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L’UE ouvre une procédure pour déficit excessif contre la France et six autres pays

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La France, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, Malte et la Roumanie ont dépassé en 2023 la limite de déficit public fixée par le pacte de stabilité à 3 % du PIB. Ces pays sont appelés à prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières.

L’Union européenne a formellement lancé vendredi 26 juillet les procédures pour déficit public excessif ciblant sept Etats membres, dont la France, selon un communiqué du Conseil européen, l’institution représentant les Vingt-Sept.

Outre la France, ces décisions visent la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, Malte et la Roumanie. Tous ces pays ont dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3 % du produit intérieur brut (PIB) par le pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60 % du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir ces règles budgétaires, sous peine de sanctions financières.

Par ailleurs, la Roumanie, qui est sous le coup d’une telle procédure depuis 2019, continue d’en subir les effets, « faute d’avoir pris des mesures efficaces pour corriger son déficit », précise le communiqué. Ces règles ont été mises en sommeil après 2020 à cause de la crise économique liée au Covid puis à la guerre en Ukraine. Elles ont été réformées et réactivées cette année.

Un plan à fournir à la Commission d’ici septembre

Les déficits les plus élevés de l’UE ont été enregistrés l’an dernier en Italie (7,4 % du PIB), en Hongrie (6,7 %), en Roumanie (6,6 %), en France (5,5 %) et en Pologne (5,1 %). Le pacte de stabilité prévoit en principe des sanctions financières à hauteur de 0,1 % du PIB par an pour les pays qui ne mettront pas en œuvre les corrections imposées, soit près de 2,5 milliards d’euros dans le cas de la France.

En réalité, ces punitions, politiquement explosives, n’ont jamais été appliquées. La France, dont la dette atteint 110 % du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Il y a deux semaines, Bruno Le Maire, ministre de l’économie du gouvernement français démissionnaire, avait informé que la France doit économiser 25 milliards d’euros en 2024 pour redresser ses finances publiques. Quelque 15 milliards d’économies ont déjà été « exécutés » mais il reste à trouver 10 autres milliards en réduisant les dépenses des ministères et des collectivités locales ainsi que par l’effet d’une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, selon M. Le Maire.

En termes de déficit public, Paris promet de revenir dans les clous en quatre ans. Bruno Le Maire a fixé l’objectif de 5,1 % de déficit en 2024 (après 5,5 % en 2023), alors que Bruxelles table sur 5,3 % cette année et 5 % en 2025. Désormais, les pays ciblés par les mesures disciplinaires devront envoyer d’ici septembre des plans à moyen terme sur la manière de revenir dans les clous. La Commission européenne communiquera ensuite en novembre des évaluations de ces plans avec des détails sur la voie à emprunter pour retrouver la santé budgétaire.

(source: Le Monde avec AFP)

Guerre en Ukraine : l’Otan promet 40 milliards d’euros et des F-16 à Kiev pour réaffirmer son soutien

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>Les 32 membres de l’organisation, qui sont réunis à Washington pour un sommet, ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie.

Volodymyr Zelensky au sommet de l’Otan à Washington le 10 juillet 2024.
ANNA ROSE LAYDEN / Getty Images via AFP
Volodymyr Zelensky au sommet de l’Otan à Washington le 10 juillet 2024.

GUERRE EN UKRAINE – Toujours au chevet de Kiev. Les pays de l’Otan ont apporté une fois de plus leur soutien à l’Ukraine ce mercredi 10 juillet lors du sommet organisé à Washington, aux États-Unis. Ils ont notamment annoncé que l’aide militaire accordée atteindrait au minimum 40 milliards d’euros pour l’année à venir, selon le texte de leur déclaration commune.

Les 32 pays membre de l’organisation ont aussi affirmé vouloir « maintenir l’assistance à la sécurité à un niveau soutenable, pour que l’Ukraine l’emporte ». L’engagement pris est sur une base annuelle. À cause des aléas politiques et le potentiel retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il a dû renoncer à un accord pluriannuel comme il le souhaitait.

Il espérait que cet engagement soit pris sur plusieurs années, pour protéger le soutien occidental à l’Ukraine des aléas politiques, et de l’élection présidentielle américaine, mais il a dû y renoncer.

Cet engagement de 40 milliards correspond au montant que les pays de l’Otan ont dépensé annuellement pour aider militairement l’Ukraine depuis l’invasion russe en février 2022. C’est un montant « minimum », a rappelé M. Stoltenberg, qui indique qu’il pourra être révisé en fonction des besoins de Kiev, a-t-il ajouté.

