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L’Afrique menacée? Recul de la démocratie? Macky Sall répond

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En février 2022, le Sénégal sera à l’honneur au sommet de l’Union africaine. Le président de la République sera porté à la tête de l’instance suprême de l’organisation continentale pour une période d’un an. Macky Sall succèdera à son homologue congolais, Félix Tshisekedi. Le chef de l’État sénégalais a été choisi en février 2021 par ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour assurer la présidence de l’Union africaine réservée à l’organisation sous régionale pour la période 2022-2023.

Dans une interview exclusive accordée à France 24 et RFI, le président sénégalais Macky Sall s’inquiète des crises multiples qui frappent l’Afrique et notamment du danger terroriste qui s’y « métastase ».

Il explique que le Sénégal et les états côtiers sont désormais dans le viseur des groupes jihadistes du Sahel, tout en niant que des attentats aient déjà été déjoués. Il dénonce également les coups d’État au Mali et en Guinée, en affirmant qu’ils sont inacceptables quelles que soient les circonstances, et demande la libération du président renversé en Guinée Alpha Condé.

Union Africaine : Jean Louis Andriamifidy réélu au Conseil consultatif sur la corruption

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Lors de la 38e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine qui a pris fin jeudi par visioconférence, le candidat de Madagascar, Jean-Louis Andriamifidy, a été réélu membre du Comité consultatif de l’Union africaine sur la corruption, avec 48 voix sur 51. Cet ancien directeur général du Bureau indépendant anticorruption (Bianco) a été élu pour la première fois à ce poste en 2019. Selon le ministère des Affaires étrangères, Madagascar doit cette victoire au soutien de plusieurs pays africains, notamment ceux de l’Afrique australe.

En prélude au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement prévu en fin de semaine, cette session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine s’est tenue sous le thème «Arts, culture et patrimoine : des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons». A cette occasion, les participants ont examiné les rapports de diverses entités de l’organisation panafricaine.

Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères malagasy a exprimé la reconnaissance du gouvernement et du peuple malagasy pour le soutien de l’Union africaine en réponse à la crise humanitaire. Ma­dagascar fait partie des 16 Etats membres de l’Union touchés par diverses crises humanitaires au cours de l’année 2020. A cet égard, il a bénéficié d’une aide financière de 100.000 dollars, dont le transfert est en cours.

Le 3 juillet 2020, Mada­gascar a également reçu l’appui de l’« African risk capacity » (ARC), agence de l’Union africaine spécialisée en gestion des risques. En­fin, le ministre a rappelé les dons de fournitures médicales contre le COVID-19 de la part du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afri­que).

(source: newsmada)

Soudan : l’ONU et l’Union africaine annoncent la fin de leur mission au Darfour

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Le retrait de cette force de maintien de la paix qui a duré treize ans intervient malgré une recrudescence des affrontements intercommunautaires dans la région.

Blindé de la mission de maintien de la paix des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) dans le camp pour personnes déplacées de Kalma à Nyala, la capitale du Darfour-Sud, le 30 décembre 2020. – / AFP

La mission de paix conjointe de l’ONU et de l’Union africaine au Darfour (Minuad) doit mettre fin, jeudi 31 décembre, à une opération de treize ans dans cette région de l’ouest du Soudan. Comme l’a précisé la Minuad dans un communiqué, le gouvernement soudanais reprendra alors « la responsabilité de la protection des civils dans la région ». Le retrait progressif des quelque 8 000 membres de la mission onusienne, militaires, policiers et civils, commencera en janvier et doit s’étaler sur une période de six mois.

La fin de la mission, qui avait débuté fin 2007, intervient malgré une recrudescence des affrontements intercommunautaires au Darfour, qui ont provoqué la mort de 15 personnes et des dizaines de blessés la semaine dernière. Les autorités soudanaises ont assuré que leurs troupes seraient déployées dans la région pour contenir les violences. Mais les habitants du Darfour craignent pour leur vie et ont manifesté ces dernières semaines contre le retrait imminent de la force de maintien de la paix.

« La vie des Darfouris est en jeu, et les Nations unies devraient revenir sur leur décision », a déclaré mercredi à l’AFP Mohamed Abdelrahman, un manifestant, lors d’un sit-in au camp de déplacés de Kalma, à Nyala, la capitale du Darfour-Sud. Autour de lui les manifestants arboraient des bannières sur lesquelles on pouvait lire : « Nous faisons confiance à l’ONU pour protéger les personnes déplacées » et « nous rejetons le retrait de la Minuad ».

