Rajoelina
Conflit en RD CONGO – Madagascar offre un soutien médical aux blessés

Le communiqué du sommet extraordinaire de la SADC rapporte que Madagascar fournira du soutien médical aux blessés dans le conflit en RD Congo. Cela consistera en l’envoi d’une équipe de médecins militaires.
«Un geste de fraternité». C’est ainsi qu’est expliquée l’initiative de Madagascar d’apporter un soutien médical aux victimes du conflit armé dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RD Congo).
Le communiqué rapportant la teneur du sommet extraordinaire de la Communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC), indique que «le sommet a félicité la République de Madagascar pour avoir promis de fournir un soutien médical aux blessés et aux personnes déplacées sur le théâtre des opérations dans l’Est de la République Démocratique du Congo». Un événement qui s’est tenu à Harare, Zimbabwe, vendredi, auquel a pris part Andry Rajoelina, président de la République.
«Le soutien médical que nous avons promis se matérialisera par l’envoi d’une équipe de médecins militaires spécialisés. (…) Ils soigneront les blessés et les personnes déplacées, leur apportant les soins nécessaires pour soulager leurs souffrances et leur permettre de se reconstruire», indique Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, en ajoutant, «au-delà de l’aspect opérationnel, c’est un engagement humain et solidaire, une réponse concrète aux souffrances des populations civiles et des forces engagées sur le terrain».
Dans un communiqué de presse publié hier, le siège de la diplomatie malgache indique que «les modalités opérationnelles de ce déploiement sont actuellement en cours de finalisation, en étroite collaboration avec les autorités locales et les instances compétentes de la SADC (…)». La ministre Rasata ajoute, du reste, que «nous veillerons à ce que cette mission soit menée avec humanité, rigueur et professionnalisme, dans le respect des besoins exprimés». Lire la suite »
Problèmes d’électricité Le président Rajoelina multiplie les annonces et les promesses

Les messages du président de la République, Andry Rajoelina, sur les chaînes nationales dimanche soir ont principalement tourné autour de la résolution des problèmes de la société d’eau et d’électricité malgache (JIRAMA). Il a ainsi déclaré le lancement. dans quelques jours de la construction de la nouvelle centrale hydroélectrique de Ranomafana afin de renforcer la capacité électrique du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cette nouvelle centrale hydroélectrique devrait être opérationnelle dans un peu plus de trois ans et devrait permettre d’injecter 64 MW supplémentaires sur le RIA dans le futur.
Sur un ton de propagande, le Chef de l’Etat a également annoncé Lire la suite »
Madagascar au Sommet du COMESA, Burundi 2024
Natolotra ary nampahafantarin’ny Filoha Rajoelina an’ireo mpivory ny kandidà malagasy ho mpitarika ny Commission de l’Union africaine amin’ny taona 2025, Atoa Richard Randriamandrato, izay hifaninana amin’ny kandidà 3 hafa avy ao Djibouti, Maurice, ary Kenya.
Priorité à l’agriculture, aux mines et au tourisme

Le candidat de Madagascar à la Commission de l’Union africaine a été présenté au sommet du Comesa. Andry Rajoelina demande aux États membres d’appuyer la candidature malgache.
Sans équivoque, Madagascar passe à la vitesse supérieure dans la course à la présidence de la Commission de l’Union africaine (C-UA).
Richard Randriamandranto, candidat de Madagascar à la présidence de la C-UA, a été présenté officiellement devant les États membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). Une présentation faite par Andry Rajoelina, président de la République, en clôture de l’allocution qu’il a prononcée au 23e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale, à Bujumbura, au Burundi.
«C’est avec un profond sens de responsabilité et d’engagement que je sollicite donc votre soutien, votre solidarité et l’appui de tous les États membres pour la candidature malgache lors des élections qui auront lieu durant la 38e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine, qui se tiendra en février 2025», déclare ainsi le locataire d’Iavoloha.
Andry Rajoelina dans le Figaro : « Les îles Éparses sont malgaches »

