Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks at a Christian Conference in Jerusalem, led by Pastor Paula White.
On July 27, 2025, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu addressed a Christian Conference in Jerusalem, rallying support amid global tensions and ICC charges. Facing protests and a Gaza war backlash, his speech emphasized Israel’s resilience and Christian solidarity. What did he say to inspire the audience? For more details, watch our story and subscribe to our channel, DRM News.
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Netanyahu, Wife Sara, and Paula White Discuss Israel’s Mission at ‘Christian Conference’
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu took part in a special panel discussion at a Christian conference in Jerusalem, alongside his wife Sara Netanyahu and American televangelist Pastor Paula White. Addressing a supportive evangelical audience,
Netanyahu spoke about Israel’s biblical heritage, the importance of faith, and the enduring alliance between Israel and Christian communities worldwide. The conversation also touched on regional challenges, Israel’s war in Gaza, and the spiritual dimensions of leadership.
Sara Netanyahu shared personal reflections on their family’s journey and faith, while Paula White, former spiritual advisor to U.S. President Donald Trump, emphasized Christian support for Israel and the fulfillment of prophecy.
Plongez dans le mystère captivant de la Vache Rouge et du Troisième Temple de Jérusalem avec Aline ! Découvrez des secrets millénaires et suivez la piste des génisses rouges parfaites, prêtes pour un sacrifice qui pourrait bien ouvrir les portes du passé et du futur. Que manque-t-il pour reconstruire le troisième temple ? Mystères, révélations et légendes vous attendent.
Le dilemme du Troisième Temple pour Netanyahou : guerre ou paix ?
Le Troisième Temple de Jérusalem, en Israël, aspiration centrale de nombreux juifs religieux et point central des prophéties bibliques, pose un dilemme profond au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mêlant zèle religieux, stratégie politique et instabilité géopolitique.
Depuis des décennies, des organisations comme le Temple Institute se préparent méticuleusement à cette entreprise, fabriquant plus de 60 objets sacrés, dont la menorah en or, les trompettes en argent et le pectoral du Grand Prêtre orné de 12 pierres précieuses, tous destinés au futur culte du Temple.
Les plans du Temple, inspirés du Second Temple d’Hérode et de l’ingénierie moderne, ont été élaborés, et les plans opérationnels sont prêts pour la construction. Lévites et Kohanim (prêtres) suivent une formation active dans des institutions comme l’Académie du Troisième Temple à Mizpe Yericho, où ils pratiquent des rituels tels que l’offrande de la Pâque et l’office quotidien du Tamid, tandis que des pierres sont rassemblées pour l’autel, conformément aux prescriptions bibliques.
Des instruments de musique, dont des lyres et des shofars, ont été recréés pour les chœurs lévitiques, et des vêtements rituels sont préparés pour une nouvelle génération de prêtres.
Cependant, l’emplacement du Temple sur le Mont du Temple, où se dressent le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, pose un défi de taille. La présence de ces lieux saints islamiques, contrôlés par le Waqf jordanien mais sous la surveillance des services de sécurité israéliens, alimente les tensions, car toute tentative de modifier le statu quo risque de déclencher un grave conflit international. Les propositions vont du partage de la souveraineté au démantèlement des sanctuaires musulmans, une mesure susceptible de créer des troubles.
Netanyahou, influencé par des personnalités comme le rabbin Menachem Mendel Schneerson, dit le Rabbi, qui a pressenti son rôle dans la préparation du Messie, doit gérer cette question explosive, en conciliant pressions religieuses nationales, relations diplomatiques internationales et attentes prophétiques liées à la reconstruction du Troisième Temple.
Citant le mouvement de foule mortel lors du pèlerinage juif en 2021 au mont Meron, Yoram Segal a dit ne pas vouloir « répéter cette grave expérience »
Les fidèles chrétiens orthodoxes tiennent des bougies allumées au « feu sacré » lors d’un rassemblement à l’église du Saint-Sépulcre de la Vieille Ville de Jérusalem lors de la Pâque orthodoxe, le 7 avril 2018 (Crédit : AFP PHOTO / GALI TIBBON)
L’Eglise orthodoxe grecque a dénoncé mercredi les « restrictions autoritaires » et « excessives » imposées, selon elle, par les autorités israéliennes pour la tenue de la célébration pascale dite du « feu sacré » à Jérusalem et appelé tous les chrétiens à y participer.
