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Ukraine : Zelensky accuse la Corée du Nord d’incorporer des soldats à l’armée russe

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«Le front a besoin de plus de soutien», a demandé Volodymyr Zelenski. GINTS IVUSKANS / AFP

Le président ukrainien a dénoncé l’«alliance grandissante entre la Russie et des régimes comme la Corée du Nord».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que la Corée du Nord fournissait des soldats à l’armée russe pour mener son invasion de l’Ukraine, en plus de lui livrer des munitions. «Nous voyons une alliance grandissante entre la Russie et des régimes comme la Corée du Nord. Il ne s’agit plus seulement du transfert d’armes. Il s’agit de l’envoi de personnes de Corée du Nord dans les forcées armées de l’occupant», a déclaré Zelensky dans son allocution quotidienne. «Dans ces conditions, nos relations avec nos partenaires doivent être développées. Le front a besoin de plus de soutien», a-t-il poursuivi. Selon lui, Kiev a besoin d’armes à longue portée pour «augmenter la pression sur l’agresseur» et «prévenir une guerre plus grande». Jeudi, le Kremlin a démenti ces informations émanant de Kiev et Séoul. Lire la suite »

Corée du Nord : Kim Jong-un promet de «mettre fin» à la Corée du Sud en cas d’attaque

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Le parlement nord-coréen a voté mercredi l’abolition des lois sur la coopération économique avec le Sud STR / AFP

Le leader nord-coréen a tenu ces propos lors d’un événement du ministère de la Défense marquant l’anniversaire de la fondation de l’armée du pays.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis que Pyongyang n’hésiterait pas à «mettre fin» à la Corée du Sud en cas d’attaque, a rapporté vendredi l’agence étatique, au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas. La Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a déclaré cette année la Corée du Sud son «ennemi principal», fermé les agences dédiées à la réunification, et menacé d’entrer en guerre pour toute violation territoriale. «Si l’ennemi osait recourir à la force contre notre pays, nous prendrons une décision audacieuse qui changera l’histoire et n’hésiterons pas à mobiliser tous les super pouvoirs (militaires) pour y mettre un terme», a déclaré le dirigeant selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA.

«La paix n’est pas quelque chose que l’on mendie ou qu’on échange par des négociations», a-t-il ajouté. Kim Jong-un a tenu ces propos lors d’un événement du ministère de la Défense marquant l’anniversaire de la fondation de l’armée du pays, a indiqué KCNA. Le dirigeant avait déjà déclaré le mois dernier qu’en cas de provocation son armée devrait «anéantir» l’ennemi, la Corée du Sud et son allié les États-Unis. Des images publiées par KCNA montrent Kim tenant la main de sa fille, Ju Ae, qui, selon certains analystes, est formée pour lui succéder. On y voit aussi le père et la fille acclamés par des soldats en uniforme, et posant pour des photos avec des commandants de l’armée.

Intensification des tests d’armement

«La décision de définir les fantoches (sud)-coréens comme la principale nation hostile et l’ennemi immuable» et «d’occuper et de détruire leur territoire en cas de situation d’urgence est dans l’intérêt de la sécurité éternelle de notre pays», a encore souligné Kim Jong-un, selon KCNA. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a averti la semaine dernière que le gouvernement nord-coréen «irrationnel» était susceptible de se livrer à de multiples provocations, notamment des cyberattaques et des intrusions de drones, avant les élections sud-coréennes d’avril.

En janvier, le ministre sud-coréen de la Défense a déclaré que la Corée du Nord risquerait de provoquer la fin du régime si elle entrait en guerre. Le parlement nord-coréen a voté mercredi l’abolition des lois sur la coopération économique avec le Sud, selon KCNA. Kim Jong-un a également intensifié ses tests d’armement, notamment en lançant cette année une série de missiles de croisière.

(source: lefigaro.fr)

Kim Jong Un est arrivé en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine

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Le leader de la Corée du Nord est arrivé en Russie après avoir voyagé dans son train blindé, pour son premier sommet avec le président Vladimir Poutine à Vladivostok.

