Et nous voulons que la Syrie ait du succès comme le reste du Moyen-Orient. Nous avons donc confiance qu’il sera en mesure d’accomplir ce travail. »
Maison blanche
A Washington, le président syrien, Ahmed Al-Charaa, confirme sa mue politique et son rapprochement avec les Etats-Unis
L’ancien djihadiste, qui a été détenu par l’armée américaine en Irak, a été reçu par Donald Trump. De la Maison Blanche à Fox News, en passant par le Congrès, il a défendu la levée définitive des sanctions pesant encore contre son pays.

Ahmed Al-Charaa n’a pas eu le droit à l’entrée principale de la Maison Blanche et aux échanges diplomatiques chaleureux devant les caméras. Il est passé par une porte latérale, à l’abri des regards. Le symbole n’en est pas pour autant dévalué. Un ancien djihadiste, qui fut détenu par l’armée américaine en Irak, a été reçu avec les honneurs à la Maison Blanche. Des photos prises dans le bureau Ovale ont témoigné d’une ambiance décontractée. En ce lundi 10 novembre, cette visite était lourde d’enseignements sur les bouleversements survenus au Moyen-Orient depuis deux ans. Elle dit l’accélération brutale d’un destin, celui du président de transition syrien, Ahmed Al-Charaa, et celui de son pays, muant de paria en allié.
Le qualifiant d’« homme dur » et de « leader fort », Donald Trump a expliqué, lundi après-midi, qu’Ahmed Al-Charaa pouvait conduire son pays au succès. « Si vous regardez la Syrie sur des années, ils avaient des médecins, des avocats, ils avaient tellement d’esprits brillants, et c’est un lieu incroyable avec des personnes formidables.
Trump démolit une partie de la Maison Blanche pour assouvir ses envies démesurées
Les coûts de construction de la salle de bal de Donald Trump sont évalués à 250 millions de dollars, alors que les États-Unis connaissent depuis vingt jours une situation de « shutdown »

ÉTATS-UNIS – C’est l’un des plus gros et coûteux chantiers du célèbre édifice depuis plus d’un siècle. Une partie de la Maison Blanche a été démolie ce lundi 20 octobre pour construire la future salle de bal de Donald Trump. Et ce, en dépit de sa promesse que la construction de l’extension n’« interférerait » pas avec le bâtiment existant.
« Je suis heureux d’annoncer que les travaux ont commencé à la Maison Blanche pour construire la nouvelle, grande et magnifique salle de bal », s’est félicité le président américain sur sa plateforme Truth Social.
La salle de bal, dont les coûts de construction sont évalués à 250 millions de dollars, doit avoir une surface de plus de 8 000 mètres carrés et accueillir jusqu’à 1 000 personnes. Elle sera utilisée pour de grands dîners donnés en l’honneur de chefs d’État étrangers et autres événements d’ampleur, a précisé le président.
Construction en pleine paralysie budgétaire aux États-Unis
L’imposant édifice blanc aux très hautes fenêtres, selon les maquettes, sera construit à l’emplacement de l’actuelle aile orientale, ou « East Wing », où se trouvent traditionnellement les bureaux de la Première dame. L’aile de la Maison Blanche est en train « d’être complètement modernisée » et « sera plus belle que jamais une fois les travaux terminés », s’est encore réjoui Donald Trump lundi. Lire la suite »
Après le clash avec Trump, Zelensky veut « arranger les choses » avec la Maison Blanche
Le président ukrainien a lancé un appel à son homologue américain sur X, alors que les États-Unis ont suspendu leur aide militaire à Kiev.

