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Au Conseil de sécurité de l’ONU, le Mali renouvelle ses accusations contre la France

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Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies mardi soir, le Mali a une nouvelle fois accusé la France de violer son espace aérien et de livrer des armes à des islamistes. Des accusations catégoriquement rejetées par Paris. La MINUSMA réclame des moyens d’agir sur le terrain.


ONU | La Fédération de Russie, Etats Unis et Chine réaffirment leur soutien aux autorités du Mali

La voix du Mali est portée haut et fort par le chef de la diplomatie le ministre Abdoulaye Diop et sa délégation. C’était au cours du conseil de sécurité tenu ce mardi au siège des nations unies. La Fédération de Russie et d’autres pays comme les Etats Unis et la Chine réaffirment leur soutien aux autorités de la Transition.

Les États-Unis demandent un débat sur la Chine à l’ONU

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Drapeau des Nations unies nmann77 / stock.adobe.com

Après la divulgation en août dernier d’un rapport des Nations unies sur de «possibles crimes contre l’humanité» en Chine dans la province du Xinjiang contre la minorité ouïghoure, les États-Unis veulent faire adopter une résolution condamnant la Chine.

Les États-Unis ont demandé lundi 26 septembre un débat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang, où Pékin est accusé de crimes contre l’humanité.

La délégation américaine auprès des Nations unies à Genève a déposé un projet de résolution en ce sens devant le Conseil. Le texte, vu par l’AFP, demande que le débat se tienne à l’occasion de la 52e session du Conseil, l’an prochain.

C’est la première fois de l’histoire du Conseil des droits de l’homme, créé en 2006, qu’un projet de résolution vise la Chine. Le texte, vu par l’AFP, demande que le débat sur le Xinjiang se tienne à l’occasion de la 52e session du Conseil, qui doit se dérouler au premier trimestre de 2023. Le projet de résolution a été déposé avec le soutien du Royaume-Uni, du Canada, de la Suède, du Danemark, de la Finlande, de l’Islande et de la Norvège.  Lire la suite »

Cinq pays élus membres du Conseil de sécurité par l’Assemblée générale, une première pour la Suisse et le Mozambique

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Photo ONU/Manuel Elias Plan large sur la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies.

La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a organisé, ce jeudi, l’élection des cinq membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2023-2024. Les États candidats de cette année – Équateur, Japon, Malte, Mozambique et Suisse – se sont présentés et ont été élus sans opposition.

C’est une première pour le Mozambique et la Suisse, qui n’ont encore jamais siégé au Conseil.

Ces cinq pays élus remplaceront l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège, membres sortants. Ils rejoindront cinq autres membres non permanents (Albanie, Brésil, Gabon, Ghana et Émirats arabes unis), qui disposent d’une année de mandat supplémentaire, ainsi que les cinq membres permanents disposant du droit de veto – le Royaume Uni, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis.

Les cinq sièges disponibles pour l’élection étaient les suivants : un siège pour le Groupe africain (actuellement détenu par le Kenya) ; un siège pour le Groupe des petits États insulaires en développement de l’Asie et du Pacifique (Groupe Asie-Pacifique, actuellement occupé par l’Inde) ; un siège pour le Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (actuellement détenu par le Mexique) ; et deux sièges pour le groupe de l’Europe occidentale et d’autres pays (actuellement détenus par l’Irlande et la Norvège).

Cinq membres permanents

Les élections au Conseil, comme celles des autres organes principaux de l’ONU, nécessitent un vote formel. Même si les pays candidats sont soutenus par leur groupe régional et ne rencontrent pas d’opposition, ils doivent quand même obtenir les deux tiers des voix des États membres présents et votants à la session de l’Assemblée générale. Donc si les 193 États membres de l’ONU sont présents et votent, au moins 129 votes positifs sont nécessaires.

Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux ans

(source: news.un.org)

L’Onu répond à la proposition de Poutine sur un sommet exceptionnel des cinq «Grands»

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En commentant la proposition de Vladimir Poutine sur la tenue d’un sommet des dirigeants des cinq membres permanents de l’Onu pour répondre aux «défis» sécuritaires contemporains, le porte-parole du Secrétaire général de l’Organisation a répondu que tout effort visant à faciliter les discussions entre ces cinq pays était «le bienvenu».

L’Onu salue tout effort visant à mener des discussions entre les représentants des cinq pays du Conseil de sécurité, a déclaré à Sputnik Farhan Haq, porte-parole du Secrétaire général de l’Onu, en commentant l’initiative de Vladimir Poutine.

Poutine propose un « sommet des Cinq »

Vladimir Poutine a appelé le 23 janvier à un sommet exceptionnel des dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu (France, Royaume-Uni, Chine, Etats-Unis, Russie) pour répondre aux «défis» sécuritaires contemporains.

«Un sommet des États qui ont fait le plus pour défaire l’agresseur (nazi) et créer l’ordre mondial d’après-guerre jouerait un grand rôle dans la recherche de réponses communes aux défis et crises contemporaines», a déclaré le Président russe.

S’exprimant lors des commémorations à Jérusalem des 75 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz par l’Armée rouge et évoquant les «leçons du passé», il a dit être prêt à se réunir avec les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, de France et de Chine, «quel que soit l’endroit du monde».

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont «une responsabilité particulière pour sauvegarder la civilisation», a-t-il jugé.

«Les cinq membres permanents (…) ont aujourd’hui une responsabilité historique et je partage votre volonté 75 ans plus tard de nous rassembler», lui a répondu M. Macron sans plus de précisions.

L’initiative de Vladimir Poutine a été également soutenue par le Président chinois.

 

 

La Turquie lance son offensive dans le nord-est de la Syrie

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Ankara a annoncé, mercredi, le lancement de l’offensive dans le nord-est de la Syrie, visant à éliminer « un corridor terroriste » à la frontière sud de la Turquie. Une réunion en urgence et à huis clos du Conseil de sécurité a été demandée jeudi.

L’opération militaire contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), bête noire d’Ankara, a été lancée dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le président turc Recep Tayyip Erdogan, mercredi 9 octobre.

L’aviation et l’artillerie turques bombardaient en début de soirée les positions des YPG à Ras al-Aïn et Tal Abyad, deux localités proches de la frontière turque, selon les médias turcs et une ONG. Les forces kurdes ont annoncé la mort de deux « civils » dans les raids turcs.

L’annonce du début de l’offensive a été faite par Recep Tayyip Erdogan, plus que jamais déterminé à éloigner de la frontière turque cette milice qu’Ankara considère comme « terroriste » en raison de ses liens avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

« Les forces armées turques et l’armée nationale syrienne [des rebelles syriens soutenus par Ankara, NDLR] ont débuté l’opération ‘Source de paix’ dans le nord de la Syrie », a déclaré le chef d’État turc sur Twitter.

« Épargner les civils »

Le président en exercice du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur sud-africain Jerry Matthews Matjila, a appelé mercredi la Turquie à « épargner les civils » et à « exercer un maximum de retenue » dans ses opérations militaires en Syrie. Une réunion en urgence et à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU a été demandée jeudi par par la Belgique, la France, l’Allemagne, la Pologne et le Royaume Uni, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques.

Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne, a également demandé à la Turquie de mettre fin à son offensive dans le nord-est de la Syrie. De son côté, la France a condamné « très fermement » cette offensive.

L’analyse de notre correspondant à Washington Matthieu Mabin

Du côté des Etats-Unis, l’influent sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré que le Congrès américain allait faire payer « très cher » au président turc Recep Tayyip Erdogan son offensive en Syrie. « Priez pour nos alliés kurdes qui ont été honteusement abandonnés par l’administration Trump », a-t-il écrit sur Twitter. « Je vais mener les efforts au Congrès pour qu’Erdogan paie très cher », a ajouté celui qui est d’ordinaire un proche soutien du président Donald Trump.

