nucléaire iranien

L’Iran menace de viser les bases US au Moyen-Orient

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L’Iran a averti mercredi 11 juin qu’il ciblerait les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit avec les États-Unis, dont le président, Donald Trump, dit se sentir « moins confiant » de parvenir à un accord avec Téhéran pour encadrer son programme nucléaire. En cas d’échec des négociations, si « un conflit nous est imposé, l’autre camp subira assurément plus de pertes que nous », a déclaré le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh.


Iran/Nucléaire : Washington prêt à frapper si besoin

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L’envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Iran, Robert Malley, a prévenu que Joe Biden est prêt à envisager une option militaire afin d’empêcher l’Iran de détenir l’arme nucléaire.

Iran : Les pressions d’Israël sur la Maison Blanche ont porté leurs fruits – Lapid

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Alors que la conclusion d’un accord nucléaire semble proche, le voyage du conseiller national à la Sécurité aux États-Unis aurait eu un effet positif sur la position de Washington.

Le Premier ministre Yair Lapid évoque l’Iran lors d’un point-presse sécuritaire pour les médias étrangers au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 24 août 2022. (Crédit : Kobi Gideon / GPO)

Le Premier ministre Yair Lapid a indiqué, jeudi, que les pressions exercées par Israël sur les États-Unis dans le cadre des négociations sur l’accord nucléaire iranien avaient d’ores et déjà eu des effets positifs.

« Les Américains ont accepté une grande partie de ce que nous voulions qu’ils incluent dans la proposition d’accord », a dit Lapid en réponse à une question posée lors d’une conférence de presse organisée au début d’une réunion de la faction Yesh Atid. « C’est un changement bienvenu et le dialogue avec les Américains est bon, et nous allons le continuer ».

Lapid a répété que « l’actuel accord est un mauvais accord », notant les nombreux efforts israéliens livrés, cette semaine, dans l’objectif d’influencer les négociations – alors même que les pourparlers sur l’accord sur le nucléaire iranien, le JCPOA, semblent sur le point d’aboutir entre l’Iran et les grandes puissances mondiales.

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Lapid : le monde doit « se retirer » des négociations sur le nucléaire iranien

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Un haut responsable israélien a déclaré que la poursuite des négociations était un signe de faiblesse après que Téhéran a rejeté l’offre qui était « à prendre ou à laisser »

Le Premier ministre Yair Lapid, à droite, et le Premier ministre suppléant Naftali Bennett lors d’une réunion du cabinet au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 31 juillet 2022. (Crédit : Marc Israel Sellem/Pool) Le Premier ministre Yair Lapid, à droite, et le Premier ministre suppléant Naftali Bennett lors d’une réunion du cabinet au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 31 juillet 2022. (Crédit : Marc Israel Sellem/Pool)

Le temps est venu pour les puissances occidentales de se retirer de la table des négociations avec l’Iran sur le retour à l’accord nucléaire, disent de hauts responsables israéliens à leurs homologues à Washington et dans les capitales européennes.

« Les Européens ont envoyé à l’Iran une proposition finale, qui ne répond même pas aux exigences auxquelles les Américains se sont engagés, et ont établi que cette offre était ‘à prendre ou à laisser’ », a déclaré jeudi un haut responsable israélien au plus haut niveau de décision.

« L’Iran a refusé l’offre, le moment est donc venu de se lever et de partir », a poursuivi le responsable. « Toute autre attitude envoie un message fort de faiblesse. »

Le haut fonctionnaire, lors d’un briefing avec des journalistes israéliens, a déclaré que le monde devait maintenant discuter de ce qui devait être fait pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire.

Le Premier ministre Yair Lapid a exprimé ce même message lors de son entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz plus tôt dans la journée de jeudi. Il a également plaidé sa cause jeudi auprès de l’ambassadeur américain Tom Nides et de Ted Deutch, membre du Congrès de Floride et président de la sous-commission de la Chambre des représentants sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le contre-terrorisme mondial.

Lapid continuera à contacter les dirigeants et les diplomates occidentaux, a déclaré le responsable israélien.

Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, présidant une réunion du Conseil des affaires étrangères (CAE) au siège de l’UE, à Bruxelles, le 21 mars 2022. (Crédit : Kenzo Tribouillard/AFP)

Le conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata se rendra à Washington la semaine prochaine pour mener une série de réunions avec des responsables américains sur le programme nucléaire iranien.

Cette réunion a eu lieu un jour après qu’un responsable israélien anonyme a transmis aux médias locaux un message apparemment contradictoire, selon lequel Jérusalem pensait que l’Iran était sur le point de conclure un accord avec les puissances mondiales et avait commencé à se préparer à l’annonce d’un accord.

