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Réconciliation nationale – Le Conseil du Fampihavanana Malagasy va changer de bord

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Réconciliation nationale - Le Conseil du Fampihavanana Malagasy va changer de bord

Le Conseil des ministres malgache a récemment donné son feu vert à un avant-projet de loi marquant un tournant majeur dans l’évolution du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM). Parmi les ajustements significatifs, on note une réduction du nombre de membres du CFM.

Aucune précision n’est connue en ce qui concerne le nouveau nombre des membres du CFM. Cependant, il faut rappeler que l’Article 13 de la loi relative à la réconciliation nationale initiale prévoit que « Le Conseil du Fampihavanana Malagasy comprend trente-trois membres dont un par Région et onze désignés par le Président de la République à raison de leur compétence particulière et issus de provinces différentes et dans le respect de l’approche genre ».L’autre changement est la focalisation accrue de ses responsabilités sur la prévention du chaos et des crises nationales. Pour rappel, la mise en place du CFM trouve ses racines dans les articles 25, 26 et 27 de la Feuille de Route du 17 septembre 2011 pour la sortie de crise à Madagascar. Insérée dans l’ordonnancement juridique par la Loi n°2011-014 du 28 décembre 2011, cette initiative visait à institutionnaliser un processus capable de promouvoir la culture du dialogue, de la tolérance, de la solidarité et de l’équité pour une paix durable et une exploitation rationnelle des richesses nationales.Selon les dispositions de la loi sur la réconciliation nationale, le Conseil du Fampihavanana Malagasy a pour missions de conduire le processus de réconciliation nationale en mettant en œuvre les dispositifs prévus, tout en contribuant à instaurer une atmosphère politique sereine pour éviter la répétition de situations conflictuelles portant atteinte à l’unité nationale. Il doit également favoriser un environnement respectueux de la Constitution, de l’Etat de droit, des droits de l’homme et de l’approche genre. De plus, le CFM est chargé de formuler des recommandations visant la résolution pacifique des conflits et des problèmes susceptibles de compromettre la cohésion nationale.Les changements apportés soulignent l’engagement du Gouvernement envers une approche plus ciblée visant à renforcer la stabilité et la cohésion nationale. Pour rappel, le mandat des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy a atteint son terme en septembre 2022. La décision de valider l’expiration du mandat a été prise lors du Conseil des ministres de septembre 2022 au palais d’Etat d’Iavoloha. En attendant la nomination des nouveaux membres, le secrétaire exécutif assure la gestion des affaires courantes.

(source: laverite.mg)


Maka Alphonse: Filohan’ny CFM teo aloha

Reconstruction nationale – L’État rejette la démarche du FFKM

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L’initiative  du  FFKM  démarre  mal  avec  le  véto  posé  par  l’État.

Par la voie de la porte-parole du gouvernement, l’État botte en touche l’intention du FFKM d’engager un processus de reconstruction nationale. Une initiative que l’Église compte démarrer par un culte, ce jour.

Une fin de non-recevoir. Avec courtoisie, mais directe, Lala­tiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la culture, et porte-parole du gouvernement, pose un véto étatique à l’intention du Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Une initiative qui vise «la reconstruction nationale».

Comme chaque vendredi, sauf quelques exceptions, la porte-parole du gouvernement était sur le plateau de la radio Madaga­sikara (RNM), hier. Un des sujets abordés concerne la décision du FFKM de monter au créneau pour initier un processus pour définir «de façon concertée», des solutions aux maux qui rongent la nation. «Avec tout le respect que je dois au FFKM, notamment, aux chefs d’églises, j’estime qu’il n’appartient pas à l’Église de jouer un rôle purement politique», déclare la ministre de la Communica­tion et de la culture.

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo ajoute, «le FFKM devrait s’en tenir à son statut et son rôle de balise morale». À entendre la membre du gouvernement, les tenants du pouvoir lisent dans l’initiative du Conseil oecuménique une façon déguisée pour mettre en œuvre la concertation nationale voulue par l’opposition. Dans l’émission «Tsy ho tompontrano mihono», sur la RNM, hier, c’est sans équivoque que la ministre de la Communication et de la culture y fait référence.

«Ce n’est pas une concertation nationale qui n’a pour objectif qu’une redistribution des sièges au sein du pouvoir qui apportera une solution au problème économique mondial qui impacte Madagascar», avance la porte-parole du gouvernement. Sur sa lancée, elle soutient que «certes, il y a une crise économique à Madagascar, comme dans tous les autres pays du monde. Mais il n’y a pas de crise politique qui justifierait une recomposition des institutions sans passer par les élections».

