Andriantsilavonandriana
Sénégal : le Conseil constitutionnel plonge le pays dans l’inconnu en annulant le report de l’élection présidentielle

L’instance a déclaré « contraire à la Constitution » la loi repoussant de dix mois le scrutin qui devait se tenir le 25 février et le maintien du président Macky Sall à son poste au-delà du terme de son mandat.
La décision est un désaveu cinglant pour le pouvoir sénégalais. Le Conseil constitutionnel a invalidé, jeudi 15 février, le report au 15 décembre de l’élection présidentielle, plongeant un peu plus le pays dans l’incertitude. Saisis par plusieurs membres de l’opposition et une dizaine de candidats à la magistrature suprême, l’instance a déclaré « contraire à la Constitution » la loi repoussant de dix mois le scrutin qui devait se tenir le 25 février et le maintien du président Macky Sall à son poste au-delà du terme de son mandat.
Bien qu’elle abroge également le décret présidentiel qui, de facto, modifiait le calendrier électoral, l’instance ne fixe pas de nouvelle date pour le scrutin. Compte tenu du retard pris par le processus, elle se borne à constater « l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue » du 25 février et « invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ».
Annoncée par le président Macky Sall le 3 février et entérinée deux jours plus tard par les députés lors d’une séance agitée lors de laquelle les élus de l’opposition ont été expulsés de l’Assemblée nationale, la décision de reporter l’élection a créé un séisme politique dans un pays où les échéances présidentielles avaient toujours été respectées depuis l’indépendance.
« Organiser les élections dans les meilleurs délais »
Saisi par des opposants qui considéraient ce décalage de calendrier inconstitutionnel, le Conseil constitutionnel était particulièrement attendu même si le chef de l’Etat sénégalais ne s’est pas engagé à suivre son avis. « Lorsque la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai », a-t-il déclaré, le 9 février, à l’agence Associated Press. Plusieurs responsables de la mouvance présidentielle jugent en effet que les membres du Conseil n’ont pas autorité à contrôler une loi constitutionnelle. Une interprétation que les sept sages ont battue en brèche, s’estimant « compétents » pour se prononcer sur la légalité des textes.
Des juges soupçonnés de corruption
La juridiction se trouve néanmoins dans une position pour le moins inconfortable. Tenue à l’impartialité, elle est accusée d’avoir influencé le processus électoral. Deux des sept juges qui composent le Conseil ont été accusés de corruption par le Parti démocratique sénégalais (PDS), pour avoir éliminé son candidat, Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012), de la course à la présidentielle. Ce dernier avait été disqualifié pour n’avoir pas renoncé à temps à sa nationalité française, la Constitution exigeant que tout prétendant à la magistrature suprême soit exclusivement Sénégalais.
Le PDS avait alors obtenu la formation d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, accusant Amadou Ba, le premier ministre, candidat de la mouvance à la présidentielle, d’avoir « utilisé son pouvoir pour manipuler l’élection et éliminer des candidats ».
« La preuve que nous sommes dans un Etat de droit »
« Le Conseil constitutionnel n’avait pas d’autre choix pour laver son honneur, a réagi Thierno Alassane Sall, un député de l’opposition. Karim Wade a été sorti du jeu pour un parjure [sur sa nationalité française] et c’est son parti qui accuse les juges de corruption ? C’était une situation ubuesque. »
Le PDS, de son côté, n’a pas voulu répondre aux questions du Monde. « Au moins, nous avons la preuve que nous sommes dans un Etat de droit. Plus personne n’osera remettre en question l’indépendance de la justice », se félicite pour sa part une source présidentielle.
La décision du Conseil constitutionnel remet en cause les négociations initiée ces derniers jours grâce à l’entremise de plusieurs médiateurs, chargés de rapprocher Macky Sall et l’ex-Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), le parti d’Ousmane Sonko, qui a été dissous en juillet 2023.
Médiations pour une sortie de crise
Trois points majeurs sont au cœur des discussions : la participation des cadres de l’opposition au dialogue national voulu par le chef de l’Etat, la date de l’élection présidentielle, et celle du retrait de Macky Sall, dont le mandat doit s’achever le 2 avril, de la présidence de la République.
Quelques heures avant la publication de la décision du Conseil constitutionnel, plusieurs détenus dits politiques ont commencé à être libérés au compte-goutte. Parmi eux, des figures de l’opposition comme Aliou Sané, du mouvement Y’en a marre et coordonnateur de la plate-forme de la société civile F24.
