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États-Unis : la Louisiane impose l’affichage des «Dix commandements» dans les écoles

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Le gouverneur républicain de Louisiane, Jeff Landry (à gauche, au pupitre). CHIP SOMODEVILLA / Getty Images via AFP

Cette première relance le débat sur la séparation de l’Église et de l’État. La grande organisation américaine de défense des libertés ACLU a aussitôt indiqué qu’elle porterait l’affaire devant la justice.

La Louisiane a imposé mercredi 19 juin l’affichage des «Dix commandements» dans toutes les salles de classe de cet État conservateur du sud des États-Unis, une première qui relance le débat sur la séparation de l’Église et de l’État. Le gouverneur républicain de Louisiane, Jeff Landry, a promulgué une proposition de loi qui prévoit cet affichage dans toutes les écoles publiques – de la maternelle jusqu’aux universités – financées par l’État, et ce à partir de l’année prochaine. «Car si l’on veut respecter l’État de droit, alors il faut partir de la loi originelle, celle de Moïse», a-t-il dit lors d’une cérémonie de signature. La loi prévoit que les «Dix commandements» soient affichés sur des posters ou dans un cadre suffisamment «large et avec une police adaptée pour être lisibles».

a grande organisation américaine de défense des libertés ACLU a aussitôt indiqué qu’elle porterait l’affaire devant la justice. «La loi viole la séparation de l’Église et de l’État et est clairement anticonstitutionnelle», a-t-elle dit dans un communiqué. Le premier amendement de la Constitution des États-Unis prohibe l’établissement d’une religion nationale ou la préférence d’une religion sur une autre. D’autres États conservateurs de «la ceinture biblique» du sud des États-Unis ont tenté d’adopter des mesures similaires, mais c’est la première fois qu’un État l’inscrit dans la loi.

(source: lefigaro.fr)

Justice internationale (CIJ) – Palestine

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Reconnaissance de la Palestine – La plus haute juridiction de l’ONU ordonne à Israël de stopper son offensive à Rafah. Elle évoque une possible « destruction physique » des Palestiniens de Gaza. Elle réclame aussi la libération immédiate et inconditionnelle des otages du Hamas. Décryptage.

Afrique du Sud: l’attitude de Washington est « très négative » depuis la procédure devant la CIJ

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« Malheureusement, certains membres du corps législatif des Etats-Unis d’Amérique ont adopté une position très négative à l’encontre de mon pays », a affirmé la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, en marge du Forum de la Diplomatie d’Antalya, tenu en Turquie.

Les Etats-Unis étant la plus grande économie du monde, Naledi Pandor a indiqué que leur position représentait un danger pour les investissements et l’emploi en Afrique du Sud.

« Nous devons donc continuer à faire pression sur le peuple américain pour lui faire comprendre qu’il serait malvenu de s’en prendre à l’Afrique du Sud alors qu’elle poursuit une cause tout à fait morale et juste dans la sphère mondiale », a ajouté Pandor.

Fin 2023, l’Afrique du Sud a saisi la CIJ, accusant l’entité Sioniste de ne pas respecter ses engagements au titre de la convention sur le génocide de 1948.

Dans son arrêt rendu le 26 janvier, la Cour des Nations unies a estimé que les arguments de l’Afrique du Sud étaient recevables. Elle a enjoint à l’occupant sioniste de prendre des mesures conservatoires afin de prévenir les actes à caractère génocidaire et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Ghaza, où plus de 30 000 personnes sont tombées en martyrs depuis le 7 octobre dernier.

La ministre des Affaires étrangères a déclaré que l’Afrique du Sud était une nation souveraine, qu’elle était en droit de « prendre fait pour cette cause » et que, même si de nombreux pays n’approuvaient pas son soutien à la Palestine, « c’est une position que nous avons toujours eue et nous ne tournerons pas le dos au peuple palestinien ».

(source: Algerie Presse Service)

Washington a mis en garde ses alliés contre les nouvelles capacités spatiales et nucléaires russes

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« Qu’ils condamnent ou non Donald Trump, les juges joueront un rôle dans la présidentielle américaine »

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Vainqueur de la primaire républicaine dans l’Iowa, le candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine de novembre avance lesté de trois poursuites criminelles au moins, ce qui fera peser le judiciaire sur le politique, explique, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».

Quatre femmes et cinq hommes en toge noire vont entrer dans la course à l’élection présidentielle aux Etats-Unis. Donald Trump a empoché la première étape, lundi 15 janvier, dans l’Iowa. Par une journée de grand froid en plein Midwest, le New-Yorkais a confirmé sa place de favori de la famille républicaine. Il entend porter les couleurs du Grand Old Party lors du scrutin de novembre. Mais, entre lui et les électeurs, il va trouver les juges – et particulièrement les neuf magistrats de la Cour suprême.

Deux calendriers vont se confondre : celui des poursuites judiciaires dont Trump est l’objet et celui, classique, d’une campagne politique à l’américaine – d’abord, les primaires puis, l’été venu, l’affrontement entre un démocrate et un républicain. Sauf que ce cursus est cette fois différent et même sans précédent. Le candidat républicain s’avance le pas lourd et incertain, lesté, au minimum, de trois poursuites criminelles : deux pour tentative de subversion du scrutin présidentiel de novembre 2020, une pour détention de documents secrets.

Un triple ou quadruple inculpé guigne la présidence de la plus puissante des démocraties libérales. Un justiciable relevant potentiellement d’une peine de prison sollicite les suffrages du peuple américain. Un escroc déclaré entend présider à nouveau aux destinées du pays qui assure le leadership du camp occidental.

Penchants autocratiques

Personne n’imagine l’impact qu’une condamnation pourrait avoir sur le déroulement de la campagne ou sur le vote du 5 novembre, date du scrutin présidentiel. Une certitude : familier des procès, Trump épuisera les procédures d’appel.

D’une façon ou d’une autre, sans que l’on puisse encore en prédire les conséquences, les juges vont jouer un rôle dans cette élection – qu’ils condamnent ou non l’ancien président. Le judiciaire va peser sur le politique, ce qui soulève une question de fond. Dans une démocratie, est-ce aux juges ou aux électeurs de décider du sort de Donald Trump et, donc, en partie de l’élection ? Psychodrame politico-juridique : faut-il privilégier l’Etat de droit ou le suffrage populaire ? Les Etats-Unis sont le théâtre d’une bataille de principe sur un point-clé du fonctionnement démocratique.

(source: lemonde.fr)

Le Qatar, enfant terrible du Golfe et parrain du Hamas, et pourtant allié de l’Occident

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On reproche à l’émirat gazier d’abriter les chefs terroristes qui ont planifié des attaques du 7 octobre. Des experts discutent du soutien historique de Doha aux extrémistes islamistes

Khaled Mashal, à Doha, le 17 octobre 2016 (Crédit : Gouvernement du Qatar)

Depuis le 7 octobre, le petit émirat pétrolier du Qatar fait quotidiennement la une des journaux pour son rôle de médiateur dans le conflit entre les terroristes palestiniens du Hamas et Israël, dont les négociations ont permis la libération de 105 des plus de 240 otages pris par le groupe terroriste lors de son assaut.

Alors que les services de renseignement tentent de comprendre comment l’horrible attaque du 7 octobre a pu être planifiée au nez et à la barbe d’Israël, la monarchie du Golfe, riche en pétrole et en gaz, fait également l’objet d’un examen de plus en plus minutieux car elle est l’un des principaux bailleurs de fonds du Hamas.

Alors que le Qatar héberge les principaux dirigeants du Hamas dans des hôtels de luxe de sa capitale Doha et contribue à hauteur de milliards de dollars au maintien du groupe terroriste au pouvoir dans la bande de Gaza, l’influence du pays sur la scène diplomatique se fait de plus en plus sentir, comme par exemple dans le cadre des négociations pour le retour des enfants ukrainiens détenus par la Russie.

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Comment les Russes ont eu la bombe atomique

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Staline envoie dès 1941 Elisabeth Zaroubine, une espionne, voler les plans de la bombe atomique américaine et infiltrer les milieux scientifiques, qui comptent des personnalités comme Albert Einstein. Elle parviendra à convaincre des chercheurs européens de l’équipe d’Oppenheimer de partager les plans pour que l’arme atomique ne reste pas entre les mains d’une seule puissance.

Les États-Unis vont développer une nouvelle bombe atomique

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La bombe à gravité B61-13, trente fois plus puissante que celle d’Hiroshima, figurera parmi les armes nucléaires tactiques de l’arsenal américain.

Le département américain de la Défense a annoncé vendredi 27 octobre le développement d’une nouvelle bombe nucléaire à gravité, la B61-13, variante modernisée des traditionnelles B61. Cette décision est néanmoins tributaire de «l’autorisation et de l’approbation du Congrès», le Parlement américain, précise le communiqué du DoD (Department of Defense) qui ajoute que «la production de la B61-13 n’augmentera pas le nombre total d’armes dans notre stock nucléaire».

