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Donald Trump impose un blocus maritime contre les pétroliers du Venezuela, semblant viser la chute de Nicolas Maduro

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Le flou demeure sur les intentions véritables du président américain, qui oscille entre lutte affichée contre les cartels de la drogue et l’immigration illégale et volonté de voir s’effondrer le régime vénézuélien, en le privant de ressources.

Le pétrolier « Skipper », saisi par les Etats-Unis au large des côtes vénézuéliennes, le 10 décembre, aperçu alors qu’il naviguait à environ 33 kilomètres au nord de la Guadeloupe, le 12 décembre 2025. VANTOR VIA AP

L’escalade est nette. Le cadre juridique de l’intervention, plus flou que jamais. Par un simple message sur son réseau, Truth Social, dans la soirée du mardi 16 décembre, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé que l’armée américaine – et plus précisément « la plus large armada jamais assemblée dans l’histoire de l’Amérique du Sud » – organisait le blocus maritime « total » du Venezuela, pour empêcher toute circulation des navires pétroliers de ce pays, frappés de sanctions. L’objectif semble être l’effondrement du régime local, faute de ressources, en évitant une intervention militaire américaine au sol, aux conséquences imprévisibles. Le 2 décembre, Donald Trump avait présenté comme imminentes des frappes aériennes au Venezuela même.

Un grand flou s’installe. Il entoure les intentions véritables de l’administration américaine, qui oscille en permanence entre des registres différents : la lutte contre l’immigration illégale, contre la drogue et ses cartels, contre le régime de Nicolas Maduro, contre ses ressources économiques. Ce flou concerne aussi l’ampleur de la campagne ainsi lancée, les moyens militaires sollicités et le cadre légal dans lequel elle s’inscrit.

Si Donald Trump s’intéresse à la vente de Warner Bros. à Netflix, c’est surtout pour le cas de CNN

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Le président est très impliqué dans la bataille entre Netflix et Paramount pour racheter tout ou une partie de Warner Bros. Discovery. Dans son viseur : le contrôle des médias.

Ce ne sont pas les séries à succès ni les studios de cinéma qui intéressent le président américain, mais les médias. Donald Trump a dit mercredi 10 décembre qu’il voulait s’assurer que la chaîne CNN – qu’il accuse depuis longtemps de servir ses opposants démocrates et d’être un « ennemi du peuple » – change de propriétaire dans le cadre de la vente de sa maison mère, Warner Bros. Discovery.

En juin 2025, Warner Bros. Discovery a dévoilé son projet de scission en deux sociétés : « Streaming & Studio » regroupera ses activités liées au cinéma et aux séries, dont ses studios de tournage, son immense catalogue et la plateforme HBO, et « Global Networks » réunira les chaînes de télévision, dont CNN.

Warner Bros. Discovery fait, depuis, l’objet d’une bataille entre son concurrent Paramount Skydance et le géant du streaming Netflix. Dirigé par David Ellison, le fils du milliardaire proche de Donald Trump Larry Ellison, Paramount Skydance propose de racheter l’ensemble de Warner Bros. Discovery, y compris Global Networks – et donc CNN.

En revanche, l’accord entre Netflix et Warner Bros. Discovery, annoncé le 5 décembre dernier, ne concerne que la partie Streaming & Studio. CNN resterait logée dans l’entité distincte Global Networks, qui serait cotée en Bourse et renommée « Discovery Global ».

Selon l’accord entre Warner et Netflix, la scission est toujours bien prévue pour le troisième trimestre 2026. Lorsqu’elle sera effective, le géant du streaming pourra officiellement racheter le reste de l’entreprise, renommée à son tour « Warner Bros. », sous réserve de l’approbation des actionnaires et régulateurs.

Donald Trump s’en mêle

Mais David Ellison ne veut pas lâcher le morceau et continue de faire monter les enchères, même après l’annonce de l’accord. Et le président américain pourrait désormais faire pencher les choses en sa faveur, car il a CNN dans le viseur. Lors d’une table ronde mercredi 10 décembre à la Maison Blanche, Donald Trump a suggéré que la chaîne fasse partie de tout accord ou soit vendue séparément. Lire la suite »

A Washington, le président syrien, Ahmed Al-Charaa, confirme sa mue politique et son rapprochement avec les Etats-Unis

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L’ancien djihadiste, qui a été détenu par l’armée américaine en Irak, a été reçu par Donald Trump. De la Maison Blanche à Fox News, en passant par le Congrès, il a défendu la levée définitive des sanctions pesant encore contre son pays.