Les Alliés entendent également se partager équitablement cette dépense en tenant compte de leur part dans le Produit intérieur brut (PIB) global de l’Alliance, selon leur déclaration commune. La Hongrie, opposée à toute aide militaire à l’Ukraine, a toutefois obtenu d’être exemptée de toute contribution.

Défense antiaérienne

Les dirigeants de l’Otan se sont aussi engagés à « réexaminer » leurs contributions « lors des prochains sommets de l’Otan, à commencer par celui qui se tiendra en 2025 à La Haye », selon le texte de cette déclaration.

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Au sommet de l’OTAN, des Européens vulnérables et divisés face aux Etats-Unis

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Les déboires des formations d’Emmanuel Macron et d’Olaf Scholz aux élections européennes, les divergences avec les Américains face à la Russie, la perspective d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche placent les pays de l’UE dans une situation de faiblesse à la veille du sommet de l’Alliance.

Emmanuel Macron (à gauche), Olaf Scholz (au centre) et Joe Biden, au sommet de l’OTAN, à Vilnius, en Lituanie, le 11 juillet 2023. KAY NIETFELD/DPA/AP IMAGES

Ils devaient être tous là afin d’afficher leur unité pour célébrer, en pleine guerre d’Ukraine, les 75 ans de l’OTAN. Au surlendemain du second tour des législatives, seul Emmanuel Macron devrait manquer à l’appel, mardi 9 juillet à Washington, après avoir retardé son arrivée en raison de la crise politique déclenchée en France par la dissolution de l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat – qui a échappé à une cohabitation avec le Rassemblement national – ne devrait arriver que mercredi, pour deux jours.

Son absence mardi, dans la soirée, aux côtés de Joe Biden donne une idée du degré d’affaiblissement non seulement de la France, mais aussi des Européens au sein de l’Alliance atlantique, après trente mois de conflit en Ukraine. « Il y a cinq ans, quelques semaines avant les 70 ans de l’OTAN à Londres, Emmanuel Macron était apparu très sûr de lui, diagnostiquant la “mort cérébrale” de l’OTAN. Cinq ans plus tard, ce n’est plus le cas », relève Samuel Faure, spécialiste des questions de défense à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.

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EU leaders back Ursula von der Leyen for second term as president

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Ursula von der Leyen’s handling of the response to the pandemic and Russia’s invasion of Ukraine impressed EU leaders. Photograph: Yves Herman/Reuters

Estonia’s PM, Kaja Kallas, set to become the EU’s top diplomat, while former Portuguese PM António Costa takes over as president of the European Council

Ursula von der Leyen has clinched the nomination to serve a second term as president of the European Commission, despite Italian prime minister Giorgia Meloni’s complaints of a “wrong” process.

Estonia’s prime minister, Kaja Kallas, is set to become the EU’s top diplomat, representing the bloc on the world stage for the next five years. The former Portuguese prime minister António Costa has been elected to take over as president of the European Council, putting him in charge of finding compromises between the 27 heads of state and government.

At the end of an EU summit that was devoted to Europe’s future and security policy, Poland’s prime minister, Donald Tusk, tweeted: “Kaja, Ursula and António accepted. Defence plans accepted. Satisfaction. For Poland and for Europe.”

Meloni abstained on von der Leyen’s appointment and voted against the other two.

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L’Ukraine débute officiellement ses négociations d’adhésion avec l’Union européenne

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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au Parlement européen, à Bruxelles, le 9 février 2023. OLIVIER MATTHYS / AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu à Bruxelles jeudi, lors du sommet européen, pour signer un engagement de sécurité avec l’Europe.

Onze ans après les manifestations proeuropéennes de la place Maïdan, au cœur de Kiev, qui avait mené à l’exil, début 2014, du président prorusse Viktor Ianoukovitch, l’Ukraine, en guerre, est désormais fermement sur le chemin de l’Europe. Mardi 25 juin, le pays a officiellement ouvert ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE) lors d’une réunion à Luxembourg. Quelques heures plus tard, la Moldavie ouvrait également ses propres négociations d’adhésion.

« C’est un jour historique », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur le réseau X. L’Ukraine avait déposé sa demande d’adhésion le 28 février 2022, quelques jours à peine après le début de l’invasion russe. « Jusqu’à aujourd’hui, a-t-il ajouté sur le site de la présidence ukrainienne, nous étions un pays qui avait obtenu le statut de candidat à l’adhésion, mais il n’y avait pas encore de certitude totale (…). Aujourd’hui, nous sommes pleinement confiants : l’Ukraine deviendra définitivement un membre à part entière de l’Union européenne. »

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L’Union européenne a-t-elle un avenir ? | L’Europe dans l’œil du cyclone avec Arancha González

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Alors que près de 360 millions de citoyens sont invités à voter aux élections européennes de juin, l’Union européenne affronte de multiples crises : montée des inégalités, des populismes, perte d’influence sur l’échiquier international, retour de la guerre à haute intensité … Ces turbulences incitent à s’interroger sur la teneur, voire sur la viabilité du projet européen.


