Gaza

Avant le vote à l’ONU, le Hamas refuse la « dangereuse » proposition US d’une force de stabilisation à Gaza

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Selon les groupes terroristes de Gaza, le désarmement méprise le « droit à la résistance » et cette force internationale serait une violation de la souveraineté palestinienne

Un homme armé palestinien se tient non loin d’un véhicule de la Croix-Rouge internationale (CICR), alors que se déroule la recherche des corps des otages israéliens tués, à Gaza-City, le 2 novembre 2025. (Omar AL-QATTAA / AFP) (©fr.timesofisrael.com)
AFP)

Lundi, les groupes terroristes dirigés par le Hamas à Gaza ont refusé la « dangereuse » résolution proposée au Conseil de sécurité de l’ONU par les États-Unis dans le but de créer une force de stabilisation destinée à superviser sa démilitarisation.

La déclaration, faite par le Hamas en son nom et celui d’autres groupes terroristes à Gaza, souligne que les factions palestiniennes rejettent toute clause relative au désarmement de Gaza ou portant atteinte au « droit du peuple palestinien à la résistance », dénonçant ce qui est qualifié de « tentative de soumettre la bande de Gaza à l’autorité internationale ».

La déclaration rejette toute présence militaire étrangère à l’intérieur de la bande de Gaza, assimilée à une violation de la souveraineté palestinienne.

« Toute force internationale doit être directement subordonnée à l’ONU et travailler en coordination avec les institutions palestiniennes officielles, sans la participation de l’occupation », peut-on lire dans cette déclaration qui évoque par ce nom l’État d’Israël.

Ce lundi, l’ONU votera au sujet de la résolution approuvant le plan global de cessez-le-feu du président américain Donald Trump à Gaza, composé d’une Force internationale de stabilisation et d’une administration palestinienne apolitique supervisée par un Conseil de paix présidé par Trump.

Dans le cadre de la prochaine étape du plan, Israël est supposé se retirer encore davantage de la Ligne jaune, parallèlement à l’établissement d’une autorité de transition pour gouverner Gaza, au déploiement de la force de sécurité multinationale destinée à prendre le relais de l’armée israélienne, au désarmement du Hamas et au début de la reconstruction.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (assis à la table, 3 ᵉ à droite) s’exprimant lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine, au siège de l’ONU, à New York, le 23 septembre 2025. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)
Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’évoquer la question de la démilitarisation, là où Israël insiste pour que la bande de Gaza soit démilitarisée avant la mise en oeuvre du plan Trump.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rappelé que la proposition appelait à la démilitarisation de Gaza et au désarmement du Hamas et a affirmé que « soit cela se fera de la manière douce, soit cela se fera de la manière dure ».

(source: fr.timesofisrael.com)

Washington bute à l’ONU sur sa force de stabilisation à Gaza, rejetée par Moscou et Pékin

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Les États-Unis exhortent le Conseil de sécurité à soutenir leur plan, avertissant que les tentatives de semer la discorde auront des conséquences graves, mais évitables, pour les Palestiniens.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (assis à la table, 3e à droite) s’exprime lors d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Ukraine au siège de l’ONU à New York, le 23 septembre 2025. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)

Les États-Unis ont publiquement appelé jeudi les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) à soutenir leur résolution visant à créer une force internationale de stabilisation (ISF) chargée de sécuriser Gaza après la guerre.

Dans un communiqué, la mission américaine auprès de l’ONU a indiqué que l’administration Trump travaillait à ce texte depuis un mois, avec la contribution du Qatar, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et des Émirats arabes unis.

La proposition américaine se heurte toutefois à l’opposition de la Russie, de la Chine et de plusieurs pays arabes, qui ont exprimé leur inquiétude quant à la création d’un conseil provisoire chargé de gouverner temporairement le territoire, ainsi qu’à l’absence de rôle de transition pour l’Autorité palestinienne (AP).