11 Février – Colonel Richard Ratsimandrava
« Tsy hiamboho adidy aho mon Général ! » – Inona no mety ho hevitr’io tenin’ny Colonel Ratsimandrava tamin’ny Général Gabriel Ramantsoa io?
Ampaham-baliny – Heno ato amin’ny tahirin-tsary fa tsy hery avy any ivelany ihany akory no fantatra fa sakana lehibe amin’ny fanavotana ny Firenena, fa eo koa ny hery avy ato anatiny izay nanaovany antso tamin’ny teny hoe « Ry rahalahy Tanindrana … »
Dossier Madagascar-France: vu par l’ambassadeur Arnaud Guillois
ARNAUD GUILLOIS – “La relation entre Madagascar et la France va très au-delà des îles éparses”

Après une année 2023 chahutée par les débats électoraux, l’heure est maintenant au travail. Une posture qu’adoptent, également, les partenaires internationaux de Madagascar, dont la France. Arnaud Guillois, ambassadeur français, donne justement un florilège des champs de coopérations entre la Grande île et l’Hexagone. Une coopération qui, selon lui, est humaine, dense et tous azimuts. Une relation qui transcende les points de friction.
L’Express de Madagascar. Comment définiriez-vous l’état des relations entre la France et Madagascar actuellement ?
Arnaud Guillois. Tout d’abord, je voudrais souhaiter une excellente année à la population malgache. Je lui souhaite joie, prospérité et paix. Je pense que c’est une chose importante dans le monde de confrontation dans laquelle nous vivons.
La relation franco-malgache que j’ai le grand honneur d’animer, avec mes collègues et amis malgaches depuis un an et demi, je la vois à la fois comme dense, comme tous azimuts et portée vers l’avenir. Je ne pense pas qu’il y ait des activités d’ordre public dans lesquelles la France et Madagascar ne coopèrent pas. Il y a, bien sûr, une coopération politique, avec des échanges politiques à tous les niveaux.
Les deux chefs d’État se sont rencontrés et ont discuté à de nombreuses reprises en 2023. La présidente de l’Assemblée nationale malgache et le président du Sénat malgache ont été reçus par leurs homologues français à Paris. Et puis, nous avons eu la chance, ici à Antananarivo, d’avoir de nombreuses visites qui sont des gages d’amitiés et qui permettent d’accélérer les programmes. Je pense à deux ministres français qui se sont rendus à Madagascar, en 2023. La ministre de la coopération et des partenariats [Chrysoula Zacharopoulou], en mai, et plus récemment le ministre Hervé Berville [secrétaire d’État à la mer], au mois de décembre pour l’investiture du président Rajoelina. Nous avons aussi eu des visites de parlementaires. Les relations interparlementaires sont importantes aussi.
Les relations franco-malgaches se fondent sur l’humain. C’est presque ce sur quoi, je fonde mon action au quotidien. Des centaines de milliers de Malgaches en France, des dizaines de milliers de Français à Madagascar qui constituent tous les jours un pont entre nos deux pays.
Quels sont alors les grands points de cette coopération entre les deux pays ?
D’abord la coopération éducative, sociale et culturelle. Nous avons, à Madagascar, le plus grand réseau d’écoles françaises au monde. Il y a vingt-trois établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), pour plus de treize mille élèves. Nous avons le premier réseau d’Alliance française pour l’Afrique sub-saharienne, soit vingt-neuf Alliances françaises pour près de quarante mille apprenants. Celle d’Antananarivo, en termes d’apprenants, est la première Alliance française du monde.
Nous avons une action de coopération tous azimuts très importante. Il y a l’Agence française de développement (AFD), et il y a le service culturel et d’action de coopération de l’ambassade de France. Une coopération dans des domaines très variés, l’éducation, l’agriculture, le développement urbain, l’aménagement du territoire, l’appui à la société civile, sujet majeur et important pour nous qui est d’appuyer le dialogue permanent avec la société civile dans sa diversité. Je pourrais aussi vous parler de nos relations économiques. En dépit de la concurrence qui ne cesse de se développer et qui est parfaitement saine, la France reste un des tous premiers partenaires économiques de Madagascar, un de ses premiers investisseurs. Rendez-vous compte, en 2022, le commerce entre la France et Madagascar avait augmenté de plus de 20%. Je dois avouer que je n’ai pas encore les chiffres de 2023. Il y a, à Madagascar, des dizaines de filiales d’entreprises françaises qui emploient des dizaines de milliers de Malgaches, qui les forment. Moi, ce qui me fait plaisir, c’est quand je vais voir une entreprise française, ou qui a un lien avec la France, et que 99,5% des personnes que je rencontre sont des Malgaches. Ce qui veut dire que c’est vraiment du gagnant-gagnant.
