UE
Vaccins: l’UE lance une action en justice contre AstraZeneca
L’Union européenne estime qu’AstraZeneca n’a pas respecté son contrat en matière de livraison de vaccins contre le Covid-19.

CORONAVIRUS – L’UE a lancé une action en justice contre le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, auquel elle reproche de ne pas avoir tenu ses engagements sur les livraisons de son vaccin anti-Covid, a annoncé, ce lundi 26 avril, la Commission européenne.
“Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en oeuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure”, a indiqué un porte-parole de l’exécutif européen.
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévues.
L’action en justice a été lancée vendredi “au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept États membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure”, a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
Turquie: à Ankara, les Européens posent leurs conditions
Ursula von der Leyen et Charles Michel ont rencontré le président turc après une pénible année 2020.

Si l’année 2021 devait confirmer le redoux dans les rapports turco-européens, la rencontre de mardi marquera, a posteriori, une étape importante. Le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont voyagé jusqu’à Ankara pour échanger de vive voix avec Recep Tayyip Erdogan, qui sait toute la symbolique d’un tel déplacement et y tenait particulièrement.
Le chef de l’État turc avait préparé le terrain. Depuis novembre, il n’a pas eu un mot de travers pour ses homologues européens, qu’il accusait de tous les maux quelques semaines auparavant. «L’année 2020 n’a pas été facile pour les relations Turquie-UE. Nous avons dû gérer des questions déplaisantes créées, pour la plupart, de manière artificielle», affirmait-il en janvier aux ambassadeurs européens dans son pays, maniant l’euphémisme avec aplomb. Recep Tayyip Erdogan s’était dit prêt à «remettre nos relations sur les rails», à «ouvrir une nouvelle page». Charles Michel et Ursula von der Leyen sont donc venus lui exposer les conditions de ce possible réchauffement.
«L’Union européenne a un intérêt stratégique à développer une relation mutuellement bénéfique avec la Turquie. Nous tendons la main en proposant un agenda positif, et c’est à la Turquie de saisir cette opportunité», a insisté le président du Conseil européen au cours d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre. «Nous ne sommes qu’au début de ce chemin. Les mois et semaines à venir montreront jusqu’où nous pouvons aller», a renchéri la présidente de la Commission.
«Désescalade»
Les dirigeants de l’UE ont laissé entrevoir à Recep Tayyip Erdogan
La «rupture» des relations diplomatiques avec la Russie par l’UE pousse Moscou vers Pékin, constate Lavrov
La Russie se rapproche de plus en plus de la Chine sur fond des détériorations des relations diplomatiques avec Bruxelles à sa propre initiative, a indiqué Sergueï Lavrov. Moscou et Pékin ont fustigé l’inadmissibilité des sanctions unilatérales introduites par les États-Unis et l’UE contre eux.
«Je souligne de nouveau que nous n’avons pas de relations avec l’UE en tant qu’organisation. Tout le système de relations est détruit par des décisions unilatérales de Bruxelles», a-t-il ajouté.
La Russie reste ouverte au dialogue
Cependant, Moscou serait prêt à rétablir des relations sur une base d’égalité et de recherche d’équilibre des intérêts «si ou quand l’UE trouve approprié d’éliminer cette anomalie dans ses contacts avec la Russie», a poursuivi M.Lavrov.
(source: fr.sputniknews.com)
Le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 n’a généré que 0,66% d’effets indésirables
Et dans la grande majorité des cas, les effets secondaires de ce vaccin contre le coronavirus sont bénins et temporaires.

CORONAVIRUS – Alors que la vaccination anti-Covid reste au centre des préoccupations dans l’Union européenne, l’annonce d’une nouvelle baisse des livraisons du laboratoire AstraZeneca et l’appel à des discussions “le plus vite possible” lancé par cinq pays membres inquiets de disparités dans la distribution des doses n’a pas aidé la situation ce samedi 13 mars.
L’image d’AstraZeneca est déjà écornée par les suspensions de son vaccin décidées cette semaine par le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Bulgarie après des cas graves de caillots sanguins, tandis que la Thaïlande a retardé sa campagne de vaccination.
La Norvège s’est en outre inquiétée samedi de cas d’hémorragies cutanées chez des personnes relativement jeunes ayant reçu une dose du vaccin AstraZeneca, même si aucun lien n’est encore établi avec le vaccin.
Affaire Alexeï Navalny : les Vingt-Sept partagés entre sanctions et dialogue avec Moscou
Les autorités russes ont rejeté la demande du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, de rencontrer l’opposant emprisonné, lors de la visite à Moscou qu’il devait entamer jeudi 4 février.
Josep Borrell devait commencer, jeudi 4 février, à Moscou, une visite de trois jours aux résultats très incertains. La première d’un haut représentant européen depuis 2017, dans le contexte de la nouvelle condamnation infligée à Alexeï Navalny, dont M. Borrell a jugé mercredi, au nom de l’Union européenne (UE), qu’elle était « inacceptable et politiquement motivée ». Il a demandé « la libération immédiate et sans condition » de l’opposant, ainsi que des citoyens et journalistes arrêtés.
« La relation avec la Russie ne peut se résumer au cas Navalny », dit-on dans l’entourage du haut représentant européen pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. C’est toutefois, comme il le soulignait lui-même le 25 janvier, « pour faire passer un message clair quant à nos positions sur les droits et les libertés » qu’il se rend dans la capitale russe, où il devait notamment rencontrer, vendredi, le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Pour le principe, le chef de la diplomatie européenne avait demandé, en janvier, à rencontrer M. Navalny. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a coupé court, estimant qu’une telle décision n’avait en fait aucune raison d’être. Quant à la nouvelle menace de sanctions agitée à la fin janvier – mais non concrétisée à ce stade – par les ministres européens, elle serait « stupide », a jugé M. Peskov.
Une relation stratégique « complexe »
Le voyage du haut représentant sert aussi à préparer le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept qui, en mars, doit en principe se pencher sur la « relation stratégique » avec Moscou et, peut-être, examiner un projet de sanctions additionnelles. Les ministres des affaires étrangères européens se sont dits « prêts à réagir par des mesures appropriées si la situation l’exige ».
Sommet européen : les États membres trouvent un accord sur le budget 2021-2027 de l’UE et le fonds de relance
Budget européen et plan Next Génération : en quoi servent-ils la relance de l’Europe ?
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne sont parvenus jeudi en début de soirée à un accord sur le budget 2021-2027 de l’UE et le fonds de relance post-coronavirus « Next Generation EU », a annoncé le président du Conseil Charles Michel sur Twitter, signifiant de la sorte la levée des vétos de la Pologne et de la Hongrie.
Viktor Orban et Mateusz Morawiecki crient victoire
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a qualifié jeudi soir de « double victoire » le compromis sur l’État de droit atteint par les dirigeants de l’UE en vue de débloquer le budget européen et le fonds de relance post-coronavirus.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait écho à ces commentaires. Son porte-parole a crié victoire sur Twitter. « Nous avons gagné. En ces temps difficiles de pandémie, de crise économique, il n’est pas opportun de prolonger les débats politiques et idéologiques qui nous empêchent d’agir« , a-t-il commenté. « Nous avons contré le danger de voir des mesures budgétaires servir pour faire pression sur les Hongrois afin de décider des choses que nous ne voulons pas« , a tweeté ce porte-parole.
Le fonds de relance était bloqué depuis plusieurs semaines par ces deux pays qui s’opposaient au mécanisme conditionnant les fonds européens au respect de l’Etat de droit,
L’Union européenne ne reconnaît pas les résultats des législatives au Venezuela
L’union européenne ne reconnaît pas les résultats des législatives au Venezuela remportées par le parti présidentiel. Nicolas Maduro a de son côté salué sa victoire, et rappelé qu’il avait reconnu sa défaite 5 ans plus tôt lors du même scrutin.
L’Union européenne ne reconnaît pas les résultats des élections législatives organisées le 6 décembre au Venezuela car elle ne juge pas crédible le processus électoral, a annoncé 7 décembre le chef de la diplomatie européenne. «Le manque de respect du pluralisme politique, la disqualification et la poursuite des dirigeants de l’opposition ne permettent pas à l’UE de reconnaître ce processus électoral comme crédible, inclusif ou transparent, et ses résultats comme représentatifs de la volonté du peuple vénézuélien», a déclaré Josep Borrell à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.
