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En direct, guerre en Ukraine : « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine », répètent les dirigeants européens

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« Seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie » peut réussir, ont insisté Emmanuel Macron, Giorgia Meloni, Friedrich Merz, Donald Tusk, Keir Starmer, Alex Stubbet et Ursula von der Leyen dans un communiqué publié la nuit de samedi à dimanche.

Les proches et les soldats du régiment Azov rendent un dernier hommage près du cercueil de leur camarade, lors d’une cérémonie d’adieu sur la place de l’Indépendance à Kiev, le 9 août 2025. DAN BASHAKOV / AP

Le point sur la guerre en Ukraine dimanche 10 août à l’aube

  • Donald Trump a annoncé vendredi 8 août que sa « rencontre très attendue » avec Vladimir Poutine aurait lieu le 15 août, en Alaska. « Il y aura des échanges de territoires au bénéfice de chacun, mais nous parlerons de ça plus tard ou demain », a déclaré devant des journalistes à la Maison Blanche Donald Trump, à propos d’un futur accord entre la Russie et l’Ukraine.
  • Volodymyr Zelensky met en garde contre des « décisions prises sans l’Ukraine »Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il adresse une mise en garde après l’annonce d’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine : « Les Ukrainiens ne céderont pas leur terre à l’occupant ». 
  • L’incertitude est de mise : Vladimir Poutine accepterait un cessez-le-feu complet si l’Ukraine retire ses troupes du Donbass, selon le Wall Street Journal. Selon le WSJ, le sort réservé aux régions de Kherson et de Zaporijia, que les troupes russes occupent partiellement, est moins clair. « Steve Witkoff ne sait pas de quoi il parle », rapporte le quotidien allemand Bild, citant un responsable ukrainien.
  • Les Européens demandent d’exercer « une pression » sur Moscou. « Seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie » peut réussir, ont insisté dans un communiqué publié la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français Emmanuel Macron, italienne Giorgia Meloni, allemand Friedrich Merz, polonais Donald Tusk, britannique Keir Starmer et finlandais Alex Stubb, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine », ont-ils ajouté.
  • « L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens », a redit Emmanuel Macron, qui s’est entretenu avec Volodymyr Zelensky. « Les Européens seront aussi nécessairement partie à la solution car il en va de leur sécurité », a affirmé le président français.
  • Malgré l’annonce de la rencontre entre Donald Tump et Vladimir Poutine, la Russie a lancé 47 drones kamikazes et deux missiles de croisière contre l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi. L’armée de l’air ukrainienne affirme avoir abattu ou brouillé un Iskander-K et 16 drones.
  • La zone économique spéciale d’Ielabouga, au Tatarstan, qui abrite la plus grande usine de drones au monde, selon la propagande russe, a une nouvelle fois été la cible d’une attaque ukrainienne.

(source: lemonde.fr)

Nouvelles sanctions contre la Russie : la Chine proteste «solennellement» auprès de l’UE

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«Wang Wentao a adressé des représentations solennelles concernant l’inclusion de deux institutions financières chinoises dans la 18e série de sanctions de l’UE contre la Russie», a indiqué le ministère chinois du Commerce. AFP

Le ministre du commerce chinois, Wang Wentao, a protesté contre l’inclusion de deux banques chinoises dans les dernières sanctions imposées à la Russie.

Pékin tape du poing sur la table. Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a protesté, auprès de son homologue européen, contre l’inclusion de deux banques chinoises dans les dernières sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie en raison de la guerre en Ukraine, a déclaré Pékin mercredi.

« Wang Wentao a adressé des représentations solennelles concernant l’inclusion de deux institutions financières chinoises dans la 18e série de sanctions de l’UE contre la Russie», lors d’une rencontre mardi avec le Commissaire européen au Commerce, le Slovaque Maros Sefcovic, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

L’UE a renforcé vendredi dernier ses sanctions contre Moscou

Le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendront à Pékin jeudi, pour aborder diverses questions liées au commerce ou à la guerre en Ukraine, mais qui ne devraient pas déboucher sur des résultats concrets. L’UE a renforcé vendredi dernier ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les États-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans son offensive contre l’Ukraine, lancée en 2022.