Kim Jong-un et Vladimir Poutine vont parler de « sujets sensibles », selon Dmitri Peskov

Le train du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, est entré en Russie en vue d’un sommet avec Vladimir Poutine dans les jours à venir, a annoncé mardi l’agence de presse de l’Etat russe, Ria Novosti. Selon cette source, le train roule dans la région russe du Littoral, frontalière de la Corée du Nord. Des images de Ria Novosti montrent un train aux wagons vert foncé tirés par une locomotive des chemins de fers russes roulant sur une voie. Un peu plus tôt, le ministère sud-coréen de la défense avait affirmé que le train de Kim Jong-un était bien entré en Russie.

Le sommet avec M. Poutine doit se tenir dans les prochains jours quelque part dans l’Extrême-Orient russe, mais Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de la rencontre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit aux médias russes que les deux dirigeants allaient discuter notamment de sujets « sensibles » sans prêter attention « aux mises en garde » américaines. Washington redoute que Moscou s’approvisionne en armes pour son assaut en Ukraine auprès de la Corée du Nord, elle-même sous sanctions à cause de ses programmes nucléaire et de missiles.

« Bien évidemment, étant voisins, nos pays coopèrent aussi dans les domaines sensibles qui ne doivent pas faire l’objet de divulgations publiques et d’annonces. C’est parfaitement normal pour des Etats voisins », a-t-il dit. « En bâtissant nos relations avec nos voisins, y compris la Corée du Nord, l’important pour nous est l’intérêt de nos deux pays, et pas les mises en garde de Washington », a-t-il ajouté.

M. Peskov a également évoqué de possibles discussions sur « les processus au Conseil de sécurité de l’ONU », une référence apparente aux sanctions contre Pyongyang adoptées par le passé et votées notamment par la Russie. Le Kremlin et la Corée du Nord ont confirmé lundi la tenue du sommet après une semaine de spéculations.

M. Poutine se trouve actuellement à Vladivostok, dans la région du Littoral, pour un forum économique annuel. Mais la rencontre doit avoir lieu dans un autre cadre.

(source: lemonde.fr)

Tirs de missile de la Corée du Nord : une « simulation de frappe nucléaire tactique » selon KCNA

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La Corée du Nord a confirmé jeudi avoir procédé à deux tirs de missile balistique de courte portée, expliquant avoir conduit une « simulation de frappe nucléaire tactique » en réponse aux manoeuvres américano-sud-coréennes, a rapporté l’agence de presse d’Etat nord-coréenne KCNA.

La Corée du Nord annonce l’échec en vol de son satellite espion

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L’armée sud-coréenne a montré mercredi des photos de ce qu’elle a présenté comme les déboires récupérés en mer du «satellite» nord-coréen. DEFENSE MINISTRY / REUTERS

L’appareil lancé mercredi s’est «abîmé en mer», après avoir déclenché une alerte au missile au Japon et un ordre d’évacuation à Séoul.

La Corée du Nord a annoncé mercredi 31 mai avoir tenté de lancer un «satellite de reconnaissance militaire» mais que celui-ci s’était «abîmé en mer», après avoir déclenché une alerte au missile au Japon et un ordre d’évacuation erroné à Séoul. «La nouvelle fusée de transport de satellites Cheollima-1 s’est abîmée dans la mer de l’Ouest», le nom coréen de la mer Jaune, a déclaré l’agence de presse d’État KCNA, expliquant cet échec par «une perte de poussée due à un démarrage anormal du moteur du deuxième étage, après la séparation du premier étage pendant un vol normal».

Le projectile a «rapidement disparu des radars avant d’atteindre son point de chute attendu», selon l’armée sud-coréenne citée par l’agence Yonhap. L’armée sud-coréenne a ensuite annoncé qu’elle avait commencé à récupérer des «débris présumés» de l’appareil dans des eaux situées à 200 kilomètres à l’ouest de l’île d’Eocheong, au large du centre de la Corée du Sud.

(source: lefigaro.fr)

«Freedom Shield», les exercices militaires les plus importants entre Washington et Séoul depuis cinq ans

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Des soldats américains sur un terrain d’entraînement militaire dans la ville frontalière de Yeoncheon, en Corée du Sud, le 13 mars 2023. JUNG YEON-JE / AFP

EN IMAGES – Quelques heures avant le lancement de ces grandes manœuvres ce lundi, Pyongyang a annoncé avoir tiré deux missiles de croisière depuis un sous-marin.

La Corée du Sud et les États-Unis ont débuté ce lundi leurs plus importantes manœuvres militaires conjointes en cinq ans, malgré les menaces de la Corée du Nord, qui a annoncé quelques heures plus tôt avoir tiré deux missiles de croisière depuis un sous-marin.

Washington et Séoul ont renforcé leur coopération en matière de défense face aux menaces militaires et nucléaires croissantes de Pyongyang qui a multiplié ces derniers mois les essais d’armes. Les exercices «Freedom Shield» entre les forces américaines et sud-coréennes, qui débutent lundi pour au moins dix jours, seront axés sur «l’évolution de l’environnement de sécurité» due à l’agressivité redoublée de la Corée du Nord, ont déclaré les alliés. Fait rare, l’armée sud-coréenne a révélé début mars que les forces spéciales de Washington et Séoul organiseraient des manœuvres militaires «Teak Knife» – qui consistent à simuler des frappes de précision sur des installations clés en Corée du Nord – avant «Freedom Shield».

Des soldats américains se rassemblent sur un terrain d’entraînement militaire dans la ville frontalière de Paju, en Corée du Sud, le 13 mars 2023. JUNG YEON-JE / AFP

«Une claire déclaration de guerre»

Tous ces exercices suscitent l’ire Pyongyang qui les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime, tout en justifiant ses propres programmes d’armes nucléaires et balistiques par la nécessité de se défendre. Dimanche, la Corée du Nord a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, a annoncé ce lundi l’agence de presse nord-coréenne. L’armée sud-coréenne, citée par l’agence Yonhap, a déclaré avoir détecté le lancement d’un seul missile non spécifié, sans donner de détails.

Selon KCNA, le tir d’essai a permis également de «vérifier la posture opérationnelle actuelle des moyens de dissuasion nucléaire dans différents espaces». KCNA assure que l’exercice a été couronné de succès, les missiles ayant atteint leurs cibles désignées et non spécifiées au large de la côte est de la péninsule coréenne. Le tir a eu lieu au large de la ville côtière de Sinpo (est de la Corée du Nord), selon KCNA. L’agence a souligné que ce tir exprime «la position invariable» de la Corée du Nord face à une situation dans laquelle «les impérialistes américains et les forces fantoches sud-coréennes avancent de manière de moins en moins dissimulée dans leurs manœuvres militaires contre la RPDC», la République populaire démocratique de Corée.

Des véhicules de l’armée américaine sur un terrain d’entraînement militaire dans la ville frontalière de Paju, en Corée du Sud, le 13 mars 2023. JUNG YEON-JE / AFP

La semaine dernière, Kim Yo Jong, la très puissante sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, citée par KCNA, a déclaré qu’une interception des missiles lancés par son pays serait «considérée comme une claire déclaration de guerre». Dans une déclaration séparée, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a assuré que les États-Unis «complotaient» dans le but de convoquer une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur les droits de l’homme en Corée du Nord. Jeudi, Pyongyang avait déjà tiré un missile balistique de courte portée en direction de la mer au large de sa côte ouest, selon l’armée sud-coréenne.

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La Russie prépare le lever de rideau

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La Russie avance à grands pas dans la mise en place des accords de Genève de juin dernier. Elle fait rentrer à nouveau la Syrie dans le concert des nations, se prépare à expulser la Turquie, à réconcilier Israël et l’Iran, prend pied en Afrique et distribue des armes absolues en Asie. Les États-Unis ne sont plus les maîtres du monde. Ceux qui ne suivent pas les bouleversements actuels seront les perdants de la nouvelle ère en préparation.

L’application des conclusions du sommet USA-Russie de Genève (dit « Yalta II »), du 16 juin 2021, se poursuit. Il semble que les concessions faites par Washington à Moscou soient beaucoup plus importantes que l’on a cru. Le président Vladimir Poutine poursuit la remise en ordre du monde non seulement au Moyen-Orient élargi, mais aussi en Afrique et en Asie. Des changement substantiels sont déjà observables en quatre mois. Selon la tradition russe, rien n’est annoncé, mais tout sera révélé en bloc lorsque les choses seront devenues irréversibles.

Les Anglo-Saxons ont accepté leur défaite

Début septembre 2021, les États-Unis ont laissé entendre qu’ils autorisaient le Hezbollah à violer les lois US d’embargo de la Syrie et de l’Iran et à se procurer du fuel iranien via la Syrie. Puis, la Jordanie a rouvert sa frontière avec la Syrie. Enfin, la presse anglo-saxonne a débuté une série d’articles visant à dédouaner le président Bachar el-Assad des crimes dont on l’accusait et à le réhabiliter. Tout a commencé avec un article de The Observer, l’édition du dimanche de The Guardian, titrant « Le paria Assad vendu à l’Ouest comme clé de la paix au Proche-Orient » [1].

