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Défiant ouvertement l’Iran, Aoun dit ne tolérer aucun groupe armé au Liban

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Le président libanais met en garde un haut responsable iranien en visite contre l’armement du Hezbollah et rejette « l’ingérence » de Téhéran

Le président libanais Joseph Aoun rencontre le chef du Conseil national de sécurité iranien Ali Larijani et une délégation au palais présidentiel de Baabda, au Liban, le 13 août 2025. (Crédit : Présidence libanaise / AFP)

Le président libanais Joseph Aoun a fait part mercredi à un haut responsable iranien en visite à Beyrouth de son refus de « toute ingérence » dans les « affaires internes » du Liban, après des critiques de l’Iran sur la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

« Nous rejetons toute ingérence dans nos affaires internes, quelle qu’en soit la provenance », a déclaré M. Aoun en recevant le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Larijani.

« Il est interdit à quiconque, sans exception, de porter les armes et de se prévaloir de l’appui d’une puissance étrangère », a-t-il ajouté, selon un communiqué de la présidence.

« L’Etat libanais et ses forces armées sont responsables de la sécurité de tous les Libanais, sans aucune exception », a affirmé M. Aoun. « Toute menace, qu’elle vienne de l’ennemi israélien ou d’un autre, concerne l’ensemble des Libanais et non un seul camp », a-t-il dit.

«L’amitié que nous recherchons avec l’Iran doit être avec tous les Libanais, et non pas avec une seule secte ou composante », a déclaré M. Aoun, selon le communiqué.

Le gouvernement libanais avait chargé la semaine dernière l’armée de préparer un plan de désarmement du Hezbollah, soutenu financièrement et militairement par l’Iran, sous pression des Etats-Unis et face à des craintes d’une nouvelle offensive israélienne.

Un partisan du Hezbollah brandit un drapeau du Hezbollah devant le siège de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO) à Beyrouth, au Liban, le 26 juillet 2025. (Crédit : AP Photo/Bilal Hussein)

Le groupe terroriste islamiste chiite, seule faction libanaise autorisée à conserver ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), a accusé le gouvernement de commettre un « péché grave » et affirmé qu’il ignorerait cette décision.

Samedi, l’Iran avait affirmé, par la voix d’Ali Akbar Velayati, conseiller du guide suprême Ali Khamenei, son opposition au désarmement du Hezbollah. Beyrouth avait condamné une « ingérence flagrante » de Téhéran.

Perte d’influence 

Après une rencontre mercredi avec le président du Parlement, Nabih Berri, allié du Hezbollah, M. Larijani a affirmé que « les pays étrangers ne doivent pas donner d’ordres au Liban ». Lire la suite »

Le chef du Hezbollah exclut de capituler et rendre les armes sous la menace d’Israël

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Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem. – / AFP

«La menace ne nous fera pas capituler» a déclaré Naïm Qassem dans un discours retransmis devant la foule dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, n’allait pas «capituler» ou rendre ses armes, alors qu’elle est sous forte pression pour désarmer.

«La menace ne nous fera pas capituler (..) qu’on ne nous dise pas aujourd’hui assouplissez vos positions (..) rendez vos armes», a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l’occasion de la commémoration religieuse chiite de l’Achoura.

Son discours intervient alors qu’un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth, où les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite d’ici la fin de l’année, selon une source officielle qui a requis l’anonymat.

Naïm Qassem a affirmé qu’Israël devait d’abord appliquer l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers» libanais et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre devait être entamée.

À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté.

Naïm Qassem a succédé au chef charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise en septembre dernier pendant la guerre qui a opposé la formation chiite à Israël.

En dépit d’un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d’un an d’hostilités incluant deux mois de guerre ouverte, l’armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la formation pro-iranienne.

L’armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient également cinq positions du sud du pays, qu’elle juge stratégiques.

(source: lefigaro.fr)

«C’est sans précédent dans l’histoire» : Israël interdit l’UNRWA et provoque un tollé international

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Une distribution d’aide humanitaire de l’UNRWA dans la bande de Gaza le 28 septembre 2024. Omar Ashtawy/apaimages/Imago/ABACAPRESS.COM

L’adoption inédite de deux lois entravant les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens met en jeu la vie de centaines de milliers de civils.

La première interdit toutes les activités de l’agence de l’ONU sur le territoire israélien, autrement dit dans la partie orientale de Jérusalem, qu’Israël a annexée. Le deuxième texte va entraver gravement le fonctionnement de l’UNRWA en multipliant les obstacles bureaucratiques et en bloquant, notamment, les transferts de fonds pour assurer les salaires et le paiement des fournitures.