Ce paquet de sanctions, le 18e depuis le début du conflit, est «l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour», avait déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. L’UE affirme que le renforcement des relations politiques entre Pékin et Moscou depuis l’offensive contre l’Ukraine a aidé l’économie russe à résister aux sanctions occidentales de grande ampleur. La Chine nie ces allégations.

(source: lefigaro.fr)

Donation de véhicules chinois : Réaction atypique de l’ambassadeur de l’Union européenne

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Roland Kobia a réagi après l’officialisation des donations de 16 véhicules de luxe de la part de Pékin pour soutenir Madagascar à l’occasion du 45e Sommet de la SADC. Ses réactions sont atypiques mais singulières.

Une guerre d’influence à peine voilée s’installe entre l’Union européenne (UE) et la Chine à Madagascar, autour de la nature, de la visibilité et de la finalité de leurs aides respectives. En toile de fond, la récente donation de 16 véhicules de luxe par Pékin au gouvernement malgache suscite une réaction indirecte mais significative de Bruxelles. « L’UE ne donne pas de voitures de luxe mais met à disposition des avions et des hélicoptères pour assurer une aide structurelle aux populations isolées de Madagascar », a écrit Roland Kobia, ambassadeur de l’Union européenne à Antananarivo, dans une publication sur les réseaux sociaux le week-end dernier. Une déclaration aux accents critiques, bien que la Chine ne soit pas explicitement nommée.

Cette prise de position intervient à peine une semaine après la cérémonie officielle de remise de 16 véhicules limousine haut de gamme, offerts par le gouvernement chinois à Madagascar. Estimée à plus de 500 000 euros, cette donation a pour objectif de soutenir l’organisation du prochain sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévu se dérouler à la mi-août dans la capitale. Le président de la République, Andry Rajoelina, en personne, a présidé la réception de ces véhicules au palais d’État d’Iavoloha. Depuis, la communication gouvernementale s’est largement déployée pour saluer cet appui chinois.

Sauver des vies. « Un témoignage de la solidité des relations entre Madagascar et la Chine et des ambitions communes portées au plus haut niveau par Andry Rajoelina, président entrant de la SADC, et Xi Jinping, président de la République populaire de Chine », a rappelé la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Les appréciations appuyées du gouvernement malgache à l’égard des véhicules offerts par Pékin n’ont pas manqué de susciter la réaction de l’Union européenne. Dans sa publication, Roland Kobia a tenu à rappeler qu’« une grande partie de l’aide humanitaire à Madagascar se fait grâce aux financements de l’Union européenne au travers des Nations unies, ONG etc. C’est moins visible, et moins reconnu, c’est vrai. Mais ça sauve des vies dans la discrétion ». Une manière de mettre en lumière le décalage entre une approche occidentale souvent jugée technocratique, et une stratégie chinoise bien plus offensive, combinant des gestes à forte portée symbolique et des partenariats orientés vers un impact économique concret sur le continent africain.

Ce différend latent, souvent entretenu par les concurrents de Pékin, illustre une tension plus large entre les partenaires internationaux du pays. D’un côté, la Chine continue de renforcer son ancrage sur l’île à travers des dons ostensibles, des projets d’infrastructures et une diplomatie de proximité. De l’autre, l’UE se positionne comme un partenaire de fond, promouvant les normes, les réformes structurelles et une coopération axée sur les droits humains et la gouvernance. La rivalité se joue autant sur le terrain diplomatique que dans la perception publique, où l’efficacité est souvent jugée à l’aune de la visibilité immédiate.

Priorités

Le choix du gouvernement de mettre en exergue cette donation chinoise, notamment à travers une large couverture médiatique et une réception présidentielle, n’est pas anodin. Il reflète une « diplomatie pragmatique », tournée vers une diversification des alliances. Dans un contexte géopolitique où la Chine étend son influence sur le continent africain par le biais d’une diplomatie économique offensive, les remarques du diplomate européen trahissent une inquiétude sur la perte de terrain de l’UE face à des concurrents aux méthodes différentes. L’enjeu n’est pas seulement symbolique, il est stratégique. Madagascar devient, une fois encore, un théâtre d’expression de rapports de force globaux, où l’aide n’est jamais tout à fait désintéressée.

