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Nikki Haley attaque Trump sur sa capacité à gouverner à son âge

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Les deux candidats à l’investiture des Républicains font actuellement campagne dans le New Hampshire. Lors d’un meeting, l’ancien président de 77 ans a semblé la confondre avec la démocrate Nancy Pelosi.

INTERNATIONAL – L’âge comme argument de campagne. À quelques jours de la primaire républicaine dans le New Hampshire, la candidate à l’investiture Nikki Haley a remis en question la capacité mentale de Donald Trump à gouverner. Un nouvel angle d’attaque pour la prétendante à la Maison Blanche.

Lors d’un meeting ce vendredi 19 janvier, Donald Trump a plusieurs fois prononcé le nom de Nikki Haley, semblant la confondre avec Nancy Pelosi alors qu’il abordait le sujet de l’assaut du Capitole américain par ses partisans, le 6 janvier 2021. « Nikki Haley est chargée de la sécurité, nous lui avons proposé 10 000 personnes, soldats, garde nationale, tout ce qu’ils veulent. Ils l’ont refusé », a-t-il déclaré, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Il avait déjà accusé par le passé la démocrate Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants, d’avoir refusé une telle proposition de renforts − dont il n’existe pas de preuve selon le rapport d’une commission d’enquête parlementaire. Donald Trump a commis d’autres gaffes récemment, comme confondre Joe Biden et Barack Obama dans un discours en septembre dernier. En octobre, il a mentionné le Premier ministre hongrois Viktor Orban comme étant le dirigeant de la Turquie.

« Deux octogénaires candidats »

« Je n’étais même pas à Washington le 6 janvier ! », a déclaré ce samedi 20 janvier Nikki Haley devant des électeurs dans le New Hampshire, où elle jouera gros lors du scrutin qui s’y tiendra mardi. « L’inquiétude que j’ai, sans vouloir être désobligeante, quand vous devez faire face à la pression de la présidence, on ne peut pas avoir quelqu’un dont on se demande s’il est capable mentalement de le faire », a-t-elle ajouté.

L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice à l’ONU, qui vient d’avoir 52 ans, a également abordé le sujet lors d’une interview à Fox News : « Je ne dis pas que c’est comme Joe Biden, mais ce que je dis c’est, allons-nous vraiment avoir deux octogénaires candidats à la présidence ? »

« Voulons-nous vraiment les voir jeter des noms et se tromper à 80 ans, alors qu’ils doivent traiter avec Poutine et Xi et Kim ? », a-t-elle demandé, en faisant référence aux dirigeants russe, chinois et nord-coréen.

Donald Trump, 77 ans, se moque lui-même régulièrement des gaffes et de l’âge de Joe Biden, 81 ans, qu’il dépeint comme quasiment sénile. L’ancien locataire de la Maison Blanche, archi-favori pour l’investiture de son parti en vue de l’élection présidentielle de novembre, a remporté une victoire écrasante lors des caucus de l’Iowa lundi. Nikki Haley doit ainsi réaliser un très bon résultat mardi si elle veut pouvoir le bousculer.

(source: huffingtonpost.fr)

 

Alliance politique « ApoGeniies » : Mise en place d’un « gouvernement d’entente nationale » avant les élections

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Les noms qui mijotent la mise en place d’une transition sont désormais connus. Des partisans de Didier Ratsiraka et de Hery Rajaonarimampianina figurent dans la liste de la nouvelle formation dénommée « ApoGeniies ».

Un autre mouvement décide de sortir de l’ombre. Il s’agit de l’« alliance de préfiguration pour l’organisation d’un gouvernement d’entente nationale intermédiaire pour les institutions et les élections stables, sécurisées et sincères à Madagascar », connu sous le sigle « ApoGeniies ». Il se rallie dans l’aile des opposants et affiche la couleur, celle de mettre en place un « gouvernement de transition ». Les bruits ont déjà circulé depuis longtemps sur cette initiative mais elle est finalement sortie en public depuis jeudi dernier. Une page facebook dédiée dévoile les têtes qui font cette nouvelle « alliance ». Et on peut y voir des noms connus de différentes mouvances politiques qui sont principalement issues de l’opposition du régime. On cite, entre autres, Herivelona Ramanantsoa, un ancien ministre de Didier Ratsiraka. « Pour prévenir toutes crises pré ou post-électorales, je prône un climat d’Entente Nationale avant toutes les échéances électorales à venir » écrit cet ancien exilé politique sur la page du réseau social.