Dans une interview publiée par le quotidien français Le Figaro, le président de la République affirme que les îles éparses appartiennent à Madagascar. Que la Grande Île règle ainsi leur restitution, dans un cadre concerté.
«Elles sont malgaches». C’est la réponse du président de la République, Andry Rajoelina, au sujet des îles éparses. Une réponse qu’il a donnée dans une interview publiée par le quotidien français Le Figaro, hier.
À la lecture de l’interview, elle a été donnée en marge du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Paris, la semaine dernière. Les relations entre Madagascar et la France ont fait partie des sujets abordés durant cet entretien. Sur ce point, la question des îles éparses reste incontournable. Le chef de l’État indique que les relations entre la Grande Île et l’Hexagone sont au beau fixe. Il reste, toutefois, un sujet de désaccord.
À la question du quotidien Le Figaro, “la souveraineté sur les îles éparses est tout de même un point de contentieux avec la France ?”, Andry Rajoelina répond sans ambages, “oui”. Il ajoute, “ces îles contrôlent des espèces importantes, et la plus proche, Juan de Nova, est à seulement 150 kilomètres de nos côtes”, en affirmant d’une manière cash, “elles sont malgaches”.
Comme une partie de l’opinion publique, le locataire d’Iavoloha fait le rapprochement entre le dossier des îles éparses et celui de l’archipel des Chagos. “(…) On aimerait une issue heureuse, comme ça a été le cas pour l’archipel des Chagos, restitué à Maurice par le Royaume-Uni”, déclare-t-il alors. À l’instar des îles éparses, pour Madagascar, l’archipel des Chagos a été dissocié du territoire mauricien au moment de son indépendance par les Britanniques.
Restitution
La semaine dernière, le Royaume-Uni a annoncé officiellement qu’il reconnaît “la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos”. Une reconnaissance qui devrait être scellée par un traité. Il s’agit, néanmoins, de l’issue de plusieurs années de négociations entre les États mauricien et britannique.
Dans l’interview publiée hier, Andry Rajoelina laisse aussi entendre que Madagascar privilégie les démarches diplomatiques pour avoir gain de cause dans le contentieux avec la France au sujet des îles éparses. “C’est un exemple assez parlant. Nous souhaitons donc, nous aussi, une restitution, mais dans un cadre concerté. Il faut sérieusement étudier les voies et les moyens de le faire”.
Le président de la République rappelle ainsi qu’il y a une Commission mixte entre Madagascar et la France au sujet des îles éparses. Les négociations sur ce dossier sont menées au sein de cette entité. Dans les colonnes du quotidien Le Figaro, Andry Rajoelina indique cependant, “il y a des pourparlers, une commission mixte est en place, mais nous sommes toujours dans l’attente”. Depuis sa première réunion, au palais d’Andafiavaratra en novembre 2019, il n’y a plus eu de rencontre entre les membres de la Commission.
À l’issue de cette première manche, la Commission mixte “a acté l’existence d’un différend sur la question de souveraineté”. Durant cette première réunion, Madagascar avait en effet posé comme “préalable” que la France reconnaisse la souveraineté malgache sur les îles éparses. Les négociations entre les deux parties sont au point mort. Le second round des discussions de la Commission, prévu pour se tenir à Paris, n’est toujours pas programmé jusqu’à présent.
L’accord trouvé entre l’île Maurice et le Royaume-Uni sur l’archipel des Chagos ramène le dossier des îles éparses sous le feu des projecteurs. Sauf changement, cet épisode devrait ainsi donner un coup de fouet aux négociations, du moins, amener à accélérer l’organisation d’une nouvelle réunion de la Commission mixte. Pour certains, les bonnes relations trouvées entre les deux pays devraient faciliter la recherche d’un consensus. Lire la suite »
Coopération sino-malgache – Xi Jinping vante les atouts de Madagascar