Ancrage. Cette prise de parole de Roland Kobia s’inscrit dans une série d’interventions récentes où le diplomate européen défend la stratégie de coopération de l’Union européenne à Madagascar, face à une concurrence internationale de plus en plus marquée. En avril dernier, déjà, il avait réagi aux mesures restrictives de l’administration américaine sur les échanges commerciaux, en rappelant les avantages comparatifs offerts par l’Union européenne. « L’Union européenne a, depuis de nombreuses années, un régime commercial extrêmement favorable aux exportations “malagasy” vers le marché européen, un marché intégré, fiable et prévisible de 450 millions d’habitants à haut pouvoir d’achat », avait-il souligné. Il faisait ainsi référence au régime « Tout sauf les armes » et à l’Accord de Partenariat Économique, qui permettent à des milliers de produits malgaches d’entrer sur le marché européen avec 0 % de droits de douane et sans restriction quantitative. Une manière, pour Bruxelles, de rappeler son ancrage structurel dans l’économie malgache, bien au-delà des gestes ponctuels de diplomatie visible.

(source: Rija R. – Midi M/kara)


Un grande partie de l’aide humanitaire à Madagascar se fait grâce aux financements de l’Union européenne au travers des UN, ONG etc.

 

Le rêve européen de la Moldavie devient réalité ! Message d’Ursula von der Leyen: « la place de la Moldavie est parmi nous! »

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Dans une déclaration touchante depuis Chișinău, la présidente Ursula von der Leyen, accompagnée du président du Conseil européen, António Costa, et de la présidente moldave, Maia Sandu, a salué l’incroyable parcours de la Moldavie vers l’adhésion à l’UE. Ce moment fort marque l’ouverture de nouveaux chapitres dans les négociations d’adhésion de la Moldavie et réaffirme l’engagement indéfectible de l’Europe à protéger la liberté, la démocratie et l’identité du pays.

De l’accueil des réfugiés ukrainiens à la lutte contre les menaces hybrides, la Moldavie s’avère un partenaire fiable sur la scène européenne. Avec 270 millions d’euros déjà débloqués et une intégration plus poussée à l’horizon, notamment le SEPA et la fin des frais d’itinérance, la famille européenne se renforce.

« A l’heure de la guerre mondiale de l’information, l’Union européenne paraît bien timide »

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Alors que l’Europe affiche sa volonté de développer ses capacités de défense, elle peine encore à y intégrer les armes informationnelles, que les empires autoritaires utilisent massivement. Dans une tribune au « Monde », Thibaut Bruttin, directeur de Reporters sans frontières, distingue à cet égard quelques enjeux qui lui semblent prioritaires.

Pendant que l’Europe achète des chars et des missiles pour plusieurs centaines de milliards d’euros, la Chine et la Russie s’emploient à constituer des régiments de trolls numériques, à recruter des faux journalistes et à soutenir le rayonnement de leurs médias internationaux. A l’heure de la guerre mondiale de l’information, l’Union européenne (UE) paraît bien timide et peine à entamer sa conversion aux nouveaux attributs de la puissance.

Photo diffusée par l’agence Sputnik qui montre Vladimir Poutine participant à une visioconférence de la commission pour la coopération militaire et technique avec les Etats étrangers au Kremlin, le 23 mai 2025. ALEXANDER KAZAKOV / AFP

Depuis mars 2022, les sanctions prises à l’encontre de certains médias d’Etat russes, fers de lance de la diffusion de désinformation à grande échelle, dont Russia Today et Sputnik, se sont révélées inefficaces, notamment sur Internet. La législation européenne sur le numérique – en l’occurrence le Digital Services Act (DSA) – est percluse de failles dont profitent les professionnels de la désinformation pour mener leurs opérations, en s’appuyant sur la passivité des principales plateformes américaines.

Pour mieux lutter contre les ingérences étrangères et la désinformation, la Commission européenne propose maintenant la mise en place d’un « bouclier européen de la démocratie ». Il faut saisir cette opportunité pour construire une autonomie européenne en matière informationnelle, fondée sur le journalisme fiable et indépendant.

(source: lemonde.fr)

L’aveu d’échec de Trump face à Poutine | … Les limites du cavalier seul?

