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Can the Gaza peace plan move forward?

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After an Israeli strike in Gaza City on Saturday. Saher Alghorra for The New York Times

Can the Gaza peace plan move forward?

One of the hardest things about covering the war in Gaza is that Israel does not allow any journalists in, except when accompanied by the military. But my colleagues in the region have built up a wide network of sources on all sides.

My colleague Adam Rasgon in Tel Aviv told me about a recent meeting he had with Husam Badran, a senior Hamas official in Doha. Badran told him that Hamas was prepared to discuss the future of its weapons — but only in the context of “serious” talks about three other things: a full Israeli withdrawal from the Gaza Strip; a total end to Israel’s military operations in Gaza; and the establishment of a Palestinian state in the West Bank, Gaza and East Jerusalem.

Adam’s reporting shows just how complex the process of moving forward with peace is shaping up to be.

Katrin: It’s been two months since the cease-fire deal was signed. What still needs to happen to move forward?

Adam: Many things still need to happen. But at the moment, the U.S., along with other members of the international community, is trying to make progress on something called an International Stabilization Force. But it’s going slowly, and no country has publicly committed to sending forces.

What are the sticking points?

The hardest part is the question of Hamas’s weapons. Israel says Gaza needs to be totally demilitarized. The Trump peace plan says that, too. And Hamas has not publicly committed to that.

The Trump plan is effectively asking Hamas to surrender, and Hamas, at least so far, has not accepted that. They’ve given up some of their leverage. They gave up all the hostages and hostage bodies except one that they’re still looking for. But disarmament is a very hot-button issue for them.

What distinguishes Hamas in Palestinian politics is that they fight Israel with weapons. It’s what makes them different from the Palestinian Authority, the internationally backed government administering parts of the Israeli-occupied West Bank.

So in a sense, if it disarmed, Hamas would be giving up a core part of its ideology and identity. They also argue that there are people with grievances in Gaza who want to settle scores with them, so they need weapons for self-defense.

It’s a super complicated question. Lire la suite »

Bande de Gaza : le Hamas dit être prêt à remettre ses armes à une autorité palestinienne, «si l’occupation cesse»

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Khalil al-Hayya, haut responsable du Hamas, le 21 avril 2021 à Gaza (photo d’illustration). – EMMANUEL DUNAND / AFP

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu», a déclaré à l’AFP le négociateur du mouvement islamiste.

Le Hamas a déclaré samedi 6 décembre être prêt à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire, à condition que cesse son occupation par l’armée israélienne.

«Nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression», a déclaré dans un communiqué Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien. Et d’ajouter : «Si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État.» Interrogé par l’AFP, le bureau de Khalil al-Hayya a précisé qu’il parlait là d’un État de Palestine souverain et indépendant.

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU»

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza», a-t-il ajouté, signifiant ainsi clairement le refus de son mouvement du déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour mission de le désarmer.

Le Qatar et l’Égypte, parmi les médiateurs et garants du cessez-le-feu à Gaza, ont appelé ce samedi 6 décembre au retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien et au déploiement rapide d’une force internationale de stabilisation pour consolider la fragile trêve. Ces mesures sont prévues dans la deuxième phase du plan du président Donald Trump pour mettre fin à la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

L’attaque du 7 octobre 2023 perpétré par le mouvement islamiste a entraîné côté israélien la mort de 1221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 70.354 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

(source: lefigaro.fr)

Avant le vote à l’ONU, le Hamas refuse la « dangereuse » proposition US d’une force de stabilisation à Gaza

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Selon les groupes terroristes de Gaza, le désarmement méprise le « droit à la résistance » et cette force internationale serait une violation de la souveraineté palestinienne

Un homme armé palestinien se tient non loin d’un véhicule de la Croix-Rouge internationale (CICR), alors que se déroule la recherche des corps des otages israéliens tués, à Gaza-City, le 2 novembre 2025. (Omar AL-QATTAA / AFP) (©fr.timesofisrael.com)
AFP)

Lundi, les groupes terroristes dirigés par le Hamas à Gaza ont refusé la « dangereuse » résolution proposée au Conseil de sécurité de l’ONU par les États-Unis dans le but de créer une force de stabilisation destinée à superviser sa démilitarisation.

La déclaration, faite par le Hamas en son nom et celui d’autres groupes terroristes à Gaza, souligne que les factions palestiniennes rejettent toute clause relative au désarmement de Gaza ou portant atteinte au « droit du peuple palestinien à la résistance », dénonçant ce qui est qualifié de « tentative de soumettre la bande de Gaza à l’autorité internationale ».

La déclaration rejette toute présence militaire étrangère à l’intérieur de la bande de Gaza, assimilée à une violation de la souveraineté palestinienne.

« Toute force internationale doit être directement subordonnée à l’ONU et travailler en coordination avec les institutions palestiniennes officielles, sans la participation de l’occupation », peut-on lire dans cette déclaration qui évoque par ce nom l’État d’Israël.

Ce lundi, l’ONU votera au sujet de la résolution approuvant le plan global de cessez-le-feu du président américain Donald Trump à Gaza, composé d’une Force internationale de stabilisation et d’une administration palestinienne apolitique supervisée par un Conseil de paix présidé par Trump.

Dans le cadre de la prochaine étape du plan, Israël est supposé se retirer encore davantage de la Ligne jaune, parallèlement à l’établissement d’une autorité de transition pour gouverner Gaza, au déploiement de la force de sécurité multinationale destinée à prendre le relais de l’armée israélienne, au désarmement du Hamas et au début de la reconstruction.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (assis à la table, 3 ᵉ à droite) s’exprimant lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine, au siège de l’ONU, à New York, le 23 septembre 2025. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)
Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’évoquer la question de la démilitarisation, là où Israël insiste pour que la bande de Gaza soit démilitarisée avant la mise en oeuvre du plan Trump.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rappelé que la proposition appelait à la démilitarisation de Gaza et au désarmement du Hamas et a affirmé que « soit cela se fera de la manière douce, soit cela se fera de la manière dure ».

(source: fr.timesofisrael.com)

Washington bute à l’ONU sur sa force de stabilisation à Gaza, rejetée par Moscou et Pékin

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Les États-Unis exhortent le Conseil de sécurité à soutenir leur plan, avertissant que les tentatives de semer la discorde auront des conséquences graves, mais évitables, pour les Palestiniens.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (assis à la table, 3e à droite) s’exprime lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine au siège de l’ONU à New York, le 23 septembre 2025. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)

Les États-Unis ont publiquement appelé jeudi les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) à soutenir leur résolution visant à créer une force internationale de stabilisation (ISF) chargée de sécuriser Gaza après la guerre.

Dans un communiqué, la mission américaine auprès de l’ONU a indiqué que l’administration Trump travaillait à ce texte depuis un mois, avec la contribution du Qatar, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et des Émirats arabes unis.

La proposition américaine se heurte toutefois à l’opposition de la Russie, de la Chine et de plusieurs pays arabes, qui ont exprimé leur inquiétude quant à la création d’un conseil provisoire chargé de gouverner temporairement le territoire, ainsi qu’à l’absence de rôle de transition pour l’Autorité palestinienne (AP).

La semaine dernière, la mission américaine a entamé des négociations avec les autres membres du Conseil de sécurité afin de donner un mandat international à l’ISF qui « ouvrirait la voie à un avenir stable, sûr, pacifique et prospère pour les Palestiniens de Gaza, libérés du [groupe terroriste palestinien du] Hamas », selon la déclaration américaine. (…lire l’intégralité)

Gaza: l’ONU «a cessé de fonctionner», déclare le président brésilien Lula

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«Pour un dirigeant, marcher la tête haute est plus important qu’un prix Nobel», a aussi déclaré le président brésilien, dans un tacle adressé à Donald Trump.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’exprime lors d’une conférence de presse à Sri Perdana à Putrajaya, Malaisie, le 25 octobre 2025. Vincent Thian / REUTERS

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fustigé samedi les Nations unies et d’autres institutions multilatérales, affirmant qu’elles avaient «cessé de fonctionner» et n’avaient pas réussi à protéger les victimes de la guerre à Gaza. Lula s’exprimait après avoir rencontré le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, en prélude à un sommet de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, où le dirigeant brésilien devrait s’entretenir avec le président américain Donald Trump.

«Qui peut accepter le génocide qui se poursuit depuis si longtemps dans la bande de Gaza?» s’est interrogé Lula devant des journalistes après la rencontre bilatérale visant à renforcer les liens entre les deux pays. «Les institutions multilatérales qui ont été créées pour essayer d’empêcher ces choses de se produire ont cessé de fonctionner. Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU et l’ONU ne fonctionnent plus», a lancé Lula. Le président de gauche brésilien a également affirmé que «pour un dirigeant, marcher la tête haute est plus important qu’un prix Nobel», dans une critique implicite de Donald Trump.

Brève rencontre entre Trump et Lula en septembre

Donald Trump est attendu en Malaisie où il participera dimanche au sommet de l’Asean puis aura des discussions cruciales avec le numéro un chinois Xi Jinping au dernier jour de sa tournée asiatique, jeudi, en Corée du Sud. Mais le président américain devrait d’abord assister dimanche à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge, qu’il a en partie contribué à négocier. La Maison Blanche a vivement critiqué ce mois-ci le Comité Nobel norvégien pour avoir décerné le prix de la paix à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado et ignoré Donald Trump. Depuis son retour au pouvoir pour un deuxième mandat en janvier, Donald Trump a maintes fois déclaré qu’il méritait le Nobel pour son rôle dans la résolution de nombreux conflits.

Les dirigeants américain et brésilien ont commencé à apaiser leurs différends après des mois de tensions liées au procès et à la condamnation de l’allié de Donald Trump, l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro. Donald Trump a instauré des droits de douane de 50% sur de nombreux produits brésiliens et imposé des sanctions à plusieurs hauts responsables, dont un juge de la Cour suprême, pour punir le Brésil de ce qu’il a qualifié de «chasse aux sorcières» contre Bolsonaro. Mais les relations entre Trump et Lula ont commencé à se réchauffer lorsque les deux dirigeants de 79 ans se sont brièvement rencontrés en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Ils se sont ensuite parlé au téléphone le 6 octobre et ont évoqué pour la première fois la possibilité de se rencontrer lors du sommet de l’Asean.

(source: lefigaro.fr)

Trump annonce un accord entre Israël et le Hamas pour Gaza : « tous les otages seront libérés très prochainement »

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Le président américain s’est dit « fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix.

KHAMES ALREFI / Anadolu via AFP Israël et le Hamas parviennent à un accord sur la libération des otages, la signature attendue jeudi

INTERNATIONAL – Le président américain prône déjà la victoire. Donald Trump a annoncé dans la nuit de mercredi 8 octobre au jeudi 9 octobre qu’Israël et le Hamas avaient « tous deux accepté la première phase » de son plan de paix visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Cette phase prévoit des échanges de prisonniers et d’otages ainsi qu’un meilleur accès de l’aide humanitaire dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

« Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue. Ce sont les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle », a indiqué le président américain, avant d’affirmer à la télévision américaine que les otages devraient être libérés « lundi ».

« C’est une GRANDE journée pour le monde arabe et musulman, Israël, tous les pays autour, et les États-Unis d’Amérique. Et nous remercions les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, qui ont travaillé avec nous pour rendre possible cet événement historique et sans précédent. Dieu bénisse les faiseurs de paix », a abondé le locataire du Bureau ovale, dans une publication sur son réseau Truth Social.

Le Hamas appelle Trump à contraindre Israël

« Avec l’aide de Dieu, nous les ramènerons tous à la maison », a promis pour sa part le Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos des otages dans un bref communiqué publié par son bureau. Et d’affirmer qu’il allait réunir son gouvernement pour approuver l’accord sur Gaza.

Après l’annonce, le Hamas s’est félicité d’être parvenu « à un accord prévoyant la fin de la guerre à Gaza » lors de négociations indirectes avec Israël en Égypte. Dans le même temps, le mouvement a appelé Donald Trump et « les pays garants de l’accord à contraindre [Israël] à appliquer intégralement les échéances de l’accord et à ne pas lui permettre de se dérober ou de tergiverser dans la mise en œuvre de ce qui a été convenu. »  Lire la suite »

Le Hamas réclame les corps sans vie de Yahya et Muhammad Sinwar – WSJ

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Le Qatar demande des « garanties fermes » qu’Israël ne reprendra pas la guerre à Gaza * Witkoff et Kushner arrivés en Égypte pour les pourparlers sur un cessez-le-feu à Gaza

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, a déclaré à la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya que des « garanties internationales solides et écrites » seront nécessaires pour garantir qu’Israël respectera ses obligations.

Il a affirmé que le Qatar voulait s’assurer que les négociations actuellement en cours en Égypte – sur le retour des otages, la libération des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale en Israël et la fin des combats – aboutiront au retrait d’Israël de Gaza, à l’arrivée d’une aide supplémentaire et à la fin définitive de la guerre.

Al-Ansari a noté que le plan Trump actuellement en discussion exclut explicitement le déplacement des habitants de Gaza, ainsi que la fin des discussions sur l’annexion et l’occupation.

Il a ajouté que les parties se sont mises d’accord sur 20 principes, mais que « le diable est dans les détails ».

Le Premier ministre qatari Mohammed Abdulrahman Al Thani est attendu aujourd’hui en Égypte pour participer aux négociations indirectes en cours entre Israël et le Hamas.

Selon un article qui a été publié hier dans le Wall Street Journal, le Hamas exige que les corps sans vie de ses chefs assassinés, Yahya et Muhammad Sinwar, figurent parmi ceux qui seront restitués par Israël, aux côtés des terroristes condamnés et des détenus encore en vie, en échange des 48 otages qui se trouvent dans les geôles des groupes terroristes à Gaza.

Cette exigence a déjà été formulée par le passé, et Israël l’a rejetée, a noté le journal.

Le plan de paix pour Gaza du président américain Donald Trump prévoit que le groupe terroriste libèrera les 48 otages restants – dont une vingtaine seraient encore en vie – dans les 72 heures, en échange de 250 prisonniers
palestiniens condamnés à perpétuité, de 1 700 Gazaouis qui ont été placés en détention détenus depuis le pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre qui a déclenché la guerre à Gaza, et des dépouilles de 15 Gazaouis tués en échange de chaque otage décédé.

Des négociations indirectes sur ce plan sont en cours en Égypte.

Le Caire dit que d’autres États arabes feront la paix avec Israël si la guerre à Gaza cesse

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a déclaré à la chaîne saoudienne Al-Arabiya que « d’autres pays arabes signeront des accords de paix avec Israël si la guerre à Gaza prend fin ».

Il a ajouté que le principal garant du succès des pourparlers organisés en Égypte était le président américain Donald Trump lui-même.

Abdelatty a également précisé que les discussions en cours à Charm el-Cheikh portaient sur la première phase du plan américain : mettre fin à la guerre, acheminer l’aide humanitaire, libérer les otages israéliens retenus par les terroristes du Hamas et relâcher les prisonniers palestiniens détenus pour des raisons de sécurité.

(source: fr.timesofisrael.com

Israël marque le deuxième anniversaire du 7-Octobre sur fond de négociations en Egypte

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(©moov.mg)

Israël marque mardi le deuxième anniversaire du 7-Octobre, jour le plus meurtrier de son histoire, sur fond de négociations indirectes entre le Hamas et le gouvernement israélien faisant poindre un espoir ténu d’une libération des otages à Gaza et d’une fin de la guerre ayant dévasté ce territoire.

Dans la matinée, un rassemblement est prévu près de Beeri sur les lieux du festival de musique Nova, théâtre du pire massacre commis par les commandos du mouvement islamiste palestinien dans leur attaque surprise sur le sud d’Israël au matin du 7 octobre 2023.

Familles et amis des victimes doivent se recueillir à la mémoire des plus de 370 personnes tuées, essentiellement des jeunes, dans cette fête techno géante à la lisière de la bande de Gaza.

L’autre temps fort de la journée devrait avoir lieu à la nuit tombée à Tel-Aviv, où une cérémonie organisée à l’initiative des familles des victimes de l’attaque du 7 octobre est prévue sur l’emblématique « place des Otages », épicentre de la mobilisation pour la libération de toutes les personnes enlevées au cours de l’attaque du Hamas.

Les cérémonies mémorielles officielles sont prévues pour le 16 octobre, à l’issue des fêtes juives de Soukkot. Hasard du calendrier hébraïque, le 7 octobre tombe cette année en même temps que le premier jour de cette fête joyeuse.

Il y a deux ans, l’attaque avait eu lieu au dernier jour de cette huitaine de fête, en plein shabbat.

Couverts par un déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, plusieurs milliers de combattants du Hamas et d’autres groupes palestiniens avaient percé la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long de la bande de Gaza, attaqué des bases militaires et tué à l’aveugle sur les routes, dans des kibboutz, des villes et des villages.

« Vivre, malgré tout »

Il faudra pas moins de trois jour à Israël pour reprendre le contrôle du territoire au prix de lourdes pertes.

Du côté israélien, l’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.

Depuis lors, plus de 67.160 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne israélienne de représailles militaires, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas.

Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.

Lundi déjà, des centaines d’Israéliens sont venus se recueillir sous les eucalyptus au mémorial de Nova.

Évoquant un « sentiment d’unité » face aux « événements extrêmement difficiles, démesurés [qui se sont] réellement déroulés ici », Elad Gancz, enseignant de 38 ans a déclaré à l’AFP que sa présence témoignait du fait que « nous voulons vivre, malgré tout ».

De l’autre côté de la frontière, la bande de Gaza fait face à une situation humanitaire catastrophique. Dans des paysages de ruines, des centaines de milliers de déplacés s’entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout.

« Tout perdu » Lire la suite »

Emmanuel Macron pointe l’échec de Netanyahu dans une interview à la TV israélienne

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Emmanuel Macron a défendu, dans une interview à une télévision israélienne, sa décision de reconnaître un Etat palestinien, « meilleure manière d’isoler le Hamas » à ses yeux, tout en condamnant à nouveau vivement l’offensive à Gaza qui « détruit totalement » la « crédibilité » d’Israël.