Le 26 juillet, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a soumis à l’Iran une proposition de retour à l’accord nucléaire, avec une date limite de réponse avant lundi soir à minuit.

Selon un article de Politico citant un haut fonctionnaire occidental, la réponse iranienne a été reçue lundi soir et portait sur les questions restantes liées aux sanctions et aux « garanties autour de l’engagement économique ».

L’agence de presse iranienne IRNA n’a fourni aucun détail sur la teneur de la réponse, mais a laissé entendre que Téhéran n’acceptait toujours pas la proposition de l’Union européenne, malgré les avertissements selon lesquels il n’y aurait plus de négociations.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Reza Najafi, à gauche, et le porte-parole iranien de l’AEOI, Behrouz Kamalvandi, à droite, quittant le Palais Coburg où se déroulent les négociations nucléaires à huis clos, à Vienne, en Autriche, le 5 août 2022. (Crédit : AP Photo/Florian Schroetter)
cabinet au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 31 juillet 2022. (Crédit : Marc Israel Sellem/Pool)

Le conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata se rendra à Washington la semaine prochaine pour mener une série de réunions avec des responsables américains sur le programme nucléaire iranien.

 

Cette réunion a eu lieu un jour après qu’un responsable israélien anonyme a transmis aux médias locaux un message apparemment contradictoire, selon lequel Jérusalem pensait que l’Iran était sur le point de conclure un accord avec les puissances mondiales et avait commencé à se préparer à l’annonce d’un accord.

Le 26 juillet, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a soumis à l’Iran une proposition de retour à l’accord nucléaire, avec une date limite de réponse avant lundi soir à minuit.

Selon un article de Politico citant un haut fonctionnaire occidental, la réponse iranienne a été reçue lundi soir et portait sur les questions restantes liées aux sanctions et aux « garanties autour de l’engagement économique ».

L’agence de presse iranienne IRNA n’a fourni aucun détail sur la teneur de la réponse, mais a laissé entendre que Téhéran n’acceptait toujours pas la proposition de l’Union européenne, malgré les avertissements selon lesquels il n’y aurait plus de négociations.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Reza Najafi, à gauche, et le porte-parole iranien de l’AEOI, Behrouz Kamalvandi, à droite, quittant le Palais Coburg où se déroulent les négociations nucléaires à huis clos, à Vienne, en Autriche, le 5 août 2022. (Crédit : AP Photo/Florian Schroetter)

« Les désaccords portent sur trois questions, dans lesquelles les États-Unis ont exprimé leur flexibilité verbale dans deux cas, mais cela devrait être inclus dans le texte », a indiqué l’article de l’IRNA. « Le troisième point est liée à la garantie de la poursuite de l’accord, qui dépend du réalisme des États-Unis. »

Au cours du briefing de jeudi, le haut fonctionnaire israélien a mis l’accent sur un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) daté du 30 mai, selon lequel l’Iran ne fournissait pas de réponses crédibles aux questions de l’organisme de surveillance nucléaire.

Le responsable a également noté qu’Israël n’était lié par aucun accord avec l’Iran et a déclaré qu’il « fera tout ce qui est nécessaire pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et pour empêcher l’Iran d’utiliser ses mandataires terroristes dans la région ».

« Les États-Unis le savent et le reconnaissent », a déclaré le responsable.

L’Iran a signé son accord nucléaire en 2015 avec les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Dans le cadre de cet accord, l’Iran a accepté de limiter son enrichissement d’uranium sous la surveillance des inspecteurs de l’ONU en échange de la levée des sanctions économiques. Lire la suite »

La Russie prend en otage les négociations sur le nucléaire iranien

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Les discussions de Vienne, entrées dans leur phase finale, ont été suspendues vendredi.

Le négociateur iranien de l’accord sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, le 11 mars 2022 à Vienne. JOE KLAMAR / AFP

Mise au ban des nations en raison de la guerre en Ukraine, la Russie a bel et bien pris en otage le sauvetage de l’accord sur le nucléaire iranien. Les tractations étaient sur le point d’aboutir à Vienne, mais elles ont été suspendues vendredi 11 mars. En cause, les garanties réclamées par Moscou afin d’obtenir de larges exemptions sur les sanctions massives prises par les Occidentaux en riposte à l’invasion décidée par Vladimir Poutine en Ukraine. Au bord du défaut de paiement en raison de ces représailles, la Russie exige qu’elles n’entravent pas sa coopération économique avec l’Iran.