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Selon le WSJ, Donald Trump aurait dit que Vladimir Poutine n’était pas prêt à mettre fin à la guerre parce qu’ »il pense qu’il gagne ». Contactée par le quotidien, la Maison Blanche a simplement renvoyé vers le post de Donald Trump sur Truth Social, dans lequel il qualifiait « le ton et l’esprit de la conversation » d’ »excellents ».

« Le Commerce n’adoucit pas les moeurs! », à ce jour par la « méthode Trump »

Mgr Auza nommé nouveau nonce près l’Union européenne

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Mgr Bernardito Auza en 2019 aux Nations unies à New York

Le Pape François a nommé nonce près l’Union européenne Mgr Bernardito Auza qui succède ainsi à Mgr Noël Treanor, décédé le 11 août 2024. Mgr Auza, déjà représentant du Saint-Siège à l’ONU à New York, était jusqu’à présent nonce apostolique en Espagne et en Andorre.

Vatican News

Le Saint-Père a nommé nonce apostolique près l’Union européenne Mgr Bernardito Auza, archevêque titulaire de Suacia, jusqu’à présent représentant du Saint-Siège en Espagne et en Andorre. Le diplomate philippin de 65 ans succède à Mgr Treanor, décédé d’une crise cardiaque le 11 août dernier. Le poste était vacant depuis lors.

Mgr Auza, avant d’être en Espagne, était le représentant permanent du Saint-Siège à New York près le Conseil de sécurité et de l’ONU. Il occupa ce poste de 2014 à 2019 avant de partir pour l’Espagne. Il occupa aussi les fonctions de nonce en Haïti de 2008 à 2014.

Entré dans le service diplomatique du Saint-Siège en 1990, Mgr Auza travailla aussi en début de carrière à Madagascar et dans le sud de l’océan Indien de 1990 à 1993, en Bulgarie de 1993 à 1996, puis en Albanie en 1997 et 1998 avant de rentrer au Vatican et de travailler au sein de la section pour les Relations avec les États de 1999 à 2006. Il rejoignit la mission du Saint-Siège près l’ONU, en 2006 et y resta jusqu’en 2008 avant de devenir nonce apostolique. Il fut ordonné évêque en 2008 par le cardinal Bertone, alors Secrétaire d’État du Saint-Siège.

La Comece s’attend à une collaboration fructueuse et efficace

Le président de la Comece, la Conférence des évêques de l’Union européenne, Mgr Mariano Crociata a exprimé sa «joie» et a salué cette prochaine arrivée à Bruxelles. «Mgr Auza apporte avec lui un héritage remarquable d’engagement diplomatique et de service ecclésial. Pendant des décennies, il a joué un rôle central au sein du service diplomatique du Saint-Siège, faisant preuve d’un engagement et d’une vision profonds», a-t-il écrit dans un communiqué. La Comece est ainsi convaincue que la collaboration avec le nouveau nonce «sera à la fois fructueuse et efficace pour faire avancer le bien commun au sein de l’Union européenne».

(source: vaticannews.va/fr)

Les évêques de l’UE exhortent les États européens à soutenir l’Ukraine

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Quelques membres du comité permanent de la COMECE. Au milieu, le président, Mgr Mario Crociata.

Alors que les États-Unis viennent d’annoncer la suspension de l’aide à l’Ukraine, les évêques de l’Union européenne appellent les États membres à continuer à aider financièrement Kiev. Dans un communiqué publié ce mardi 4 mars, la Commission des épiscopats de l’Union européenne souhaite un accord de paix respectant le droit international, appuyé sur des garanties de sécurité, et impliquant «la victime de l’agression: l’Ukraine».

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

Quelques jours après l’altercation entre Volodymr Zelensky et Donald Trump dans bureau ovale de la Maison Blanche, l’administration américaine annonce ce mardi 4 mars la suspension de l’aide militaire à Kiev. Le dialogue semble ainsi rompu entre Kiev et Washington alors que les États-Unis sont le premier fournisseur d’aide au pays en guerre, et aurait apporté en l’espace de trois ans 64,1 milliards d’euros d’aide militaire à l’Ukraine selon l’institut Kiel pour l’économie mondiale. Dans ce contexte, les évêques de l’Union européenne ont publié un communiqué appelant l’Union et les États membres à poursuivre leur aide à l’Ukraine, face à «l’invasion massive et injustifiable de la Russie».