INTERNATIONAL – Volodymyr Zelensky fait un pas vers Donald Trump alors que les tensions avec la Maison Blanche ont atteint leur apogée ces derniers jours. Le président ukrainien a affirmé ce mardi 4 mars qu’il était prêt à « travailler sous le leadership » de son homologue américain pour « obtenir une paix durable » en Ukraine.
Dans un message sur le réseau social X, Volodymyr Zelensky assure vouloir « arranger les choses » avec Donald Trump, après leur vive altercation de vendredi et la suspension de l’aide américaine à Kiev. « Notre rencontre ne s’est pas déroulée comme c’était prévu », a reconnu le président ukrainien, regrettant « que cela se soit passé ainsi ».
« Il est temps d’arranger les choses », a-t-il ajouté, disant souhaiter « la coopération et la communication […] constructives à l’avenir ». Il a également proposé « une trêve » dans les airs et en mer ainsi qu’un échange de prisonniers avec la Russie comme « premières étapes » visant à « mettre fin à la guerre », déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.
L’Ukraine « reconnaissante » envers les États-Unis
« Les premières étapes pourraient être la libération des prisonniers et une trêve dans le ciel – interdiction des missiles, des drones à longue portée, des bombes sur les infrastructures » civiles, notamment énergétiques ainsi qu’« une trêve en mer immédiatement, si la Russie fait de même », a détaillé le président ukrainien.
L’Ukraine est « reconnaissante » de l’aide militaire américaine, a encore souligné Volodymyr Zelensky, répondant aux critiques de Donald Trump qui, lors de leur joute verbale à la Maison Blanche vendredi, lui avait reproché de s’être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers Washington pour ses efforts visant à mettre fin à la guerre.
Le président américain a par la suite ordonné lundi une « pause » dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine, cruciale pour la capacité de Kiev de se défendre. « Nous apprécions vraiment tout ce que l’Amérique a fait pour aider l’Ukraine à maintenir sa souveraineté et son indépendance », a insisté Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien s’est enfin dit prêt à signer « à tout moment » l’accord-cadre prévu avec les États-Unis sur l’exploitation des ressources minières ukrainiennes, dont la signature a été ajournée en raison de la dispute avec Donald Trump. « Nous considérons cet accord comme un pas vers une plus grande sécurité et des garanties de sécurité solides, et j’espère sincèrement qu’il fonctionnera efficacement », a souligné Volodymyr Zelensky.
(source: huffingtonpost.fr)
Après le clash avec Donald Trump, presque toute l’Europe vole au secours de Volodymyr Zelensky
Du côté de l’UE, seul le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié le président américain pour avoir « défendu courageusement la paix ».

INTERNATIONAL – « Vous n’êtes pas seuls ». La vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche Donald Trump et Volodymyr Zelensky a très vite suscité de nombreuses réactions dans le monde, Moscou saluant ce vendredi 28 février au soir un moment « historique » et les pays de l’Union européenne réaffirmant leur solidarité avec l’Ukraine. Seul le Premier ministre hongrois a remercié le président américain.
Emmanuel Macron a également annoncé s’être entretenu avec Volodymyr Zelensky après que Donald Trump a accusé son homologue ukrainien d’être « irrespectueux » et pas « reconnaissant » vis-à-vis des États-Unis.
« Le monde libre a besoin d’un nouveau leader »
Du côté de l’UE, des dizaines de messages de chefs d’États ont afflué après cette rencontre à Washington avortée.
« Soyez forts, soyez courageux, n’ayez pas peur », ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa dans une déclaration commune sur les réseaux sociaux, disant à Zelensky : « Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable. »
La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a aussi promis de rester au côté de Kiev et a remis en question le leadership américain en Occident. « Aujourd’hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. « L’Ukraine est l’Europe ! Nous sommes aux côtés de l’Ukraine », a-t-elle ajouté.
« Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l’Ukraine », a, de son côté, déclaré le président français Emmanuel Macron au Portugal, où il achevait une visite d’État. « Je pense que nous avons tous eu raison d’aider l’Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le faire », a-t-il ajouté.
« Ukraine, l’Espagne est avec toi »
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a, lui, appelé les Européens à passer « aux actes » pour assurer leur « sécurité collective » et soutenir l’Ukraine après la vive altercation à la Maison Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Pour sa part, le chancelier allemand Olaf Scholz a exprimé son soutien à l’Ukraine, affirmant dans une déclaration transmise à la presse : « Personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d’Ukraine ! C’est pourquoi nous cherchons ensemble la voie vers une paix durable et juste. L’Ukraine peut compter sur l’Allemagne et sur l’Europe ». Lire la suite »
Aux États-Unis , Biden « surpris » des documents secrets retrouvés dans son ancien bureau
L’ancien vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017 affirme ne pas savoir ce qui se trouve à l’intérieur de ces documents oubliés et retrouvés un peu par hasard. Ils ont depuis été rendus aux Archives américaines.

