Andriantsilavonandriana

Protégé : Rakitra Zaikabe Merina (1997-1999)

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Affaire 7 Février 2009: Génèse du « coup d’Etat » contre Marc Ravalomanana, témoignages

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Chronique d’une prise de pouvoir: Reporters France 24


Patrick LELOUP :    » Les Malagasy sont au niveau du cul du lémurien »

Patrick Leloup, ce français conseiller spécial de Andry Rajoelina, livre, non sans délectation, quelques aveux  sur le putsch. Il livre aussi au passage ce qu’il pense des Malagasy.


Fibabohan’ny Lt-Colonel Charles Andrianasoavina avy ao amin’ny CAPSAT

Le French Coup

Le coup d’Etat d’Andry Rajoelina, le 18 mars 2009 à été qualifié comme étant un «french Coup», un coup-d’état orchestré par la France, selon les propos d’un diplomate européen à l’issue de la réunion du groupe international de contact sur Madagascar du 6 au 7 octobre 2009 à Antananarivo, rapporté par billets d’Afrique n°185, Nov. 2009. Léonardo Simao, ancien chef de la diplomatie du Mozambique et membre de l’équipe de médiation, cité par Thomas Deltombe (le monde diplomatique de Mars 2012) «l’ingérence française dans les affaires malgaches équivaut à un quasi-colonialisme. Marc Ravalomanana, dans une interview au quotidien le monde, le 28/10/2009, propos recueillis par Sébastien Hervieu, «Le coup d’Etat à Madagascar était bien étudié et bien orchestré, en 3 mois, c’était fait ! … Il y avait des français derrière cela, les services de renseignements Sud Africains, ici me l’ont dit».


Gal Ndriarijaona André : L’ancien CEMGAM recasé à la Présidence

Chef de l’Etat Major Général de l’Armée pendant la Transition, le Général Ndriarijaona André vient d’être recasé à la Présidence de la République en tant que haut responsable du service civique. L’ancien CEMGAM a officiellement pris ses fonctions hier. On a également appris que le colonel Raymond Andrianjafy, qui a été l’artisan d’une mutinerie à la FIGN, serait actuellement parmi les conseillers militaires du président de la République. A rappeler que le Général Ndriarijaona André a été à l’époque parmi les hommes forts du Capsat, qui ont propulsé au pouvoir Andry Rajoelina. Il avait milité aux côtés du Col Charles Andrianasoavina et du Général Noël Rakotonandrasana dont la carrière militaire reste jusqu’à présent compromise, après avoir été jetés en prison par le régime d’Andry Rajoelina. A noter qu’un autre haut responsable militaire de la Transition a été récupéré par Hery Rajaonarimampianina. Il s’agit du Général de Division Claris Andriamaharo, actuellement directeur du cabinet militaire de la Présidence.

(source: R. Eugène – Midi M/kara)

MADAGASCAR – CRISE POLITIQUE: L’ARMÉE SOMME LE PRÉSIDENT DE TROUVER UNE SOLUTION D’ICI FIN AVRIL

Un ultimatum pour mettre fin à la longue crise politique qui affecte le pays depuis plus d’un an a été lancé par l’armée à l’homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, et à la Haute autorité de transition (Hat) qu’il dirige, indiquent les médias locaux, selon lesquels de hauts officiers des forces armées ont rencontré le président et une délégation du gouvernement de facto qu’ils ont sommés de présenter une feuille de route de sortie de crise dans les 48 heures. Le chef d’état-major, le général André Ndriarijaona, a déclaré que les parties à la rencontre étaient tombées d’accord pour proroger le délai jusqu’à la fin du mois d’avril, tout en précisant que l’armée sollicitait la fin immédiate des manifestations dans le pays. La semaine dernière, M Rajoelina a limogé le ministre des Forces armées, Noël Rakotonandrasana, sous le commandement duquel les militaires avaient destitué le président Marc Ravalomanana en 2009. Le refus de M Rakotonandrasana de quitter son poste a alimenté dans le pays les rumeurs relatives à un éventuel coup d’état des militaires visant à renverser M Rajoelina. Le général Ndriarijaona a en outre mis l’accent sur la nécessité de trouver une solution partagée avec les trois autres mouvances politiques, conformément à la volonté de la communauté internationale. En plus de la suspension de l’aide internationale, en vigueur depuis plusieurs mois, l’Union africaine (UA) a récemment adopté des sanctions individuelles à l’encontre de 109 dirigeants et membres de la Hat. (ADL/CN)