La France condamne cette opération

(france24)

Cisjordanie. L’Onu demande l’arrêt des colonies, Israël contre-attaque

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Le Conseil de l’Onu a adopté ce vendredi soir 23 Décembre 2016 une résolution appelant à l’arrêt de la colonisation menée par Israël. 14 membres du Conseil de sécurité se sont prononcés en faveur, les États-Unis se sont, quant à eux, abstenus. Une résolution vécue comme une victoire par les Palestiniens, et comme une trahison par Israël, qui estime avoir été lâché par les Américains. Israël a indiqué qu’il ne se conformera pas à la résolution de l’ONU sur la colonisation.onu-cs

Une résolution réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne a été adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU après la décision des États-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.

« Jour de victoire » pour les Palestinens

Les Palestiniens ont accueilli cette résolution comme un « jour de victoire », le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas estimant qu’il s’agissait d’un camouflet pour la politique israélienne.

« Il s’agit d’une journée de victoire du droit international, une victoire pour le dialogue civilisé et la négociation et un rejet total des forces extrémistes en Israël », a déclaré le négociateur palestinien Saeb Erekat. « La communauté internationale a dit aux Israéliens que la sécurité et la paix ne seraient pas atteintes par l’occupation mais par la paix, en mettant fin à l’occupation et l’établissement d’un Etat palestinien au côté de l’Etat d’Israël suivant les frontière de 1967 ».

Samantha Power : « un choix entre la colonisation et la séparation »

Les États-Unis se sont abstenus et les 14 autres membres du Conseil de sécurité se sont prononcés en faveur du texte. L’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Samantha Power, a expliqué que la poursuite des constructions en Cisjordanie « menaçaient sérieusement la sécurité d’Israël ». « Les Etats-Unis ont adressé le message selon lequel les implantations privées et publiques devaient cesser pendant près de cinq décennies », a-t-elle expliqué devant le Conseil de sécurité. « On ne peut pas à la fois se faire le défenseur d’un accroissement des colonies israéliennes et d’une solution à deux Etats qui soit viable pour mettre fin au conflit », a-t-elle poursuivi. « Il faut faire un choix entre la colonisation et la séparation ».

Réagissant immédiatement sur son compte Twitter, Donald Trump a affirmé que les choses « seraient différentes après le 20 janvier », date à laquelle il doit être investi président des Etats-Unis.

(… Lire la suite sur Ouest-France)

Le Conseil de sécurité de l’ONU vote la lutte contre l’EI « menace mondiale sans précédent »

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L’ONU invite tous les pays qui en ont les capacités à se joindre, « en conformité avec les lois internationales », à la lutte contre l’EI en Syrie et en Irak. Le Conseil appelle les pays à « redoubler d’efforts et à coordonner leurs initiatives afin de prévenir et stopper les actes terroristes commis spécifiquement » par l’EI ainsi que par d’autres groupes extrémistes associés à Al-Qaida.

Le président français, François Hollande, a salué une résolution qui va « contribuer à la mobilisation des nations pour l’élimination de Daech [un acronyme de l’EI en arabe] ». Pour le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, « il importe maintenant que tous les Etats s’engagent concrètement dans ce combat, qu’il s’agisse de l’action militaire, de la recherche de solutions politiques ou de la lutte contre le financement du terrorisme ».

Le Conseil a condamné les attaques à Paris, mais aussi celles qui ont été menées depuis le début d’octobre par l’EI à Sousse (Tunisie), à Ankara, Beyrouth ou contre un avion russe au-dessus du Sinaï. La résolution a été votée au moment où une prise d’otages dans un hôtel de Bamako revendiquée par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune, lié à Al-Qaida, a fait au moins 21 morts.