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Cinq pays élus membres du Conseil de sécurité par l’Assemblée générale, une première pour la Suisse et le Mozambique

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Photo ONU/Manuel Elias Plan large sur la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies.

La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a organisé, ce jeudi, l’élection des cinq membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2023-2024. Les États candidats de cette année – Équateur, Japon, Malte, Mozambique et Suisse – se sont présentés et ont été élus sans opposition.

C’est une première pour le Mozambique et la Suisse, qui n’ont encore jamais siégé au Conseil.

Ces cinq pays élus remplaceront l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège, membres sortants. Ils rejoindront cinq autres membres non permanents (Albanie, Brésil, Gabon, Ghana et Émirats arabes unis), qui disposent d’une année de mandat supplémentaire, ainsi que les cinq membres permanents disposant du droit de veto – le Royaume Uni, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis.

Les cinq sièges disponibles pour l’élection étaient les suivants : un siège pour le Groupe africain (actuellement détenu par le Kenya) ; un siège pour le Groupe des petits États insulaires en développement de l’Asie et du Pacifique (Groupe Asie-Pacifique, actuellement occupé par l’Inde) ; un siège pour le Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (actuellement détenu par le Mexique) ; et deux sièges pour le groupe de l’Europe occidentale et d’autres pays (actuellement détenus par l’Irlande et la Norvège).

Cinq membres permanents

Les élections au Conseil, comme celles des autres organes principaux de l’ONU, nécessitent un vote formel. Même si les pays candidats sont soutenus par leur groupe régional et ne rencontrent pas d’opposition, ils doivent quand même obtenir les deux tiers des voix des États membres présents et votants à la session de l’Assemblée générale. Donc si les 193 États membres de l’ONU sont présents et votent, au moins 129 votes positifs sont nécessaires.

Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux ans

(source: news.un.org)

L’activisme diplomatique du Japon face aux réticences de ses voisins d’Asie méridionale à sanctionner la Russie

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A l’issue d’une visite officielle en Indonésie, au Vietnam et en Thaïlande pour amener ces pays à faire chorus avec l’Occident dans la condamnation de Moscou, le premier ministre Fumio Kishida a obtenu de ses homologues la confirmation de leur opposition aux tentatives de changer le statut duo par la force.

Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, après une conférence de presse conjointe avec son homologue thaïlandais, Prayuth Chan-ocha, à Bangkok, le 2 mai 2022. SAKCHAI LALIT / AP

La guerre en Ukraine a conduit le Japon, seul pays asiatique du G7, à sortir de sa réserve coutumière lors des crises internationales. Après avoir vivement condamné l’invasion russe, il ambitionne d’apparaître comme le fédérateur d’une Asie « libre et ouverte », « rejetant toute tentative unilatérale de modifier le statu quo par la force ». Le voyage que vient d’effectuer en Asie du Sud-Est le premier ministre, Fumio Kishida, qui a visité successivement l’Indonésie, le Vietnam et la Thaïlande entre le 29 avril et le 1er mai, illustre la volonté de Tokyo d’essayer de rassembler autour du Japon des pays asiatiques aux positions souvent divergentes de l’Occident à propos de la crise ukrainienne.

Tokyo anticipe que la guerre en Ukraine risque d’être l’amorce d’un dérèglement des normes internationales qui, parti d’Europe, ne sera pas sans effet à l’autre extrémité de la planète – ne serait-ce qu’en raison de l’extension du territoire russe jusqu’en Extrême-Orient. Alors qu’en Europe le danger est avant tout russe, pour le Japon il est double : à une Chine aux ambitions hégémoniques s’ajoute une Russie qui « vient de montrer qu’elle peut opérer à la fois à l’ouest et à l’est », a estimé le ministre japonais de la défense, Nobuo Kishi, après les récents exercices de la flotte russe en mer d’Okhotsk, située au nord d’Hokkaido, l’île la plus septentrionale du Japon. Concentrée jusqu’à présent sur le sud-ouest de l’Archipel, face à la Chine, la défense japonaise va devoir renforcer ses positions sous ces latitudes – comme du temps de l’URSS.