ÉTATS-UNIS – Un nettoyage de routine à l’origine de la découverte de documents classés confidentiels. Le président des États-Unis Joe Biden a déclaré ce mardi 10 janvier qu’il ignorait tout du contenu des documents confidentiels datant de sa vice-présidence sous Barack Obama et retrouvés dans l’un des bureaux qu’il a parfois utilisés comme lieux de travail.
« On m’a prévenu de cette découverte et j’ai été surpris d’apprendre que des documents en rapport avec le gouvernement avaient été emmenés dans ce bureau. Mais je ne sais pas ce qu’il y a dans les documents », a déclaré le président américain à la presse en marge d’un sommet avec le président mexicain et le Premier ministre du Canada à Mexico.
Ce « petit nombre de documents classés confidentiels » ont été retrouvés dans un « placard fermé à clé » au Penn Biden Center, un cercle de réflexion lié à l’université de Pennsylvanie, avait précisé dès lundi le conseiller juridique du président, Richard Sauber.
« Les documents n’avaient pas fait l’objet d’une quelconque requête ou demande antérieure » et, depuis leur remise aux Archives, les avocats de Joe Biden ont continué de coopérer afin de « s’assurer que les Archives soient bien en possession de toute archive de l’administration Obama-Biden », a-t-il ajouté.
Trump veut une perquisition de la Maison Blanche
Les documents ont été retrouvés « quand mes avocats ont nettoyé mon bureau à l’université de Pennsylvanie », a encore détaillé Joe Biden. Dès que les avocats ont constaté que certains étaient confidentiels, « ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, ils ont appelé les archives » pour les leur remettre, selon le président.
Ses avocats « coopéreront pleinement » à l’examen de ces documents, a-t-il assuré, espérant que cet examen se termine « bientôt ».
En août, le FBI avait mené une spectaculaire perquisition de la résidence de Donald Trump en Floride afin de recouvrer des milliers de documents, y compris une centaine classés secret-défense, emportés par l’ex-président après son départ de la Maison Blanche et qu’il avait jusque-là refusé de restituer aux Archives.
Selon des informations de presse, ces documents confidentiels saisis à son club de Mar-a-Lago contenaient notamment des informations sensibles sur la Chine et l’Iran, ainsi que des secrets nucléaires. « Quand est-ce que le FBI va perquisitionner les nombreuses résidences de Joe Biden, voire même la Maison Blanche ? », s’est tout de même permis de réagir l’ancien président Donald Trump dans un communiqué.
(source: huffingtonpost.fr)
While meeting with Mexican President Andres Manuel Lopez Obrador and Canadian Prime Minister Justin Trudeau, President Joe Biden explained what happened with the classified documents found in his private office from his time as Vice President and said he is cooperating with the review by the DOJ. #CNN #News
Les portraits des Obama dévoilés à la Maison-Blanche avec un peu de retard
La tradition aurait voulu que Donald Trump organise la cérémonie. C’est finalement Joe Biden qui a invité l’ancien président et sa femme Michelle.