La police israélienne a annoncé des restrictions pour cette cérémonie devant se tenir samedi, notamment sur le nombre de fidèles pouvant accéder à l’intérieur de l’église, limité à 1 800.
La police israélienne a en effet indiqué mercredi que ces restrictions avaient pour but d’assurer la sécurité.
« Nous comprenons les sentiments religieux des gens qui veulent participer à la cérémonie (…) Mais malheureusement, tout le monde ne peut pas entrer dans l’église par mesure de sécurité », a affirmé Yoram Segal, un responsable de la police du district de Jérusalem, précisant que la cérémonie serait diffusée sur des écrans dans la Vieille Ville.
Lors d’un appel téléphonique avec la presse, des responsables de la police ont déclaré que les limites de fréquentation – 1 800 personnes à l’intérieur de l’église, ce qui, selon les responsables grecs orthodoxes, représente une fraction des années précédentes – avaient été fixées par les normes fixées par les ingénieurs.
Citant le mouvement de foule mortel lors du pèlerinage juif en 2021 au mont Meron, M. Segal a dit ne pas vouloir « répéter cette grave expérience ». 45 personnes étaient mortes dont 16 adolescents et enfants.
Plusieurs milliers de fidèles participent chaque année, à la veille de la Pâque orthodoxe, à la cérémonie du « feu sacré » dans la basilique du Saint-Sépulcre, construite selon la tradition sur le site où les chrétiens situent l’épisode de la crucifixion de Jésus, de sa mise au tombeau et de sa résurrection.
Regarding the Holy Fire event taking place on April 15, 2023 in the Old City of Jerusalem, we clarify: limiting participants is not a result of a police initiative, but a necessary safety requirement, per the professional analysis of the safety engineer on behalf of the churches
Les victimes de la catastrophe du mont Meron, le 30 avril 2021 : rangée supérieure (de gauche à droite) : Chen Doron, Haim Rock, Ariel Tzadik, Yossi Kohn, Yisrael Anakvah, Yishai Mualem, Yosef Mastorov, Elkana Shiloh et Moshe Levy; 2e rangée (de gauche à droite) : Shlomo Zalman Leibowitz, Shmuel Zvi Klagsbald, Mordechai Fakata, Dubi Steinmetz, Abraham Daniel Ambon, Eliezer Gafner, Yosef Greenbaum,Yehuda Leib Rubin et Yaakov Elchanan Starkovsky; 3e rangée (de gauche à droite) : Haim Seler, Yehoshua Englard, Moshe Natan Neta Englard, Yedidia Hayut, Moshe Ben Shalom, David Krauss, Eliezer Tzvi Joseph, Yosef Yehuda Levy et Yosef Amram Tauber; 4e rangée (de gauche à droite) : Menachem Knoblowitz, Elazar Yitzchok Koltai, Yosef David Elhadad, Shraga Gestetner, Yonatan Hebroni, Shimon Matalon, Elazar Mordechai Goldberg, Moshe Bergman et Daniel Morris; 5e rangée (de gauche à droite) : Ariel Achdut, Moshe Mordechai Elhadad, Hanoch Slod, Yedidya Fogel, Menahem Zakbah, Simcha Diskind, Moshe Tzarfati, Nahman Kirshbaum et Eliyahu Cohen. (Autorisation)
Le père Mattheos Siopis a dénoncé mercredi devant des journalistes ce qu’il appelle des « restrictions excessives » qui « limiteront l’accès des chrétiens à l’église du Saint-Sépulcre et à la cérémonie du feu sacré ». « Nous invitons tous ceux qui veulent participer à la cérémonie à le faire », a dit le père Siopis.