Le président syrien, Ahmed Al-Charaa, et le président américain, Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 10 novembre 2025. (Photographie mise à disposition par le service de presse de la présidence syrienne.) SANA VIA AFP

Ahmed Al-Charaa n’a pas eu le droit à l’entrée principale de la Maison Blanche et aux échanges diplomatiques chaleureux devant les caméras. Il est passé par une porte latérale, à l’abri des regards. Le symbole n’en est pas pour autant dévalué. Un ancien djihadiste, qui fut détenu par l’armée américaine en Irak, a été reçu avec les honneurs à la Maison Blanche. Des photos prises dans le bureau Ovale ont témoigné d’une ambiance décontractée. En ce lundi 10 novembre, cette visite était lourde d’enseignements sur les bouleversements survenus au Moyen-Orient depuis deux ans. Elle dit l’accélération brutale d’un destin, celui du président de transition syrien, Ahmed Al-Charaa, et celui de son pays, muant de paria en allié.

Le qualifiant d’« homme dur » et de « leader fort », Donald Trump a expliqué, lundi après-midi, qu’Ahmed Al-Charaa pouvait conduire son pays au succès. « Si vous regardez la Syrie sur des années, ils avaient des médecins, des avocats, ils avaient tellement d’esprits brillants, et c’est un lieu incroyable avec des personnes formidables.

Et nous voulons que la Syrie ait du succès comme le reste du Moyen-Orient. Nous avons donc confiance qu’il sera en mesure d’accomplir ce travail. »

Zohran Mamdani : le « communisme » plus fort que Trump ?

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Le président américain a estimé ce mercredi que l’élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York portait atteinte à la « souveraineté » des États-Unis.

« Nous allons nous en occuper », a-t-il assuré. Donald Trump avait déjà menacé de supprimer les financements fédéraux pour New York en cas de victoire du démocrate


Supreme Court ENDS Trump’s power: Judicial Order CRUSHES Executive Immunity

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The Imperial Presidency is over! We break down the CRUSHING final ruling by the Supreme Court that definitively ENDS TRUMP’S POWER and shatters the claim of Executive Immunity. This is a constitutional earthquake: the highest court affirmed that no former president is above the law and forced the case to proceed to trial.

We analyze the two devastating blows delivered by the judiciary, expose the financial cost of the failed defense strategy, and explain why this Judicial Order is a historic win for checks and balances. Learn what the « outer perimeter » means for the criminal defense and how this ruling sets an irreversible global precedent for accountability. Watch the full 23-minute analysis on the most important legal decision of the decade.

Trump annonce la signature de l’accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge

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Donald Trump s’adresse aux médias à bord de l’Air Force One avant son arrivée en Malaisie, le 25 octobre 2025. Evelyn Hockstein / REUTERS

Les deux pays s’étaient affrontés pendant cinq jours en juillet à leur frontière dont ils contestent chacun le tracé, faisant plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés.

Donald Trump a annoncé la signature de l’accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge dès son arrivée dimanche en Malaisie dans le cadre d’une tournée en Asie, la première depuis son retour au pouvoir en janvier.

Le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul avait retardé samedi son départ pour la Malaisie, alors que son pays est endeuillé par le décès de la reine mère Sirikit, exprimant toutefois son intention de faire le déplacement et demandant d’avancer la signature de la paix à dimanche matin.

«Afin de satisfaire tout le monde pour cet événement majeur, nous signerons l’accord de paix dès notre arrivée», a déclaré M. Trump dans un message publié depuis l’avion présidentiel sur Truth Social, adressant ses condoléances au «grand peuple de Thaïlande».

Trump va rencontrer son homologue chinois Xi Jinping

Les deux pays s’étaient affrontés pendant cinq jours en juillet à leur frontière dont ils contestent chacun le tracé, faisant plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés dans ces combats les plus intenses depuis des décennies. Le président américain avait pris part aux négociations qui ont abouti au cessez-le-feu entre Bangkok et Phnom Penh.

L’étape malaisienne de Donald Trump s’inscrit dans une tournée asiatique qui le mènera également en Corée du Sud, où il doit rencontrer jeudi son homologue chinois Xi Jinping pour des discussions commerciales cruciales pour l’économie mondiale. Le président américain s’est également montré ouvert à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de cette tournée. «Si vous voulez passer le mot, je suis ouvert à cela», a-t-il déclaré samedi.

(source: llefigaro.fr)

Trump annonce un accord entre Israël et le Hamas pour Gaza : « tous les otages seront libérés très prochainement »

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Le président américain s’est dit « fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix.

KHAMES ALREFI / Anadolu via AFP Israël et le Hamas parviennent à un accord sur la libération des otages, la signature attendue jeudi

INTERNATIONAL – Le président américain prône déjà la victoire. Donald Trump a annoncé dans la nuit de mercredi 8 octobre au jeudi 9 octobre qu’Israël et le Hamas avaient « tous deux accepté la première phase » de son plan de paix visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Cette phase prévoit des échanges de prisonniers et d’otages ainsi qu’un meilleur accès de l’aide humanitaire dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

« Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue. Ce sont les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle », a indiqué le président américain, avant d’affirmer à la télévision américaine que les otages devraient être libérés « lundi ».