Après l’offensive de charme engagée par Andry Rajoelina envers les investisseurs chinois, c’est au tour de Xi Jinping de courtiser Madagascar. Ce dernier souhaite raffermir la coopération entre la Chine et Madagascar.
Une relation exemplaire. C’est en ces mots que Xi Jinping, président de la Chine, parle de la coopération sino-malgache. Une relation qu’il souhaite raffermir davantage. Un vœu qu’il a affirmé sans ambages durant la rencontre bilatérale avec Andry Rajoelina, président de la République, hier, au Grand Palais du Peuple, à Beijing.
L’appel à un renforcement de la coopération bilatérale entre la Chine et Madagascar est le fil d’Ariane du discours de Xi Jinping, en introduction de la rencontre. Un angle qu’il a maintenu durant les discussions à huis clos, qui ont duré près de 30 minutes, à s’en tenir aux échos de la rencontre. Si la veille, Andry Rajoelina a déroulé le tapis pour les investisseurs chinois, hier, c’était au tour de son homologue chinois de faire du charme à Madagascar.
Xi Jinping a vanté les atouts de la Grande Île et a été dithyrambique sur la politique étatique. “J’entends travailler en étroite collaboration avec vous pour promouvoir la mise en œuvre des acquis du sommet [parlant du Forum Chine-Afrique ou Focac] et injecter une nouvelle impulsion au développement continu et approfondi des relations Chine-Madagascar, des relations Chine-Afrique”, déclame Xi Jinping, s’adressant à Andry Rajoelina.
“Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays il y a 52 ans, nos deux parties ont toujours poursuivi la sincérité, l’amitié, l’égalité et les bénéfices mutuels, donnant en exemple du développement des relations sino-africaines”, ajoute l’homme fort de la Chine. Sans équivoque, Xi Jinping a mis l’accent sur l’intérêt stratégique pour la Chine, d’un raffermissement des liens avec la Grande Île. Ceci, du fait de la position géographique de Madagascar, mais aussi de son nouveau statut diplomatique, notamment au sein de la Communauté de développement des États d’Afrique Australe (SADC).
Andry Rajoelina – « Je suis satisfait de cette visite en Angola »

Le président de la République a bouclé sa tournée en Afrique de l’Ouest par l’Angola. Une visite d’État dont il se dit satisfait.
Un satisfecit. C’est le sentiment affirmé par Andry Rajoelina, président de la République, sur sa visite d’État en Angola. “Je tiens à déclarer que je suis satisfait de cette visite en Angola”, se réjouit le locataire d’Iavoloha, en réponse aux journalistes, durant une brève rencontre avec la presse au palais de la Cidade Alta, palais présidentiel de l’Angola. Cette visite d’État en terre angolaise est le point final de la tournée d’Andry Rajoelina en Afrique de l’Ouest. Un voyage d’État marqué par l’officialisation des relations bilatérales entre Madagascar et les deux États ouest-africains que sont la Guinée-Bissau et l’Angola.
S’agissant des relations bilatérales avec l’Angola, outre l’accord-cadre général de coopération, trois mémorandums d’entente portant sur des secteurs stratégiques ont été signés. Les coopérations sectorielles entre les deux pays démarrent donc avec des échanges de compétences et d’expériences dans le secteur pétrolier, celui de l’énergie et le secteur des mines. Des accords qui motivent le satisfecit du président Rajoelina. Une satisfaction partagée par son homologue, João Manuel Gonçalves Lourenço, président angolais.
Outre la conclusion d’accords bilatéraux, cette tournée présidentielle est présentée comme la traduction en acte de la coopération Sud-sud.
Opération séduction
“Je suis convaincu et persuadé que la clé de la réussite, c’est vraiment de déployer, de mettre en place, de renforcer la coopération Sud-sud. Et aussi de mettre en exergue le panafricanisme”, a plaidé le locataire d’Iavoloha dans ses prises de parole au palais présidentiel et devant le Parlement angolais. Lire la suite »
Andry Rajoelina aux Comores pour l’investiture du président Azali Assoumani
Antananarivo, 26 Mai, 14h30 – Déplacement. « Je suis bien arrivé à Moroni pour assister à l’investiture du Président comorien Azali Assoumani », indique le président de la République Andry Rajoelina sur sa page officielle. Comme annoncé par le Conseil des ministres tenu ce mercredi dernier, le locataire d’Iavoloha est parti à Moroni pour assister à l’investiture officielle de Azali Assoumani pour son troisième mandat comme président des Comores.