« Respecter la souveraineté territoriale »

L’alignement du Japon sur les positions des autres membres du G7, notamment à propos de l’adoption de sanctions économiques lui a valu des mesures de rétorsion du Kremlin, qui a mis fin aux négociations sur le traité de paix entre les deux pays. Celui-ci achoppe depuis plus d’un demi-siècle sur le différend concernant la souveraineté de quatre îles de l’archipel des Kouriles, annexées par l’URSS à la suite de la défaite japonaise de 1945. Mais la détérioration des relations avec Moscou n’est pas, pour l’instant, la préoccupation majeure du premier ministre Kishida

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Au Japon, la Première ministre néo-zélandaise accueillie par des Kiwis géants

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Deux mascottes de Kiwis, dansant sur un fond de piano et de violon, étaient présentes pour la réception de Jacinda Ardern par le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Capture d’écran Twitter – Henry Cooke Les deux mascottes de kiwis qui ont accueilli Jacinda Ardern lors de son voyage au Japon ce jeudi 21 avril.

INTERNATIONAL – Les Japonais ont réservé un drôle d’accueil à la Première ministre de la Nouvelle-Zélande. En voyage pour la première fois dans le pays du Soleil Levant depuis le début de la crise sanitaire, Jacinda Ardern a été reçue par deux mascottes de kiwis en plus de Fumio Kishida, le Premier ministre japonais.

Pour accompagner ces fruits géants, un violoniste et un pianiste étaient présents pour jouer un morceau triste. Les deux mascottes dansaient sur la musique. La scène a été capturée par le journaliste néo-zélandais Henry Cooke.

Ce n’est pas la première fois que Jacinda Ardern fait la rencontre de ces deux personnages. La Première ministre néo-zélandaise les avait déjà croisés en 2019, avant la pandémie. Suite à l’accueil qui lui a été réservé de leur part ce jeudi, elle s’est exprimée à la télévision néo-zélandaise sur sa première rencontre avec les frères kiwis. “Je me souviens particulièrement des frères kiwis. Bien qu’ils ne m’aient heureusement pas fait danser, ils m’ont tenu la main”, a-t-elle déclaré à Newshub.

Au Japon, les mascottes ont un rôle à jouer. Elles sont utilisées pour faire la promotion des cuisines locales, des sites touristiques ou même encourager les Japonais à rejoindre l’armée. Ces fruits géants ont été mobilisés pour le lien commercial établi sur le marché des kiwis entre le Japon et la Nouvelle-Zélande. Selon The Guardian, les exportations de kiwis vers l’archipel nippon représentent près de 600 milliards de dollars.

(source:  huffingtonpost.fr)

 

Premières exécutions de condamnés à mort au Japon depuis 2019

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Trois hommes ont subi la peine capitale, mardi. L’un d’eux était l’auteur de meurtres sur des membres de sa famille et des voisins en 2004, les deux autres ont commis un double meurtre en 2003.

Le Japon a exécuté, mardi 21 décembre, pour la première fois depuis deux ans, trois condamnés à mort, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une responsable du ministère de la justice. Il s’agit d’un homme de 65 ans condamné pour le meurtre au marteau et au couteau de sept membres de sa famille et de voisins en 2004, et de deux hommes de 54 et 44 ans condamnés pour un double meurtre commis en 2003.

La dernière exécution au Japon remontait à décembre 2019, celle d’un Chinois reconnu coupable des meurtres de quatre membres d’une même famille dans le sud-ouest du pays en 2003. Le Japon avait exécuté trois condamnés en 2019 et quinze en 2018, dont treize membres de la secte Aum, impliquée dans un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995.

Cent condamnés attendent une éventuelle exécution

Le soutien de la population nippone à la peine capitale reste fort malgré les critiques venues de l’étranger, en particulier des organisations de défense des droits de l’homme.

« Le maintien ou non de la peine de mort est une question cruciale qui concerne les fondements du système de justice pénale japonais », a commenté, mardi, le secrétaire général adjoint du gouvernement Seiji Kihara, lors d’un point presse. « Alors que des crimes atroces ne cessent d’être commis, la peine de mort doit être imposée à ceux qui ont perpétré des actes d’une gravité et d’une atrocité telles qu’elle est inévitable », a-t-il ajouté.

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Surveillance maritime – Le Japon offre cinq bateaux intercepteurs

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Le Japon fait don de cinq bateaux intercepteurs à Madagascar. Il s’agit de vedettes rapides militarisées affectées à la surveillance des côtes et la sécurité maritime.

L’entretien entre l’ambassadeur du Japon et le président de la République.

Renforcer la sécurité des côtes et protéger les ressources mari­nes. C’est ainsi que la présidence de la République motive le don fait par le Japon. Un don officialisé, hier, durant une rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et Yoshihiro Higuchi, ambassadeur du Japon.