Si cette interdiction est mise en œuvre, « c’est un désastre, notamment en raison de l’impact qu’elle aura probablement sur les opérations humanitaires à Gaza et dans plusieurs parties de la Cisjordanie », occupée par Israël, a déclaré à l’AFP Juliette Touma, la porte-parole de l’UNRWA. Elle rappelle que l’agence est « la principale responsable, (….) notamment en matière d’abris, de nourriture et de soins de santé de base ». Des actions essentielles dans l’enclave palestinienne de Gaza, dévastée par plus d’un an de bombardements israéliens, qui ont tué plus de 40.000 Palestiniens, selon le Hamas, dont au moins 223 membres du personnel de l’UNRWA.

(… lire les motivations d’Israël)

 

Gallant : Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages

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Le ministre de la Défense rappelle que « tous les objectifs ne peuvent être atteints uniquement par des opérations militaires »

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s’exprimant lors d’un mémorial pour les soldats de l’armée israélienne tués le 7 octobre 2023 et au cours de la guerre qui a suivi, le 27 octobre 2024. (Crédit : Capture d’écran/GPO)

Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages retenus en captivité dans la bande de Gaza après plus d’un an de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, a affirmé dimanche le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

« Au sud, le Hamas a cessé d’agir comme structure militaire, au nord, le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah continue de subir des coups et sa direction a été éliminée, la majorité de son arsenal de roquettes a été détruit et ses forces ont reculé de la frontière » séparant le Liban et Israël, a déclaré le ministre.

Avec son attaque « précise, létale et surprenante » contre l’Iran, Israël a envoyé un message clair, a souligné Gallant. « Le bras long d’Israël atteindra quiconque tente de nous nuire. »

« Il n’y a pas d’endroit trop éloigné pour nous. »

Les groupes terroristes ne représentent plus « un outil efficace entre les mains de l’Iran », a-t-il affirmé. Lire la suite »

What Is Hezbollah and How Different Are They From Hamas?

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After Hamas launched its terror attacks on Israel, Hezbollah too opened fire on Israel in the North. Because of this, Israel has beefed up its security presence on the Northern border with Lebanon.

What is the Hezbollah group and how are they different from Hamas. On what aspects are the two groups alike and how do world powers see them. Hezbollah has outrightly shown support for Hamas’ terror attacks on Israel, the question is whether Hezbollah join forces with Hamas or not?

Des célébrations de rue dans tout le Moyen-Orient après l’assaut du Hamas

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Des centaines de personnes ont célébré dans les principales villes palestiniennes ; des manifestations ont aussi eu lieu au Liban, en Iran, en Irak, en Turquie et au Yémen

Des Palestiniens de Naplouse, en Cisjordanie, célèbrent après que des terroristes du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza et lancé une attaque à grande échelle contre des villes israéliennes, le 7 octobre 2023. (Crédit : JAAFAR ASHTIYEH / AFP)

Les Palestiniens de toute la Cisjordanie sont descendus dans les rues samedi soir pour célébrer l’offensive majeure coordonnée par le Hamas contre Israël, qui a causé la mort d’au moins 300 Israéliens. Des dizaines de personnes ont aussi été prises en otage par le groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Des vidéos d’individus, dont des enfants, agitant des drapeaux palestiniens et du Hamas, dansant et chantant dans les rues, ont été partagées depuis les principales villes palestiniennes – notamment Ramallah, Hébron, Naplouse et Jénine. Des sources de la presse palestinienne ont indiqué samedi soir que les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne avaient stoppé une marche organisée par le groupe terroriste de la « Fosse aux lions » à Naplouse.

D’autres images ont montré une jeune fille distribuant des bonbons dans le quartier de Kafr Aqab à Jérusalem-Est, situé à l’intérieur des limites municipales de la capitale israélienne mais à l’extérieur de la barrière de sécurité. Plus tôt dans la journée, des scènes similaires ont eu lieu à Naplouse, avec des membres de la « Fosse aux lions » distribuant des sucreries pour célébrer l’attaque du Hamas.

Des scènes de célébration ont été partagées sur les réseaux sociaux de tout le Moyen-Orient. Au Liban, des motards ont parcouru Beyrouth en brandissant des drapeaux du Hamas.

Dans la ville de Saïda, au sud du Liban, des personnes brandissant des drapeaux palestiniens ont empêché un convoi de la FINUL d’avancer vers le sud jusqu’à la frontière afin d’accomplir sa tâche – empêcher l’escalade de la violence au Liban et dans le nord d’Israël –, selon la chaîne Telegram Abu Ali.