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Conseil du Fampihavanana Malagasy – Fin de mandat pour Maka Alphonse et consorts

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25 août 2017 – 25 août 2022. Le décret de nomination des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy ou CFM est déjà expiré. Par la même occasion, le mandat de 5 ans qui a débuté à la date de leur prestation de serment, le 13 septembre 2017, a officiellement pris fin avant-hier. Cela sonne la fin de mandat pour le président de cette institution, Maka Alphonse et son équipe composée de représentants des 22 Régions.

L’expiration de ce mandat du CFM a été validée au cours du Conseil des ministres d’hier au palais d’Etat d’Iavoloha. D’après toujours la décision du Conseil, le secrétaire Exécutif assure la gestion des affaires courantes jusqu’à la nomination des nouveaux membres.

Pour rappel, la mise en place du CFM s’inscrit dans la concrétisation des articles 25, 26 et 27 de la Feuille de Route du 17 septembre 2011 pour la sortie de crise à Madagascar, insérée dans l’ordonnancement juridique par la Loi n°2011-014 du 28 décembre 2011.  D’après l’exposé des motifs de la loi sur la réconciliation nationale, le but était « d’institutionnaliser un processus capable de promouvoir et de renforcer la culture du dialogue, la tolérance, la solidarité et l’équité pour la paix durable ainsi que l’exploitation rationnelle des richesses nationales ».

D’après la même loi, le Conseil du Fampihavanana Malagasy a pour missions de conduire le processus de réconciliation nationale en mettant en œuvre les dispositifs prévus à cette fin par la présente loi ; de contribuer à instaurer une atmosphère politique sereine pour garantir la non répétition des situations conflictuelles pouvant porter atteinte à l’unité nationale d’une part ; et d’autre part, un environnement favorable au respect de la constitution, de l’Etat de droit, au respect des droits de l’homme et l’approche genre ; et de formuler des recommandations de nature à permettre la résolution pacifique de toutes les situations conflictuelles et de tout problème dont la gravité risque de constituer une atteinte à la cohésion nationale ou communautaire, un facteur de blocage au fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou aux rouages de l’économie, ou une entrave au développement harmonieux et équitable des territoires.

(source: laverite.mg)

Ouverture de la première AG du CFM : Un dialogue malgacho-malgache pour apaiser la tension

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La cérémonie d’ouverture de la première assemblée générale du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM) a été marquée par l’évolution de la conjoncture socio-politique et la recherche de solution à la tension politique actuelle. Dans son discours, le président Alphonse Maka a annoncé la disponibilité de l’ensemble des acteurs politiques à privilégier le dialogue.

« Nous avons consulté les dirigeants et proches du régime actuel d’une part et les opposants au régime d’autre part. Ils ont tous affiché leur volonté de dialoguer pour le bien commun de notre pays. Un dialogue qui se doit être malgacho-malgache » a-t-il insisté.
Dans cette optique, le numéro un du CFM a rappelé le message du président de la République à l’encontre des membres du conseil sur la nécessité de restaurer les valeurs malgaches qui reposent sur le « fihavanana ». « Une valeur qui est forcément le chemin idoine vers la mise en œuvre du développement durable de la nation » a-t-il rappelé.

C’était également l’occasion pour Alphonse Maka d’évoquer la situation dans les universités notamment celle de Toliara qui a pu être résolue après un dialogue efficace entre les acteurs concernés. Un fait qui doit servir d’exemple pour le pays vu que la résolution de la tension est le fruit de l’esprit de dialogue et d’écoute. Il a salué le retour à la normale dans la cité du soleil.

Le président du CFM a terminé son discours sur les grands dossiers du Conseil axés sur cinq points. La mise en place d’un espace de dialogue dans chaque région, la résolution des problèmes liés aux migrations, la réconciliation avec l’histoire, l’amnistie et la réparation des victimes des crises et enfin l’inscription du « fihavanana » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

(Marc A. – Ma-Laza)

Conseil du Fampihavanana Malagasy – CFM: Potika tanteraka ny soatoavina malagasy

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ANTSO AVO

Potika tanteraka ny soatoavina hoy ity rafitra ity, izay najoro ho fanatanterahan’ny Malagasy samy Malagasy ireo Dingana nifanarahana ho fanaperana ny Tetezamita (2009-2013), niaraka tamin’ny Vondrona Iraisam-pirenena,  ka hiverenana indray ao amin’ny Firenena Ara-dalàna.