Pendant la cérémonie, moment le plus important du christianisme oriental, des prêtres reçoivent miraculeusement, d’après eux, le feu sacré à l’intérieur de la tombe de Jésus, puis le transmettent, de cierge en cierge, aux fidèles réunis dans l’église puis à l’extérieur. La flamme est ensuite acheminée vers les Eglises orthodoxes à l’étranger, via des vols spéciaux. Lire la suite »
Le bureau du Premier ministre a salué une décision prise à l’unanimité par les chefs de la sécurité ; Itamar Ben Gvir critique « une erreur » qui enflammera les tensions
Les visiteurs juifs sur le mont du Temple, sous la protection des forces israéliennes de sécurité, à Jérusalem, le 9 avril 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Les visiteurs juifs n’auront plus le droit dès mercredi de se rendre sur le mont du Temple, une interdiction qui durera dix jours, jusqu’à la fin du ramadan, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mardi. Le chef du gouvernement avait organisé une série de consultations sécuritaires sur le sujet dans un contexte de violences liées aux tensions vives dans le lieu saint.
Si cette décision est conforme à la politique israélienne de longue date dont l’objectif est de limiter les frictions pendant cette période de fête, les rumeurs laissaient croire que les choses pourraient changer, cette année, alors que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, voulait continuer à permettre aux Juifs d’aller sur le mont du Temple jusqu’à la fin du mois du ramadan et particulièrement mercredi, qui est le dernier jour de Pessah.
Le communiqué qui a été émis par le bureau de Netanyahu, mardi, a indiqué que la décision prise de fermer le mont du Temple aux visiteurs juifs avait été recommandée à l’unanimité par le ministre de la Défense Yoav Gallant, le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, le responsable du Shin Bet, Ronen Bar, et le commissaire de police Kobi Shabtai à l’issue d’entretiens.
Remarquablement absent du groupe, Ben Gvir, qui a critiqué la décision prise en disant qu’elle s’apparentait « à une grave erreur qui n’apportera pas la paix mais plutôt un risque supplémentaire d’escalade dans la situation sécuritaire ».
Il a affirmé que l’absence de visiteurs juifs sur le mont du Temple impliquait qu’un nombre moindre de policiers y seraient déployés, « ce qui créera un terrain fertile pour des manifestations massives avec des incitations à tuer des Juifs, voire un scénario où les fidèles juifs seront la cible de jets de pierre au mur Occidental ».
« Quand le terrorisme nous frappe, nous devons riposter avec une force énorme, nous ne devons pas céder », a ajouté Ben Gvir.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur le mont du Temple, le 3 janvier 2023. (Crédit : Minhelet Har Habayit)
Gallant – qui, a annoncé Netanyahu, gardera son poste dont il avait été limogé par le Premier ministre, le mois dernier – a confirmé qu’il y avait eu un accord unanime des responsables de la sécurité concernant la décision prise mardi, a noté le communiqué de son bureau.
Netanyahu a aussi donné pour instruction aux agences sécuritaires de déployer toutes leurs forces pour sécuriser le mur Occidental, en-dessous du mont du Temple, pour que les Juifs puissent y prier. Lire la suite »
842 fidèles juifs ont visité le site ; les Palestiniens se sont barricadés à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa pendant la nuit, faisant craindre de nouveaux affrontements
Les forces de sécurité surveillant les visiteurs juifs sur le mont du Temple pendant Pessah, dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 9 avril 2023. (Crédit : Jamal Awad/Flash90)
Les visiteurs juifs ont été autorisés à se rendre sur le mont du Temple dimanche matin, quelques heures après qu’un certain nombre de Palestiniens se sont barricadés à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa pendant la nuit, ce qui a ravivé les craintes de nouveaux affrontements.
La police israélienne a décidé de ne pas entrer dans l’enceinte du bâtiment aux premières heures de la matinée, vraisemblablement pour éviter des scènes de violence et tout débordement éventuel.