Il y a d’autres domaines dans lesquels on coopère. Le domaine de la sécurité, par exemple. Nous sommes aussi des voisins dans l’océan Indien par La Réunion et par Mayotte. Je pense à la coopération décentralisée qui est très active. Madagascar est le premier pays dans lequel les collectivités locales françaises sont investies. Aujourd’hui, vous avez près d’une quarantaine de partenariats ou de jumelages qui existent entre les collectivités françaises et malgaches. Ce qui est très positif puisque derrière, il y a des relations humaines qui se créent. Il y a des compréhensions mutuelles qui se fondent. Mais, il y a aussi des projets de partenariats et de coopération extrêmement dynamiques. Par exemple, le Grand Est, la région Alsace et Lorraine a beaucoup investi dans les domaines médicaux du côté de Mahajanga. C’est un exemple des choses que nous voulons faire grandir et développer.
Je ne vous cacherai pas qu’il est difficile d’être concis sur cette problématique, puisqu’en réalité, la relation franco-malgache, elle est vraiment protéiforme et touche à toutes les activités, dans le fond, de la France et de Madagascar.
Vous avez évoqué le voisinage dans l’océan Indien. Justement, ce point a été une source de friction entre les deux pays, à cause des îles éparses. Ce froid qui s’est installé dans les relations franco-malgaches, sur la période 2020, 2021 et 2022 s’est-il réchauffé ou bien le fond du problème est-il toujours entier ?
La réalité est que la question des îles éparses est un sujet de différend entre la France et Madagascar. Je crois que deux pays amis, deux pays souverains doivent pouvoir, dans un cadre bilatéral, dans un cadre normé, discuter des sujets de divergence. C’est la raison pour laquelle les deux chefs d’État, à savoir le président Rajoelina et le président Macron, ont décidé la mise en place d’une commission mixte sur les îles éparses du Canal de Mozambique pour discuter de ce sujet. Pour voir comment avancer ensemble et ne pas en faire un sujet de friction permanente, pour reprendre votre expression. Alors, la réalité est que cette commission ne s’est réunie qu’une fois, en fin 2019, à Antananarivo. Il y a plusieurs raisons qui font qu’elle ne s’est pas réunie depuis lors. Lire la suite »
Breeanna Elliott, Doctorante en Histoire à Yale University – « Je travaille exclusivement avec les ‘tromba’ et les ‘razana’ bienveillants »
Le « tromba » est une de ces pratiques cultuelles et culturelles malgaches méconnues, mystiques et mythifiées. Beaucoup de nationaux en ont peur, et pourtant le « tromba » est bien un fait social pouvant faire l’objet d’études diverses. Nous avons rencontré Breeanna Elliott qui prépare un PhD en Histoire des sciences et de la médecine et qui s’est intéressé au « tromba » durant son séjour à Madagascar (au cours duquel elle fit la connaissance des « Razan’ny Fanjakana »).
António Guterres exhorte le G-77 et la Chine à donner un élan à la réforme de la gouvernance mondiale
Les pays en développement doivent prendre la tête des efforts pour réformer les institutions et les cadres internationaux obsolètes, a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au troisième sommet du Groupe des 77 (G-77) et de la Chine, qui s’est ouvert dimanche à Kampala, en Ouganda.

« Il faut se rendre à l’évidence : ceux qui bénéficient le plus du système actuel de gouvernance mondiale sont peu susceptibles de mener sa réforme. C’est donc de vous que doit venir l’élan du changement », a déclaré M. Guterres aux dirigeants. « Je vous demande instamment de continuer à faire avancer ces efforts ».
Plus de 130 pays sont membres du Groupe des 77. Il s’agit du plus grand regroupement du Sud, représentant 80% de la population de la planète. Selon le chef de l’ONU, leur solidarité et leur partenariat sont essentiels pour construire un monde durable, pacifique et juste pour tous.
Les engagements sont toujours d’actualité
Le Secrétaire général a souligné les nombreux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, à savoir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, la reprise économique après la pandémie de grippe aviaire, le respect des droits de l’homme et l’action en faveur du climat.
« Si la coopération Sud-Sud est forte et s’approfondit, elle ne remplace pas la nécessité de respecter les engagements du Nord mondial, à savoir un engagement soutenu pour réduire la pauvreté et les inégalités, soutenir la croissance et renforcer la résilience dans les pays en développement », a-t-il souligné.
