Irak
Irak: Les militants du PKK déposent symboliquement leurs armes
Après l’appel au dépôt des armes lancé par le leader historique du PKK, Abdullah Ocalan en mai dernier, des membres du groupe ont symboliquement rendu les armes ce vendredi, dans la province irakienne de Sulaymaniyah.
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan a salué une «opération historique et démocratique». Une trentaine de ses combattants et combattantes ont déposé ce vendredi leurs armes sur un bûcher avant de les incendier, en signe de désarmement du mouvement. Ce geste est censé marquer un tournant dans les relations avec autorités turques, contre qui le PKK est en guerre depuis quatre décennies.
En Irak, la démission des députés sadristes aggrave la crise politique
Le leader populiste chiite Moqtada Al-Sadr, bien que sorti vainqueur des législatives d’octobre, a échoué à former un gouvernement.

C’est un pari risqué que fait Moqtada Al-Sadr. Incapable de former un gouvernement, huit mois après les élections législatives, le chef populiste chiite, à la tête de la première force politique au Parlement irakien, a ordonné à ses 73 députés de remettre leur démission, dimanche 12 juin. Le soin de former un gouvernement échoit désormais à ses rivaux, les partis chiites pro-iraniens réunis dans le Cadre de coordination. Ce « sacrifice », qu’il dit avoir concédé pour sortir le pays de la paralysie politique, pourrait s’avérer être un cadeau empoisonné si Moqtada Al-Sadr décidait, avec le soutien de ses millions de sympathisants, de contester la légitimité de ses adversaires dans la rue, au risque de plonger le pays dans le chaos.
Le trublion de la vie politique irakienne a vu son ascension consacrée par les élections législatives d’octobre 2021. Fils de Mohammed Sadiq Al-Sadr, un religieux chiite révéré assassiné sous Saddam Hussein, Moqtada Al-Sadr s’est fait connaître en formant en 2003 l’Armée du Mahdi pour combattre les forces d’occupation américaines. Rentré dans le rang après des combats fratricides qui ont opposé sa milice aux forces du gouvernement de Nouri Al-Maliki, le leader de 47 ans s’est progressivement imposé comme le chantre du nationalisme irakien face à ses rivaux, les milices chiites proches de Téhéran qui ont renforcé leur mainmise sur l’Etat à la faveur de la guerre contre l’organisation Etat islamique.
Revendiquant la majorité au Parlement – avec 73 députés sur 329 –, le chef chiite a voulu rompre avec le système de répartition confessionnelle et ethnique des postes (« muhassassa ») introduit après la chute de Saddam Hussein en 2003, et avec la tradition qui veut que toutes les forces chiites soient parties prenantes dans un « gouvernement de consensus ». Il a tenté de former un « gouvernement de majorité » avec le Parti démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani et le parti Taqaddoum du politicien sunnite, Mohammed Al-Halboussi, élu chef du Parlement en janvier.
« La maison chiite » plus que jamais divisée
Ce faisant, Moqtada Al-Sadr entendait pousser dans l’opposition ses rivaux du Cadre de coordination, qui regroupe l’Alliance de la conquête, la vitrine politique des milices pro-iraniennes, la coalition Etat de droit, de l’ancien premier ministre Nouri Al-Maliki et l’Union patriotique du Kurdistan. Mais, avec 83 élus, ces derniers revendiquent la majorité au Parlement et le droit de nommer le premier ministre.
Dégel en vue dans les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite
Téhéran et Riyad mènent des négociations à Bagdad, sous l’égide du premier ministre irakien pour parvenir à un apaisement dans leur brouille.

Dans un Moyen-Orient où les foyers de tensions restent incandescents, c’est la bonne nouvelle de ces derniers mois: les ennemis iraniens et saoudiens négocient depuis le printemps un apaisement de leur brouille.
Quatre rounds de discussions, d’abord secrètes puis éventées dans la presse, ont eu lieu à Bagdad en Irak, grâce à l’entremise de l’ancien chef des services de renseignements, devenu premier ministre, Moustapha Kazemi. «La dernière série de discussions s’est bien passée», confiait-il le 9 octobre au Figaro.