Date prématurée

La date du 31 décembre avait été jugée prématurée par les membres occidentaux du Conseil de sécurité de l’ONU au nom de la protection des civils. Ils appelaient à un processus graduel et prudent.

Les violences au Darfour avaient débuté en 2003 entre les forces progouvernementales et des insurgés issus de minorités, provoquant la mort d’environ 300 000 personnes et faisant plus de 2,5 millions de déplacés, essentiellement durant les premières années, selon les Nations unies.

Les insurgés accusaient le régime d’Omar Al-Bachir – destitué en avril 2019 sous la pression d’un mouvement de contestation – de marginaliser la région. Pour lutter contre la rébellion, les autorités soudanaises avaient déployé les Janjawid, une milice armée composée essentiellement de nomades arabes, accusés de « nettoyage ethnique » et de viols.

En octobre, le gouvernement de transition soudanais, installé en août 2019 et issu d’un accord entre militaires et dirigeants du mouvement de contestation, a signé un accord de paix avec plusieurs groupes rebelles y compris au Darfour.

Le Monde avec AFP

Traitement de la covid-19 – L’OMS se penche sur la pharmacopée traditionnelle

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Renforcer la recherche dans le domaine de médecine traditionnelle pour riposter contre le coronavirus. L’OMS a mis en place un comité régional d’experts

Le professeur Alain Tehindrazanarivelo, Ambassadeur en Ethiopie (UA)

ACCOMPAGNER les initiatives africaines. C’est ainsi que le professeur Alain Tehindrazanarivelo, résume les raisons de la création d’un comité régional d’experts de l’Organisation mondiale de santé (OMS), sur la médecine traditionnelle dans la riposte contre la Covid-19. Un comité dont il fait partie.

Sauf changement, le début des travaux de ce comité sera officiellement lancé, aujourd’hui. Sa mise en place découle d’une initiative conjointe du bureau régional de l’OMS pour l’Afrique et le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC Afrique), une entité de l’Union africaine (UA).
« (…) générer des données prouvant l’innocuité, l’efficacité et la qualité des traitements reposant sur la médecine traditionnelle, y compris, mais sans pour autant s’y limiter, le Covid-Organics », est la mission du comité selon ses termes de référence (TDR).

Dans la liste des livrables attendus du comité figure, notamment, « la confirmation de l’innocuité et de l’efficacité de la décoction du Covid-Organics [Tambavy CVO], des gélules et de l’artesunate injectable ». Il s’agit, visiblement, des trois options proposées par les autorités malgaches, en traitement du coronavirus.

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« Iles malagasy »: les députés de Madagascar sollicitent les bons offices de la SADC et l’Union Africaine

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Au moins une soixantaine de députés de Madagascar, de l’Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina et des indépendants, ont effectué mercredi une déclaration solennelle au Centre de conférence international d’Ivato.

Une rencontre avec la presse au cours de laquelle ces élus ont notamment appelé une médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ou de l’Union africaine, dans le dossier des Iles éparses dans lequel Madagascar et la France sont en litige.

Une déclaration qui fait suite notamment à la convocation par le ministre des Affaires étrangères de Madagascar, le docteur Tehindrazanarivelo Djacoba Liva, de l’ambassadeur de France, Christophe Bouchard, en début de semaine et au cours de laquelle le premier responsable de la diplomatie malagasy avait affirmé l’occasion ferme de l’Etat malagasy au projet du Gouvernement de la République française de créer une réserve naturelle nationale sur l’archipel des Glorieuses, une des îles formant les Iles éparses.

Ainsi, au cours de la déclaration d’Ivato, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale de Madagascar, au nom de ses pairs, a tenu d’emblée « à exprimer sa solidarité et son soutien entier au Gouvernement malagasy dans son opposition ferme à la volonté du Gouvernement de la République française de faire des Glorieuses une réserve naturelle ». Par la même occasion, les députés malagasy tiennent également à affirmer son soutien au Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina, qui, lors d’une interview sur la chaîne de télévision France 24, a affirmé la souveraineté malagasy sur les Iles éparses en vertus des lois internationales.

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L’Union africaine suspend le Soudan et exige une autorité civile de transition

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L’organisation réclame « l’établissement effectif d’une autorité civile de transition ». « Ceci étant le seul moyen de permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », a annoncé le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (PSC).

« Le Conseil imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile », a précisé en conférence de presse le Sierra-Léonais Patrick Kapuwa, président en exercice du PSC.

De son côté, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed se rendra vendredi au Soudan pour tenter une médiation entre le Conseil militaire de transition (CMT) et l’opposition, a-t-on appris jeudi de source diplomatique à l’ambassade d’Éthiopie à Khartoum. Durant sa visite d’une journée, il rencontrera des délégués du CMT et des opposants membres de la Déclaration des forces de la liberté et du changement (DFCF).

 

Présidentielle en RDC : l’Union africaine sort de sa réserve

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L’Union africaine (UA) a fini par rompre avec sa tradition de déclarations prudentes et consensuelles. Dans un communiqué diffusé jeudi 17 janvier au soir à l’issue d’une réunion à Addis-Abeba, en Ethiopie, l’organisation panafricaine a émis « des doutes sérieux sur la conformité des résultats provisoires » proclamés une semaine plus tôt en République démocratique du Congo (RDC). En conséquence, « les chefs d’Etat et de gouvernement demandent la suspension de la proclamation des résultats définitifs des élections ». Ce que nulle organisation internationale n’avait osé faire.

Le président rwandais Paul Kagame, président en exercice de l’UA, lors d’une réunion au siège de l’organisation, le 17 janvier. EDUARDO SOTERAS / AFP

L’UA est présidée pour quelques semaines encore par le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, qui a convoqué cette « réunion de haut niveau » sur la situation post-électorale en RDC. Président réformateur de l’organisation, M. Kagame agit alors que les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) proclament la victoire de Félix Tshisekedi, peu apprécié par Kigali mais avec qui le président congolais sortant, Joseph Kabila, a pactisé pour partager le pouvoir. Or, son rival de l’opposition, Martin Fayulu – qui, selon une fuite de données de la CENI, l’a emporté –, conteste ces résultats. Les résultats définitifs sont censés être annoncés sous peu, le président devant prêter serment le 22 janvier.

Longtemps discret, s’interdisant de prendre position publiquement sur la crise politique de son voisin congolais, où il a soutenu des milices et considérablement profité des ressources naturelles, le président rwandais a fini par intervenir diplomatiquement par le biais de l’UA. Et par mettre la pression sur M. Kabila, qu’il connaît bien pour l’avoir encadré puis soutenu après avoir structuré la rébellion de son père, tombeur de Mobutu Sese Seko en 1997.

Les Nations Unies paralysées

Joseph Kabila, dont le dernier mandat s’est achevé en décembre 2016, est désormais considéré comme une menace sérieuse pour la sécurité de pays voisins. Lire la suite »

La réforme institutionnelle de l’Union africaine avance

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Le 11ème Sommet extraordinaire sur la réforme institutionnelle de l’Union africaine a clos ses travaux, à Addis-Abeba, ce 18 novembre. Le Président de la République de Madagascar p.i, Rivo Rakotovao, qui a dirigé la délégation malgache, a indiqué que des avancées importantes ont été acquises en ce qui concerne la réforme de la Commission de l’UA. Par ailleurs, en marge du sommet, le Chef de l’Etat a également rencontré plusieurs hautes personnalités politiques et économiques africaines, pour des discussions portant sur les élections présidentielles à Madagascar et la relance des secteurs du transport aérien et des travaux publics.

Le Chef de l’Etat malgache a indiqué que les réformes institutionnelles adoptées au cours du sommet extraordinaire sont d’une importance capitale pour l’UA ; c’est le cas en ce qui concerne le volet « Administration » par la réduction du nombre des Commissaires ainsi que les secteurs et les responsabilités qui leur sont attribués, dont notamment la promotion de l’Économie bleue, l’indépendance financière de l’UA, visant à réduire l’aide des partenaires ; la révision des contributions des pays membres, et les questions relatives à la Présidence de la Commission. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont aussi procédé à l’évaluation des perspectives d’accord de partenariat entre l’Union Européenne et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) après 2020.

 

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Fanomanana Fifidianana ho filoham pirenena 2018: miteraka ahiahy ny « Code électoral »

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Adihevitra (« don-dresaka ») tsara fantarin’ny olom-pirenena rehetra dieny izao hiantohana ny filaminana.

Ramtane Lamamra haut représentant de l’UA (Union Africaine) constate un « déficit de confiance et de dialogue »

Méfian­ce. Tel serait le constat fait par Ramtane Lamamra, haut représentant de l’Union africaine (UA), concernant le sentiment qui prévaut autour des préparatifs des prochaines élections, notamment, la présidentielle.

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