La semaine dernière, la mission américaine a entamé des négociations avec les autres membres du Conseil de sécurité afin de donner un mandat international à l’ISF qui « ouvrirait la voie à un avenir stable, sûr, pacifique et prospère pour les Palestiniens de Gaza, libérés du [groupe terroriste palestinien du] Hamas », selon la déclaration américaine. (…lire l’intégralité)

Rubio: Israël a tenu ses engagements, le Hamas doit désarmer ; les otages seront restitués

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Depuis le quartier général du cessez-le-feu, Rubio salue les progrès à Gaza, affirme qu’Israël a tenu ses engagements et que le Hamas doit se démilitariser avant toute phase suivante

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’exprime lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 23 octobre 2025. (Crédit : Fadel Senna/Pool Photo via AP)

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a tenu vendredi une conférence de presse en Israël depuis le Centre de coordination civile-militaire (CMCC) américano-israélien de Kiryat Gat, qui supervise la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza.

Au cours de son intervention, Rubio a qualifié cette mission « d’historique », détaillant les efforts conjoints de Washington et de ses alliés pour maintenir la trêve, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et préparer le déploiement d’une Force internationale de stabilisation.

Il a également abordé la question du désarmement du groupe terroriste palestinien du Hamas, le rôle contesté de l’UNRWA, la participation éventuelle de la Turquie et de l’Autorité palestinienne (AP) à la gestion de l’après-guerre, ainsi que l’opposition américaine à tout projet d’annexion en Cisjordanie et la perspective de nouvelles normalisations régionales à la suite de la trêve.

« Il s’agit d’une mission historique », a déclaré Rubio depuis le CMCC à Kiryat Gat, chargé de superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu. La mise en œuvre du plan ne sera « pas un parcours linéaire », a-t-il prévenu. « Il y aura des hauts et des bas, des rebondissements et des revirements. Mais nous avons de nombreuses raisons d’être optimistes quant aux progrès réalisés. »

(la suite dans: fr.timesofisrael.com)

Gaza: l’ONU «a cessé de fonctionner», déclare le président brésilien Lula

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«Pour un dirigeant, marcher la tête haute est plus important qu’un prix Nobel», a aussi déclaré le président brésilien, dans un tacle adressé à Donald Trump.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’exprime lors d’une conférence de presse à Sri Perdana à Putrajaya, Malaisie, le 25 octobre 2025. Vincent Thian / REUTERS

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fustigé samedi les Nations unies et d’autres institutions multilatérales, affirmant qu’elles avaient «cessé de fonctionner» et n’avaient pas réussi à protéger les victimes de la guerre à Gaza. Lula s’exprimait après avoir rencontré le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, en prélude à un sommet de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, où le dirigeant brésilien devrait s’entretenir avec le président américain Donald Trump.

«Qui peut accepter le génocide qui se poursuit depuis si longtemps dans la bande de Gaza?» s’est interrogé Lula devant des journalistes après la rencontre bilatérale visant à renforcer les liens entre les deux pays. «Les institutions multilatérales qui ont été créées pour essayer d’empêcher ces choses de se produire ont cessé de fonctionner. Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU et l’ONU ne fonctionnent plus», a lancé Lula. Le président de gauche brésilien a également affirmé que «pour un dirigeant, marcher la tête haute est plus important qu’un prix Nobel», dans une critique implicite de Donald Trump.

Brève rencontre entre Trump et Lula en septembre

Donald Trump est attendu en Malaisie où il participera dimanche au sommet de l’Asean puis aura des discussions cruciales avec le numéro un chinois Xi Jinping au dernier jour de sa tournée asiatique, jeudi, en Corée du Sud. Mais le président américain devrait d’abord assister dimanche à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge, qu’il a en partie contribué à négocier. La Maison Blanche a vivement critiqué ce mois-ci le Comité Nobel norvégien pour avoir décerné le prix de la paix à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado et ignoré Donald Trump. Depuis son retour au pouvoir pour un deuxième mandat en janvier, Donald Trump a maintes fois déclaré qu’il méritait le Nobel pour son rôle dans la résolution de nombreux conflits.

Les dirigeants américain et brésilien ont commencé à apaiser leurs différends après des mois de tensions liées au procès et à la condamnation de l’allié de Donald Trump, l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro. Donald Trump a instauré des droits de douane de 50% sur de nombreux produits brésiliens et imposé des sanctions à plusieurs hauts responsables, dont un juge de la Cour suprême, pour punir le Brésil de ce qu’il a qualifié de «chasse aux sorcières» contre Bolsonaro. Mais les relations entre Trump et Lula ont commencé à se réchauffer lorsque les deux dirigeants de 79 ans se sont brièvement rencontrés en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Ils se sont ensuite parlé au téléphone le 6 octobre et ont évoqué pour la première fois la possibilité de se rencontrer lors du sommet de l’Asean.

(source: lefigaro.fr)

Trump annonce un accord entre Israël et le Hamas pour Gaza : « tous les otages seront libérés très prochainement »

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Le président américain s’est dit « fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix.

KHAMES ALREFI / Anadolu via AFP Israël et le Hamas parviennent à un accord sur la libération des otages, la signature attendue jeudi

INTERNATIONAL – Le président américain prône déjà la victoire. Donald Trump a annoncé dans la nuit de mercredi 8 octobre au jeudi 9 octobre qu’Israël et le Hamas avaient « tous deux accepté la première phase » de son plan de paix visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Cette phase prévoit des échanges de prisonniers et d’otages ainsi qu’un meilleur accès de l’aide humanitaire dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

« Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue. Ce sont les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle », a indiqué le président américain, avant d’affirmer à la télévision américaine que les otages devraient être libérés « lundi ».

« C’est une GRANDE journée pour le monde arabe et musulman, Israël, tous les pays autour, et les États-Unis d’Amérique. Et nous remercions les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, qui ont travaillé avec nous pour rendre possible cet événement historique et sans précédent. Dieu bénisse les faiseurs de paix », a abondé le locataire du Bureau ovale, dans une publication sur son réseau Truth Social.

Le Hamas appelle Trump à contraindre Israël

« Avec l’aide de Dieu, nous les ramènerons tous à la maison », a promis pour sa part le Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos des otages dans un bref communiqué publié par son bureau. Et d’affirmer qu’il allait réunir son gouvernement pour approuver l’accord sur Gaza.

Après l’annonce, le Hamas s’est félicité d’être parvenu « à un accord prévoyant la fin de la guerre à Gaza » lors de négociations indirectes avec Israël en Égypte. Dans le même temps, le mouvement a appelé Donald Trump et « les pays garants de l’accord à contraindre [Israël] à appliquer intégralement les échéances de l’accord et à ne pas lui permettre de se dérober ou de tergiverser dans la mise en œuvre de ce qui a été convenu. »  Lire la suite »

Israël marque le deuxième anniversaire du 7-Octobre sur fond de négociations en Egypte

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(©moov.mg)

Israël marque mardi le deuxième anniversaire du 7-Octobre, jour le plus meurtrier de son histoire, sur fond de négociations indirectes entre le Hamas et le gouvernement israélien faisant poindre un espoir ténu d’une libération des otages à Gaza et d’une fin de la guerre ayant dévasté ce territoire.

Dans la matinée, un rassemblement est prévu près de Beeri sur les lieux du festival de musique Nova, théâtre du pire massacre commis par les commandos du mouvement islamiste palestinien dans leur attaque surprise sur le sud d’Israël au matin du 7 octobre 2023.

Familles et amis des victimes doivent se recueillir à la mémoire des plus de 370 personnes tuées, essentiellement des jeunes, dans cette fête techno géante à la lisière de la bande de Gaza.

L’autre temps fort de la journée devrait avoir lieu à la nuit tombée à Tel-Aviv, où une cérémonie organisée à l’initiative des familles des victimes de l’attaque du 7 octobre est prévue sur l’emblématique « place des Otages », épicentre de la mobilisation pour la libération de toutes les personnes enlevées au cours de l’attaque du Hamas.

Les cérémonies mémorielles officielles sont prévues pour le 16 octobre, à l’issue des fêtes juives de Soukkot. Hasard du calendrier hébraïque, le 7 octobre tombe cette année en même temps que le premier jour de cette fête joyeuse.

Il y a deux ans, l’attaque avait eu lieu au dernier jour de cette huitaine de fête, en plein shabbat.

Couverts par un déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, plusieurs milliers de combattants du Hamas et d’autres groupes palestiniens avaient percé la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long de la bande de Gaza, attaqué des bases militaires et tué à l’aveugle sur les routes, dans des kibboutz, des villes et des villages.

« Vivre, malgré tout »

Il faudra pas moins de trois jour à Israël pour reprendre le contrôle du territoire au prix de lourdes pertes.

Du côté israélien, l’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.

Depuis lors, plus de 67.160 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne israélienne de représailles militaires, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas.

Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.

Lundi déjà, des centaines d’Israéliens sont venus se recueillir sous les eucalyptus au mémorial de Nova.

Évoquant un « sentiment d’unité » face aux « événements extrêmement difficiles, démesurés [qui se sont] réellement déroulés ici », Elad Gancz, enseignant de 38 ans a déclaré à l’AFP que sa présence témoignait du fait que « nous voulons vivre, malgré tout ».

De l’autre côté de la frontière, la bande de Gaza fait face à une situation humanitaire catastrophique. Dans des paysages de ruines, des centaines de milliers de déplacés s’entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout.

« Tout perdu » Lire la suite »

La flottille humanitaire pour Gaza a été arraisonnée par l’armée israélienne

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La flottille internationale qui tente d’acheminer de l’aide humanitaire vers Gaza a été arraisonnée par l’armée israélienne alors qu’elle approchait de l’enclave ravagée par la guerre, ont annoncé les organisateurs de la mission.


Gaza: Benyamin Nétanyahou, sous pression, accepte le plan de paix de Donald Trump tout en posant ses conditions

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Le premier ministre israélien a insisté sur les limites qu’il a fixées au texte proposé par le président américain. Dans un pays déchiré par vingt-trois mois de guerre, l’accord a été accueilli positivement par l’opposition et les familles des otages du Hamas.

Le président américain, Donald Trump, et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à la Maison Blanche, à Washington, le 29 septembre 2025. SAUL LOEB/AFP

Quelles concessions Benyamin Nétanyahou a-t-il acceptées pour sortir de la guerre ? Et quelles conséquences pour Israël et son premier ministre ? Aux côtés de Donald Trump, lundi 29 septembre, à la Maison blanche, le chef du gouvernement israélien a dit approuver le plan de paix en 20 points du président américain.

« Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui nous permet d’atteindre nos buts de guerre », a dit le chef du gouvernement devant son interlocuteur américain. Pour insister, ensuite, plus longuement, sur les nombreuses limites qu’il avait posées sur la plupart des points clés du plan « historique » vanté par M. Trump. Au point, parfois, de sembler amender le texte officiel rendu public par l’exécutif américain au même moment.

Le retrait de l’armée israélienne de l’enclave palestinienne ? Par étapes et partiel. « Si le Hamas accepte votre plan, Monsieur le président, la première étape sera un retrait modeste, suivi de la libération de tous nos otages dans les soixante-douze heures », a expliqué M. Nétanyahou en insistant sur le terme « modeste ». « Le Hamas sera désarmé. Gaza sera démilitarisée. Israël conservera la responsabilité de la sécurité, y compris un périmètre de sécurité dans un avenir prévisible », a dit le premier ministre.

Gaza : une commission mandatée par l’ONU accuse Israël de « génocide »

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Une commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU considère, dans un rapport publié mardi 16 septembre, qu’Israël est en train de commettre un « génocide » à l’égard des Palestiniens dans le cadre de la guerre menée dans la bande de Gaza en riposte aux attaques terroristes du Hamas, le 7 octobre 2023.

Le rapport juge que l’Etat hébreu commet quatre des cinq catégories de faits qui définissent le crime de génocide, selon la convention de 1948.


A United Nations commission of inquiry says Israel has committed genocide against Palestinians in Gaza.

A new report says there are reasonable grounds to conclude that four of the five genocidal acts defined under international law have been carried out since the start of the war with Hamas in 2023: killing members of a group, causing them serious bodily and mental harm, deliberately inflicting conditions calculated to destroy the group, and preventing births.

Israel’s foreign ministry said it categorically rejected the report, denouncing it as « distorted and false ».

An Israeli spokesperson accused the three experts on the UN commission of serving as « Hamas proxies » and relying « entirely on Hamas falsehoods, laundered and repeated by others » that had « already been thoroughly debunked ».


Leaders of B’Tselem and Physicians for Human Rights Israel say they’re taking this step because « Denial is what allows these atrocities to continue.”