«Une bonne rencontre»
Les deux délégations se seraient rencontrées en sa présence le 21 septembre à l’aéroport de Bagdad. Téhéran était représenté par le général Ali Shamkhani, patron du Conseil suprême de la sécurité nationale, l’enceinte où se prennent les décisions stratégiques, et non plus par son adjoint comme lors de la première rencontre le 9 avril ; Riyad par l’expérimenté Adel al-Joubeir, ministre d’État en charge des Affaires étrangères, et non plus par le patron des services de renseignements,
Condamnations en série en Irak après un appel à la normalisation avec Israël
Les quelque 300 participants, sunnites et chiites, réunis à Erbil, capitale du Kurdistan, sont venus « de six gouvernorats -Bagdad, Mossoul, Salaheddine, Al-Anbar, Diyala et Babylone », selon le fondateur du think-tank américain qui organisait le colloque en question.

Plus de 300 Irakiens dont des chefs tribaux ont plaidé pour une normalisation avec Israël lors d’une conférence organisée par un think-tank américain au Kurdistan d’Irak, premier appel du genre qui a déclenché samedi des condamnations en cascade.
Sans surprise, la présidence de l’Etat, le gouvernement central de Bagdad et des factions politiques ont fustigé le colloque, organisé vendredi soir par le Center for Peace Communications (CPC), think-tank new-yorkais engagé sur le dossier de la normalisation entre Israël et les pays arabes.
Le Kurdistan, une région autonome dans le nord de l’Irak, entretient de bons rapports avec Israël. En revanche les autorités fédérales à Bagdad et les factions politiques alliées de l’Iran, pays ennemi de l’Etat hébreu, sont opposées à une ouverture en direction d’Israël.
Les quelque 300 participants, sunnites et chiites, réunis à Erbil, capitale du Kurdistan, étaient venus « de six gouvernorats -Bagdad, Mossoul, Salaheddine, Al-Anbar, Diyala et Babylone », selon le fondateur du CPC, Joseph Braude, expert américain d’origine juive irakienne. « Il y a eu aussi des chefs de tribus de ces gouvernorats, des intellectuels et des écrivains. » « Nous demandons notre intégration aux accords d’Abraham (…) Nous aussi nous voulons des relations normales avec Israël », selon le communiqué de clôture, lu par une intervenante, Sahar al-Taï, directrice de recherches au ministère de la Culture à Bagdad. « Aucune force n’a le droit de nous empêcher de lancer un tel appel », a précisé cette intervenante, qui s’est présentée en sa qualité de présidente d’une ONG féministe.
Sous l’égide de Washington, les « accords d’Abraham » ont été signés en 2020 pour normaliser les relations entre Israël, les Emirats arabes unis et Bahreïn. Le Maroc et le Soudan avaient suivi.
Tollé à Bagdad
Parmi les intervenants irakiens, un ex-général et un chef des « Sahwa », milices tribales ayant combattu les jihadistes avec le soutien de Washington. L’Israélien Chemi Peres, fils du défunt président Shimon Peres, s’est exprimé lors du colloque par vidéo.
Irak: le nouvel élan du Pape pour le dialogue interreligieux en terre d’Abraham
Le dialogue interreligieux et la «fraternité humaine» tels que François les conçoit sont deux concepts-clés de ce 33ème voyage apostolique en Irak. Samedi 6 mars, jour 2, le Saint-Père rencontrera à huis-clos dans la ville sainte de Najaf la plus haute autorité religieuse chiite, l’ayatollah Ali Al-Sistani. Cet échange historique sera suivi d’une rencontre interreligieuse à Ur au milieu «des plaines d’Abraham».

Rencontre du pape François avec les autorités et la société civile irakienne
Pour la deuxième étape de son voyage en terre d’Abraham, le Pape François a rencontré les évêques, prêtres et religieux d’Irak à la cathédrale syro-catholique de Bagdad, lieu d’un terrible attentat le 31 octobre 2010, en pleine messe.
François a été accueilli par le Patriarche syriaque catholique, Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, qui a exprimé «l’affection filiale et la profonde gratitude» de sa communauté pour cette visite de l’évêque de Rome, qui «préside dans la charité» parmi les Églises en communion.
Il est ensuite revenu sur le souvenir douloureux de l’attentat du 31 octobre 2010, survenu en ce même lieu, qui a été depuis superbement restauré mais qui en porte encore des stigmates. «Les 48 martyrs massacrés durant la célébration de la Divine Liturgie dominicale, justement dans cette cathédrale il y a dix ans, ont mélangé leur sang avec celui de l’Agneau, pour témoigner à leurs frères oppressés, tués ou éradiqués, en Irak et dans le Proche-Orient, que Jésus lui-même, Dieu Sauveur, continuera comme il l’a promis à vivre en eux. Et nous, forts de cette foi, avec courage, nous voulons continuer à témoigner du Christ Ressuscité», a-t-il déclaré. Il a demandé au Pape de soutenir un aboutissement rapide du processus de béatification de ces martyrs.
