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Défense européenne : Londres et Bruxelles échouent à trouver un accord sur la participation britannique à un instrument de financement

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L’industrie de défense britannique ne sera pas comptabilisée comme européenne dans le nouvel instrument européen destiné à aider au réarmement du Vieux Continent, baptisé SAFE.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, avant le sommet Royaume-Uni-UE, à Lancaster House, à Londres, le 19 mai 2025. HENRY NICHOLLS / AFP

La réinitialisation des relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) a du mal à tenir ses promesses. Six mois après la réception en grande pompe par le premier ministre britannique, Keir Starmer, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du président du Conseil européen, Antonio Costa, le 19 mai, Bruxelles et Londres ont pris acte, vendredi 28 novembre, de l’échec de leurs négociations visant à inclure l’industrie britannique dans le nouvel instrument européen de financement de la défense, baptisé SAFE (pour « Security Action for Europe »).

Cette incapacité collective des Européens à envoyer un message d’unité arrive à un moment critique, alors qu’ils tentent de présenter un front solide avec Kiev pour prévenir un plan de paix américano-russe potentiellement défavorable à l’Ukraine et à la sécurité du continent.

Ce fonds de 150 milliards d’euros, levés par la Commission européenne sur les marchés pour le compte d’une vingtaine de pays, dont la France, la Pologne et la Grèce, doit permettre à ces derniers de lancer des appels d’offres pour l’achat de matériel militaire « made in Europe ». Il fait partie des mesures mises sur les rails pour réarmer le continent face à la menace russe.

(source: lemonde.fr)

Airbus : 6000 A320 doivent «immédiatement» arrêter de voler à cause d’un logiciel de commandes vulnérable aux radiations solaires

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«Ces radiations solaires intenses pourraient corrompre des données essentielles au fonctionnement des commandes de vol», a précisé un porte-parole de l’avionneur. Des vols ont été annulés dans de nombreux aéroports.

Quelque 6000 avions A320 d’Airbus doivent remplacer en urgence un logiciel de commande vulnérable aux radiations solaires après un «événement» aux États-Unis sur un appareil de la compagnie JetBlue fin octobre, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’avionneur.

Airbus a notifié vendredi à l’ensemble de ses clients utilisant ce logiciel «d’arrêter immédiatement les vols» après l’analyse de cet incident technique qui a «révélé que des radiations solaires intenses pourraient corrompre des données essentielles au fonctionnement des commandes de vol».

Pour la plupart des avions, le changement de logiciel avec sa version précédente prendra «quelques heures». Mais pour quelque 1000 avions, les plus vieux d’entre eux, cela impliquera le changement du matériel informatique, «ce qui prendra des semaines», a expliqué une source proche du dossier.

Problème de logiciel

Il s’agit d’un calculateur profondeur-ailerons (ELAC) fabriqué par Thales. Thales rappelle que ce calculateur de commande, «parfaitement conforme aux spécifications techniques émises par Airbus» et opérationnel depuis mars 2001, a accumulé 50 millions d’heures de vol par an sur 10.000 A320. «La fonctionnalité dont il est question est portée par un logiciel qui n’est pas de la responsabilité de Thales», précise le groupe spécialisé dans l’aéronautique, qui assure «coopérer pleinement avec Airbus».

«Airbus reconnaît que ces recommandations entraîneront des perturbations opérationnelles pour les passagers et les clients. Nous présentons nos excuses pour les désagréments causés et travaillerons en étroite collaboration avec les opérateurs, tout en maintenant la sécurité comme notre priorité absolue et primordiale», écrit l’avionneur européen. Le logiciel est sous la responsabilité d’Airbus, précise-t-il aussi au Figaro.

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Le groupe de défense italien Leonardo présente son «dôme de fer» européen, «Michelangelo»

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À l’image du «dôme de fer» israélien, le «dôme Michelangelo» serait capable de «détecter, suivre et neutraliser les menaces, même en cas d’attaques massives», a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

Le groupe de défense italien Leonardo a présenté jeudi un système logiciel «ouvert» qui doit connecter les radars, missiles et systèmes de commandement européens pour répondre à des attaques. À l’image du «dôme de fer » israélien, le «dôme Michelangelo» serait capable de «détecter, suivre et neutraliser les menaces, même en cas d’attaques massives», a indiqué Leonardo dans un communiqué après une présentation à Rome.

Michelangelo sera opérationnel dès «fin 2027», a déclaré le directeur général de Leonardo, Roberto Cingolani, à l’agence AGI. Michelangelo «est conçu pour être ouvert, c’est-à-dire compatible avec les actifs et les plateformes défensives d’autres pays et conformément aux normes de l’OTAN», précise Leonardo. Il pourrait ainsi s’intégrer au projet de «bouclier du ciel européen» (ESSI) auquel se sont joints une vingtaine de pays depuis son lancement par l’Allemagne en 2022, face au risque posé par la Russie.