(source: reliefweb.int)

Alasora

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Alasora niandohan’ny « Fanjakana harindra », na koa hoe « Fandrian-jazan’ny Fanjakana » teto Madagasikara tamin’ny fitaran’ny « Toko » sy ny Fototr’olona « Andrian-Telo Ray » tamin’ny andron’ny Mpanjaka ANDRIAMANELO: 2 Toko izy niaraka tamin’i Rabiby, 4 Toko tamin’i Andriamasinavalona, 6 Toko tamin’i Andrianampoinimerina, izay vao nitatra ho « ny Ranomasina no valampariako ! »

Résidence Rainilaiarivony : un musée à Amboditsiry

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Ishiro Ogasawara, ambassadeur du Japon à Madagascar
Ishiro Ogasawara, ambassadeur du Japon à Madagascar

Le samedi 8 Octobre 2016, le ministre malgache de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine et l’ambassadeur du Japon à Madagascar ont procédé à la pose de la première pierre de deux bâtiments à la Résidence Rainilaiarivony pour restaurer ce patrimoine malgache.

Marcelle Rahobisoa, la dernière occupante du Rova d'Amboditsiry, avec le Consul Honoraire de Madagascar à Londres, Mr Stephen Hobbs
Le Consul Honoraire de Madagascar à Londres, Mr Stephen Hobbs, visitant la Résidence vers la fin du XXè siècle.

C’est une première pierre symbolique qui a été posée sur le chantier de la Résidence Rainilaiarivony à Amboditsiry. Financés par le Japon à hauteur de (1,4 Md d’Ar) 1 milliard 400 millions d’Ariary, les deux bâtiments en cours de construction seront dédiés à la restauration des collections historiques et d’autres articles du musée.

« Rainilaiarivony a marqué les annales de l’histoire de Madagascar. Il a été non seulement le Premier ministre durant trois règnes consécutifs mais  il a surtout fait basculer la Grande île dans la modernité. Par ailleurs, la Résidence Rainilaiarivony a été reconnue patrimoine culturel national en 1978 » a rappelé Jean-Jacques Rabenirina, ministre de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine. Quant au nouvel ambassadeur du Japon à Madagascar, Ichiro Ogasawara, il a fait part que ce projet d’envergure marque « une étape importante dans l’histoire de la solidarité et de la coopération Madagascar- Japon ».


Amboditsiry : La Résidence Rainilaiarivony devient site Patrimonial national

1 octobre 2019

L’entretien et la restauration de biens immobiliers classés monuments historiques  est l’un des principaux objectifs de l’Etat. En effet, le patrimoine culturel est  un des systèmes les plus importants pour la construction d’une identité commune sur le territoire d’un pays.  Hier, dans le but de réhabiliter  et de conserver  le domaine de Rainilaiarivony,  les représentants du Ministère de la Communication et de la Culture sont venus à Amboditsiry. ..

La résidence de Rainilaiarivony, sera réhabilitée bientôt.

Pendant  presque  deux décennies,  ce  patrimoine architectural crée un conflit entre l’Etat malgache et les descendants de Rainilaiarivony.  Si le premier  veut restaurer   et conserver  ce monument historique pour la génération future, le deuxième  n’est pas de cet avis.  « Cette  résidence appartient à notre arrière grand- père, alors, c’est notre héritage », a affirmé  Allan Rajimison, arrière petit-fils de Rainilaiarivony.  Quant au  Directeur Général  de la culture Francis Alexandre  Razafiarison, il informe que  « Cet ancien domaine  de Rainilaiarivony  est parmi les dix sites  patrimoniales  à réhabiliter. Un  appel d’offre est lancé pour réaliser ce projet ».   D’après un spécialiste d’un patrimoine culturel matériel, le patrimoine national est un bien public, alors cette résidence est pour tous les citoyens malgaches.  Il est à noter que La résidence   est classée monument historique  par le décret n°78-257 du 4 novembre 1978. En outre, dans le dessein  du programme  ZPPAUP ( Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager) de la capitale malgache, mis en place par  la coopération CUA-RF, la résidence d’Amboditsiry  est aménagée dans le but  de préservation  de l’ensemble paysager existant, et  de valorisation d’un  lieu  représentatif d’un personnage  hautement  symbolique dans l’histoire de l’lle Rouge.