Le diplomate japonais a ainsi indiqué au chef de l’État que le Japon fait don de cinq bateaux intercepteurs à Madagascar. Un intercepteur est une vedette rapide militarisée, utilisée dans la surveillance et la sécurisation des côtes. Il est relativement léger, mais des essais circulant sur le web démontrent sa capacité et le fait qu’il est opérationnel même en cas de forte tempête. La démarche japonaise est, également, importante dans le domaine des relations géopolitiques, plus précisément dans la région Indopacifque.

Ce don de cinq bateaux intercepteurs a déjà été annoncé par l’ambassadeur Higuchi, en janvier 2021. Une cérémonie de signature d’échange de notes sur le sujet s’est même déroulée au ministère des Affaires étrangères. Durant cet événement, le diplomate a déclaré que dans le cadre de l’initiative de l’Indopacifique libre et ouvert, Madagascar représente un pays partenaire stratégique important qui se situe en première ligne de cette zone maritime en Afrique. La sûreté et la sécurité maritimes sont non seulement pour l’intérêt national de Madagascar, mais aussi pour l’intérêt de la communauté régionale et internationale.

Stratégique

S’agissant des cinq bateaux intercepteurs, leur valeur totale est estimée à près de 5 millions de dollars. Sauf changement, ils seront déployés dans les cinq premiers ports de la Grande île, à savoir ceux d’Antsiranana, de Mahajanga, de Toamasina, Tolagnaro et Toliara.

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Diplomatie : Mireille Rakotomalala décorée de « l’Ordre du Soleil Levant, Etoile d’Or et d’Argent »

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Figure emblématique de la relation nippo-malgache, Mireille Mialy Rakotomalala, ancienne Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Madagascar au Japon et ancienne Ministre de la Culture et du Patrimoine a été décorée de « l’Ordre du Soleil Levant, Etoile d’Or et d’Argent ».

L’ambassadeur du Japon, Yoshihiro Higuchi, aux côtés de Mireille Rakotomalala.

La remise de la décoration s’est déroulée, hier, à la résidence de l’ambassadeur du Japon, Yoshihiro Higuchi, à Ivandry. « Elle a consacré tous ses efforts pour le développement des relations bilatérales lorsqu’elle était ambassadrice. Elle a établi un réseau de contacts avec différentes personnalités japonaises. Elle a apporté sa précieuse collaboration à travers la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7) qui s’est tenue en 2019 à Yokohama, lors de laquelle conférence elle a accueilli Andry Rajoelina, président de la République et la Première Dame, en première visite au Japon » , a souligné, l’ambassadeur dans son discours. Lorsqu’elle était Ministre de la Culture et du Patrimoine de 2010 à 2011, elle a formulé une demande d’aide financière au Japon. Une aide qui a permis de mener à la concrétisation du projet par l’utilisation du fonds de contrevaleur, intitulé « Projet de création d’un atelier de restauration d’œuvres d’art et d’un atelier d’ébénisterie pour les collections du Palais de la Reine » en 2015. Depuis 1986, elle est membre exécutif de l’Association des Anciens et Amis du Japon à Madagascar (AAAJM) où elle a été présidente pendant trois mandats consécutifs depuis et actuellement elle en est la présidente d’honneur.

T.H – Midi Madagasikara


Mireille Rakotomalala joue « Prélude » de Claude Debussy

Japon : la démission de Shinzo Abe plonge le pays dans l’incertitude politique

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Une annonce qui sonne comme un coup de tonnerre pour le Japon. Le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé sa démission pour des raisons de santé, après huit années à la tête du gouvernement du pays.

Son départ plonge le pays dans l’incertitude alors qu’aucun successeur ne s’impose pour l’instant.

Coronavirus : Le Japon sort de l’état d’urgence et prend la route du déconfinement

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  • Le Premier ministre nippon a annoncé ce lundi la levée de l’état d’urgence dans tout l’Archipel.
  • En vigueur depuis le 7 avril, il avait été progressivement levé dans 42 des 47 départements japonais.
  • Le déconfinement peut désormais commencer, par étapes, à Tokyo et dans son agglomération.

 

Un pas supplémentaire vers un retour à la normale encore lointain. Le Premier ministre nippon Shinzo Abe a déclaré ce lundi la levée de l’état d’urgence dans l’ensemble du Japon, où la pandémie de coronavirus a fait 839 morts, attirant l’attention sur l’aspect « effrayant » du virus, qui « continuera à exister autour de nous et recommencera à se propager si l’on relâche notre vigilance ».