Les nouvelles B61-13 remplaceraient officiellement certaines B61-7 qui figurent dans l’arsenal nucléaire tactique américain, lequel comprend à ce jour environ 200 bombes B61, dont une centaine déployée en Europe. Le développement de cette nouvelle arme nucléaire tactique «reflète un environnement de sécurité changeant et des menaces croissantes émanant d’adversaires potentiels», a affirmé le secrétaire adjoint à la Défense, John Plumb, qui observe que «les États-Unis ont la responsabilité de continuer à déployer les capacités dont nous avons besoin pour dissuader de manière crédible et, si nécessaire, répondre aux attaques stratégiques, et rassurer nos alliés».

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Les États-Unis, principal médiateur du conflit israélo-palestinien depuis 75 ans

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Le président égyptien Anouar el-Sadate, le premier ministre israélien Menachem Begin et le président américain Jimmy Carter se serrent la main après une conférence de presse dans la salle Est de la Maison-Blanche, le 17 septembre 1978. CONSLIDATED NEWS / AFP
RÉCIT – Alors que le président américain Joe Biden arrive ce mercredi en Israël, retour sur le rôle historique des États-Unis dans le conflit entre Israël et la Palestine.
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Joe Biden est arrivé ce mercredi en Israël pour exprimer sa solidarité au pays attaqué samedi 7 octobre par le Hamas, mais aussi pour tenter de désamorcer la crise. Après avoir rencontré son homologue israélien, le président américain devait également rendre visite aux chefs d’État d’Égypte et de Jordanie, et au chef de l’Autorité palestinienne lors d’un forum quadripartite à Amman. Celui-ci a cependant été annulé par les autorités jordaniennes, en raison de l’explosion d’un hôpital à Gaza qui a provoqué des centaines de morts. Mardi, le Pentagone a également annoncé que 2000 soldats américains se tenaient prêts à être déployés dans la région.

(source: lefigaro.fr)

Les Etats-Unis annoncent avoir détruit leurs dernières armes chimiques, en accord avec la Convention mondiale de 1997

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C’était le dernier pays signataire de cet accord sur le démantèlement des armes chimiques à disposer encore de réserves. Joe Biden a appelé la Russie et la Syrie à se conformer à la Convention.

Cette photo diffusée par l’armée américaine montre un opérateur coupant les bandes métalliques d’une palette de roquettes M55 contenant du sarin, le 6 juillet 2022, au dépôt Blue Grass près de Richmond (Kentucky). AP

Cela devrait clore un long chapitre sur les armes chimiques dans le monde. Les Etats-Unis ont annoncé avoir détruit leurs dernières réserves de ces armes létales, parachevant un processus entamé en 1997 avec la signature de la Convention mondiale sur l’interdiction des armes chimiques.

« Depuis plus de trente ans, les Etats-Unis s’efforcent sans relâche d’éliminer leurs stocks d’armes chimiques. Aujourd’hui, je suis fier d’annoncer que les Etats-Unis ont détruit de manière sécurisée la dernière munition de cette réserve − nous rapprochant un peu plus d’un monde débarrassé des horreurs des armes chimiques », a déclaré, vendredi 7 juillet, le président américain, Joe Biden, dans un communiqué.

Toutes les armes chimiques déclarées ont été « irréversiblement détruites », a annoncé l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), après l’annonce de la Maison Blanche. « La fin de la destruction de tous les stocks d’armes chimiques déclarés est une étape importante », a souligné, son directeur général, Fernando Arias, dans un communiqué.

Les autres signataires de la Convention de 1997 sur les armes chimiques avaient déjà éliminé leurs réserves, avait annoncé, en mai, M. Arias. Seuls les Etats-Unis devaient terminer de détruire leurs réserves, avait-il dit, précisant que plus de « 70 000 tonnes des poisons les plus dangereux du monde » ont été détruits sous la supervision de son organisation. Plusieurs pays, dont la Corée du Nord ou l’Egypte, demeurent cependant en dehors de la Convention de 1997.

« Fléau »

La dernière roquette M55 dotée de sarin, un agent innervant, a été détruite vendredi au dépôt Blue Grass de l’armée américaine, dans le Kentucky (centre-est des Etats-Unis), a annoncé le Pentagone, dans un communiqué séparé. Selon les termes de la Convention de 1997, les Etats-Unis avaient jusqu’au 30 septembre pour détruire toutes leurs munitions et agents chimiques.

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