Selon la Douzième chaîne, la police a reconnu que les personnes barricadées à l’intérieur « n’avaient pas apporté avec elles le genre d’objets » qui auraient pu provoquer un incident violent ; elles ont été « évacuées » au petit matin « dans un calme relatif », alors que les visiteurs juifs commençaient à arriver sur le site.
Toutefois, certains fidèles musulmans auraient été empêchés d’accéder au site pour la prière du ramadan.
À l’issue des prières du Faïr [de l’aube], la police a commencé à autoriser les visiteurs juifs à pénétrer dans l’enceinte sensible, sous bonne garde et par groupes d’environ 20 personnes.
Selon un groupe d’activistes du mont du Temple, il y a eu 842 visiteurs juifs dimanche, et 1 041 au total pendant la fête de Pessah, ce qui représente une augmentation de 43 % du nombre moyen de visites juives.
Certains fidèles musulmans présents sur le site ont hurlé sur les visiteurs juifs, mais aucun acte de violence physique n’a été signalé.
Dans une déclaration, le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné les visites juives sur le mont du Temple dimanche, mettant en garde contre les « conséquences catastrophiques » si Israël ne mettait pas fin à ce qu’il considère comme des violations du statu quo sur le fragile site sacré.
Le communiqué prévient « que la violation par les forces de police israéliennes du caractère sacré de la sainte mosquée Al-Aqsa / Al-Haram Al-Qudsi Al-Sharif et l’agression des fidèles dans une nouvelle tentative de la vider de ses fidèles, en préparation d’incursions majeures dans la mosquée, pousseront la situation vers plus de tension et de violence, ce dont tout le monde paiera le prix ».
La police israélienne escortant les visiteurs juifs marquant la fête de Pessah vers l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa au sommet du mont du Temple, dans la Vieille Ville de Jérusalem, pendant le ramadan, le 9 avril 2023. (Crédit : AP Photo/Mahmoud Illean)
Une déclaration légèrement différente publiée par Petra en arabe indique clairement que la Jordanie condamne les visites juives sous la protection de la police israélienne et note que seules les prières musulmanes sont autorisées sur le site. Elle revendique la compétence exclusive du Waqf [islamique de Jérusalem soutenu par la Jordanie], qui administre le site.
« Le gouvernement israélien porte la responsabilité de l’escalade à Jérusalem et dans tous les territoires palestiniens occupés, ainsi que de la détérioration qui va s’aggraver s’il ne met pas fin aux incursions sur le lieu saint ou à la « terrorisation » des fidèles, peut-on lire dans la déclaration.
Israël a juré à plusieurs reprises de maintenir le statu quo sur le site, selon lequel les Juifs sont autorisés à s’y rendre – sous de nombreuses restrictions et seulement pendant des heures limitées – mais pas à y prier. Cependant, les Juifs sont de plus en plus souvent autorisés à y prier tranquillement, tandis que les Palestiniens sont à l’origine de violences sur le site et ont unilatéralement désigné davantage de parties du site pour la prière.
Israël a pris le mont du Temple et la Vieille Ville de Jérusalem à la Jordanie lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Il a toutefois permis au Waqf jordanien de continuer à exercer son autorité religieuse sur le mont. En vertu du traité de paix de 1994, Israël a reconnu le « rôle spécial d’Amman… dans les lieux saints musulmans de Jérusalem ».
Le roi jordanien Abdallah II à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, aux États-Unis, le 20 septembre 2022. Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Sur fond de tensions avec Israël, Abdallah II a appelé les musulmans à «dissuader l’escalade israélienne contre les lieux saints» et à protéger les chrétiens.
Le roi Abdallah II de Jordanie a souligné dimanche 3 avril son engagement à «sauvegarder» les lieux saints de Jérusalem, lors d’une réunion à Amman avec les chefs religieux musulmans et chrétiens de la ville.
La Jordanie «sera toujours avec vous», a assuré le roi en recevant une délégation conduite par le président palestinien Mahmoud Abbas. «Il est du devoir de chaque musulman de dissuader l’escalade israélienne contre les lieux saints de Jérusalem», a ajouté le souverain, selon un communiqué du Palais royal.
Tensions israélo-jordaniennes
Cette rencontre est intervenue alors que les tensions entre la Jordanie et Israël sont montées d’un cran, après des propos d’un ministre israélien niant l’existence du peuple palestinien et sur fond de craintes de recrudescence du conflit israélo-palestinien pendant le mois de jeûne musulman du ramadan qui a débuté le 23 mars.
Le roi a souligné son engagement à préserver «la paix et l’harmonie» dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, administré par la Jordanie. Cette mosquée est construite au sommet de ce que les juifs appellent le mont du Temple, le site le plus sacré du judaïsme. Vendredi 31 mars, la police israélienne a tué un Arabe israélien de 26 ans à proximité de l’esplanade des Mosquées, affirmant qu’il avait tenté de s’emparer de l’arme d’un policier, une version que conteste la famille du jeune homme.
Protection des chrétiens
Ce dimanche, le roi Abdallah a également «souligné la nécessité de mettre un terme au déplacement des chrétiens, ainsi qu’aux attaques répétées contre les églises, les personnalités religieuses et les biens chrétiens à Jérusalem». Il a aussi «appelé la communauté internationale à prendre position contre les déclarations racistes (…) faites récemment par certains responsables israéliens», selon le communiqué.
Le mois dernier, le ministère des Affaires étrangères jordanien avait convoqué l’ambassadeur d’Israël pour lui remettre une «lettre de protestation fermement formulée», à la suite d’un discours du ministre des Finances d’extrême droite israélien Bezalel Smotrich. «Il n’y a pas de Palestiniens car il n’y a pas de peuple palestinien», avait déclaré Bezalel Smotrich lors d’une visite privée à Paris.
Cette « Traversée des temps » affronte un prodigieux défi : raconter l’histoire de l’humanité sous la forme d’un roman. Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas.
Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd’hui naissance et nous propulse d’un monde à l’autre, de la préhistoire à nos jours, d’évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.
« Paradis perdus » lance cette aventure unique. Noam en est le héros. Né il y a 8000 ans dans un village lacustre, au cœur d’une nature paradisiaque, il a affronté les drames de son clan le jour où il a rencontré Noura, une femme imprévisible et fascinante, qui le révèle à lui-même. Il s’est mesuré à une calamité célèbre : le Déluge. Non seulement le Déluge fit entrer Noam-Noé dans l’Histoire mais il détermina son destin. Serait-il le seul à parcourir les époques ?
Eric-Emmanuel Schmitt : le pape l’a envoyé en Terre sainte
Eric-Emmanuel Schmitt sortira le 6 avril une nouvelle œuvre, Le défi de Jérusalem, chez Albin Michel. AFP/Joël Saget
Sur un conseil émanant directement du Vatican, l’écrivain s’est rendu, à bord d’un car, au bord du lac de Tibériade, à Capharnaüm, au pied du mont Thabor, puis à Nazareth et Bethléem. Il a écrit un livre de ce voyage,Le défi de Jérusalem.
«Nous apprécions votre foi et votre liberté, cher Eric-Emmanuel Schmitt. Nous aimerions vous envoyer en Terre Sainte. Vous pourriez peut-être revenir de cette expérience avec un livre ?». L’appel téléphonique depuis le Vatican, de Lorenzo Fazzini, l’un des proches collaborateurs du Pape François a surpris le romancier qui savait qu’Oscar et la dame rose avait été un succès en Italie, mais n’en avait jamais véritablement mesuré la dimension.
Ce coup de téléphone inattendu a également bouleversé un emploi du temps, établi deux ans à l’avance . Quatre semaines de liberté professionnelle entre les délibérations du Prix Goncourt et l’écriture d’un nouveau roman lui ont permis d’effectuer, quelques mois plus tard, un voyage organisé en trois parties. Il a commencé par se mêler à un groupe de pèlerins et s’est rendu, à bord d’un car, au bord du lac de Tibériade, à Capharnaüm, au pied du mont Thabor, puis à Nazareth et Bethléem.
Le Pape François a reçu jeudi 9 mars au Vatican une délégation du groupe de travail conjoint pour le dialogue entre le dicastère pour le dialogue interreligieux et la commission palestinienne pour le dialogue interreligieux. Dans son salut, le Souverain pontife a rappelé la vocation universelle de Jérusalem pour laquelle il exhorte à «la compassion». La ville trois fois sainte mérite respect et vénération, a répété François.
Le Pape François a reçu dans la bibliothèque du Palais apostolique le groupe de travail conjoint pour le dialogue entre le dicastère pour le Dialogue interreligieux et la commission palestinienne pour le dialogue interreligieux, le 9 mars 2023
Delphine Allaire – Cité du Vatican
Alors que la Cisjordanie s’embrase et que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est attendu à Rome ce jeudi pour des rencontres avec le gouvernement italien, une délégation d’une quinzaine de membres œuvrant pour la paix dans la région côté palestinien a elle été reçue en audience par le Pape. Ce groupe de travail avait été institué par un mémorandum signé en décembre 2017 par le désormais défunt cardinal Jean-Louis Tauran, alors préfet du dicastère pour le Dialogue interreligieux avec le juge de la Cour suprême de l’État palestinien, cheikh Mahmoud Al-Habbash, présent ce jeudi au Vatican.
«Que son zèle et sa sagesse continuent à inspirer votre engagement et vos initiatives», a souhaité François évoquant l’héritage du cardinal bordelais.
Jérusalem, patrimoine commun de l’humanité
Le groupe de travail conjoint a choisi cette fois-ci «la signification spirituelle de Jérusalem», ville sainte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, comme thème de rencontre. L’occasion pour le Pape d’évoquer son appel avec le roi du Maroc Mohammed VI, en 2019, «à considérer Jérusalem comme le patrimoine commun de l’humanité et en particulier des fidèles des trois religions monothéistes, comme un lieu de rencontre et un symbole de coexistence pacifique».
Le Pape et le monarque marocain demandaient aussi une «pleine liberté d’accès» aux sites de la Ville sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, et la garantie qu’ils puissent y exercer leur culte.
L’Église est née à Jérusalem
«Dans l’Évangile, Jérusalem est le lieu où se déroulent tant d’épisodes de la vie de Jésus, depuis son enfance, lorsqu’il était présenté au temple, où ses parents se rendaient ensuite chaque année pour la fête de Pâques», a rappelé le Pape, poursuivant: «Dans la ville sainte, Jésus a enseigné et accompli de nombreux signes prodigieux; il y a surtout accompli sa mission, avec sa passion, sa mort et sa résurrection, qui constituent le cœur de la foi chrétienne». Ainsi, l’Église est née à Jérusalem, lorsque l’Esprit Saint est descendu sur les disciples, réunis en prière avec la Vierge Marie, et les a poussés à annoncer à tous le message du salut, a-t-il ajouté.
«La Ville Sainte nous fait verser des larmes»
Une valeur universelle de la ville déjà contenue dans la signification de son nom: «Ville de la paix». Et le Pape de souligner ce moment de la vie de Jésus où, quelques jours seulement avant sa Passion, il se rendit dans la Ville Sainte et, «lorsqu’il s’en approcha, à la vue de la ville, il pleura en disant: « Si vous aviez compris, vous aussi, en ce jour, ce qu’apporte la paix! »» (Lc 19, 41-42). «Jésus pleure sur Jérusalem. Ne passons pas trop vite à autre chose. Ces pleurs de Jésus méritent d’être médités, en silence», a assuré François, interpellant son assemblée: «Frères et sœurs, combien d’hommes et de femmes, juifs, chrétiens, musulmans, ont pleuré et pleurent encore sur Jérusalem! Pour nous aussi, parfois, penser à la Ville Sainte nous fait verser des larmes, car c’est comme une mère dont le cœur ne trouve pas la paix à cause de la souffrance de ses enfants».
Cet épisode évangélique rappelle la valeur de la compassion, a pointé le Pape, détaillant: «La compassion de Dieu pour Jérusalem doit devenir notre compassion, plus forte que toute idéologie, que tout camp». «Plus grand doit toujours être l’amour pour la Ville Sainte, comme pour une mère, qui mérite le respect et la vénération de tous», a-t-il conclu, encourageant le groupe de travail conjoint dans son approche interreligieuse.
“Plus grand doit toujours être l’amour pour la Ville Sainte, comme pour une mère, qui mérite le respect et la vénération de tous”
The Al-Aqsa Mosque compound in occupied East Jerusalem is one of the holiest sites in the world and one of the most contested. Why is it so significant? #AJStartHere with Sandra Gathmann explains.
Selon un groupe de défense, plus de 6 000 visiteurs juifs se sont rendus sur le site sacré, alors que le Hamas a menacé de recourir à la violence.
Des Juifs visitant le mont du Temple le jour de Rosh HaShana, le 25 septembre 2022. (Crédit : AP Photo/ Maya Alleruzzo)
Plus de 6 000 Juifs ont visité le mont du Temple dans la Vieille Ville de Jérusalem depuis le Nouvel an juif – un nouveau record de visites mensuelles, selon le groupe de défense Yaraeh.
Yaraeh, qui promeut les visites juives sur le lieu saint, a communiqué ce chiffre vendredi, au 19e jour du mois de Tishri, et l’on s’attend à ce que ce nombre augmente encore au cours des 11 derniers jours de ce mois juif.
Au cours du même mois de l’année dernière, le groupe a déclaré qu’un nombre record de 5 981 Juifs étaient montés sur le mont du Temple.
Yisrael Medad, militant des visites sur le mont du Temple, a noté l’augmentation de la taille des groupes juifs depuis qu’il a commencé à s’y rendre. Auparavant, « pas plus de sept Juifs ne montaient en même temps, mais maintenant des groupes de 100 à 150 personnes montent simultanément », a-t-il déclaré dans un communiqué de Yaraeh.
Les visites juives sur le mont du Temple sont depuis longtemps une source de tension avec les Palestiniens, ce qui a conduit à des échauffourées mineures avec la police le mois dernier pendant Rosh HaShana, après que de jeunes Palestiniens se soient barricadés à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa en prévision de la venue des visiteurs juifs.
La police s’était préparée à d’éventuelles tensions sur le mont du Temple pendant la fête de Souccot, après plusieurs nuits d’émeutes à Jérusalem-Est et des troubles continus en Cisjordanie.
Toutefois, aucun affrontement n’a été signalé sur le lieu saint de Jérusalem vendredi, alors qu’un grand nombre de fidèles musulmans assistent habituellement aux prières de l’après-midi.
Des musulmans assistant à la prière du vendredi dans l’enceinte du mont du Temple, dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 14 octobre 2022. (Crédit : Jamal Awad/Flash90)
Les Palestiniens s’opposent à la présence de visiteurs juifs sur le mont du Temple et le groupe terroriste palestinien du Hamas a mis en garde contre des « répercussions » violentes lors des visites pendant les fêtes du Nouvel an juif, lorsque le nombre de Juifs qui visitent le site augmente généralement.
Le groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza se décrit régulièrement comme la principale force défendant le mont du Temple, qui abrite la mosquée Al-Aqsa, contre Israël.
Le complexe situé au sommet de la colline est depuis longtemps au centre des tensions, mais les Palestiniens ont exprimé une colère exacerbée face au nombre croissant de visites de Juifs, qui, selon un groupe d’activistes, a presque doublé pour atteindre le chiffre record de plus de 50 000 au cours de l’année dernière.
Le mont du Temple est le site le plus sacré du judaïsme et est vénéré comme l’emplacement des deux anciens Temples juifs. Il est géré par la Jordanie, à qui Israël a pris la Vieille Ville et le reste de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six Jours en 1967, dans le cadre d’un accord délicat avec l’État juif.