifier la véracité, ni de confirmer l’information, encore officieuse bien sûr alléguant qu’ils sont deux dont l’un de nationalité malagasy, et l’autre étrangère. Quoi qu’il en soit, le ministre de la Justice malagasy, Imbiky Herilaza était ferme sur ce point. Et tôt ou tard, les cerveaux du narcotrafic seront démasqués. Lors d’une récente interview sur cette affaire, il a bien promis que l’enquête de la Justice va apporter d’autres révélations importantes. Pour le moment, il affirme n’être pas en mesure d’en dire davantage, secret de l’instruction oblige.

Franck R. – laverite.mg

49 kg d’or saisis aux Comores : La délégation malgache a ramené les deux trafiquants hier

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Les deux prévenus qui ont été arrêtés à Moroni le 28 décembre dernier avec 49 kilos d’or ont été extradés hier au pays. Ils sont en garde à vue auprès de la section de recherche criminelle de la gendarmerie à Fiadanana.

La délégation malgache, dirigée par le ministre de la Justice Herilaza Imbiki, qui a fait le déplacement à Moroni, ne rentre pas bredouille. Le déplacement express, qui avait pour objet de démêler le trafic de 49 kg d’or dont les auteurs ont été démasqués par les autorités comoriennes le 28 décembre dernier, a porté ses fruits. La délégation est revenue, hier, avec les deux prévenus qui sont mouillés dans ce trafic de métaux précieux, qui a de nouveau fait polémique. Dans le pays, on crie scandale depuis la publication de cette affaire par la presse comorienne. L’Etat est mis sous pression face à la montée de la grogne sur le trafic des ressources minières, aggravé par l’exportation illicite des 73,5 kg d’or en lingots, fin 2020 en Afrique du Sud.

Recherchés. Un arrêté d’extradition des deux trafiquants aurait été signé par la justice comorienne mercredi dernier, ce qui les met à disposition de la justice malgache pour la poursuite des procédures judiciaires en conséquence. Les informations qui filtrent dans cette affaire ont laissé entendre que les deux prévenus avaient déjà été cités dans l’exportation illicite d’or démasquée par les autorités sud-africaines en décembre 2020. En effet, ils étaient recherchés par la justice dans le cadre de cette affaire de trafic de 73,5 kg d’or en Afrique du Sud. Cependant, les deux prévenus ont pu échapper à la vigilance de la police qui avait lancé depuis des mois un avis de recherche à leur encontre. Les renseignements policiers n’avaient pas permis de mettre la main sur ces deux trafiquants notoires, mais à la fin décembre dernier, leur arrestation à Moroni s’annonçait comme une fin de parcours pour ces derniers.

Entraide judiciaire. La justice est attendue pour faire la lumière sur ce trafic d’or aux Comores, impliquant des Malgaches. Quant à l’affaire des 73,5kg d’or en lingots, le dossier piétine. Une année après les faits, la justice malgache attend toujours le feu vert des autorités sud-africaines pour dénouer le trafic qui a fait jaser. Hier, le ministre des Affaires étrangères s’est voulu être rassurant sur ce dossier et a affirmé que la coopération entre la justice des deux pays sur ce trafic de 73,5 kg d’or est déjà « sur la bonne voie ». Madagascar a demandé, via les canaux diplomatiques, l’extradition des trois Malgaches arrêtés à Johannesburg en janvier 2021, ainsi que le rapatriement des 73,5 kg d’or saisis par les autorités sud-africaines. Douze mois après l’arrestation, la partie malgache est toujours en négociation avec la justice sud-africaine. Et l’adoption récente, au niveau du Parlement, de la loi autorisant l’adhésion de Madagascar au protocole sur l’entraide judiciaire en matière pénale de la communauté de la SADC, pourrait débloquer la situation.

Rija R. – Midi M/kara

Raharaha volamena 49 kg tratra tao Comores

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Nambaran’ny Minisitry ny Fitsarana, Imbiky Herilaza, fa tsy mbola fantatra mazava hatreto ny tena fihavian’ireto volamena tratra sy voageja ao Comores ireto. Misy ny fanokafana fanadihadiana sy ny fiaraha-miasa amin’ireo tompon’andraikitra komoriana.

Trafic d’or aux Comores : Silence radio des autorités