Un bâtiment d’un siècle et demi.  Attribuée par le roi  Andrianjaka au  début du XVIIe siècle  à l’arrière grand- père   de Rainiharo,   le grand-père de Rainilaiarivony, la résidence d’Amboditsiry est  devenue la  maison du dernier  à la deuxième moitié du XIXe siècle.  La résidence fait partie d’un ensemble de propriétés foncières et immobilières comme celle de fasan-dRainiharo ,le Rova d’Andafiavaratra et autres.

À l’aube du XXe siècle, pendant que les Français commencent à s’implanter à Madagascar, Rainialaiarivony est maintenu en résidence surveillé. Avant son départ en exil pour  l’Algérie, l’homme d’Andafiavaratra  rédige son testament léguant ainsi  ladite  résidence à son petit-fils Ratelifera.  La maison est construite par  l’architecte   anglais James Cameron en 1863. Le jardin couvre   3.88 hectares.  La beauté a été exceptionnelle que Rainilaiarivony  y emmenait la Reine Rasoherina alors très malade, pour sa convalescence. C’est également  de là qu’elle fait sa dernière apparition à la  population en avril 1888.

Iss Heridiny – Midi M/kara

Introduction

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MORCEAUX D’HISTOIRE & GENEALOGIE

« …Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! » (Mt 10, 8)
     (Nangonin’i Moïse Ramilamintsoa)

Reconstitution des liens familiaux

 Les traditions orales retraçant les données historiques de l’Imerina nous ramènent à une époque suffisamment reculée pour que celles-ci se mêlent aux contes et légendes perpetués au cours des siècles par les différentes populations de Madagascar, concernant en particulier les VAZIMBA, premiers habitants supposés de cette grande Ile qui, dit-on, avait déjà leurs « roitelets » et leurs « chefferies » avant l’arrivée des vagues de migrations successives..Dans tous les cas, la masse volumineuse des informations orales et écrites convergent pour nous donner un nom reconnu par tous pour désigner un incontournable Razamben’Imerina dénommé Andrianerinerina à partir de 1300 ap. J.C.. Précisons cependant que les dates (de naissance) données pour les Rois successifs concernent les dates approximatives de règne quand ces dernières n’ont pas pu être retenues avec exactitude à cause de l’absence d’écriture. D’autre part, du fait des difficultés entraînées par cette caractéristique non écrite de la civilisation malgache, mais fondée principalement sur la tradition orale, nous avons fait en sorte que les données recueillies et rassemblées ici proviennent essentiellement de sources écrites, notamment puisées dans les documents ci-après:

– Ny Tantaran’ny Andriana, du Révérend Père Callet, Ed. 1908;
– Les Firaketana de Mr Ravelojaona;
Un homme d’Etat malgache: Rainilaiarivony, par G.S. Chapus et G. Mondain (*); Ed. 1952;
– Les notes du Diary de Mr Rakotovao; (« Bokin-dRakotovao », le Livre de Rakotovao)
Histoire du Royaume Hova, du Révérend Père Malzac, Imprimerie catholique, Edition 1930;
– Ny Tantaran’Andrianteloray recueillie par Mr Razafimbelo Pierre, Gouverneur  Principal à Antananarivo, Ed. 1911;
Raombana l’historien, (1809-1855) de Simon Ayache. Editions Ambozontany, Fianarantsoa, 1976;
Raombana: Madagascar sous Radama Ier, (1810-1828), de Simon Ayache. Editions Ambozontany, Fianarantsoa, 1976;
– Ny Fianakaviambe sy ny Taranak’Ambohimanga, Ed. Mai 2000.
Tantaran’ny Anteony Antemoro, de Philippe Rombaka
Tantara et Tetiarana, Taranak’Alasora sy Imamo, par un groupe de familles.
– Tetiaran’Andriantsilavonandriana par Mr Razanatseheno Henry, Ed. 2001
Madagascar d’une République à l’autre, Tome1, par le Pr. Pierre Randrianarisoa et Lalao Razakamahefa, Ed. 1991
Histoire de Madagascar, collection Mondes d’Outre-Mer, par Hubert Jules Dechamps, Ed. 1961
Andrianampoinimerina sy Ilaidama, par Kasanga Fernand, 2è Ed. 1977
Andriantsitohaina XV Voninahitra (Ambassadeur de Ranavalona Ière), par Mr Randrianarivelo Lucien Emmanuel et Mr Andriantsitohaina Charles, Ed. 2000
Ingahy Rainizafimanga (1842-1912), Bokin’ny Taranaka, Taona 2001 par l’équipe familiale dirigée par Mr James Henri Robert Randriamifidy, Secrétaire Général de l’Association Rainizafimanga.
– Menabe: Fitampoha 98, par Kamamy Magloire
Fifindrà-monina par Kasanga Fernand, Ed. 1963
Ali-Tawarath sy Madagasikara (1495-1548), par Mahefamanana Mosa, 3è Ed.1977.
Mey 1972, par Mr. Rémi Rahajarizafy, Ed. 1982.
Tera-dRamiangola sy Rangita, Tetiarana Ed. 1998, par l’équipe familiale dirigée par Mr Robin Andrianasolo (Président de la commission Généalogie) et Mr Eugène Raharifidy (Président de l’Association TRR), préfacé par Mr Césaire Rabenoro (Président de l’Académie Malgache).
Rakoto Ratsimamanga Albert, Ny Malagasin’ny taonjato faha-XX (1907 – 1931), Ed. 2000.                                                                                                                                                  – Randriamamonjy Fréderic, Histoire des Régions de Madagascar: des origines à la fin du XIXème siècle, Ed. 2008.
Razafiarison, Aina Andrianavalona (2014). Apports des traditions dans les successions royales merina: Madagascar – XVIe – XIXe siècle. Antananarivo: Editions Tsipika. thèse de doctorat en Histoire à la Sorbonne, Paris.

Histoire biologique d’une population du Sud-Est malgache, Thèse de Doctorat d’Anthropologie génétique, par Mélanie Capredon, Univ. de La Réunion, 25 Nov. 2011, Rapporteur: Pr. Narivelo Rajaonarimanana, Professeur à l’INALCO – Paris 13.

Rainandriamampandry (1836-1896), Edisiona FJKM Rainandriamampandry (2020) nosoratan’ny Profesora Ranjatohery Harilala

(Note: *) Auteurs de plusieurs oeuvres qu’ils rédigèrent ensemble sur l’histoire et la religion de Madagascar du temps de la Monarchie et pendant la colonisation, G.S. CHAPUS, Docteur ès Lettres, était Membre titulaire de l’Académie Malgache et Membre correspondant de l’Académie des sciences coloniales, tandis que G. MONDAIN, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, était Vice-Président de l’Académie Malgache et Président Honoraire de la Mission protestante française à Madagascar.

Ce travail est un essai qui ne se prétend pas être exhaustif, mais il est appelé à être mis à jour périodiquement suivant l’apport des descendants (ou ascendants survivants) ou encore par les « bonnes volontés » soucieux d »entretenir le précieux Fihavanana malagasy. Les pages qui suivent nous aident à (faire) connaître nos lointaines origines et à comprendre plus facilement  l’Histoire de Madagascar d’un seul coup d’oeil par les noms qui y sont consignés  et les annotations – relatant les évènements historiques ou les principaux traits de la personne – qui les accompagnent. Ceux qui souhaitent apporter leur contribution, tant pour les éventuelles corrections que pour la mise à jour des informations, anciennes ou nouvelles (naissance, décès, enterrement et autres mentions ou notes particulières, etc…) sont les bienvenus et peuvent envoyer leur courrier au webmaster.