En outre, la paix « s’effondre dans un climat d’impunité mondiale », les guerres au Soudan, en Ukraine, au Moyen-Orient et ailleurs dévastant des vies, alimentant des déplacements massifs, perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales et menaçant d’embraser des régions entières, a fait valoir M. Guterres.
La « poudrière » du Moyen-Orient
Evoquant le conflit à Gaza, le Secrétaire général a averti que « le Moyen-Orient est une poudrière » et a demandé instamment que des mesures soient prises pour éviter que le conflit ne s’étende à l’ensemble de la région. Il a de nouveau insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat, de l’accès de l’aide humanitaire et de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
« Le refus répété hier d’accepter la solution des deux États pour les Israéliens et les Palestiniens est totalement inacceptable, comme je l’ai dit au sommet du Mouvement des non-alignés », a réitéré le chef de l’ONU.
« Le refus d’accorder au peuple palestinien le droit à un État prolongerait indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiales, exacerberait la polarisation et enhardirait les extrémistes partout dans le monde », a à nouveau expliqué M. Guterres.

Un système international dépassé
Serasera sy Kolontsaina: « hamitrana ka misokatra amin’ny lafin-kery pôlitika rehetra aho » hoy ny minisitra Augustin Andriamananoro
Fanamby goavana no hosedrain’i Augustin Andriamananoro izay mandimby ny minisitra teo aloha Lalatiana Rakotondrazafy (nodimbiasana vonjimaika noho ny fifidianana).
Fankalazana ny Taom-baovao malagasy: « efa miravona tanteraka ny olana », hoy ny « Communauté Royale de Madagascar »
Nanatanteraka fihaonana teny Anatirova ireo mpikambana ao amin’ny « Communauté Royale de Madagascar » notarihan’ny Printsesy Fenosoa Ralandison arak’izao taterin’ny vaovao izao:
Vovonana MA.MA.FI teny Ambohimanga (2017) [Malagasy Mampiray ny Firenena]
Fihasinana sy fiandrianana : Ireo tsara ho fantatry ny vahoaka Gasy – [Tranoben’ny Merina]
Ny TAOM-BAOVAO MALAGASY

Antananarivo, 13 martsa 2021, 9h 45, (DDIT): Mbola ifandroitana ny daty hankalazana ny taom-baovao malagasy hatramin’ny androany.
Ny taranak’Ambohitrabiby, mankalaza ny andro « Fandroana » izay fanaon’ny mpanjaka Ralambo, izay novainy ho « Taom-baovao malagasy » izany ny taona 2014, ary napetrany any amin’ny OMAPI na ny rafitra miaro ny zon’ny mpamorona fa azy ireo io teny hoe « Taom-baovao malagasy » io, ary tsy misy afaka mampiasa izany afa-tsy izy ireo ihany, hoy ny filohan’ny Trano koltoraly.
Ny tsinam-bolan’ny Alahamady, na ny tsinam-bolana alohan’ny Paka amin’ny tetiandro gregoriana izay fampiasa andavanandro, no ankalazan’izy ireo izany.
Misy ny fandroana amin’ny ranon-tsira, iray andro mialohan’ny tsinam-bolana.
Mangataka famelan-keloka ihany koa ny tsirairay, mba hampadio ny feon’ny fieritreretana.Mizara ny afo tsy maty sy fitondrana arendrina.
Manao fety toy ny santa-bary, izany hoe misy ny fihinanana vary amin’ny ronono tondrahana tantely.
Etsy ankilany, ny Antenimieran’ny Oloben’i Madagasikara (AOM), tsy mankasitraka io fankalazana taom-baovao amin’ny volana martsa io. Ho azy ireo dia « fandroana » ihany no ankalazaina rehefa volana martsa toy izao.
« Ny lohataona no fiandohan’ny taona » hoy i Fidy Andriamanalina, filohan’ity AOM ity.
Izay no antony ankalazan’ny foko 22 isam-paritra ny fombany tsirairay avy. Amin’izy ireo dia etsy Mangabe Ankadivoribe Atsimo no toerana ankalazana izany satria eo no vohitra tsy mbola voazanaka na voatafika nandritra ny fitondrana faha mpanjaka, sady niandohan’ny fanjakana Merina.
Tapaka nandritra ny fivoriam-ben’ireo Raiamandreny ara-drazana manerana ny Nosy ny taona 2016 fa ny lohataona no hankalazana ny « Taom-baovao iraisan’ny malagasy » ka ankalazaina mitety faritra amin’ny maha fetin’ny malagasy rehetra ny taom-baovao.