« C’est une GRANDE journée pour le monde arabe et musulman, Israël, tous les pays autour, et les États-Unis d’Amérique. Et nous remercions les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, qui ont travaillé avec nous pour rendre possible cet événement historique et sans précédent. Dieu bénisse les faiseurs de paix », a abondé le locataire du Bureau ovale, dans une publication sur son réseau Truth Social.

Le Hamas appelle Trump à contraindre Israël

« Avec l’aide de Dieu, nous les ramènerons tous à la maison », a promis pour sa part le Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos des otages dans un bref communiqué publié par son bureau. Et d’affirmer qu’il allait réunir son gouvernement pour approuver l’accord sur Gaza.

Après l’annonce, le Hamas s’est félicité d’être parvenu « à un accord prévoyant la fin de la guerre à Gaza » lors de négociations indirectes avec Israël en Égypte. Dans le même temps, le mouvement a appelé Donald Trump et « les pays garants de l’accord à contraindre [Israël] à appliquer intégralement les échéances de l’accord et à ne pas lui permettre de se dérober ou de tergiverser dans la mise en œuvre de ce qui a été convenu. »  Lire la suite »

Prix Nobel de physique : l’un des lauréats, John Clarke, prévient que Donald Trump « paralyse » la science aux Etats-Unis

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En supposant que l’administration Trump « arrive finalement à son terme, il pourrait falloir une décennie pour revenir au niveau où nous étions il y a six mois », estime le chercheur britannique de 83 ans, s’alarmant d’un « énorme problème ».

John Clarke, professeur émérite de physique à l’université de Californie à Berkeley, est interviewé lors d’une conférence de presse organisée sur le campus pour célébrer son prix Nobel de physique, le 7 octobre 2025. KARL MONDON/AFP

John Clarke, l’un des lauréats du prix Nobel de physique 2025, a dénoncé, mardi 7 octobre, les efforts de Donald Trump pour transformer le paysage scientifique aux Etats-Unis, qu’il a qualifiés de « problème extrêmement grave ».

La politique du président américain en matière de science s’est notamment traduite, depuis son retour à la Maison Blanche, en janvier, par des coupes drastiques dans les financements à la recherche et des licenciements de scientifiques dans les organes fédéraux.

« Cela va paralyser une grande partie de la recherche scientifique aux Etats-Unis », a déclaré John Clarke à l’Agence France-Presse (AFP), ajoutant qu’il connaissait des personnes ayant subi des coupes importantes dans leurs financements.

Le chercheur britannique de 83 ans, qui s’est vu décerner mardi le prix Nobel de physique avec deux autres scientifiques, le Français Michel Devoret et l’Américain John Martinis, pour leurs découvertes en mécanique quantique, a rappelé qu’ils avaient eux-mêmes bénéficié de ressources significatives à l’époque de leurs travaux, il y a environ quatre décennies.

« Désastreux »

« Ce sera désastreux si cela continue », a encore mis en garde John Clarke, de l’université de Californie à Berkeley. « En supposant que le gouvernement actuel arrive finalement à son terme, il pourrait falloir une décennie pour revenir au niveau où nous étions il y a six mois », a-t-il jugé, ajoutant qu’il s’agissait d’un « énorme problème », « totalement incompréhensible pour quiconque est scientifique ».

L’Américaine Mary E. Brunkow, colauréate du prix Nobel de médecine 2025 décerné lundi, a également insisté mardi sur l’importance des financements publics pour la recherche scientifique.

Interrogés par l’AFP, plusieurs responsables du prix Nobel ont estimé qu’en s’en prenant de la sorte à la science, Donald Trump risquait de faire perdre à son pays sa place de première nation dans la recherche scientifique, avec des répercussions dans le monde entier.

(source: Le Monde avec AFP)

 

Plan de paix pour Gaza : découvrez l’intégralité de la réponse du Hamas à Donald Trump

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Quelques jours avant le deuxième anniversaire du 7 octobre, le groupe islamiste palestinien a répondu par l’affirmative à l’ultimatum du président américain, annonçant notamment approuver «la libération de tous les prisonniers de l’occupation, vivants ou morts».