Partages de sièges

Les partisans de Hery Rajaonarimampianina sont également dans la partie. Beboarimisa Ralava, ancien ministre de l’environnement et qui vit actuellement en exil en France, soutient l’initiative « ApoGeniies » qui entend mettre en place une « transition » avant les élections. Pourtant, il affirme que « les divers régimes de transition qui se sont succédés n’ont servi qu’à préparer à des partages d’intérêts et de sièges entre forces vives, bien plus que pour l’intérêt de la Nation ». « Osons innover en génie » dixit, quant à elle, Brigitte Rasamoelina, ancienne sénatrice et soutien de Hery Rajaonarimampianina, qui s’affiche en « leader » du mouvement « ApoGeniies ». Le parti MFM de Olivier Rakotovazaha est également dans la bande. Selon un communiqué publié le 03 juin dernier, ce parti propose de « mettre en place un gouvernement avec plein pouvoir pour organiser des élections ».

Violation de Constitution

Deux députées figurent également dans cette liste qui circule depuis quelques temps. Il s’agit de Hanitra Razafimanantsoa, députée du Tiako i Madagasikara, élue dans le deuxième arrondissement de la capitale. Elle est aussi présentée comme parmi les « leaders » de ce mouvement qui veut mettre en place un gouvernement transitoire. Selon une publication sur la nouvelle page facebook du mouvement, cette avocate est convaincue que « les violations répétées de la Constitution et des lois en vigueur par les dirigeants créent des tensions politiques maintes fois dénoncées mais jamais corrigées ». Pourtant, cette initiative de Hanitra Razafimanantsoa est loin de faire l’unanimité au sein de son parti. « Elle ne représente pas le parti TIM » nous glisse une source au sein de cette formation. Et pour cause. Cette députée du Tiako i Madagasikara n’est plus en odeur de sainteté au sein de sa famille politique depuis quelques années.

Crises

Hanitra Razfimanantsoa aurait voulu avoir le leadership au sein de son parti, en briguant le poste d’opposant au sein du bureau permanent de l’assemblée nationale, mais s’est vue refusée une telle prétention par ses collègues. Depuis 2021, elle a donc pris ses distances vis-à-vis du parti et sèche les réunions du bureau politique du TIM. Lors du congrès national du parti, le samedi 1er juillet dernier, son absence est remarquée à Tanjombato. Les bruits ont commencé à circuler que Hanitra Razafimanantsoa aurait voulu même quitter la barque. Au sein de l’alliance « ApoGeniies », elle est accompagnée par la députée de Vangaindrano, Johasy Eleonore. Cette secrétaire générale du parti Tsara Tahafina dirigé par Auguste Paraina est motivée à mettre en place une « transition » parce que « Madagascar a connu de multiples crises politiques qui n’ont pas permis de construire les bases d’un décollage économique ni une structure sociale solide apte à prendre en charge les populations vulnérables » lit-on sur la page facebook du mouvement.

(source: Rija R. -Midi M/kara)

Le rôle essentiel joué par le FFKM

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C’est un véritable sacerdoce que le FFKM accomplit. Il entend mener jusqu’au bout la mission qu’il s’est assignée, à savoir , amener tous les acteurs de la politique à s’asseoir autour d’une table. La tâche n’est pas aisée, mais elle se  doit de l’accomplir pour le bien du pays. Son autorité morale lui permet d’amener le pouvoir et l’opposition à dialoguer et à essayer ensemble de mettre fin aux blocages de la vie politique malgache.