Qu’est-ce que la souveraineté? Et la nécessité de l’intégration, ou de la convergence?

Alors que près de 360 millions de citoyens sont invités à voter aux élections européennes de juin, l’UE affronte de multiples crises : montée des inégalités et des populismes, perte d’influence sur l’échiquier international, retour de la guerre à haute intensité à ses portes… Ces turbulences incitent à s’interroger sur la teneur, voire sur la viabilité du projet européen. Dans ce contexte incertain, cette collection de six entretiens menés par la journaliste spécialiste de l’Europe Nora Hamadi et enregistrés en public à la Gaîté Lyrique s’efforce de donner des clés de lecture. Abordant le clivage créé par l’enjeu climatique avec le politologue Jean-Yves Dormagen, la menace de l’intelligence artificielle pour la démocratie avec le chercheur Hugo Micheron, la défense européenne avec sa consœur Alexandra de Hoop Scheffer, l’affirmation du Sud global avec la chercheuse Aude Darnal, un récit européen en panne avec la philosophe Lea Ypi et l’avenir de l’UE avec l’ex-ministre des Affaires étrangères espagnole Arancha González, ces interviews approfondies, complétées par des questions de l’assistance, éclairent aussi les enjeux liés au prochain scrutin.

Justice internationale (CIJ) – Palestine

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Reconnaissance de la Palestine – La plus haute juridiction de l’ONU ordonne à Israël de stopper son offensive à Rafah. Elle évoque une possible « destruction physique » des Palestiniens de Gaza. Elle réclame aussi la libération immédiate et inconditionnelle des otages du Hamas. Décryptage.

«Loi russe» adoptée en Géorgie: les Européens aux côtés de la rue

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Un manifestant agite le drapeau de la Géorgie lors d’un rassemblement contre le projet de loi sur «l’influence étrangère», à Tbilissi le 14 mai 2024. GIORGI ARJEVANIDZE/AFP

L’exécutif européen s’inquiète de la situation explosive du petit pays du Caucase, alors que la loi sur «l’influence étrangère» a été votée ce mardi.

Bruxelles

Le futur européen de la Géorgie serait-il déjà compromis? La situation explosive du petit pays du Caucase inquiète l’exécutif européen, alors que les tensions n’ont eu de cesse de grimper depuis plusieurs semaines. Quelques heures à peine avant le vote de la loi sur «l’influence étrangère» , mardi en fin de matinée, une altercation a éclaté au sein de l’Hémicycle, opposant physiquement les députés hostiles au texte et ceux membres de Rêve géorgien, le parti au pouvoir. Malgré les multiples condamnations internationales et la pression de la rue, la loi a été adoptée en début d’après-midi, avec une large majorité.

À Bruxelles, ce résultat était attendu. Depuis le début des manifestations, la Commission européenne avait assuré «suivre les événements de très près». Lundi dans la journée, douze pays membres, dont la France, ont envoyé une lettre au haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, et au commissaire chargé de l’élargissement, Olivér Varhelyi, pour réclamer une «réaction forte» de la part de l’Union. «Des conséquences concrètes doivent être envisagées dans le cas où la loi serait adoptée», écrivent-ils, rappelant l’incompatibilité du texte avec les «valeurs et principes fondamentaux» de l’UE. Une déclaration unanime avait été envisagée la semaine précédente, avant d’être torpillée par le refus de la Hongrie et de la Slovaquie, peu enclins à se prononcer sur la question de l’influence Russe.

Le même jour, quatre eurodéputés, membres du PPE, des sociaux-démocrates, de Renew Europe et des Verts, ont également fait part de leurs inquiétudes dans une lettre elle aussi adressée au haut représentant de l’Union. Ils appellent de leurs vœux l’arrêt de toute discussion ayant trait à l’inclusion de la Géorgie au sein de l’UE «tant que cette loi sera en effet», et demandent l’instauration de sanctions contre le premier ministre géorgien et le président du Parlement, ainsi qu’envers Bidzina Ivanishvili. Oligarque, millionnaire, président du parti Rêve géorgien, l’homme d’affaires est connu pour être proche du pouvoir russe et est considéré par beaucoup de Géorgiens comme étant, dans l’ombre, le véritable dirigeant du pays.

