Ramaphosa
G20 : Cyril Ramaphosa plaide pour un « engagement constructif »
Le sommet des ministres des affaires étrangères du G20 a été lancé ce jeudi à Johannesburg. L’Afrique du Sud prenant la présidence du groupe en 2025, c’est le président Cyril Ramaphosa qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Ramaphosa invites Zelensky to G20 summit
US vs South Africa: What’s Behind the Tension? Trump, Elon Musk & US Aid Threat to South Africa
The United States has recently threatened to cut funding to South Africa, citing concerns over the country’s land expropriation policies. President Donald Trump announced plans to halt aid, alleging that South Africa is confiscating land and mistreating certain groups of people. These claims have been met with strong denial from South African President Cyril Ramaphosa, who asserts that the government’s land reform initiatives aim to address historical injustices and ensure equitable access to land, without targeting any specific group.
‘We will not be bullied’, Ramaphosa claps back at Trump
RD Congo : M23 à Goma, et à la cité de Nyabibwe – Nouvelles de l’Afrique, C. Ramaphosa, maïs transgénique
Le M23 a organisé son premier rassemblement depuis la prise de Goma. Plusieurs milliers d’habitants, convoqués, ont entendu Corneille Naanga, le chef de la branche politique du M23, qui a une nouvelle fois affirmé vouloir « marcher sur Kinshasa ». Le M23 a aussi installé une partie de son administration dans le Nord-Kivu, en nommant un gouverneur et des administrateurs de territoires. Kinshasa a émis un mandat d’arrêt international contre Corneille Naanga, accusé de crime de guerre.
En direct : Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des Brics
Le président russe, Vladimir Poutine, ne participera pas au sommet des Brics (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) prévu fin août à Johannesburg, a annoncé la présidence sud-africaine, mettant fin à plusieurs mois de spéculation sur le sujet.
Cette annonce épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside les Brics et refuse de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Vladimir Poutine est en effet visé par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), et en tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud est théoriquement censée l’arrêter s’il entre sur son territoire.
(source: france24.com)

D’un commun accord, le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet des Brics en Afrique du Sud, Moscou sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
C’est ce qui a été annoncé mercredi sur le site officiel du bureau du président sud-africain Cyril Ramaphosa.
« D’un commun accord, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, ne participera pas au sommet. La Fédération de Russie sera représentée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov », indique le document.
International. Le président Ramaphosa a invité tous les dirigeants africains au sommet des Brics
Anil Sooklal, ambassadeur itinérant pour l’Asie et les Brics au ministère sud-africain des Affaires étrangères et sherpa sud-africain des Brics, l’a déclaré lors d’un point de presse tenu ce jeudi à l’issue d’une réunion de deux jours des sherpas et sous-sherpas de l’association qui s’est tenue à Durban, dans le sud-est de l’Afrique du Sud.
« Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a décidé d’inviter tous les dirigeants africains dans le cadre de l’engagement des Brics », a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par la station de radio locale SABC. « Tous ont été invités à venir participer au dialogue avec les dirigeants des Brics. Cette année, l’Afrique du Sud assure la présidence des Brics et se concentre sur l’Afrique et la recherche de nouvelles formes de partenariat entre les États du continent et les Brics ». M. Sooklal a rappelé que la devise de la présidence sud-africaine est « Les Brics et l’Afrique: un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». L’Union africaine, qui regroupe tous les pays du continent, compte 55 membres.
La France propose une participation d’Emmanuel Macron au sommet des Brics en Afrique du Sud
« C’est l’hôte qui détermine qui doit être invité », a souligné la ministre sud-africaine des affaires étrangères, précisant que la décision appartenait au président Cyril Ramaphosa.

Le président français, Emmanuel Macron, pourrait participer en août au sommet des Brics en Afrique du Sud, sa ministre des affaires étrangères ayant indiqué, mardi 20 juin, avoir fait connaître à Pretoria « la disponibilité et l’intérêt du président Macron ». Les Brics regroupent cinq pays : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
« J’ai fait état à mon homologue Mme Pandor […] de la disponibilité du président et de son intérêt à poursuivre le dialogue que la France entretient avec les Brics », a déclaré Catherine Colonna à la presse au terme d’une visite officielle en Afrique du Sud. La décision d’inviter M. Macron « doit être faite non pas par la France mais par les Brics et au premier rang d’entre eux l’Afrique du Sud, qui est la puissance invitante du sommet », a précisé la ministre.
La veille, lors d’une conférence de presse conjointe avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, Mme Colonna avait précisé qu’une telle invitation devrait se faire « dans le plein respect du droit international », en référence à la possible venue au sommet de Vladimir Poutine. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens dans le cadre de l’offensive de Moscou contre l’Ukraine.
Ce mandat d’arrêt gêne Pretoria, proche du Kremlin depuis l’époque de la lutte contre l’apartheid, mais membre de la CPI et censée arrêter M. Poutine s’il mettait un pied sur son sol. Pretoria refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre et vouloir favoriser le dialogue, ce qui irrite nombre de partenaires sur la scène internationale.
« La participation du président Macron, si elle devait avoir lieu, constituerait une première dans les pratiques adoptées jusqu’ici aux sommets des Brics », a pour sa part souligné lundi Mme Pandor. « C’est l’hôte qui détermine qui doit être invité », a-t-elle ajouté, précisant que la décision appartient au président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Russie : devant Poutine, la médiation africaine prône la fin de la guerre
La délégation de médiation africaine a prôné samedi la fin de « la guerre » devant Vladimir Poutine, formulant des propositions jugées « très difficiles à mettre en oeuvre » par le Kremlin, au lendemain du rejet de cette initiative par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
En Afrique du Sud, le parti au pouvoir demande que Pretoria quitte la Cour pénale internationale

Le parti est critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou. La CPI avait notamment émis un mandat d’arrêt international contre Poutine.
L’ANC au pouvoir en Afrique du Sud a demandé que le pays, critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou, quitte la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mardi 25 avril le président Cyril Ramaphosa. La CPI installée à La Haye a émis en mars un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation» d’enfants ukrainiens.
Pretoria doit accueillir en août un sommet des BRICS (groupe de pays réunissant l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie). Membre de la CPI, le pays est théoriquement censé arrêter le président russe à son arrivée dans le pays. «Le parti au pouvoir a tranché, estimant prudent que l’Afrique du Sud se retire de la CPI», a déclaré Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite du président finlandais Sauli Niinistö. Le Congrès national africain (ANC) s’est réuni au cours du week-end. La question de savoir si l’Afrique du Sud arrêtera Poutine est «à l’étude», a ajouté le chef d’État.
Puissance diplomatique africaine
Cyril Ramaphosa a expliqué que cette décision a été prise «en grande partie» en raison de ce qui est perçu comme un traitement injuste de certains pays par la Cour. «Nous aimerions que cette question du traitement inéquitable soit discutée de manière appropriée, mais en attendant, le parti au pouvoir a décidé une fois de plus qu’il fallait se retirer», a déclaré Cyril Ramaphosa. L’Afrique du Sud avait déjà voulu se retirer de la CPI en 2016 après une visite de l’ancien président soudanais Omar el-Béchir. Pretoria avait refusé de procéder à l’arrestation de ce dernier, également visé par un mandat d’arrêt de la Cour.
Mais le retrait de Pretoria avait été contrecarré par la justice du pays, qui avait estimé qu’une telle décision serait inconstitutionnelle. Puissance diplomatique africaine, l’Afrique du Sud refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre. L’Afrique du Sud a par ailleurs accueilli en février des exercices navals avec la Russie et la Chine au large de ses côtes, suscitant l’«inquiétude» de la scène internationale. Les liens entre l’Afrique du Sud et la Russie remontent à l’époque de l’apartheid, le Kremlin ayant apporté son soutien à l’ANC dans la lutte contre le régime raciste.
(source: lefigaro.fr avec AFP)
Corruption et détournements de fonds en Afrique du Sud : le rapport accablant du juge Zondo
Le magistrat a remis les deux derniers volets de son travail d’enquête sur dix années de pillage des ressources de l’Etat. Il n’épargne ni l’ANC ni l’actuel président Ramaphosa.

Cinq mille quatre cent trente-sept pages. Voilà ce qu’il aura fallu à l’infatigable juge Raymond Zondo pour raconter le naufrage d’une nation. Ou comment, selon les travaux du magistrat, pendant près de dix ans, une clique de truands a fait main basse sur l’Etat sud-africain avec la complicité de l’ancien président, Jacob Zuma, détournant plus de 3,5 milliards de dollars (3,32 milliards d’euros). Mercredi 22 juin, le juge à la tête de la commission d’enquête sur ce que l’Afrique du Sud appelle « la capture d’Etat » a remis les deux derniers volets de son rapport dantesque au président Cyril Ramaphosa. Pour ceux qui doutaient encore, le déballage est d’une ampleur inouïe et il n’épargne personne. Pas même l’actuel chef d’Etat.
Avec ces derniers chapitres très attendus, le juge Zondo conclut quatre années de travaux « épuisants ». Entre août 2018 et décembre 2021, la commission a d’abord offert une catharsis collective à l’Afrique du Sud en entendant plus de 300 témoins lors d’auditions retransmises en direct. Un haut responsable a raconté comment il s’est vu offrir un poste de ministre de la bouche des Gupta, la fratrie d’origine indienne accusée d’être le cerveau du hold-up. Des gardes du corps ont évoqué des sacs remplis de cash. Des lanceurs d’alerte ont fait part de leur calvaire. Certains responsables se sont mis à table pendant que d’autres répétaient piteusement : « Je ne me souviens pas. »
Comment l’ancien président Jacob Zuma a offert l’Afrique du Sud aux frères Gupta
Un nouveau volet de l’enquête décrit la façon dont le trio d’hommes d’affaires d’origine indienne a fait main basse sur des pans entiers de l’économie avant de les siphonner, sous le mandat de Jacob Zuma.

Il est presque arrivé au bout de sa tâche. Son œuvre, serait-on tenté de dire. Fin avril, le juge sud-africain Raymond Zondo a remis au président Cyril Ramaphosa le quatrième et avant-dernier volet de son rapport sur le système de corruption qui a gouverné l’Afrique du Sud pendant près d’une décennie. Accablant pour le précédent chef de l’Etat, Jacob Zuma, il raconte comment un président devenu le pantin d’une fratrie d’hommes d’affaires leur a permis de réaliser le casse du siècle : braquer son propre pays pour un butin qui se chiffre en milliards de dollars.
En fuite à Dubaï, Ajay, Atul et Rajesh, alias « Tony », Gupta, trois frères d’origine indienne, ont été les maîtres de l’Afrique du Sud du début des années 2010 jusqu’à la démission forcée de Jacob Zuma en 2018. « [Jacob] Zuma a diligemment ouvert les portes des entreprises publiques aux Gupta en les invitant à se servir dans l’argent et les actifs du peuple de l’Afrique du Sud », écrit le juge Zondo.