Le rôle essentiel joué par le FFKM

Les appels du FFKM à l’établissement d’un véritable dialogue entre les forces politiques du pays n’ont jamais cessé. Mais ils n’ont, jusqu’à un passé récent, été ignorés par une partie de cette classe politique alors que l’opinion y était favorable. La Fédération des églises a donc décidé de prendre ses responsabilités et elle a organisé la rencontre du « Le Hintsy » où elle a convié toutes les forces vives de la Nation. L’opposition y était présente, le pouvoir n’avait pas répondu à l’appel. Cependant, lors de la réunion qui s’est tenue au Novotel à l’initiative du CENI, toutes les entités politiques sont venues. L’Etat, cette fois-ci, n’avait pas fait faux bond. Pour tous les observateurs, il s’agissait d’une véritable avancée. Le FFKM a parfaitement senti qu’il fallait continuer ses efforts pour convaincre toutes les parties à aplanir leurs divergences pour trouver des solutions aux difficultés du pays. Le FFKM se présente comme un « ray aman-dreny » que l’on ne peut pas soupçonner d’esprit partisan, mais soucieux du bien commun. Les points de blocage sont nombreux. Le rôle de la CENI ou la défiance provoquée par la HCC en font partie. Pour le moment, c’est le code électoral et la révision des listes électorales qui préoccupent la majeure partie de la classe politique, mais pour donner une véritable impulsion à ces dossiers, il faut qu’un dialogue franc et sans concession soit entamé. Le pouvoir qui a le pouvoir de décision ne doit pas faire preuve de rigidité mais doit par contre accepter d’écouter ses interlocuteurs.

Patrice RABE – Midi M/kara

Les quatre chefs d’églises du FFKM

ÉLECTIONS – Le FFKM sera sur tous les fronts

Pour des élections justes et transparentes. C’est le vœu exprimé hier par les responsables du FFKM qui ont poursuivi leur grande concertation concernant le processus électoral.

Rudy Giuliani, ex-avocat de Trump, interdit d’exercer en raison de «déclarations mensongères»

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L’ancien maire de New York a été suspendu par la Cour suprême de l’Etat éponyme où il ne pourra plus exercer sa profession d’avocat jusqu’à nouvel ordre. En cause ? Ses propos affirmant que l’élection de 2020 a fait l’objet de fraudes électorales.

Rudolph Giuliani à New York, le 26 juin 2021. © Andrew KELLY Source: Reuters

Le 24 juin, l’avocat de Donald Trump et ancien maire de New York City Rudolph «Rudy» Giuliani a été suspendu par la Cour suprême de l’Etat de New York, où il ne pourra plus pratiquer le droit jusqu’à nouvel ordre. La Cour entend ainsi sanctionner une série de déclarations, qu’elle considère comme mensongères, prononcées par Rudolph Giuliani dans le cadre des procédures ayant suivi l’élection présidentielle de 2020

La décision a été dénoncée par Donald Trump, qui a fait part de son incompréhension alors que, selon lui, Rudy Giuliani «s’est battu contre une élection dont il a déjà été démontré qu’elle était frauduleuse». L’ex-président républicain estime que ceux qui ont rendu cette décision «devraient avoir honte», et qu’elle est une œuvre de la «gauche radicale» s’inscrivant dans la «chasse aux sorcières» dont ses proches et lui seraient victimes. Les documents versés au dossier ne précisent pas qui a saisi le comité de réclamation des avocats (Attorney Grievance Committee) à l’origine de la procédure, mais selon le New York Times il s’agirait de «dizaines» d’avocats new-yorkais de premier plan. Sanctionner un symbole de la lutte post-électorale Après le scrutin présidentiel américain du 3 novembre 2020, Rudy Giuliani est devenu le symbole du combat de Donald Trump pour tenter de faire invalider les résultats de l’élection, qui ont donné vainqueur son adversaire démocrate Joe Biden. L’ancien maire de New York (1994-2001) aujourd’hui âgé de 77 ans a plaidé – sans succès – devant la justice de plusieurs Etats clés pour obtenir l’annulation du scrutin.

Le comité a rappelé que l’avocat républicain avait notamment laissé entendre, devant un tribunal de Pennsylvanie, que l’élection avait été l’objet de fraudes, alors qu’il n’avait saisi cette même juridiction que sur des questions techniques. Il lui était également reproché d’avoir affirmé que des milliers de bulletins liés à des personnes décédées avaient été comptabilisés en Pennsylvanie, une allégation jamais étayée. Le comité évoque aussi des accusations avancées par Rudolph Giuliani à propos des scrutins en Géorgie et en Arizona. «On ne peut qu’insister sur la gravité des fautes de [Rudy Giuliani]», a écrit la Cour dans une décision rendue le 24 juin. «Ce pays est ravagé par des attaques visant la légitimité de l’élection 2020 et de notre président actuel, Joseph R. Biden», ont poursuivi les cinq magistrats qui la composent. «Les déclarations mensongères visent à éroder la confiance dans nos élections et dans le gouvernement en général», indique la décision qui estime que, quand elles sont le fait d’un avocat, celles-ci «ternissent la réputation de toute la profession». La Cour a enfin également cité les événements du 6 janvier, lors desquels des partisans de Donald Trump se sont introduits dans le Capitole de Washington. Pour les magistrats, ces faits montrent «l’ampleur des dégâts qui peuvent advenir lorsque le public est trompé par de fausses informations sur l’élection».

(source: russia today)

Israël: le ressentiment contre les Haredim marquera les prochaines élections

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Les villes ultra-orthodoxes fâchent, ce qui marque un « tournant » pour Israël et sa politique, selon Yohanan Plesner, ex-député qui dirige l’Institut israélien pour la démocratie.

Des policiers s’affrontent avec des hommes ultra-orthodoxes lors d’une manifestation contre l’application des restrictions dues au coronavirus dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem, le 4 octobre 2020. (Nati Shohat/Flash90) Shohat/Flash90)

Le ressentiment suscité par la désobéissance des ultra-orthodoxes devant les règlements du COVID-19 pèsera lourdement les prochaines élections en Israël, qui seront probablement caractérisées par une campagne communautaire laide, a prédit le président de l’Institut israélien pour la démocratie.

Yohanan Plesner a déclaré que la réalité actuelle était à l’opposé du plan « feux de circulation » proposé par le responsable de la gestion du coronavirus Ronni Gamzu, pour instituer un verrouillage strict des zones « rouges » où les taux de contamination sont élevés, et permettre une vie quasi normale dans les zones « vertes », où les taux sont faibles. Les politiciens issus de la communauté ‘haredi se sont opposés à ce plan plus tôt cet été, car il aurait fortement affecté leur circonscription.

Au lieu de cela, a déclaré Plesner, la violation par les haredim des règles relatives aux virus est devenue si grave qu’il existe actuellement une « situation de feux de circulation inversés », dans laquelle les zones les plus virales, au lieu d’intensifier le respect des règles, sont enclines à la désobéissance alors que les règles ont tendance à être rigoureusement suivies dans les régions à faible taux de virus (on peut bien sûr débattre de la cause et de la conséquence dans cette situation).

Des juifs haredim de la secte hassidique Shomrei Emunim assistent aux funérailles du Rav Refael Aharon Roth, 72 ans, décédé du coronavirus, à Bnei Brak, Israël, le 13 août 2020. (AP Photo/Oded Balilty)

Plesner, un ancien député, s’est exprimé lors d’un briefing aux journalistes et a accordé une interview avec le Times of Israël mercredi, alors même que les médias font état de nombreuses vidéos de violations d’ultra-orthodoxes pendant la saison des Fêtes et qu’il est apparu que même après une baisse, les taux de tests positifs des ‘haredim sont toujours deux fois plus élevés que la moyenne nationale.

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Primaires aux Etats-Unis: l’Eglise, Trump, et les catholiques

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Aux États-Unis, alors que la campagne des primaires a débuté le 3 février dernier, qui sont les électeurs catholiques ? Sur quels critères fondent-ils leur choix, et quelle est la stratégie politique des candidats pour séduire cet électorat ?

 

De son côté, comment l’Église américaine se mobilise-t-elle pour aider les croyants à former leur conscience d’électeurs ?

Nous reviendrons aussi dans cette édition, sur l’impact de la crise des abus sexuels dans l’Église américaine sur la pratique des catholiques. Avec ce triste constat : 60 % des fidèles ont perdu confiance dans le clergé et un grand nombre considère que les évêques ont très mal géré cette crise. Comment cette défiance s’exprime-t-elle ?

Décryptage dans Églises du monde avec Solène Tadié, correspondante pour l’Europe du National Catholic Register.