De «graves conséquences»

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UE Isabelle Delattre – La porte pour l’Europe

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Deux hauts diplomates « oustés » par le régime Rajoelina: Isabelle Delattre, ambassadeur de l’Union Européenne, et l’ex MAE malagasy Richard Randriamandrato (derière elle sur la photo) sur l’affaire de vote à l’ONU.

Le gouvernement malgache vient d’obtenir le rappel d’Isabelle Delattre, qui est donc de facto la future ex-ambassadrice de l’Union européenne (UE) à Madagascar. Il est reproché à cette diplomate affectée à Madagascar en 2022 d’avoir effectué une série de déclarations critiques contre le pouvoir, en particulier au sujet des élections, du fonds d’entretien routier, et de la décision de castration chirurgicale pour les violeurs. Comme il n’est pas possible d’octroyer les diplomates vazaha avec la même ration de gagazo généreusement distribuée aux opposants et lanceurs d’alerte malgaches, Mme Delattre a donc « juste » été déclarée persona non grata. Mais tant pour les vazaha que les gasy, la méthode a pour but de servir d’exemple pour intimider le reste et l’encourager à rester « dans le droit chemin ».

Isabelle Delattre vient donc d’apprendre un principe de base de la survie des diplomates dans notre pays : seuls l’approbation, le silence, ou mieux encore l’obséquiosité, sont des attitudes acceptables. Tout autre comportement sera immédiatement perçu comme une ingérence inacceptable et un affront dans un pays qui se dit jaloux de sa souveraineté, même s’il vient de voter pour un chef d’État qui a quémandé la nationalité de l’ancien colonisateur.

On note toutefois que depuis la révélation de sa nationalité française, Andry Rajoelina fait feu de tout bois pour tenter de la faire oublier, et saisit la moindre occasion d’apparaître comme un patriote émérite et sans concession. Après les différentes agitations autour du Rova d’Antananarivo, du taom-baovao malagasy ou du 29 mars, aujourd’hui il tente d’apparaître comme le valeureux nationaliste qui ose virer une diplomate vazaha, ce qui ne pourra que provoquer les bravos et les vivats de son fan-club. Il y a donc une première lecture possible de ce coup de tonnerre dans l’ambiance habituellement feutrée des couloirs de la diplomatie : faire exprès de sur-jouer la réaction pour pouvoir se draper du nationalisme le plus sourcilleux.

On rappelle qu’Isabelle Delattre n’est pas la première victime de la susceptibilité des dirigeants malgaches. L’ambassadeur français François Goldblatt avait été remis à son gouvernement par le régime Rajaonarimampianina en 2015 pour avoir osé critiquer le limogeage du directeur général du Trésor. L’ambassadeur français Gildas le Lidec avait été éjecté d’Ambatomena à la demande de Marc Ravalomanana qui le soupçonnait de porter « le mauvais œil » dans les pays où il était en poste. Enfin, on murmure dans les couloirs du ministère des Finances que Marc Ravalomanana aurait aussi obtenu en 2008 le rappel du Représentant résident de la Banque mondiale Robert Blake, qui n’ouvrait pas assez grand et assez vite les robinets pour soutenir la volonté présidentielle de chouchouter Toamasina, et ce après la défaite de son parti dans la Capitale lors des municipales de 2007.

Par conséquent, il y a également une deuxième lecture possible à la réaction du clan Rajoelina dans le cas Delattre. Le tempérament narcissique du chef de l’État actuel fait qu’il ne supporte pas d’être distancé par des rivaux. Tout comme il a voulu se créer artificiellement un 6ème dan en art martial pour pouvoir, au moins sur le papier, égaler le député de Toliara Siteny Randrianasoloniaiko, il se hisse à sa manière au niveau des présidents Rajaonarimampianina ou Ravalomanana en demandant le renvoi d’un ambassadeur.

Le dilemme du diplomate vazaha à Madagascar

Ici se pose donc une question essentielle : quel est le comportement attendu d’un chef de mission diplomatique à Madagascar ? Il y a en effet un dilemme évident.

D’une part, il y a la nécessité de maintenir de bonnes relations avec le pays hôte afin de pouvoir travailler correctement. Cela encourage le cirage des pompes étatiques et gouvernementales. Malgré le fait qu’ils soient très bien informés des réalités du pays, les ambassadeurs font souvent le choix d’accepter de servir la propagande du pouvoir, sous prétexte de remplir leur mission de servir la coopération bilatérale ou multilatérale. Et par ricochet, soigner leur carrière personnelle qui ne peut que bénéficier d’un parcours brillant dans les pays d’affectation. Lire la suite »