ÉTATS-UNIS – Joe Biden renoue avec une tradition délaissée par Donald Trump. Ce mercredi 7 septembre, le président des États-Unis a invité Barack et Michelle Obama à la Maison-Blanche pour la cérémonie dévoilant leurs portraits qui seront accrochés sur les murs de la demeure présidentielle américaine.
« Je suis content d’être de retour », a déclaré Barack Obama devant les membres de l’administration. « Je veux remercie Sharon Sprung [qui a peint le portrait de Michelle Obama] pour avoir capté tout ce que j’aime chez Michelle : sa grâce, son intelligence, et le fait qu’elle est canon », a-t-il poursuivi sous les applaudissements. « Je veux remercie Robert McCurdy [qui a fait son portrait] pour avoir traité un sujet beaucoup plus difficile », a-t-il plaisanté.
Former President Barack Obama thanks the artist of Michelle Obama’s White House portrait, saying it captures « every… https://t.co/gd9EMnt2O7
— CBS News (@CBSNews)Voir le tweet
After a brief speech by President Biden, Barack and Michelle Obama stepped up to the front of the East Room of the… https://t.co/n9cCFTEjca
— The Washington Post (@washingtonpost)Voir le tweet
The Obama portraits unveiled: https://t.co/PTWUQelpnu
— Eugene Daniels (@EugeneDaniels2)Voir le tweet
« Quand les générations futures marcheront dans ces couloirs et regarderont ces portraits, j’espère qu’ils sentiront vraiment qui Michelle et moi étions. J’espère qu’ils partiront avec la certitude profonde que si nous avons pu arriver jusque-là, peut-être le peuvent-ils aussi », a encore souligné Barack Obama plus sérieusement.
Un modèle pour les jeunes
Sa femme Michelle a partagé le même message. « Si nous pouvons nous retrouver tous les deux sur les murs de l’adresse la plus célèbre du monde… c’est tellement important pour chaque jeune qui doute de lui-même de croire qu’il le peut aussi », a-t-elle déclaré devant l’assistance.
Joe Biden choisit Karine Jean-Pierre comme porte-parole, première femme noire à ce poste
Celle qui était jusqu’alors la porte-parole adjointe de la Maison-Blanche remplacera Jen Psaki.

«Je suis tout ce que Donald Trump déteste», disait Karine Jean-Pierre en 2018. Nommée jeudi porte-parole de la Maison-Blanche, elle va devenir la première femme noire et ouvertement lesbienne à occuper ce poste aussi prestigieux que redoutablement exposé. Elle remplacera Jen Psaki, dont elle était jusqu’ici l’adjointe, à partir du 13 mai, selon un communiqué de la Maison-Blanche dans lequel Joe Biden se dit «fier» de cette nomination. Le démocrate y loue «l’expérience, le talent et l’honnêteté» de sa future «Press Secretary».
«Elle sera la première femme noire et ouvertement LGBTQ+» à ce poste, a tweeté pour sa part Jen Psaki, qui avait fait savoir dès le début qu’elle passerait la main en cours de mandat: «Elle donnera une voix à de nombreuses personnes et elle permettra à beaucoup d’avoir de grands rêves.» Karine-Jean Pierre partage la vie d’une journaliste de CNN, avec laquelle elle a une fille. Selon les médias américains, la porte-parole sortante rejoindrait la chaîne MSNBC, d’orientation progressiste.
Rêve américain
En tant que numéro deux, Karine Jean-Pierre est déjà apparue à plusieurs reprises au podium, sur le célèbre fond bleu de la «James S. Brady Press Briefing Room», pour l’exercice hautement périlleux de la conférence de presse quotidienne de la Maison-Blanche, retransmise en direct et décortiquée à l’infini. Avant elle, une seule autre femme noire, Judy Smith, avait déjà été porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, sous la présidence de George H.W. Bush, en 1991. Née en Martinique de parents haïtiens qui ont ensuite émigré aux Etats-Unis, la quadragénaire a travaillé sur les deux campagnes de Barack Obama (2008 et 2012) puis à celle de Joe Biden en 2020 avant de rejoindre son équipe à la Maison-Blanche.