« Fotoana izao hamerenana ny hasim-pirenena, hamerenana ny hasim-panjakana » hoy i Jean Eric Rakotoarisoa, Filohan’ny Fitsarana avo momban’ny lalàm-panorenana teo aloha, sady Raiamandrenin’ny Tranoben’ny Merina, nandritra ny famoahany ny voka-pifidianana filoham-pirenena 2018, tokony miverina amin’ny maha Gasy antsika isika ary tsy menatra amin’ny maha gasy, satria voakosoka tanteraka tamin’ny fanjanahan-tany ny maha Malagasy antsika , vao maika tratran’ny fanatontoloana amin’izao fotoana izao, antony tsy maintsy hanandratana avo ny soatoavina sy ny kolon-tsaina malagasy ».
« Tsara hamafisina ary tsy maintsy tohizana, hoy hatrany izy, ny firaisan-kinan’ny foko 22 eto Madagasikara amin’ny fankalazana sy fanomezan-kasina ny taom-baovao iraisan’ny Malagasy » nandritra ny fankalazana ny taom-baovao iraisan’ny Malagasy tany Toamasina ny Septambra 2019, ary mbola namafisiny nandritra ny fankalazana ny taom–baovao iraisan’ny malagasy 2020 tetsy Ambohijanahary tamin’ireo haino aman-jery.
Tsapa sy hita taratra ny fahabetsahan’ny olona mankalaza sy mankasitraka ny taom-baovao iraisan’ny malagasy amin’ny tsinam-bolan’ny lohataona, toy ny natao tetsy Ankazomalaza Ambohimanga Rova ny septambra 2017, tany Fianarantsoa ny taona 2018, ary tany Toamasina ny 2019, ary tetsy Ambohijanahary ny 2020 ary any amin’ny tanin’ny sakalava kosa amin’ny tsinam-bolan’ny lohataona amin’ity taona 2021 ity. Lire la suite »
Relation France-Madagascar – Le comité des sages persiste

Une lettre a été envoyée à l’ambassade de France par le Comité des Sages. Selon eux, seuls les Malgaches peuvent solutionner les problèmes malgaches.
Malgré son investiture samedi dernier au stade Barea Mahamasina, le Président Andry Rajoelina est chahuté par diverses entités. Ces derniers contestent surtout le fait qu’il possède la nationalité française. Ce qui, selon ces entités, entache la crédibilité du Président. Hier, dans la matinée, l’«Antenimieran’ny ray aman-dreny ara-drazana sy ny foko malagasy» (ARFM), le comité des sages, a débarqué à l’ambassade de France à Ambatomena pour apporter une lettre visant à demander à la France de cesser son ingérence dans les affaires internes du pays. Ils sont aussi venus au ministère des Affaires étrangères pour appuyer leurs revendications. «Le but est que les Malgaches puissent régler entre eux leurs problèmes internes», a asséné Noël Rakotondrasoa, président de la plateforme.
Une demande qui apparaît assez extravagante vu la situation actuelle du pays. Avec le nouveau président de la République qui arrive au pouvoir et est en collaboration avec les membres de la communauté internationale, dont la France fait partie. Peu de temps après l’investiture du Président Andry Rajoelina, un émissaire de l’Élysée est venu à sa rencontre pour apporter la lettre de félicitations du Président Emmanuel Macron. Il est aussi venu pour dire que l’Hexagone est prêt à poursuivre son soutien dans le développement de Madagascar.
Ingérence
Lors de la célébration de la fête nationale française le 14 juillet dernier, Arnaud Guillois, ambassadeur de France, a déclaré que les élections ne concernent que les Malgaches. Comme pour apporter une preuve de la volonté de son pays de ne pas s’immiscer dans les affaires internes malgaches. C’est pourtant ce que le comité des sages reproche. La question sur la nationalité française du Président Rajoelina reste aussi une des préoccupations de l’ARFM. Ils n’acceptent pas le fait que le Président du pays ait la nationalité française. Cependant, la remarque arrive un poil en retard vu qu’il est déjà en place et a les pleins pouvoirs. On est en droit de se demander où était la plateforme pendant la période préélectorale, quand le collectif des candidats demandait la disqualification du candidat numéro trois.
Les îles éparses. C’est aussi un sujet qui fâche du côté de ceux qui contestent la présidence du patron du TGV. Pour eux, l’histoire de la nationalité française peut hypothéquer les chances de la Grande île de récupérer les petites îles avoisinantes. Or, c’est le Président Andry Rajoelina qui a relancé la demande pour la restitution des îles éparses, lors de son premier mandat, mais les négociations ont été rompues après que le poste de ministre des affaires étrangères est resté vacant.
(source: Ravo Andriantsalama – lexpress.mg)