En Iran, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Felestin (Palestine) à Téhéran, tandis que des feux d’artifice ont illuminé la nuit.

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Le Hezbollah appelle Paris à punir Charlie Hebdo après les caricatures de Khamenei

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Le groupe terroriste chiite demande « des mesures fermes pour châtier les auteurs de cet acte, qui ont attaqué ce qui est sacré et bafoué la dignité d’une nation entière »

Des manifestants brandissent des images du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lors d’une manifestation contre des caricatures publiées par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, devant l’ambassade de France à Téhéran, la capitale iranienne, le 8 janvier 2023. (Crédit : ATTA KENARE/AFP)

Le Hezbollah, puissant groupe terroriste pro-iranien au Liban, a condamné mardi les caricatures du guide suprême de la République islamique publiées par Charlie Hebdo, appelant Paris à sévir contre le journal satirique français.

« Le Hezbollah condamne vivement cet acte hideux (…) nous appelons les hommes libres et honnêtes dans le monde entier à le dénoncer », affirme le parti chiite dans un communiqué, sans pour autant appeler à des manifestations.

Charlie Hebdo a publié le 4 janvier une série de caricatures mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, s’attirant les foudres de Téhéran.

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Hassan Nasrallah salue l’accord sur la frontière maritime entre Israël et le Liban

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Le chef du groupe terroriste du Hezbollah dit que la « résistance », les menaces à l’encontre d’Israël et les drones du groupe ont incité l’État juif à accepter l’accord.

Hassan Nasrallah, chef du groupe terroriste libanais du Hezbollah, lors d’un discours télévisé pour la commémoration chiite d’ Arbaeen, le 17 septembre 2022. (Crédit : Twitter/Capture d’écran)

Le leader du groupe terroriste du Hezbollah a salué avec prudence l’accord conclu entre Israël et le Liban, un accord qui met un terme à un conflit de longue date portant sur les frontières maritimes séparant les deux pays. Il a affirmé que « la résistance » affichée par son organisation avait aidé à pousser Israël à conclure ce pacte.

Le Hezbollah avait menacé l’État juif de manière répétée pendant les négociations, lançant également plusieurs drones vers la plateforme offshore installée par l’État juif aux abords du gisement de gaz de Karish.

« Ce soir, nous n’émettrons pas de menace. Ce soir, il n’y aura que de la joie et des applaudissements », a dit Nasrallah pendant un discours télévisé, ajoutant que le Hezbollah « restera en alerte » jusqu’à la signature de l’accord.

« Nous n’avons pas besoin de lancer des drones ou de faire des manœuvres parce que notre objectif était que l’ennemi comprenne que la résistance est sérieuse », a-t-il déclaré.

Le chef terroriste a ajouté que « Israël craint davantage la guerre que ce n’est le cas des Libanais ». Lire la suite »

Michel Aoun : « Les pourparlers avec Israël en sont à leur phase finale »

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 Dans un tweet, le président libanais a affirmé que les pourparlers se concluent « d’une manière qui garantit les droits du Liban à explorer du gaz et du pétrole »

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé lundi que les pourparlers indirects avec Israël pour mettre fin au différend frontalier maritime en étaient à leur « phase finale ».

Dans un tweet, Aoun a écrit que les pourparlers se finalisaient « d’une manière qui garantit le droit du Liban à mener des activités d’exploration de gaz et de pétrole ».

En réponse, un haut-fonctionnaire israélien anonyme a déclaré à Ynet que « le sentiment est que nous sommes proches d’un accord. »

Cet optimisme intervient malgré les menaces proférées par le chef mouvement terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah, d’attaquer le champ gazier offshore de Karish si Israël commençait à en extraire du gaz.

Le médiateur américain Amos Hochstein mène des négociations depuis plus d’un an pour tenter de résoudre ce différend frontalier qui porte sur les droits maritimes des deux pays, impliquant une zone où Israël explore le champ gazier de Karish.

La semaine dernière, le ministère de l’Énergie a annoncé qu’il était prêt à effectuer des tests dans le champ maritime contesté, en prévision de son raccordement au réseau gazier israélien.

Une corvette Saar Class 5 israélienne montant la garde autour de la plateforme installée par Energean dans le champ gazier de Karish, le 2 juillet 2022. (Crédit : Armée israélienne)

En réponse, Nasrallah a averti vendredi que les missiles du Hezbollah étaient « rivés » sur Karish.

« La ligne rouge pour nous, c’est qu’il ne doit pas y avoir d’extraction à Karish », a-t-il déclaré, selon le site d’information Naharnet.

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