L’état d’urgence, d’abord déclaré début avril dans sept départements japonais, avait été étendu à l’ensemble du pays dix jours plus tard, permettant aux gouverneurs locaux de demander à la population d’éviter les sorties non indispensables et à certains commerces de cesser ou de restreindre leurs activités. Prévu pour un mois initialement, il avait été prolongé jusqu’au 31 mai, mais par la suite levé progressivement. Depuis jeudi, il ne concernait plus que Tokyo et trois départements environnants, où se concentrent plus de 35 millions d’habitants et la moitié des 16.600 cas recensés en tout au Japon, ainsi que l’île septentrionale d’Hokkaido.

Lundi, le panel d’experts qui conseille le gouvernement pendant la crise du coronavirus a jugé que la situation ne nécessitait pas le maintien du pays sous état d’urgence. L’un des objectifs fixés, un nombre de nouveaux cas de contaminations hebdomadaires inférieur à 0,5 pour 100.000 habitants, a été atteint à Tokyo (0,36 entre lundi dernier et dimanche) et dans deux autres départements, mais reste légèrement supérieur dans la région de Yokohama et à Hokkaido. Soulignant des critères « très stricts », Shinzo Abe a vanté « la force du modèle japonais » qui a permis de les satisfaire alors que l’état d’urgence n’est pas assorti d’amendes en cas de non-respect des recommandations.

(20minutes.fr)

La justice japonaise émet un mandat d’arrêt contre Carole Ghosn

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Les autorités nippones reprochent à l’épouse de l’homme d’affaires, qui a fui au Liban, d’avoir fourni de faux témoignages. En parallèle, Interpol a lancé une demande d’arrestation de Carlos Ghosn.

Carole et Carlos Ghosn en mars 2019 à Tokyo. AP

L’épouse de Carlos Ghosn se trouvait à son tour, mardi 7 janvier, dans le viseur de la justice japonaise, qui a émis un mandat d’arrêt à son encontre. Selon un communiqué du parquet de Tokyo, Carole Ghosn est soupçonnée de fausses déclarations devant la justice japonaise en avril 2019, quand elle avait été interrogée sur ses éventuelles rencontres avec une personne dont le nom n’a pas été cité. Dans un entretien au journal Le Parisien mis en ligne mardi soir, Carole Ghosn a qualifié cette mesure de « vengeance des procureurs japonais » qui, selon elle, veulent « mettre la pression sur [son] mari et [la] punir une fois de plus ».

Mme Ghosn était en première ligne pour défendre son mari, qui avait été arrêté en novembre 2018 au Japon puis inculpé. Après cent trente jours de prison notamment, M. Ghosn avait été libéré sous caution à la fin du mois d’avril mais avait l’interdiction de voir ou de contacter sa femme. Cette interdiction était perçue par la défense de M. Ghosn comme une « punition » pour le démoraliser, tandis que le parquet japonais soupçonnait Mme Ghosn d’être entrée en contact avec des protagonistes de l’affaire.

Par ailleurs, le nom de Carole Ghosn est cité dans l’enquête japonaise, car il est apparu qu’elle dirigeait la compagnie Beauty Yachts, enregistrée dans les Iles Vierges britanniques, qui a participé au montage financier destiné à acheter un yacht de 37 mètres avec de l’argent possiblement détourné à Nissan.

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Après sa fuite du Japon, Carlos Ghosn s’exprime pour la première fois devant la presse

Pape François à Nagasaki: message sur les armes nucléaires

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Japon, Nagasaki: 24 Novembre 2019

Message du Pape François sur les armes nucléaires à l’Atomic Bomb Hypocenter Park: « la possession des armes nucléaires et des armes de destruction massive n’est pas la réponse aux besoins du coeur de l’homme, … et ne constitue qu’une fausse sécurité. »

Le chef de l’Eglise catholique, sur le lieu même du bombardement atomique du 9 juin 1945, a confirmé l’évolution de la doctrine du Saint-Siège sur le sujet.  Un monde sans armes nucléraires est possible et nécessaire. D’autant plus que, « ces armes ne nous défendent pas des menaces contre la sécurité nationale et internationale de notre temps. Il faut rompre la dynamique de méfiance.

Notre réponse doit être collective et concertée.

« Personne ne peut fermer les yeux face à une culture incapable de dialogue! »


Saint François Xavier (1506-1552) et l’Eglise du Japon

Soeur Agnès Sasagawa: Apparitions de la Vierge Marie (Notre(Dame d’Akita)