Les Etats-Unis considèrent toujours Juan Guaido comme président par intérim
«Les Etats-Unis condamnent les élections législatives frauduleuses du régime illégitime de Maduro le 6 décembre. Ils ne répondent à aucune norme minimale de crédibilité et ne sont rien de plus qu’une tentative de voler l’avenir démocratique du Venezuela. Nous appelons tous les pays à rejeter cette imposture électorale», a écrit sur Twitter pour sa part le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
Il a par ailleurs fait savoir dans un communiqué que les Etats-Unis vont «continuer à reconnaître» l’opposant Juan Guaido comme «président par intérim» du Venezuela malgré les élections législatives. «La communauté internationale ne peut pas laisser Maduro, qui est au pouvoir de manière illégitime après avoir volé l’élection de 2018, tirer profit d’une seconde élection volée», a-t-il prévenu, réaffirmant que les législatives de la veille, boycottées par Juan Guaido, étaient une «mascarade».
«Il y a 5 ans, j’ai reconnu les résultats et la défaite, nous pensions que nous allions construire des canaux de dialogue. Aujourd’hui 5 ans plus tard, je dois dire que nous avons une nouvelle Assemblée nationale et que nous avons obtenu une gigantesque victoire électorale», a déclaré pour sa part le président vénézuelien après l’annonce des résultats du scrutin.
(source: rt.com)
L’UE sanctionne Minsk et met en garde Ankara
Les Européens se donnent jusqu’à décembre «au plus tard» pour riposter aux provocations turques en Méditerranée orientale.

Correspondante à Bruxelles
C’était un véritable imbroglio et beaucoup pariaient sur un désastre, mais les Vingt-Sept sont finalement parvenus à trouver un compromis sur la Biélorussie et surtout sur la Turquie.
Depuis vendredi, quarante personnalités, considérées comme responsables de la répression en Biélorussie, sont persona non grata sur le territoire de l’Union et ne peuvent plus avoir accès à leurs avoirs désormais gelés. L’homme fort de Minsk, Alexandre Loukachenko, passe à ce stade entre les gouttes, les Européens souhaitant donner toute sa chance au «dialogue inclusif» entre le pouvoir et l’opposition biélorusses qu’ils appellent de leurs vœux, mais aussi garder quelques «munitions» en cas d’échec.
Ces sanctions sont un soulagement pour les leaders européens. Le dossier, qui devait être réglé bien plus tôt, devenait, au fil des semaines, beaucoup trop encombrant pour l’Union. «Nous sommes crédibles», s’est félicité vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel, à l’issue de ce sommet extraordinaire des Vingt-Sept consacré pour l’essentiel aux relations extérieures de l’UE.
Si un accord a pu être trouvé sur la question de la Biélorussie, c’est parce que les Vingt-Sept sont parvenus à convaincre Nicosie d’abandonner son veto. Il fallait pour cela trouver la bonne formule sur la Turquie, alors qu’Ankara poursuit ses forages illégaux des eaux chypriotes et que le président Nikos Anastasiades exigeait un message ferme de l’UE. Selon un haut responsable européen, les Vingt-Sept auront au final passé «8 à 9 heures» à identifier la voie de passage qui permettait d’afficher cette fermeté vis-à-vis d’Ankara sans, estiment-ils, ruiner totalement les avancées obtenues sur la Grèce au cours des dernières semaines.
Un cadre et un calendrier fixés
Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, aurait joué un rôle important dans le dénouement, en affichant son soutien au président chypriote et, en l’invitant aussi de temps à autre, à une certaine modération dans ses demandes. Certes, il n’est pas encore question de dégainer de nouvelles sanctions contre Ankara, mais plutôt
Discours sur l’état de l’UE : Ursula von der Leyen expose son plan d’action
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a brossé mercredi 16 septembre dans son discours annuel sur l’état de l’Union un tableau sans éclat de l’Europe, confronté à la crise du coronavirus et à la pire récession de son histoire, mais elle s’est aussi voulue rassurante en fixant de nouveaux objectifs ambitieux pour le bloc soit plus solide et plus uni face aux prochaines crises.