Mardi 30 septembre, Donald Trump avait donné «trois ou quatre jours» au Hamas pour accepter son «plan de paix» pour Gaza en vingt points, déjà accepté sur le principe par Israël. Puis, le président américain s’est montré plus pressant jeudi, exigeant du groupe islamiste une réponse avant «dimanche soir», soit quarante-huit heures avant le deuxième anniversaire de l’attaque meurtrière du 7 octobre. Finalement, le Hamas a répondu dès vendredi soir. C’est ainsi que, sur son groupe Truth Social, le locataire de la Maison-Blanche a publié in extenso le communiqué du groupe terroriste qui retient encore 48 otages (dont la moitié seulement serait encore en vie) dans la bande de Gaza, avant de demander à Israël d’interrompre ses bombardements.

Le Figaro a traduit et publie l’intégralité de ce communiqué qui montre que le Hamas accepte bien le plan de Donald Trump, mais compte encore négocier certains de ses points. Un «oui, mais» en sorte, qui était attendu par les observateurs du conflit.

Communiqué important sur la réponse du Hamas à la proposition du président des États-Unis, Donald Trump

Dans un souci de mettre fin à l’agression et au génocide perpétrés contre notre peuple inébranlable dans la bande de Gaza, par sens des responsabilités nationales et pour la défense des constantes, des droits et des intérêts supérieurs de notre peuple, le Mouvement de la Résistance Islamique Hamas a mené des consultations approfondies au sein de ses institutions dirigeantes, des consultations élargies avec les forces et factions palestiniennes, ainsi que des consultations avec des frères, médiateurs et amis, afin d’adopter une position responsable face au plan du président des États-Unis, Donald Trump.

Après une étude approfondie, le mouvement a pris sa décision et a transmis la réponse suivante aux médiateurs :

Le Hamas salue les efforts arabes, islamiques et internationaux, ainsi que les efforts du président des États-Unis, Donald Trump, appelant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à procéder à un échange de prisonniers, à autoriser une entrée immédiate de l’aide, au rejet de l’occupation de la bande et au refus du déplacement de notre peuple palestinien de ce territoire.

Dans ce cadre, et de manière à parvenir à la fin de la guerre et à un retrait complet de la bande, le mouvement annonce son approbation de la libération de tous les prisonniers de l’occupation, vivants ou morts, selon la formule d’échange contenue dans la proposition du président Trump, sous réserve des conditions sur le terrain nécessaires à sa mise en œuvre.

Dans ce contexte, le mouvement réaffirme sa disponibilité à entrer immédiatement, par l’intermédiaire des médiateurs, dans des négociations pour discuter des détails.

Le mouvement réaffirme également son approbation de la remise de l’administration de la bande de Gaza à un organisme palestinien d’indépendants (technocrates) basé sur un consensus national palestinien et soutenu par un appui arabe et islamique.

En ce qui concerne les autres questions incluses dans la proposition du président Trump concernant l’avenir de la bande de Gaza et les droits inaliénables du peuple palestinien, ce sujet est renvoyé à une position collective nationale conforme aux résolutions et lois internationales pertinentes, qui sera discutée dans un cadre national palestinien global, auquel le Hamas sera inclus et contribuera avec pleine responsabilité.

Le Mouvement de la Résistance Islamique – Hamas

(source: lefigaro.fr)

Donald Trump invite la Turquie à ne plus acheter de pétrole russe

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Recevant son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, le président américain a assuré qu’il ne permettrait pas à Israël d’annexer la Cisjordanie.

Le président américain, Donald Trump, avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, après une réunion à la Maison Blanche, à Washington, le 25 septembre 2025. HANDOUT / AFP

Recep Tayyip Erdogan est demeuré de marbre devant les caméras, aux côtés de Donald Trump, dans le bureau Ovale. En dehors de quelques propos convenus, le président turc a laissé son hôte, jeudi 25 septembre, assurer les commentaires avant leur entretien. Le dirigeant américain a parlé avec estime de son invité, dont la poigne de fer, sur le plan intérieur, suscite forcément son envie. « Quand j’étais en exil, on était toujours amis », a noté Donald Trump, au sujet de sa propre traversée du désert, après sa défaite face à Joe Biden en 2020. « Il sait mieux que quiconque ce que sont des élections truquées », a-t-il ajouté au sujet du président turc, sans que l’on saisisse en quoi il s’agissait d’un compliment.

Cette réception de Recep Tayyip Erdogan, au cours de cette riche semaine diplomatique à New York autour de l’Assemblée générale des Nations unies, est une marque de reconnaissance personnelle et géopolitique. La Turquie est considérée par l’administration américaine comme un acteur essentiel au Moyen-Orient et dans les deux guerres que Donald Trump prétend éteindre, en Ukraine et à Gaza. Mais le premier sujet était bilatéral et sécuritaire.

La Turquie veut renforcer ses capacités militaires. Pour cela, elle doit entrer dans la logique transactionnelle de Donald Trump.

(source: lemonde.fr)