La demande est jugée « inacceptable » par les négociateurs européens, qui portent à bout de bras les tractations relancées en novembre 2021, afin de permettre aux Etats-Unis de réintégrer le compromis baptisé JCPoA (joint comprehensive plan of action) . « Nous devons faire une pause dans les pourparlers en raison de facteurs externes », a justifié vendredi Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), qui coordonne le processus.

Les requêtes de Moscou ont été jugées « hors sujet » par le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. « Les nouvelles sanctions liées à la Russie sont absolument sans lien » avec l’accord et « ne devraient avoir aucun impact » sur ces discussions, a ajouté le porte-parole du département d’Etat américain. « Nous n’avons aucune intention d’offrir à la Russie quoi que ce soit de nouveau ou de spécifique. »

« Il s’agit d’une prise en otage du JCPoA pour obtenir un retour en arrière sur les sanctions prises à l’encontre des Russes », dénonce un négociateur, au nom des trois capitales européennes – Paris, Berlin, Londres –

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Nucléaire iranien : Macron appelle à « accélérer » pour « aboutir à des progrès »

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Des obstacles demeurent, notamment sur la question des garanties demandées par Téhéran aux Etats-Unis, pour s’assurer de la levée effective des sanctions

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d’une conférence de presse sur la France prenant la présidence de l’UE, à Paris, le 9 décembre 2021. (Crédit: Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Le président français Emmanuel Macron a insisté sur « la nécessité d’accélérer » pour « aboutir à des progrès » dans les négociations sur le nucléaire iranien, lors d’un entretien téléphonique samedi avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, a indiqué l’Elysée dimanche.

« Sur l’accord nucléaire de 2015 », Emmanuel Macron « a réitéré sa conviction qu’une solution diplomatique est possible et impérative, et marqué que tout accord nécessitera des engagements clairs et suffisants de toutes les parties », a souligné la présidence française dans un communiqué, ajoutant qu’il avait aussi insisté « sur la nécessité d’accélérer pour aboutir rapidement à des progrès tangibles ».

« Plusieurs mois après la reprise des négociations à Vienne, il a insisté sur la nécessité d’accélérer pour aboutir rapidement à des progrès tangibles dans ce cadre », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Au cours d’un « long échange » avec son homologue iranien, Emmanuel Macron a souligné « la nécessité que l’Iran démontre une approche constructive et revienne à la pleine mise en œuvre de ses obligations ».

Le candidat à la présidentielle iranienne Ebrahim Raissi, pendant un rassemblement de campagne à Eslamshahr, au sud-ouest de Téhéran, en Iran, le 6 juin 2021. (Crédit : Vahid Salemi/AP)

La présidence iranienne a de son côté indiqué, dans un communiqué, que « dans les négociations, la République islamique a prouvé sa volonté et son sérieux pour parvenir à un accord, et tout effort de l’autre partie à cet égard devrait inclure la levée des sanctions, la vérification et une garantie valable ».

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L’Iran annonce avoir produit plus de 120 kg d’uranium enrichi à 20%

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Fin août, selon les estimations Téhéran avait porté à 84 kg son stock d’uranium enrichi à 20%.

Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kg son stock d’uranium enrichi à 20%.

Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kg son stock d’uranium enrichi à 20%, a annoncé samedi soir le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. «Nous avons dépassé les 120 kg. Nous avons plus que ce chiffre. Notre peuple sait bien qu’ils (les Occidentaux, NDLR) étaient censés nous donner le combustible enrichi à 20% pour utiliser dans le réacteur de Téhéran, mais ils ne l’ont pas fait»,a déclaré Mohammad Eslami à la télévision d’État. «Si nos collègues ne le produisaient pas, nous aurions naturellement des problèmes avec le manque de combustible pour le réacteur de Téhéran», a-t-il ajouté.

Retour des sanctions

Selon les estimations de fin août, Téhéran avait porté à 84,3 kg son stock d’uranium enrichi à 20%, un niveau qui lui permet en théorie de produire des isotopes médicaux, utilisés notamment dans le diagnostic de certains cancers. Puis en avril, la République islamique a franchi le seuil inédit de 60% et en a produit depuis 10 kg, se rapprochant des 90% nécessaires à la confection d’une bombe.

Conclu en 2015 entre l’Iran d’une part, et les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, la France et l’Allemagne d’autre part, l’accord offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions internationales en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous le strict contrôle de l’ONU. Mais après le retrait unilatéral des Américains de l’accord en 2018 sous la présidence de Donald Trump, Téhéran a progressivement abandonné ses engagements. Les États-Unis ont en retour imposé des sanctions.