Systèmes antiaériens américains

Celui-ci entend notamment s’appuyer sur des systèmes antiaériens américains, au grand dam de Paris et Rome, qui ne l’ont pas rejoint et promeuvent le système franco-italien SAMP-T.

Michelangelo (dont le nom doit rappeler «la grande tradition italienne en matière d’ingénierie» et «la coupole comme symbole de protection et d’harmonie structurelle) concerne tous les domaines d’opération: »aérien et balistique, y compris les missiles hypersoniques et les essaims de drones, les attaques de surface et sous-marines, ainsi que les forces hostiles terrestres », selon Leonardo.

Il connecte des capteurs terrestres, navals, aériens et spatiaux, des plateformes de cyberdéfense, des systèmes de commandement, de contrôle, et d’intelligence artificielle.

(source: lefigaro.fr)

Coupures de courant prolongées : le gouvernement dénonce une série d’actes de « sabotage»

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Le week-end a été particulièrement sous tension pour la Jirama. Alors que les abonnés, en particulier ceux d’Antananarivo, pensaient en avoir terminé avec les délestages programmés, une nouvelle vague de coupures a plongé de nombreux quartiers dans l’obscurité. Et d’après les autorités, il ne s’agit plus d’un problème technique, en évoquant une situation « anormale ».

Samedi soir, sur la chaîne nationale, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Ny Andro Jurice Ralitera, a été ferme dans ses propos. Selon lui, les coupures actuelles d’électricité dans la capitale et ses environs, ne relèvent pas d’un manque de production.
« Le réseau interconnecté d’Antananarivo n’est plus en déficit de production. Les coupures sont anormales », a-t-il évoqué.
En effet, depuis quel­ques semaines, Antanana­rivo comme plusieurs villes du pays, a subi des coupures inattendues et prolongées d’électricité. Et elles in­terviennent à peine quel­ques jours, après la fin des délestages tournants annoncés par les têtes pensantes de la Jirama et du MEH.

Production suffisante

Au niveau de la production, les autorités affirment pourtant que la situation s’est nettement améliorée. La centrale hydroélectrique d’Andekaleka fonctionne désormais à pleine capacité. Elle fournit 116 MW, contre 40 MW quelques semaines plus tôt. Les petits déficits résiduels, estimés entre 5 et 10 MW, peuvent, selon les autorités, être compensés par les autres centrales.
Les travaux sur le CTA2 progressent également. Un premier groupe a été remis en service et un second en cours de réparation. « Dans ce contexte, il ne devrait y avoir aucun délestage économique », précise le ministre.

« Actes de sabotage »

Face à la multiplication des coupures de courants, le gouvernement évoque un tout autre scénario, plus pré­cisément un acte de sa­botage sur le réseau électri­que. «La situation que nous subissons, n’a rien avoir le dé­lestage, mais des simples coupures suspectes», insiste Ny Andro Jurice Ralitera.
En cinq jours, plus de 17 poteaux électriques ont été arrachés, plusieurs lignes sectionnées et des transformateurs volontairement en­dommagés. Une situation qualifiée de « préoccupante ».
La Jirama se voit contrain­te d’intervenir à tout mo­ment, «comme des pompiers», selon le ministre. Des équipes sont mobilisées jour et nuit pour tenter de stabiliser un réseau fragilisé. Les autorités appellent la popu­lation à signaler toute activité suspecte afin d’éviter une aggravation de la crise.
Pour de nombreux abonnés, ils expriment à nouveau leur ras-le-bol dans les rues. Comme c’était le cas samedi soir, dans certains quartiers, notamment à Ambohipo et à Anka­ditoho Tsimbazaza.

(source: Arh. – newsmada.com)

À la COP30, cet incendie impressionnant n’a pas fait de blessés, mais il ne pouvait pas plus mal tomber

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Le site de la conférence internationale sur le climat a dû être évacué, alors que les discussions difficiles entre les participants doivent s’achever dans moins de deux jours.

– / AFP À la COP30, cet impressionnant incendie n’a pas fait de blessés, mais il ne pouvait pas plus mal tomber.

Un incident marquant à moins de deux jours de la fin des négociations. Un incendie s’est déclaré ce jeudi 20 novembre sur le site de la COP30 à Belem, sans faire de blessés, amenant pompiers et agents de sécurité à faire évacuer les lieux, avant que le feu ne soit maîtrisé. De nombreux journalistes présents sur place ont partagé des images impressionnantes des flammes sur les réseaux sociaux,

L’incendie a démarré dans le secteur des pavillons nationaux, et la fumée s’est répandue à l’intérieur et à l’extérieur du site accueillant la conférence de l’ONU sur le climat dans cette ville d’Amazonie brésilienne, déclenchant un mouvement de panique, ont constaté des journalistes de l’AFP. Une partie du toit a brûlé dans ce secteur, sans qu’il soit possible dans l’immédiat de déterminer où l’incendie avait commencé.

Le feu a été « maîtrisé », a précisé quelques minutes après son déclenchement le ministre brésilien du Tourisme Celso Sabino à la télévision brésilienne, précisant que « les pompiers de l’État du Para sont sur place », et qu’il n’y a pas de blessés à déplorer. « Dans quelques minutes, nous saurons ce qui s’est passé, quelle en est la cause […]. Peut-être un court-circuit, un téléphone en charge », a également dit Celso Sabino.

Les négociations mises à l’arrêt plusieurs heures après l’incendie

Les dizaines de milliers de participants de la COP ont été évacués à l’extérieur du site, en attendant dans le calme et sous une pluie légère les instructions près du centre de conférences qui dégage une légère odeur de plastique brûlé dans l’air. Les pompiers sont intervenus rapidement. La quasi-totalité du site de la COP est installée sous de grandes tentes.

Cet incendie pouvait difficilement tomber à un plus mauvais moment puisque les difficiles négociations doivent s’achever vendredi soir. Les flammes sont apparues en début d’après-midi et le site ne rouvrira pas avant 20 heures (heure locale, minuit à Paris), a indiqué l’ONU Climat qui fait état de « dégâts limités ». « Cela va retarder le processus » de processus de négociation alors que c’est le « moment crucial »« l’on doit prendre des décisions », a dit à l’AFP un délégué manifestement inquiet, à l’extérieur du site.

,Jeudi matin, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est dit convaincu qu’un « compromis est possible » à la COP30 pour répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique des pays en développement et au déclin des énergies fossiles. « Engagez-vous de bonne foi pour parvenir à un compromis ambitieux », a lancé le chef de l’ONU alors que la présidence brésilienne du sommet de Belem est engagée dans des consultations intenses.

(source: huffingtonpost.fr)

Autonomie rizicole – PAPRIZ3 : 84 000 hectares de rizières donnent 5 tonnes de riz par hectare

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Copyright Image : © Nature Et Voyage

Le projet PAPRIZ3 a officiellement clos sa phase pilote le 19 novembre 2025 à Antananarivo. Le MINAE a annoncé que les résultats sont très satisfaisants.

Un partenariat efficace

Le projet, mené en partenariat avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), a amélioré la production de riz à Madagascar et renforcé la sécurité alimentaire. Les agriculteurs ayant suivi les techniques du projet ont récolté 5 tonnes de riz par hectare. Le Paquet Technique PAPRIZ a été adopté au niveau national comme méthode de référence pour la production rizicole. L’initiative a touché 23 régions, dont 12 nouvelles, et mobilisé 400 formateurs des Directions Régionales de l’Agriculture et de l’Élevage (DRAE) ainsi que 4 000 formateurs paysans.
Au total, 2 400 plaines irriguées, couvrant plus de 200 000 hectares, ont appliqué les techniques PAPRIZ3. Parmi elles, 84 000 hectares ont suivi la méthode de façon complète, a précisé la source.

Modernisation après la récolte

La formation a constitué un axe central du projet. 60 étudiants de Master II ont reçu un encadrement spécialisé, a-t-on expliqué. La production de semences de base a progressé grâce à FOFIFA et l’accès aux semences certifiées s’est facilité via SOC. Ces mesures garantissent qualité et fiabilité pour les producteurs. Par ailleurs, la méthode a renforcé la chaîne de valeur rizicole, a précisé un formateur. Ce dernier a modernisé les chartes locales, consolidé les partenariats avec six fédérations, 80 associations d’usagers de l’eau et 17 coopératives. La gestion financière et l’entretien des infrastructures hydrauliques ont aussi été améliorés. Après la récolte, l’introduction de batteuses motorisées, la modernisation des systèmes de stockage et l’application des méthodes 5S/Kaizen, notamment à Mahitsy, ont optimisé la production et la collecte.
Le MINAE considère ce programme comme un modèle national pour la promotion de la riziculture, a annoncé un responsable au sein du département. Selon lui, la diffusion des techniques se poursuivra dans tout le pays pour soutenir l’autonomie rizicole et la sécurité alimentaire.

(source: moov.mg)

Le Grand Dossier – 100 Rafale pour l’Ukraine : la France défie Poutine ?

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C’est un accord militaire colossal qu’ont signé Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. En visite à Paris ce lundi 17 novembre, le président ukrainien a paraphé une lettre d’intention pour acquérir « jusqu’à 100 Rafale » avec armement complet.

Quelle va être la réaction de Vladimir Poutine ? Est-ce une provocation de la France ?