L’accueil chaleureux du cardinal Sako
En son titre de président de l’Assemblée des évêques catholiques d’Irak, qui regroupe donc les différentes Églises en communion avec Rome, le cardinal Louis Raphaël Sako, Patriarche de l’Église chaldéenne a remercié le Pape pour sa visite sur la terre d’Abraham. «Bienvenue ô Père de notre Église», a-t-il déclaré, utilisant une expression populaire en arabe. «C’est une grande joie pour tous les Irakiens», a-t-il souligné.
«Nous vous remercions de votre courageuse visite, qui approfondit en nous la confiance dans le Seigneur et nous encourage à continuer à vivre avec foi et constance, à consolider nos relations fraternelles entre nous, entre chrétiens et avec nos compatriotes musulmans, que nous aimons comme des frères», a-t-il souligné, dans l’esprit de l’encyclique Fratelli tutti.
Le Pape encourage les prêtres et consacrés à persévérer dans leur témoignage de foi
«Les chrétiens étaient très majoritaires lorsque les musulmans sont arrivés dans notre pays, et ils ont beaucoup donné aux musulmans. En effet, nos ancêtres ont créé un modèle de coexistence, contribuant grandement à la culture; aujourd’hui, nous sommes devenus une minorité, mais nous sommes une minorité vivante et active et nous avons contribué à la construction de l’Irak et au développement de sa culture», a rappelé le cardinal Sako.
(source: Vatican News)
Iraq forms new government after six months of uncertainty
Iraq’s new Prime Minister Mustafa al-Kadhimi has taken office after parliament approved a partial cabinet after six months of not having a real government. Al-Kadhimi’s first tasks are tackling corruption and the country’s beleaguered economy, made worse by the coronavirus pandemic.
Général iranien Soleimani tué : « Bagdad considère qu’il s’agit d’une agression »
Après la mort du général iranien Qassem Soleimani dans des frappes américaines menées à Bagdad, les États-Unis appellent ses ressortissants à quitter l’Irak « le plus vite possible ». Le point sur la situation dans la capitale irakienne avec Sarah Benhaida, correspondante de l’AFP.
Donald Trump a donné l’ordre de « tuer » le général iranien Soleimani, mort dans une attaque à Bagdad
Mort du général Soleimani : Téhéran dénonce une « escalade extrêmement dangereuse »
Marines arrive in Iraq to reinforce US Embassy
Les chrétiens d’Orient: 2.000 ans d’Histoire
Origine …
Qui sont les chrétiens d’Orient? Quelle est leur Histoire ? Ce film propose de comprendre la place de ces chrétiens enracinée en terre sainte depuis toujours. Un peuple qui vit, meurt et renaît au sein du monde arabe depuis deux mille ans.
Construit grâce à des archives exceptionnelles et aux interventions de spécialistes reconnus, ce documentaire met en lumière l’influence ancienne de l’Occident au Moyen-Orient et ses conséquences complexes pour les chrétiens d’Orient en terre d’Islam.
Les Chrétiens d’Orient, de la coéxistence à l’exode UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS 2019 – Réalisé par Marc Wattrelot
.. Exils
Pour les chrétiens d’Orient, le XXème siècle qui s’ouvre est celui de tous les changements : dans un monde bouleversé par la première guerre mondiale, l’Empire Ottoman vit ses derniers instants.
Les puissances européennes se partagent des continents entiers et la révolution des transports change la destinée de millions d’hommes et de femmes. Face à ces bouleversements, les chrétiens arabes se nourrissent d’idées nouvelles.
Polyglottes, ouverts sur ‘l’extérieur, fiers de leur identité, ils veulent participer à la construction de ce nouveau monde… Quelle contribution les chrétiens d’Orient apportent ils à ce monde arabe qui tente de retrouver son unité ? Pourquoi est-on passé du panarabisme ou panislamisme ? Comment peut-on expliquer la disparition des chrétiens du Proche Orient ?
Le Parlement irakien accepte la démission du Premier ministre Abdel Mahdi
Les députés irakiens ont accepté, dimanche, la démission du gouvernement d’Adel Abdel Mahdi, alors que le pays observe une journée de deuil en hommage aux plus de 420 morts depuis le début de la contestation. Par ailleurs, un tribunal a condamné à mort un policier accusé d’avoir tué deux manifestants.
