Gaza

L’UE promet 1,6 milliard d’euros pour l’Autorité palestinienne

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Le premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, avec la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à Luxembourg, le 14 avril 2025. JOHN THYS / AFP

Les Européens ont organisé, lundi 14 avril, leur premier dialogue politique de haut niveau avec le gouvernement palestinien, deux mois après celui avec Israël. Au-delà de l’aide financière promise, l’Europe peine à peser sur un processus politique.

Blocage de l’aide humanitaire, droit international humanitaire bafoué, occupation par l’armée israélienne d’une partie de la bande de Gaza, multiplications des exactions contre les Palestiniens en Cisjordanie et accélération de la colonisation… Un an et demi après les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023 et le début de la riposte militaire israélienne pour détruire l’organisation islamiste, la situation n’est jamais apparue aussi dramatique dans les territoires palestiniens.

Réunis, lundi 14 avril, à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères européens ont eu beau déplorer la situation « catastrophique » à Gaza ou en Cisjordanie, pour reprendre le terme d’Annalena Baerbock, la cheffe de la diplomatie allemande, ou « condamner le blocus total de Gaza », comme l’a fait la haute représentante de l’Union européenne (UE), Kaja Kallas, demandant une nouvelle fois la reprise des négociations pour un cessez-le-feu, l’accès sans entrave de l’aide humanitaire et la libération des otages du Hamas, dans l’ensemble, les Vingt-Sept semblaient largement résignés face à la situation inextricable.

(source: lemonde.fr)

La Ligue arabe adopte un projet égyptien pour la reconstruction de la bande de Gaza

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Les dirigeants arabes ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction du territoire palestinien, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi (au centre en cravate bleue), et des dirigeants du monde arabe, lors d’un sommet d’urgence consacré à la bande de Gaza, au Caire, le 4 mars 2025. PRESIDENCE EGYPTIENNE / VIA REUTERS

Les dirigeants arabes ont adopté, mardi 4 mars, un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza et le retour de l’Autorité palestinienne dans l’enclave. Le projet est présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.

Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives « odieuses » de déplacement de la population de la bande de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant de fait le Hamas, au pouvoir à Gaza, qui n’en fait pas partie.

Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de l’enclave, détruite par quinze mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus. La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle.

Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza. Le président Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants dans le territoire, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire de Gaza la « Riviera du Moyen-Orient ».

Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international, début février. Au contraire, il a affirmé que le président américain était « capable de parvenir à la paix » dans la région.

« Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix » au Proche-Orient, indique le communiqué final du sommet.

Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Djeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet « devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique », selon le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty.

Le Hamas « salue » le plan arabe

Ce sommet s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui réclame la « démilitarisation totale » de la bande de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester. Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas. Lire la suite »

Gaza : cessez-le-feu, libération d’otages et entrée de l’aide humanitaire ce dimanche

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Les trois premières otages israéliennes libérées par le Hamas sont arrivées en Israël, a annoncé l’armée israélienne. Les prochaines libérations d’otages n’interviendront pas avant samedi prochain.


GAZA – « On retourne à la maison ! » Des milliers de Palestiniens déplacés par la guerre dans la bande de Gaza rentrent chez eux ce dimanche 19 janvier, au premier jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas prévoyant des libérations d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Gaza : Amnesty réclame une enquête contre Israël pour «crimes de guerre»

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En août, l’ONU estimait que près des deux tiers des bâtiments gazaouis avaient été endommagés ou détruits depuis le 7 octobre. Hatem Khaled / REUTERS

L’ONG accuse l’État hébreu d’avoir détruit de manière «injustifiée» des quartiers entiers de Gaza le long de la frontière avec Israël afin d’y créer une zone tampon.

Une enquête internationale pour «crimes de guerre» doit être ouverte contre l’armée israélienne, qui a détruit de manière «injustifiée» des quartiers entiers de Gaza le long de la frontière de l’enclave palestinienne avec Israël afin d’y créer une zone tampon, réclame Amnesty international jeudi 5 septembre. D’après l’ONG de défense des droits de l’Homme, plus de 90% des bâtiments semblent avoir été «détruits ou gravement endommagés» et 59% des cultures détériorées entre octobre 2023 et mai 2024 sur une bande large de 1 à 1,8 km le long de ce mur.

Des dommages couvrant au total 58 km², soit environ 16% du territoire de la bande de Gaza, calcule Amnesty. Dans quatre zones où l’ONG a enquêté, «des structures ont été délibérément et systématiquement démolies» après que l’armée israélienne en avait pris le contrôle, hors combats avec le Hamas, dit-elle. «La campagne de ruine incessante de l’armée israélienne à Gaza est une campagne de destruction injustifiée», regrette Erika Guevara-Ross, une directrice générale d’Amnesty international, dans ce rapport consulté par l’AFP. «La création d’une “zone tampon” ne doit en aucun cas constituer une sanction collective pour la population civile palestinienne qui vivait dans ces zones», poursuit l’ONG. «Aaucun objectif militaire ne saurait justifier l’ampleur de ces destructions, massives et systématiques», qui «doivent donc faire l’objet d’une enquête pour crime de guerre», insiste Amnesty international.

Désastre humanitaire et sanitaire

Amnesty affirme avoir adressé des questions à ce sujet aux autorités israéliennes début juillet, mais n’avoir obtenu aucune réponse deux mois plus tard.

L’attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël le 7 octobre, a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza dont 33 déclarées mortes par l’armée. En riposte, Israël a lancé une offensive d’ampleur à Gaza qui a fait jusque-là au moins 40.861 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, provoquant un désastre humanitaire et sanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants. La majorité des morts sont des femmes et des mineurs d’après l’ONU.

En août, l’ONU estimait aussi que près des deux tiers des bâtiments gazaouis avaient été endommagés ou détruits depuis le 7 octobre.

(source: lefigaro.fr)

En direct, guerre Israël-Hamas : Antony Blinken réaffirme l’opposition de Washington à tout déplacement de Palestiniens à Gaza

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Dans le même temps, l’Egypte a appelé le Hamas et Israël à faire preuve de « flexibilité » afin de parvenir « dans les plus brefs délais » à une trêve à Gaza, associée à la libération d’otages.

Le point sur la situation à l’aube du vendredi 10 mai

    • Benyamin Nétanyahou répète qu’Israël combattra, même « seul ». Le premier ministre israélien a affirmé jeudi 9 mai, au lendemain des menaces américaines relatives à la suspension de livraisons d’armes à son allié historique, que si Israël devait « tenir seul », il combattrait « seul », selon un communiqué de son bureau.
    • Antony Blinken réaffirme l’opposition de Washington à tout déplacement de Palestiniens à Gaza. Les Etats-Unis restent opposés à tout déplacement contraint de Palestiniens, sur fond de menace d’une offensive militaire majeure d’Israël à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a affirmé jeudi Antony Blinken lors d’un appel téléphonique avec son homologue égyptien.
    • L’Egypte appelle le Hamas et Israël à faire preuve de « flexibilité » afin de parvenir « dans les plus brefs délais » à une trêve à Gaza, associée à la libération d’otages, selon un communiqué de son ministère des affaires étrangères.
    • A Gaza, l’aide est « complètement paralysée », avertit l’ONU. La fermeture par Israël des points de passage névralgiques vers la bande de Gaza a coupé les principales vannes d’acheminement de l’aide, de carburant en particulier, et rendu les opérations humanitaires pratiquement impossibles, a averti jeudi un haut fonctionnaire des Nations unies (ONU).
    • L’UNRWA ferme son quartier général de Jérusalem-Est après une tentative d’incendie. L’agence onusienne des réfugiés palestiniens a annoncé, jeudi soir sur X, qu’elle fermait son QG de Jérusalem-Est « jusqu’à ce que la sécurité soit rétablie ». « Des Israéliens ont mis le feu deux fois au périmètre du QG de l’UNRWA dans Jérusalem-Est occupée », cela alors que « du personnel de l’UNRWA et d’autres agences de l’ONU étaient présents [à l’intérieur] », a expliqué Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA.
    • Israël annonce que trois de ses soldats ont été blessés dans un « tunnel piégé » à Rafah, localité du sud de la bande de Gaza, où des troupes israéliennes mènent des incursions depuis mardi.
    • Le Hezbollah bombarde le nord d’Israël, en riposte à la mort de combattants. Quatre combattants du Hezbollah avaient été tués dans une frappe israélienne sur une voiture à Bafliyeh, près de la frontière avec Israël, selon une source sécuritaire.

(source: lemonde.fr)

Mahmoud Abbas appelle le Hamas à conclure rapidement un accord de trêve

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Le dirigeant de l’AP appelle les États-Unis et les pays arabes à « conclure un accord sur les prisonniers aussi rapidement que possible » ; l’OMS avertit que l’opération à Rafah pourrait provoquer une « catastrophe insondable »

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 7 février 2024. (Crédit : AP Photo/Mark Schiefelbein)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé mercredi le Hamas à conclure « rapidement » un accord de trêve pour éviter une offensive israélienne sur Rafah, au moment où se tiennent des négociations au Caire sur une pause des hostilités dans la bande de Gaza.

« Nous appelons le Hamas à conclure rapidement l’accord sur les prisonniers, pour épargner à notre peuple palestinien une autre catastrophe, non moins dangereuse que la Nakba de 1948, et éviter une attaque de l’occupation contre Rafah qui entraînerait des milliers de victimes et un exode de notre peuple », a dit M. Abbas, cité par l’agence palestinienne Wafa.

La « Nakba » (« Catastrophe », en arabe) est le terme utilisé par les Palestiniens pour désigner l’exode de quelque 760 000 d’entre eux à la création de l’Etat d’Israël en 1948 pendant la guerre d’Indépendance.

M. Abbas et l’Autorité palestinienne qu’il dirige sont accusés par de nombreux Palestiniens d’être restés largement passifs face à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Basés en Cisjordanie, ils ne participent pas aux négociations en cours au Caire, où une délégation du Hamas devrait arriver mercredi selon une source du groupe terroriste islamiste palestinien.

Le communiqué de Wafa ajoute que M. Abbas « a appelé l’administration américaine et les frères arabes à travailler avec diligence pour conclure un accord sur les prisonniers le plus rapidement possible, afin d’épargner au peuple palestinien le fléau de cette guerre dévastatrice », faisant référence aux médiateurs qatari et égyptien.

Depuis mardi, l’Egypte accueille des représentants des Etats-Unis, principal soutien d’Israël, et du Qatar, où est basé le chef du Hamas, pour des pourparlers en vue d’une trêve portant sur une nouvelle libération d’otages emmenés à Gaza le 7 octobre lors d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

(…)

(source: fr.timesofisrael.com)

Dans sa guerre contre le Hamas, Israël dit avoir achevé la première phase de son offensive militaire

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L’armée israélienne affirme avoir « démantelé la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza »

AFP Après avoir démantelé le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, Tsahal va se concentrer sur les camps de réfugiés du Sud, comme ici à Khan Yunes.

PROCHE-ORIENT – La phase 1 de la riposte est terminée. Alors qu’Israël va commémorer dimanche 7 janvier le quatrième mois de l’attaque terroriste menée sur son sol par le Hamas et alors que le risque d’embrasement à la frontière avec le Liban est maximal, l’armée israélienne a annoncé avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza ».

En conférence de presse samedi soir, le général Daniel Hagari a expliqué que Tsahal va désormais se concentrer désormais sur le démantèlement du mouvement islamiste palestinien « dans le centre et le sud de ce territoire ». « Nous allons faire ça autrement […] cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne.

« On ne doit pas mettre un terme à la guerre avant que nous n’ayons atteint ces objectifs », a affirmé Benjamin Netanyahou dans un communiqué. Le Premier Ministre en cite trois : « éliminer le Hamas, ramener nos otages et faire en sorte que Gaza ne soit plus jamais une menace pour Israël ». Un porte-parole du ministère de la Défense estime que 163 Israéliens sont encore détenus par l’organisation terroriste. Parmi eux, trois Français sont toujours otages.

Dans le centre et le sud de la bande de Gaza « nous allons faire ça autrement » que dans le Nord, a déclaré le général Hagari sans s’étendre sur la méthode. Depuis le lancement de l’offensive, Israël a pilonné sans relâche le petit territoire enclavé. Un nouveau bilan donné par le Hamas fait état de 22 700 victimes, essentiellement des femmes et des enfants. Ces actions sont dénoncées par une partie de la communauté internationale, l’ONU appelant en vain à ce que l’aide humanitaire puisse venir en aide aux civils.

« Les camps de réfugiés du centre de la bande de Gaza sont bondés et pleins de terroristes », a-t-il affirmé en faisant référence à ceux de Nusseirat, Al-Bureij, Al-Maghazi, et Deir el-Balah. Dans le Sud, la grande agglomération de « Khan Younès a une ville souterraine de tunnels aux ramifications multiples. Cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a développé le militaire. Les autorités israéliennes ont en effet prévenu depuis quelques semaines que la guerre allait s’étendre encore de longs mois.

(source: huffingtonpost.fr)


Israel must have full control over Gaza-Egypt border – Netanyahu

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The prime minister says “demilitarization” of the Palestinian enclave must be ensured

Humanitarian aid trucks from the UN and Red Crescent pass through the Rafah Border Crossing on the Egyptian border in Rafah, Gaza, December 18, 2023. © Abed Rahim Khatib / Anadolu / Getty Images

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu aims to take full control of the Gaza-Egypt border zone, arguing that this is the only way to achieve the “demilitarization” of the Palestinian enclave and prevent cross-border attacks.

Speaking at a press conference in Tel Aviv on Saturday as Israel enters the 13th week of the war with Hamas, Netanyahu predicted that “the war will continue for many more months,” despite international pressure to end the hostilities.

He reiterated the plans to fully eliminate Hamas and achieve the release of all Israeli hostages, promising to ensure that Gaza no longer poses a threat to Israel and that there will be “no element in it that finances terrorism, educates its children for terrorism and pays the families of terrorists.”

Netanyahu added that there are “additional important missions” aimed at restoring security in the Israeli cities and settlements that fell victim to the devastating Hamas attack on October 7 and facilitating a safe return for residents.

“The Philadelphi Corridor – or to put it more correctly, the southern stoppage point [of Gaza] – must be in our hands. It must be shut. It is clear that any other arrangement would not ensure the demilitarization that we seek,” the prime minister said.

“As prime minister, I have rejected the international pressure aimed at stopping the war before we achieve these goals,” Netanyahu added. He also praised the US for approving the “supply of additional war materiel” to the Israel Defense Forces (IDF). Lire la suite »

Les 17 otages libérés ce samedi soir par le Hamas sont arrivés en Israël

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13 otages Israéliens et 4 Thaïlandais ont été relâchés par le Hamas, ce samedi soir et viennent d’arriver en Israël. L’armée israélienne avait fait état d’un « blocage », dans l’après-midi, de la part du mouvement islamiste dans le processus de transfert de ces personnes.