De fil en aiguille, Newsweek a carrément affiché le président syrien en couverture sous le tire : « Il est de retour », suivi du sous-titre : « Dans un triomphe sur les États-Unis, le leader syrien Bachar el-Assad réclame une place sur la scène mondiale » [2]. La version informatique de l’hebdomadaire enfonce même le clou avec la légende d’une photographie parlant de l’attaque chimique « présumée » de la Ghoutta, là où les présidents US et français, Barack Obama et François Hollande, avaient accusé nommément le « régime criminel » d’avoir franchi « la ligne rouge ». Adieu donc la rhétorique décennale du « Bachar doit partir ! ».

La défaite militaire que le président Joe Biden avait admise à Genève en juin est désormais assimilée par la presse anglo-saxonne. Le reste de l’Occident ne pourra que suivre.

Le rétablissement de la Syrie sur la scène internationale est en cours : Interpol a pris des mesures correctrices pour mettre fin à sa mise à l’écart, le roi Abdallah II de Jordanie et le cheikh Mohamed ben Zayed des Émirats arabes unis ont fait savoir qu’ils s’étaient entretenus avec le président Assad. Le Haut-commissaire de l’Onu pour les Réfugiés, Filippo Grandi, s’est discrètement rendu à Damas pour discuter, enfin, du retour des expatriés. Les Occidentaux s’y étaient opposés durant une décennie et payaient grassement les pays qui les hébergeaient pour ne surtout pas les laisser retourner chez eux.

Rentrant d’Afrique, le président Erdoğan et son équipe, parlant à la presse à bord de leur avion, ont menacé de renvoyer les ambassadeurs de dix pays dont les États-Unis, la France et l’Allemagne.

La Turquie victime de son double-jeu

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a présenté à son parlement la reconduction de la mission de son armée pour combattre les terroristes kurdes du PKK en Iraq et en Syrie ; deux pays qu’il occupe illégalement.

Il joue un double jeu : membre de l’Otan, il négocie des armes avec Washington (80 avions de combat F-16 et 60 kits de modernisation de sa flotte), mais il en négocie d’autres avec Moscou auquel il a déjà acheté des S-400 ; un jeu risqué qui touche à sa fin. Washington et Moscou apportent des armes en Syrie et pourraient s’être unis pour remettre Ankara à sa place comme ils le firent, en 1956, avec Londres, Tel-Aviv et Paris lors de l’expédition de Suez. Contrairement aux apparences, la Russie sait qu’elle ne parviendra pas à séparer la Turquie des USA. Elle se bat contre l’armée turque en Libye et en Syrie, se souvient de l’engagement personnel du président Erdoğan en Tchétchénie, et plus généralement de l’opposition entre la Russie et les Ottomans.

L’armée syrienne a clos à son avantage la bataille de Deraa (sud de la Syrie), permettant à la Jordanie de rouvrir sa frontière. Les jihadistes y ont préféré déposer les armes que de se réfugier à Idleb, sous protection de l’armée turque. Désormais, les troupes syriennes se massent devant le gouvernorat d’Idleb occupé (nord du pays), prêtes à libérer leur territoire.

La presse occidentale n’a pas donné d’information sur cette terrible bataille, étant entendu que Deraa n’aurait pas pu être libérée sans le discret retrait d’Israël et des États-Unis. La population, qui a beaucoup souffert, semble pour le moment haïr aussi bien ses compatriotes que ses alliés d’hier qui l’ont abandonnée.

La Turquie se met progressivement tous ses partenaires à dos. Elle rivalise avec les États-Unis et la France en Afrique. Son armée se bat en Libye. Elle dispose d’une base militaire en Somalie, accueille des militaires maliens en formation sur son sol, vend de l’armement à l’Éthiopie et au Burkina, et a signé un accord de coopération avec le Niger (sans parler de sa base militaire au Qatar et de son engagement en Azerbaïdjan).