C’est au stade de Malouzini au Sud de Moroni que s’est tenue la cérémonie où cinq chefs d’Etat africains étaient présents. Outre le président de la République malgache, ont, entre autres, été sur place les présidents du Kenya, du Mozambique, du Congo, de l’Angola, la Guinée-Bissau. (…lire l’article)
UE Isabelle Delattre – La porte pour l’Europe

Le gouvernement malgache vient d’obtenir le rappel d’Isabelle Delattre, qui est donc de facto la future ex-ambassadrice de l’Union européenne (UE) à Madagascar. Il est reproché à cette diplomate affectée à Madagascar en 2022 d’avoir effectué une série de déclarations critiques contre le pouvoir, en particulier au sujet des élections, du fonds d’entretien routier, et de la décision de castration chirurgicale pour les violeurs. Comme il n’est pas possible d’octroyer les diplomates vazaha avec la même ration de gagazo généreusement distribuée aux opposants et lanceurs d’alerte malgaches, Mme Delattre a donc « juste » été déclarée persona non grata. Mais tant pour les vazaha que les gasy, la méthode a pour but de servir d’exemple pour intimider le reste et l’encourager à rester « dans le droit chemin ».
Isabelle Delattre vient donc d’apprendre un principe de base de la survie des diplomates dans notre pays : seuls l’approbation, le silence, ou mieux encore l’obséquiosité, sont des attitudes acceptables. Tout autre comportement sera immédiatement perçu comme une ingérence inacceptable et un affront dans un pays qui se dit jaloux de sa souveraineté, même s’il vient de voter pour un chef d’État qui a quémandé la nationalité de l’ancien colonisateur.
On note toutefois que depuis la révélation de sa nationalité française, Andry Rajoelina fait feu de tout bois pour tenter de la faire oublier, et saisit la moindre occasion d’apparaître comme un patriote émérite et sans concession. Après les différentes agitations autour du Rova d’Antananarivo, du taom-baovao malagasy ou du 29 mars, aujourd’hui il tente d’apparaître comme le valeureux nationaliste qui ose virer une diplomate vazaha, ce qui ne pourra que provoquer les bravos et les vivats de son fan-club. Il y a donc une première lecture possible de ce coup de tonnerre dans l’ambiance habituellement feutrée des couloirs de la diplomatie : faire exprès de sur-jouer la réaction pour pouvoir se draper du nationalisme le plus sourcilleux.
On rappelle qu’Isabelle Delattre n’est pas la première victime de la susceptibilité des dirigeants malgaches. L’ambassadeur français François Goldblatt avait été remis à son gouvernement par le régime Rajaonarimampianina en 2015 pour avoir osé critiquer le limogeage du directeur général du Trésor. L’ambassadeur français Gildas le Lidec avait été éjecté d’Ambatomena à la demande de Marc Ravalomanana qui le soupçonnait de porter « le mauvais œil » dans les pays où il était en poste. Enfin, on murmure dans les couloirs du ministère des Finances que Marc Ravalomanana aurait aussi obtenu en 2008 le rappel du Représentant résident de la Banque mondiale Robert Blake, qui n’ouvrait pas assez grand et assez vite les robinets pour soutenir la volonté présidentielle de chouchouter Toamasina, et ce après la défaite de son parti dans la Capitale lors des municipales de 2007.
Par conséquent, il y a également une deuxième lecture possible à la réaction du clan Rajoelina dans le cas Delattre. Le tempérament narcissique du chef de l’État actuel fait qu’il ne supporte pas d’être distancé par des rivaux. Tout comme il a voulu se créer artificiellement un 6ème dan en art martial pour pouvoir, au moins sur le papier, égaler le député de Toliara Siteny Randrianasoloniaiko, il se hisse à sa manière au niveau des présidents Rajaonarimampianina ou Ravalomanana en demandant le renvoi d’un ambassadeur.
Le dilemme du diplomate vazaha à Madagascar
Ici se pose donc une question essentielle : quel est le comportement attendu d’un chef de mission diplomatique à Madagascar ? Il y a en effet un dilemme évident.
D’une part, il y a la nécessité de maintenir de bonnes relations avec le pays hôte afin de pouvoir travailler correctement. Cela encourage le cirage des pompes étatiques et gouvernementales. Malgré le fait qu’ils soient très bien informés des réalités du pays, les ambassadeurs font souvent le choix d’accepter de servir la propagande du pouvoir, sous prétexte de remplir leur mission de servir la coopération bilatérale ou multilatérale. Et par ricochet, soigner leur carrière personnelle qui ne peut que bénéficier d’un parcours brillant dans les pays d’affectation. Lire la suite »
Madagascar Airlines : Rinah Rakotomanga dénonce les avantages exorbitants du DG
L’ancienne PCA fait un grand déballage par rapport à la mauvaise gestion au sein de la Compagnie nationale
Coup de tonnerre. Rinah Rakotomanga sort de son mutisme et fait un grand déballage sur la mauvaise gestion au sein de la Compagnie Madagascar Airlines. Un « ampamoaka » apparemment très calculé qui tombe pile au moment où le régime traverse une période difficile avec les élections législatives à venir, le retour en force du délestage, l’inflation et Christine Razanamahasoa qui en appelle à toutes les forces vives de la nation pour destituer le président Andry Rajoelina. « Je suis fidèle parmi les fidèles et loyale parmi les loyaux mais je ne peux me taire face à la situation funeste que vit notre fleuron national », déclare l’ancienne PCA. Rinah Rakotomanga, à travers une publication sur les réseaux sociaux, interpelle directement le chef de l’Etat par rapport à l’affaire Madagascar Airlines. « Excellence Monsieur le président de la République Andry Rajoelina, seriez vous serein, très à l’aise et fidèle à vos engagements sur le résultat et le bilan de 14 mois de travail du DG Vazaha en la personne de M. De Bailleul qu’on nous a imposé » ? D’après la constatation de l’ex-PCA, la « compagnie va de mal en pis depuis l’arrivée de ce DG ». Ce dernier toucherait des avantages faramineux, au détriment de la compagnie. Rinah Rakotomanga évoque « un contrat à 2 milliards d’ariary de salaire de ce DG avec plusieurs billets d’avion en business class pour lui et sa famille et des avantages en nature ». Des avantages qu’elle trouve « indécents si l’on se réfère à la situation actuelle de la société ». Elle accuse ouvertement l’actuel Directeur général de Madagascar Airlines d’être la cause de la destruction de ladite compagnie.
Dégringolade
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Filoha Rajoelina: “Ampirisihina ho kandidà ny vehivavy”

