RFI
Le Burkina ordonne «la suspension immédiate» de RFI «jusqu’à nouvel ordre»
La radio publique française est notamment accusée d’avoir relayé une «information mensongère» en évoquant une tentative de coup d’État contre le capitaine Ibrahim Traoré, chef d’État depuis septembre dernier.

Le Burkina Faso a ordonné samedi «la suspension immédiate et jusqu’à nouvel ordre» de Radio France Internationale (RFI), lui reprochant notamment d’avoir relayé un «message d’intimidation» attribué à un «chef terroriste», a annoncé le porte-parole du gouvernement burkinabè.
Au début de la semaine, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda) avait diffusé une vidéo dans laquelle l’un de ses chefs au Burkina Faso menaçait de s’attaquer à des villages défendus par des Volontaires de la défense de la patrie (VDP), supplétifs civils de l’armée, qui vient d’en recruter 90.000 en trois semaines pour faire face à la recrudescence des attaques jihadistes.
En ayant relayé ce message, la radio publique française «contribue ainsi à une manœuvre désespérée des groupes terroristes en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la Patrie», indique un communiqué signé du porte-parole, Jean Emmanuel Ouedraogo.
Tentative de coup d’Etat, une «information mensongère» selon le régime
Le gouvernement reproche également à RFI d’avoir repris dans sa revue de presse de vendredi «une information mensongère, indiquant que: « Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, assure qu’une tentative de coup d’État a visé son pouvoir »».
Le communiqué rappelle que «le 3 novembre dernier, le gouvernement avait déjà exprimé son indignation face à l’attitude tendancieuse des journalistes de ce média (RFI) et leur propension à jeter un discrédit sur la lutte dans laquelle le peuple burkinabè est engagé pour plus de liberté et de dignité».
Le Burkina, théâtre de deux coups d’État militaires en huit mois et en proie depuis 2015 à la violence jihadiste, est le deuxième pays de la région à interdire RFI cette année après le Mali, également dirigé par des militaires putschistes et frappé par les jihadistes, en mars.
(source: lefigaro.fr)
Andry Rajoelina et le remède « malagasy » Covid-Organics
A. Rajoelina sur France 24 et RFI: « Le problème du remède Covid-Organics, c’est qu’il vient d’Afrique »
Emission du 11 Mai 2020 en Direct – Dupleix
Îles éparses – Andry Rajoelina évoque une restitution

Les choses sont claires. Andry Rajoelina, président de la République, l’a affirmé sans ambages sur l’antenne de France 24 et les ondes de Radio France internationale (RFI), hier.
Dans les négociations au sujet des îles éparses, Madagascar « parle de restitution ». En réponse au journaliste Christophe Boisbouvier et pour conclure son intervention, le locataire d’Iavoloha lance, « nous réclamons la souveraineté de ces îles et on parle de restitution ». Depuis la déclaration commune entre Andry Rajoelina et son homologue français Emmanuel Macron, à Paris en mai 2019, la posture malgache sur le sujet était relativement ambigüe. Plusieurs s’interrogeaient s’il était question de restitution ou de cogestion.
D’une manière claire et concise, le président de la République clarifie donc le sujet. Sa réponse d’hier, devrait taire les incertitudes sur les intentions de Madagascar sur le dossier îles éparses. La restitution de ces « îles malgaches », comme l’affirment les Nations Unies, passe toutefois, par un bras de fer diplomatique avec la France. La mise en place d’une commission mixte a été décidée entre les deux chefs d’État, pour régler « le différend ».
Les présidents Rajoelina et Macron se sont accordés à trouver un accord sur le sujet avant le 26 juin, date du 60e anniversaire du retour à l’indépendance de la Grande île. La première réunion de la commission mixte s’est tenue en novembre, au palais d’Andafiavaratra, à Antananarivo.