Dans tous les cas, la légendaire sagesse de nos ancêtres veut bien nous persuader que le fameux « Fihavanana » malagasy a une vocation universelle.

Nous nous excusons par avance auprès des personnes dont les noms n’ont pas pu être complétés ou écrits avec exactitude. [les documents publiés ici sont rédigés en malagasy et/ou en français].

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Le 29 mars 1947 à travers les yeux d’un témoin

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Clémence Ramahavalisoa, fille d’Emmanuel Ramahavalisoa, victime de l’événement du 29 mars 1947 à Mananjary se souvient de l’arrestation de ses parents.

Au cours de la Semaine Sainte de 1947, un commissaire est venu arrêter Emmanuel Ramahavalisoa – membre du MDRM (Mouvement Démocratique pour la Rénovation de Madagascar) à Mananjary – chez lui, sous les yeux de sa femme et de ses deux filles (Clémence et Florence, NDLR). Pour quel motif ? Personne ne le sait, mais le fait qu’il ait été membre du mouvement aura probablement constitué un motif suffisant. Il a été isolé au Bureau du Trésor qui a servi de prison. Le même commissaire est venu demander l’avis des ses filles si elles veulent partir ou rester. Elles ont choisi de rester. Quelques jours après, la mère, Gabrielle Rafaraharimavo, a été également arrêtée et placée au Bureau de la Douane. Les deux filles, dépouillées de leurs biens n’avaient que ce qu’elles portaient sur elles. Leur oncle leur a donc offert son hospitalité, mais ce dernier a connu le même sort que les parents des deux jeunes filles.

Emmanuel Ramahavalisoa et sa femme Gabrielle Rafaraharimavo, martyrs pour l’Indépendance de Madagascar

Le 27 mars, la fille aînée a été appelée au chevet de sa mère, victime d’une hémorragie et ce fut le dernier jour où elle l’a vue. Le lendemain, les sœurs de l’Eglise de leur village ont exigé que tout le monde s’abrite dans l’église. « Cette nuit-là, c’est-à-dire le jour de la Pâques, nous avons entendu des rafales de mitrailleuses autour de l’église. La sœur nous a dit qu’il faut nous préparer puisque nos parents ne sont plus », raconte Clémence Ramahavalisoa. Elles ont quitté Mananjary le lendemain du carnage pour rejoindre leur tante et leur cousine. Leur grand-père a plus tard lancé un Sos à l’endroit des deux filles pour qu’elles reviennent dans la Capitale.

« Le jour de notre arrivée, on nous a convoqué à Ambohitsirohitra où ma sœur a fait l’objet d’une enquête. Il lui a été formellement interdit de révéler quoi que ce soit, sinon nous risquions une grosse peine », a-t-elle poursuivi. Vers 1979, les deux filles se sont rendues à Mananjary pour ramener les dépouilles de leurs parents qui se reposent actuellement en paix aux Mausolées.

(Sources: “Le Quotidien” – Madagascar, et le Journal Témoignages de l’île de La Réunion)


Les massacres de Madagascar par la France en 1947


Le pardon de l’Oubli

« Le pardon de l’oubli« , est un témoignage poignant de ces évènements, vécu dans sa chair, et écrit par feu Rodolphe Razafimbahiny (frère cadet de R.R. Majunga) en 1995.

(Exposition semaine de la Francophonie (Œuvres de Rodolphe Razafimbahiny – Alliance française de Majunga, Mars 2010)

« Iles éparses »: fanazavan’ny Profesora Raymond Ranjeva

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Parmi les artisans de l’action diplomatique ayant conduit à la résolution des Nations Unies sur la rétrocession des îles éparses à Madagascar, le professeur Raymond Ranjeva, ancien vice-président de la Cour internationale de justice (CIJ), donne son point de vue sur le dossier dans l’émission « Salangalanga » du groupe l’Express de Madagascar.


Raymond Ranjeva : « Le problème juridique des îles Éparses est clos »