Brexit : les élections du 12 décembre, un pari risqué pour Boris Johnson

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Le premier ministre a finalement arraché, mardi, l’organisation du scrutin qu’il défendait depuis plusieurs semaines. Sans garantie d’obtenir la majorité nécessaire pour mener à bien le divorce avec l’UE.

Boris Johnson devant la Chambre des communes à Londres, le 29 octobre. UK PARLIAMENT / JESSICA TAYLOR / AP

La quatrième tentative fut la bonne. Mardi 29 octobre, après trois votes ratés ces dernières semaines (dont un la veille), Boris Johnson a finalement réussi à décrocher la tenue d’élections générales anticipées. Elles devraient avoir lieu le 12 décembre, comme il le souhaitait. Si les Lords vont dans le même sens que les députés, ce qui est probable – ils doivent examiner la proposition gouvernementale mercredi 30 octobre –, les Britanniques seront donc appelés aux urnes pour la troisième fois en trois ans (après le référendum de 2016, et les élections générales de 2017).

Le premier ministre tenait à cette date du 12 décembre : elle tombe un jeudi, traditionnel jour de scrutin au Royaume-Uni. Il s’agissait surtout d’une des seules disponibles pour une élection avant Noël, étant donné que le Parlement britannique doit être dissous au plus tard vingt-cinq jours avant la tenue du vote, que Westminster a besoin d’encore quelques jours pour expédier les affaires courantes, et qu’au-delà de mi-décembre, les lieux publics (écoles, etc.) disponibles pour aller voter sont mobilisés par les fêtes de fin d’année.

Sortir de l’ornière

Cela fait près d’un siècle que les Britanniques n’ont pas voté à cette saison : le précédent remonte aux élections générales de 1923, organisées un 6 décembre.

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Elections: le Cardinal Désiré Tsarahazana réaffirme la neutralité de l’Eglise catholique

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Ce week-end du 02 Septembre, et pour lever toute ambiguïté ou malentendus face aux stratégies et manoeuvres médiatiques des états-majors politiques de certains candidats, le Cardinal a déclaré à Toamasina que l’ECAR ne propose et ne soutient aucun candidat aux élections qui se tiendront dans les prochains mois à Madagascar. Il a exhorté les fidèles à voter en conscience pour le candidat de leur choix.

Consolidation de la paix – L’ADN propose une alternative

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Une autre voie.

Le parti Antoka sy dinan’ny Nosy – Arche de la nation (ADN), comme d’autres formations politiques, a pris part à l’atelier co-organisé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), et le ministère de l’Intérieur, au Carlton Anosy.

Ayant pris fin, hier, le rendez-vous qui a duré deux jours a traité du « Leadership politique et contribution à la consolidation de la paix et de la démocratie ».

Bonaventure Raderarivelo de l'ADN
Mr Bonaventure Raderarivelo de l’ADN

Dans les échanges, le parti ADN a proposé « une alternative politique » aux pratiques et systèmes qui ont prévalu depuis l’indépendance de Madagas­car, justement dans l’optique de pérenniser la paix dans le pays. La formation libérale a ainsi proposé une refondation de la nation sur la base d’une structure fédérale, préalablement aux élections.

« Depuis que le pays a recouvert son indépendance, chaque élection a toujours été suivie, soit de crise, soit d’instabilité ayant conduit à un changement de Constitution. Pourquoi s’y entêter? », a déclaré Bonaventure Radera­rivelo, coordonateur du parti ADN et chef de file des libéraux dans les régions Haute Matsiatra et Amoron’i Mania. À lui d’ajouter qu’étant donné le risque, l’Arche de la nation propose qu’avant tout autre scrutin, l’on procède à un référendum
constitutionnel, où le choix d’une refondation par le biais d’un État fédéral sera mis dans la balance.

« Le fédéralisme composé de régions-États mènera à une paix durable, car il permettra à la population de participer pleinement au processus de choix de ses dirigeants, d’être impliquée et concernée par les prises de décisions, ou encore de jouir des richesses de sa localité. Il s’agit également d’une manière de parvenir à la réconciliation nationale, en réconciliant d’abord, le citoyen avec la terre », ajoute celui qui a représenté la formation libérale-démocrate, dans les débats à Anosy.

(… lire la suite dans l’Express)