(source: Le Figaro)

Mohammad Javad Zarif : « Autoriser les Etats-Unis à détruire définitivement l’accord sur le nucléaire iranien serait retourner à la loi de la jungle »

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En cherchant à torpiller définitivement l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, l’actuelle administration américaine menace d’anéantir ce qui reste du multilatéralisme et du droit international, affirme, dans une tribune au « Monde », le ministre des affaires étrangères de la République islamique d’Iran.

En Iran – pays qui est la cible des sanctions les plus vicieuses et aveugles –, ce que nous avons observé de l’administration actuelle des Etats-Unis est parfaitement clair : celle-ci n’offre aucune perspective quant à l’avenir de la communauté mondiale.

L’inflexibilité et l’imprévisibilité des Etats-Unis n’ont rien à voir avec la mise en œuvre de la théorie des jeux, où les acteurs sont censés prendre des décisions rationnelles. Qu’il s’agisse de sa mauvaise gestion interne du Covid-19 ou de l’affaiblissement de la paix et de la stabilité à l’étranger, le gouvernement actuel à Washington n’a aucun plan véritable, à part de s’en prendre aveuglément à tous ceux qui défendent l’Etat de droit.

Un parfait exemple en est la manière dont les Etats-Unis ont agi par rapport à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a approuvé le Plan d’action conjoint – en anglais Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) –, communément appelé « accord sur le nucléaire iranien ». En juillet 2015, l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont signé cet accord historique pour répondre à toutes les préoccupations concernant le caractère exclusivement pacifique de notre programme nucléaire, tout en libérant le peuple iranien de sanctions inhumaines et injustes.

Ni souhaitable ni viable

Dans le même cadre, les Etats-Unis et d’autres signataires ont coparrainé conjointement la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée à l’unanimité, dont l’accord nucléaire est un élément indissociable et à laquelle sont jointes ses 90 pages, inscrivant ainsi cet accord dans le droit international. Cependant, en mai 2018, l’administration américaine a déclaré qu’elle avait décidé unilatéralement de « mettre un terme à sa participation » au JCPOA.

Depuis lors, l’Iran et le reste de la communauté internationale ont été laissés dans la position extraordinaire de voir les Etats-Unis devenir le premier Etat dans l’histoire de l’ONU à non seulement enfreindre une résolution contraignante qu’il a lui-même parrainée, mais à sanctionner également les gouvernements et les entreprises qui soutiennent le droit international en mettant en œuvre les dispositions de cet accord. Ainsi que j’ai eu l’occasion d’en prévenir le Conseil de sécurité le mois dernier, la prolongation de cette situation n’est ni souhaitable ni viable.

(… Le Monde)

 

Nucléaire iranien : «La France vient officiellement de s’aligner sur la position américaine»

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La Real Politik: Entretien du 9/6/2019 avec Ardavan Amir-Aslani, avocat spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient. Il était invité à réagir aux critiques du président du Parlement iranien, Ali Larijani, à l’encontre d’Emmanuel Macron et de ses propos concernant l’Iran.


La tension monte encore entre les États-Unis et l’Iran, mais cette fois-ci, les choses se présentent différemment. Des navires de guerre américains, des bombardiers et un système de missiles Patriot se sont dirigés vers l’Iran, mais les fervents de guerre de l’administration Trump — notamment Pompeo et Bolton — ont déclaré qu’ils ne souhaitaient pas la guerre.

Étrange façon de le montrer. Alors, qu’en pense l’Iran ? Le chef des forces aériennes iraniennes a déclaré que ce qui auparavant aurait été considéré comme une menace pouvait maintenant être considéré comme une opportunité, ajoutant que « si les Américains agissent nous les frapperons à la tête ». Le vice-président du parlement iranien appelle la manœuvre américaine rien qu’une “guerre psychologique », soulignant qu’Israël est à la portée de l’Iran, si jamais l’Iran était obligé à réagir face à une attaque.

Que pense donc Israël de cette montée de tensions ? Et pourquoi tout cela se produit-il maintenant ? D’ailleurs, est-il possible qu’il y ait une rupture entre Trump et les néoconservateurs dans son gouvernement sur l’Iran? La semaine dernière, Trump a imploré publiquement les Iraniens de l’appeler. Ensuite, d’après CNN, la Maison Blanche a ensuite transmis un numéro de téléphone à l’ambassade de Suisse (qui représente les intérêts américains à Téhéran) au cas où l’Iran voudrait parler directement à Trump. Quelle sera la prochaine phase de ce drame ?

Donald Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire iranien

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Le président américain, Donald Trump, dévoile depuis Washington sa décision sur l’accord nucléaire iranien, signé en 2015 après une négociation acharnée entre l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne.