Andriantsilavonandriana
A.A.M. sy ny A.O.M: namoaka fehin-kevitra homena an’ireo olona mikasa hitondra ny Firenena
‘Tsy misakana ny fifidianana ary tsy mitsipaka ny Repoblika, fa tokony hovana ny Lalàm-panorenana » hoy ny ao amin’ny A.A.M. sy ny A.O.M. « Tsy hamadika pejy ny Andriana fa hiova Boky tanteraka! »
Ny Rovan’Antananarivo, tsy very anarana am-pon’ny mahalala
Rovan’Antananarivo, Rovan’Ambohimanga, Rovan’Ilafy, Rovan’Antsahadinta, Rovan’Ambohidratrimo : tamin’ny Tendrombohitra Roambinifolo teto Imerina, dia izy dimy ireo sisa no nisy ho tsidihina, mialoha ny nahamay (indray) ny Rovan’Ambohidratrimo. Rehefa voafindra any amin’ny Rovan’Ambohimanga ny lapa nantsoina hoe «Felatanambola» dia nampanorenan-dRanavalona I ny lapa Manjakamiadana ny toerana. Tamin’ny taona 1839 izany.
Jean Laborde no tompo-marika : trano hazo isan’ny avo indrindra maneran-tany tamin’ny fotoan’androny, satria 42 metatra ny vovonana, 18 metatra ny sakany, 29 metatra ny lavany. Roa taona, 1839-1841, no nahavitan’i Manjakamiadana-hazo. Nanomboka tamin’ny 1869 kosa ny fandrakofana vato, ka James Cameron no tompo-marika. Mbola tsy vita ny Manjakamiadana-vato raha nodimandry i James Cameron tamin’ny oktobra 1875. Rehefa vita manontolo ny Lapa, ankevitry ny taona 1880, dia io Manjakamiadana miezinezina, indraindray maha very anarana ny Rovan’Antananarivo io. Diso anefa ilay fiteny hoe «Rovan’i Manjakamiadana», satria ny Rova dia ny tokotany voafefy misy kianja sy Lapa manotrona ny fasan’Andriana.

Festival Astronomie – Mahajanga sera sous les étoiles pour la première édition

Un festival de l’astronomie aura lieu du 23 au 24 juin prochain dans la ville des fleurs. Une grande première pour elle où tous pourront scruter le ciel par télescope.
L’Alliance Française de Mahajanga (AFM), avec l’association d’astronomie malgache Haikintana Astronomy, la société astronomique de France, et Africa Initiative for Planetary and Spaces Sciences, ainsi qu’Écoles du Monde, organisera la première édition du Festival d’astronomie les 23 et 24 juin prochains. Cet événement entre dans le cadre de la célébration de la fête de l’Indépendance et figure parmi les activités des festivités autour de la fête nationale du 26 juin à Mahajanga. La première édition du festival d’astronomie « Majunga sous les étoiles », initiée par l’AFM, est appuyée par le partenaire officiel du groupe Vima Vision. « Les objectifs de cet évènement visent à permettre au grand public de découvrir les sciences de la Terre, du ciel et de l’Espace dans un contexte très convivial et d’avoir l’opportunité de rencontrer des chercheurs astrophysiciens. Mais aussi à démocratiser l’accès aux sciences auprès de la jeunesse malgache ainsi que de découvrir les merveilles que recèle notre ciel. Il permettra de favoriser les rencontres et d’éveiller la curiosité ainsi que de susciter l’émotion. Le festival d’astronomie « Majunga sous les étoiles » invite petits et grands à découvrir l’univers au contact des meilleurs spécialistes », a expliqué Chrystelle Lafaysse, directrice de l’Alliance Française de Mahajanga et Annexe Tanambao Sotema.
Section sciences
L’observation gratuite des constellations et de la lune avec des télescopes se déroulera au village touristique le vendredi 23 juin à partir de 19h. Des échanges avec le public sont prévus. Une grande conférence aura lieu à l’université de Mahajanga, dans la section sciences, à l’intention des étudiants, dans l’après-midi. Des projections de films sont aussi au programme. Le public de Mahajanga pourra assister gratuitement aux différents ateliers proposés par les spécialistes à l’Alliance française de Mahajanga le samedi 24 juin. L’observation avec des télescopes se poursuivra devant le grand baobab au bord de la mer, vers 19h. «Par ailleurs, Franco Clerc, producteur, réalisateur, comédien, nous cède généreusement les droits de son film Le mystère d’Arivonimamo. C’est l’histoire de deux jeunes filles passionnées de sciences qui mènent l’enquête sur ces antennes à Arivonimamo », a ajouté la directrice. Le court métrage de 26 minutes est une œuvre de science-fiction saisissante qui se base sur un projet réel, le Square Kilometer Array (SKA).
(source: lexpress.mg)
Astronomie : Madagascar se dote d’un observatoire robotisé
Être ou ne pas être Malgache, et seulement Malgache
Le sujet de la nationalité française de Andry Rajoelina revient sur le tapis alors que l’intéressé a été reçu à l’Élysée, par le Président français.
Un Malgache peut demander à perdre la nationalité malgache avec l’assurance préalable d’une autre naturalisation, pour éviter de créer un cas d’apatridie. «À la demande expresse de l’intéressé», le Président de la République prend alors un Décret qui le libère «de son allégeance à l’égard de la République de Madagascar».
La loi, en l’occurrence le Code de la Nationalité en son article 42, libère également de cette allégeance «le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère (et qui) perd sa nationalité malgache». Andry Rajoelina ayant demandé et obtenu la nationalité française en 2014, suivant un acte signé par le Premier Ministre et le Ministre français de l’Intérieur, n’était plus éligible en 2018.
Selon en effet l’article 46 des Constitutions de 1993 et 2010 : «Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malagasy». Cette exigence n’existait pas dans les Constitutions de 1959 et 1975. Par contre, l’article 46 de la Constitution de 2007 poussait plus loin encore la préférence nationale : «Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malagasy d’origine par le père et la mère». Le texte de 2010, ourdi et voté dans les conditions de fait accompli que l’on sait, s’empressa de supprimer cette clause de préférence nationale.
L’acte de votation des 7 novembre et 19 décembre 2018, exercice de la souveraineté nationale, peut-il valoir abrogation implicite de toutes dispositions contraires, et surtout de l’exigence de nationalité malgache, pour tout candidat à la présidence de la République ?
En effet, un avocat pourrait soutenir que «la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum», comme le proclame l’article 3 de la Constitution française de 1958, dont l’esprit a été fidèlement repris par les Constitutions malgaches (article 3 de 1959, article 6 de 1992, article 6 de 2007, article 5 de 2010): «La souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect, ou par la voie du référendum». L’article 4 de 1975 a essayé d’introduire la coloration idéologique de son temps : «Le peuple exerce son pouvoir, soit directement, au sein des Fokonolona, ou par voie de référendum, soit par délégation au Président de la République et à l’Assemblée Nationale Populaire».
Error communis facit jus : une erreur commune fait le droit. Faute pour la commission de contrôle des dossiers de candidature d’avoir fait correctement son travail, tout le monde a été induit en erreur. Son nom et ses caractères physiques, au sens de l’article 11 (nouveau) du Code de la Nationalité, laissant penser qu’il est authentiquement Malgache.
La loi française n’exige pas qu’un étranger devenu Français renonce à sa nationalité d’origine. La loi française n’exige pas non plus qu’un Français ayant acquis une autre nationalité renonce à la nationalité française. Manuel Valls, binational Espagnol et Français, avait été Ministre de l’Intérieur puis Chef du Gouvernement en France, avant de se présenter aux primaires pour l’élection présidentielle en France.
Aux États-Unis, Ted Cruz, né au Canada d’une mère américaine et d’un père cubain, était candidat aux primaires républicaines de 2016. On lui reprocha sa binationalité : américaine (par filiation) et canadienne (droit du sol automatique). Il se défendit en disant «I never taken affirmative steps to claim Canadian citizenship» (je n’ai jamais entamé de démarche volontariste pour obtenir la nationalité canadienne), non sans devoir produire un certificat de renonciation à la nationalité canadienne.
Dans sa formulation obscure, l’article 44 de la Constitution australienne énonce une hantise de base, la peur d’un ennemi de l’intérieur : «Toute personne qui est soumise à toute reconnaissance d’allégeance, d’obéissance ou d’adhésion à une puissance étrangère, ou est un sujet ou un citoyen ou ayant droit aux droits ou privilèges d’un sujet ou d’un citoyen d’une puissance étrangère sera incapable d’être choisi ou de siéger en tant que sénateur ou membre de la Chambre des représentants» (et donc de devenir Chef du Gouvernement).
«Allégeance, obéissance, adhésion à une puissance étrangère» : questionnement juridique, dimension politique, mais également discussion philosophique d’un choix de société.
(source: Chronique de Vanf – lexpress.mg
Madagascar : le président Rajoelina est bien français
La publication du décret de naturalisation signé par Manuel Valls en 2014 contraint le chef de l’Etat à reconnaître une binationalité qu’il avait toujours cherché à dissimuler.

Le président malgache Andry Rajoelina a acquis la nationalité française par naturalisation en 2014. La décision a été publiée au Journal officiel le 21 novembre de la même année suite au décret signé deux jours plus tôt par le premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve – selon les documents que nous avons consultés. Sa femme Mialy Razakandisa ainsi que leurs trois enfants ont bénéficié de la même procédure. La famille vivait alors en France après qu’Andry Rajoelina, président de la transition de 2009 à 2013, a accepté de se mettre en retrait afin de tourner la page du coup d’Etat qui l’avait porté au pouvoir et permettre au pays de renouer avec l’ordre constitutionnel.
Sollicitée par Le Monde, la directrice de cabinet du président, Romy Voos Andrianarisoa, confirme qu’Andry Rajoelina « né de père et de mère malgaches, est français depuis son arrière-grand-père et par affiliation et qu’il assume parfaitement les deux nationalités ». Répondant depuis Genève où le dirigeant malgache participe à la conférence annuelle de l’Organisation internationale du travail (OIT), elle s’interroge sur les raisons motivant la divulgation de ces documents : « Sans doute est-ce une manœuvre politique. Un pourcentage important de Malgaches sont binationaux. Nous préférons axer nos efforts sur des sujets de développement bien plus importants pour la population. »
Cette clarification dont les autorités minimisent l’importance perce pourtant un secret bien gardé et source de débats récurrents dans la vie politique malgache. A fortiori, à l’approche de la prochaine élection prévue en novembre et à laquelle Andry Rajoelina compte bien se présenter, même s’il n’en a pas encore fait l’annonce officielle.
Le président élu en 2018 a toujours entretenu le flou sur son possible statut de binational, jugé certainement peu flatteur pour l’image du dirigeant nationaliste qu’il entend incarner. Une volonté illustrée notamment à travers la demande de restitutions des îles Eparses, ce chapelet de terres situées dans le canal de Mozambique et que la France a choisi de soustraire à Madagascar au moment de l’indépendance en 1960.
Andry Rajoelina encore malgache ?
La lecture du code de la nationalité malgache fait cependant surgir une autre question, plus embarrassante : M. Rajoelina est-il encore malgache ? Selon l’article 42 inscrit dans le titre III de la loi consacré à « la perte et à la déchéance de la nationalité », « perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ». Catégorie dans laquelle entre le président qui avait 40 ans au moment de sa naturalisation.
(source: lemonde.fr)
Fihavanana: vonona handray andraikitra amin’izay ny Fikambanana Silamo
Maneho ny heviny ny « Vovonana Firaisan-kinan’ny Manam-panahy » iraisan’ny fomban-drazana sy ny Silamo.
Nodimandry Ralantoson Josoa [dit Doda]
Maneho ny fiaraha-miory ary mirary fiononana feno ho an’ny Fianakaviana.
Nodimandry ny Profesora Emérite des Universités Ramambazafy-Ralaiony Jacques G.O.
Maneho ny fiaraha-miory sy mirary fiononana feno ho an’ny Fianakaviany
Université d’Antananarivo : Adieu de ses pair(e)s au professeur émérite Jacques Ralainony Ramambazafy


Patrimoine culturel: Manjakamiadana bientôt ouvert au public

Initialement prévue au début de cette année, la réouverture du palais de Manjakamiadana est ajournée au 18 ou 19 juin prochain.
Après mainte réhabilitation, le Rovan’i Madagasikara sera de nouveau ouvert au grand public. Selon Francis Razafiarison, directeur général de la Culture et de la communication « la date pour l’ouverture du patrimoine culturel n’est pas définie mais cela fait encore l’objet d’un grand débat. On est en train de choisir entre les dates du 18 ou 19 juin 2023. » Concernant la réhabilitation du “Lapa Tranovola et Manampisoa”, l’office du Rovan’i Madagasikara n’a pas donné d’informations après lui avoir questionné sur le sujet. Le grand palais de Manjakamiadana de Besakana ainsi que le “Kianja masoandro” sont actuellement réhabilités. L’Office du Rovan’i Madagasikara a essayé de conserver les architectures d’origine de ces palais. “Lapa Tranovola et Manampisoa” ont été construits en béton pour les protéger du risque d’effondrement, des Incendies, du séisme et de la nuisance des insectes. Mais l’extérieur des bâtiments sont recouverts de bois comme à l’ancienne époque. D’après les histoires, “Manampisoa” et “Tranovola” sont des palais où les rois et reines de Madagascar ont accueilli leurs invités.
Retardée
Rappelons que le ministère de la Culture et de la communication pensait ouvrir ce grand monument le début de l’année 2023. Pour des raisons comme les différentes paperasses à remplir et le non-achèvement de la réhabilitation des palais de nombreux rituels ont été réalisés comme le sacrifice d’un zébu avant la reconstruction de ces deux monuments. L’ouverture de ce patrimoine culturel a été retardée. Cette réouverture de l’ancienne demeure des rois et reines de Madagascar est en rapport avec un événement touristique intitulé ITM ou Internationale Tourism Fair of Madagascar. Les Malgaches ou les étrangers ont tous hâte de revisiter cet endroit renfermant une majeure partie de l’histoire de Madagascar. Alors attendons avec patience la réouverture du Rovan’i Madagasikara tout en imaginant les belles surprises qui nous y attendent.
(source: lexpress.mg)