Mialoha ny fifidianana izao… Tao anatin’ny fankalazana ny Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy, nampirisika ny vehivavy hirotsaka sy harotsa-kofidina ny filoha Rajoelina Andry.
“Ho avy izao ny fifidianana solombavambahoaka. Mampirisika anareo vehivavy aho, indrindra ireo antoko politika: raha mbola azo atao ny manolotra sy misafidy ary mifidy vehivavy kandidà dia fidio ny vehivavy kandidà mba hisolo vava sy hisolo tena eny anivon’ny Antenimierampirenena.” Io ny kabarin’ny filoha Rajoelina Andry tamin’ny fankalazana ny Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy, tany Toamasina, omaly. Ao anatin’izay fifidianana izay, tapitra tamin’ny 15 febroary ny fisoratana anarana. Nefa mbola misy 20 andro, hatramin’ny 20 marsa, ahazoana manamarina na ao anatin’ny lisi-pifidianana na tsia ny tena. Nentaniny ny olompirenena rehetra, indrindra ny vehivavy, hijery ny anarana ao anatin’ny lisi-pifidianana. Amin’ny alalan’ny fifidianana no hahazoana manefa ny adidy sy mandray ny zo amin’ny fifidianana.
“Amiko, manana anjara toerana lehibe eo amin’ny fampandrosoana ny vehivavy. Amin’izao fe-potoam-piasana faharoa itantanako ny firenena izao, araka ny efa nambarako: tsy hamela ny vehivavy hiady irery aho, fa hifanome tanana tanteraka aminareo, hiara-dia sy hiara-dalana ary hifanohana aminareo vehivavy sy fikambanam-behivavy”, hoy izy. Mila omena sehatra manokana ny vehivavy. Rehefa misy ny fisafidianana ho tomponandraikitra manokana izay tokony homena eny amin’ny minisitera, ohatra, raha mbola misy ny vehivavy manana fahaiza-manao sy traikefa dia aleony lavitra misafidy ny vehivavy toy izay ny lehilahy. Nasehony izany eo anivon’ny fiadidiana ny Repoblika, satria vehivavy avokoa ny 90%-n’ny tale.
(source: R. Nd. – newsmada.com)
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