Antony: noho ny fisian’ny teny mandratra sy fihetsika mampiseho fisaraham-bazana ataon’ny Olona sy ireo Antoko politika amin’izao … 

CFM: 9 personnes amnistiées, 20 autres bénéficient d’une réparation

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Conseil du Fampihavanana Malagasy

Neuf personnes, mises en cause dans les affaires politiques de 2002 à 2009, ont bénéficié d’une amnistie prononcée par le Conseil du Fampihavanana malagasy (CFM), un organe étatique chargé de la réconciliation nationale. L’amnistie des personnalités politiques ou militaires sanctionnées pour des affaires politiques et l’indemnisation des victimes collatérales des crises politiques comprises entre ces dates font également partie des responsabilités de cet organe présidé par l’ancien journaliste et politicien, Alphonse Maka.

Les dossiers de ces 9 personnes bénéficiaires de cette amnistie ont été approuvés par la Cour suprême, l’instance juridique qui accorde l’oubli des infractions et annule leurs conséquences, après l’étude minutieuse de chaque demande par le CFM. Les 16 autres qui font partie d’un lot de 25 demandes adressées par les commissaires de réconciliation à cette juridiction devront encore attendre.

La CFM précise qu’il avait reçu, cette année, 31 demandes d’amnistie, mais six d’entre elles ont dû être rejetées pour des raisons particulières. Il a également reçu 24 demandes de réparation pour perte d’emplois à la suite des crises politiques qui se sont succédé dans le pays, mais une vingtaine d’entre elles seulement ont été accordées par la Cour suprême et dont la liste a également été publiée dans le cadre de la 4e session ordinaire de cet organe, clôturée vendredi.

- Liste des bénéficiaires de l’amnistie

  1. Fanomezantsoa Mosesy Andriamanana
  2. Hantaniaina N. Rabezandry
  3. Paul de la croix Bekamisy
  4. Jerry Emile Soloniaina Rasolofomanana Ramampanjaka
  5. Andrianantenaina Razakasoa
  6. Robert Tata
  7. Charles Ramiliarison
  8. Jacky Randriamihamina
  9. Fidy Ratsimbazafy

(source; M/scar Tribune)

Les membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy

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Sont nommés au titre du Président de la République :

– Monsieur ZAFIMIHARY Parfait ;

– Monsieur FANDROMBAHA ;

– Monsieur FARATINA Honoré Mahompson ;

– Madame ZALIFA Bente Salim ;

– Madame RAHAINGOSOA Louise Odette ;

– Monsieur RABEMANANJARA Charles ;

– Monsieur RASOLONDRAIBE Jean Jacques ;

– Monsieur RAMIDISON Avonelina ;

– Monsieur RABE Olivier Landry ;

– Monsieur BOTRALAHY Michel ;

– Monsieur RANDRIANASOLO Roger.

Ont été  sélectionnés par le Comité national de sélection: (Ces personnalités, ayant soumis leur CV, ont été triées parmi les quelques 600 candidats, et ont passé avec succès le grand oral public organisé par le CNS pour la réconciliation nationale)

- Madame RASOAMANIRY ;

- Madame SEHENOARIVELO ;

- Monsieur RAZAKA Oliva ;

- Monsieur MANGALAZA Eugène Régis ;

- Monsieur LATIMER RANGERS RANDRIANASOLO Joseph ;

- Monsieur MAKA Alphonse ;

- Monsieur Miandrisoa Jean Marcel ;

- Monsieur RANAIVOSON ;

- Madame RANDRIAMIFEHY née KHAN GALLISSAN ;

- Monsieur BOANORO Victor Henri ;

- Madame RAZAFINDRAVOLA Jeanne Virginie ;

- Monsieur MAMPISANJY Michel ;

- Monsieur ANDRIANJAVA Serge ;

- Monsieur RAOTOSAMY Andriamaro Honoré ;

- Monsieur MATSUBARA Tcheck Julien ;

- Monsieur RAMAMIMAMPIONONA Gérard Noel ;

- Monsieur MOHAMADY Sakra ;

- Madame NADJATY Binty Mohamed Aly ;

- Monsieur JEAN ;

- Monsieur ZAFILAZA ;

- Madame RAZAFIMAHATRATRA Valisoa ;

- Monsieur RAKOTOARISON Joseph.