«Une issue décisive pour le monde libre»

La Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) souligne le soutien «humanitaire, politique, économique, financier et militaire», apporté par les «décideurs de l’Union européenne» ainsi que les nombreuses organisations de la société civile par des «gestes concrets de solidarité».

À quelques jours d’un sommet spécial de l’Union européenne sur la défense prévu le 6 mars pour discuter des «garanties de sécurité» en faveur de l’Ukraine, la COMECE estime que l’issue de la guerre en Ukraine ne concerne pas le seul avenir de ce pays d’Europe de l’est, mais qu’elle sera «décisive pour le sort de l’ensemble du continent européen et d’un monde libre et démocratique». Car, rappellent-ils, «l’invasion de l’Ukraine par la Russie est une violation flagrante du droit international». Lire la suite »

Energie – Projet « Volobe » – Les autorités internationales constatent de visu le site

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Les ambassadeurs de l’Union européenne et de France, en visite à Ambodialazana – Crédit photo : fourni

Sur terrain. Les ambassadeurs de l’Union européenne et de France à Madagascar se sont rendus sur le site du futur barrage hydroélectrique de Volobe, un projet crucial pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays. Développé dans le cadre d’un partenariat public-privé, cet ouvrage vise à améliorer l’accès à l’électricité pour environ deux millions de personnes, tout en soutenant le développement industriel et économique de Madagascar.

La production annuelle estimée à 750 GWh, pour une capacité installée de 120 MW, permettra de couvrir environ 35 % de la consommation nationale actuelle en électricité. En plus de répondre à une demande accrue, ce projet va réduire la dépendance du pays aux importations de combustibles fossiles, ce qui renforcera la balance des paiements et allègera les charges financières de la JIRAMA. A travers cette initiative, Madagascar entend également renforcer son accès à une énergie durable, en phase avec les objectifs de la transition énergétique mondiale. L’ambassadeur de l’Union européenne a déclaré : « Ce projet est stratégique pour Madagascar. Il permettra non seulement de répondre aux besoins énergétiques, mais aussi d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays ». Après avoir franchi plusieurs étapes importantes, dont l’obtention du permis environnemental en 2022 et la signature des accords de concession avec l’Etat en 2023, le projet entre désormais dans une phase cruciale avant le lancement des travaux.

Opportunité

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Keir Starmer va proposer à Donald Trump une « force de réassurance » européenne pour l’Ukraine

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Le premier ministre britannique rencontrera le président américain, jeudi 27 février, à Washington, après qu’Emmanuel Macron s’y sera rendu lundi 24. Le plan, préparé en concertation avec Paris, serait conditionné à l’octroi par les Etats-Unis d’un mécanisme de garantie de sécurité.

Emmanuel Macron et le premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, à l’Elysée, à Paris, le 17 février 2025. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE »

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a passé toute la journée à Downing Street, jeudi 20 février, pour préparer une rencontre délicate avec Donald Trump à Washington, prévue jeudi 27 février. Ce rendez-vous à la Maison Blanche, son premier avec le président américain depuis son investiture, le 20 janvier, avait été annoncé dès la fin de la Conférence sur la sécurité de Munich, le 16 février, alors qu’il devenait clair, à Londres comme ailleurs en Europe, que la relation transatlantique était en train de se désintégrer sous les yeux des Occidentaux.

Depuis, les propos sans fondement de Donald Trump à l’égard du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu’il a traité à plusieurs reprises de « dictateur », et sa reprise mot pour mot de la propagande russe, ont rendu la tâche de Keir Starmer encore plus ardue.

Le chef du Parti travailliste a trois objectifs : tenter d’apaiser la relation très détériorée entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, prouver au dirigeant américain que les Européens, et les Britanniques en particulier, sont prêts à prendre bien davantage en charge leur propre défense, et lui proposer une solution de maintien de la paix en Ukraine – « une force de réassurance » selon des officiels occidentaux –, qui permettrait de rassurer la population ukrainienne et aurait un effet dissuasif suffisant pour éviter toute nouvelle agression russe.

(source: lemonde.fr)