L’affaire Osman Kavala, du nom de cet homme d’affaire de gauche devenu l’homme de George Soros en Turquie, arrêté en 2017, augure mal. Une dizaine d’États —dont les États-Unis, la France et l’Allemagne— a fait circuler sur les réseaux sociaux une lettre exigeant la libération immédiate du prévenu accusé d’être impliqué dans la tentative de coup d’État militaire du 15 juillet 2016. Le 22 octobre, le président Erdoğan a réagi en apostrophant les ambassadeurs concernés avec son arrogance habituelle : « Est-ce à vous de donner une leçon à la Turquie ? Pour qui vous prenez-vous ? ».

La position personnelle du président Erdoğan semble de plus en plus délicate. Un vent de fronde souffle dans son propre parti politique. Il pourrait être remercié par les siens si les choses tournaient mal pour son pays à Idleb.

Scène de guerre civile à Beyrouth, le 14 octobre 2021.

Le Liban entre lendemain radieux et guerre civile

Le président Joe Biden semble décidé à laisser le Liban à la Russie et à exploiter les réserves de gaz et de pétrole à cheval entre le Liban et Israël. Il a envoyé son conseiller de longue date, l’Israélo-US Amos Hochstein, faire la navette entre Beyrouth et Tel-Aviv. Sa présence atteste l’extrême importance du sujet. Cet officier de Tsahal fut conseiller de Joe Biden lorsqu’il était vice-président des États-Unis. À l’époque, en 2015, il avait déjà géré ce dossier et était presque parvenu à un accord. Il peut réussir, dans la mesure où cet homme d’affaires amoral connaît aussi bien le dossier politique que les contraintes techniques de l’exploitation des hydrocarbures. Il pousse à une exploitation des réserves sans résoudre l’épineuse question des frontières. Les deux pays pourraient exploiter ensemble et se répartir les bénéfices par convention préalable.

Au Liban, les leaders des groupes confessionnels tentent toutes les manœuvres possibles pour conserver leur pouvoir finissant, quitte à détruire l’avenir du pays.

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La Corée du Nord accuse l’Onu de deux poids deux mesures sur les missiles

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Dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA, un haut responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a accusé le Conseil de sécurité de l’Onu qui doit se réunir au sujet des tirs de missiles nord-coréens, de deux poids deux mesures, selon que les projectiles soient lancés par la Corée du Nord ou par d’autres pays.

Pyongyang a dit jeudi 25 mars avoir lancé un nouveau type de missile tactique à courte portée, poussant Washington à demander une réunion du comité des sanctions contre la Corée du Nord du Conseil de sécurité de l’Onu.

© AP Photo / Mary Altaffer

Un représentant du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a rapporté que, durant la réunion, les États-Unis ont appelé à des sanctions supplémentaires contre la Corée du Nord et à un renforcement de l’application des mesures existantes la visant.

Dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle KCNA, Jo Chol-su a déclaré que la réunion était «destinée à renier le droit de notre État à s’auto-défendre», prévenant qu’une «contre-mesure» était en préparation.

«Cela constitue un déni de notre État souverain», a-t-il ajouté.

«Cela n’a pas de sens que seule notre mesure légitime d’auto-défense soit dénoncée, alors que de nombreux autres pays à travers le globe tirent tous types de projectiles dans le but d’accroître leur puissance militaire».

(source: fr.sputniknews.com)

La Corée du Nord dévoile un missile géant pour les 75 ans du régime

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Le régime de Kim Jong Un a exhibé fièrement son nouveau missile balistique intercontinental géant au cours d’une parade militaire spectaculaire.

ARMEMENT – La Corée du Nord va continuer de “renforcer son armée, à des fins d’autodéfense et de dissuasion”, a affirmé le leader nord-coréen Kim Jong Un, ce samedi 10 octobre, à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation du Parti des travailleurs, régime d’ores et déjà doté de l’arme nucléaire.

Un tout nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) a été présenté, en quatre exemplaires, lors de ce défilé militaire organisé dans la capitale Pyongyang, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Sa portée exacte demeure, pour l’heure, inconnue.

Ces défilés sont attentivement suivis par les observateurs pour avoir une idée du développement du programme d’armement du régime dictatorial. Chacun des quatre missiles était tracté sur un véhicule à 11 essieux. Dans un tweet, un membre de la Federation of American Scientists -une ONG scrutant les risques liés au nucléaire- a estimé qu’il s’agissait du “plus gros missile mobile à combustion liquide jamais vu à ce jour”.

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