Andriantsilavonandriana

Vovonana PAN-FFKM: « mbola manohy ny ezaka ho fanavotam-pirenena hatrany » hoy ny Profesora Raymond Ranjeva

Publié le Mis à jour le

« Mbola mijoro sy mitazona ny heviny! Tsy very akory ny fanantenana ho an’ny Vovonana ho amin’ny fifampidinihina sy ny fanelanelanana », hoy ity Mpitsara iraisam-pirenena sy Mpampianatra ity. Rehefa avy nanampy ny fanasitranana Firenena maro tany ivelany, dia « anjaran’ny Firenena malagasy indray izao no mila fanavotana, ary maika dia maika ny fitsaboana azy ka tsy tokony hiraviravy tànana ny Malagasy rehetra tsy ankanavaka fa efa milentika ny Firenentsika, … tsy hijanona ho bado sy dondrona ny Malagasy! »

Hajo Andrianainarivelo : « La République a perdu toutes ses valeurs »

Publié le Mis à jour le

Avec le deuxième quinquennat d’Andry Rajoelina qui vient d’être entamé, Hajo Andrianainarivelo, numéro Un du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM) et un des membres les plus actifs du Collectif des candidats, s’inquiète déjà pour les années à venir en faisant une brève rétrospective du bilan de la mandature du président nouvellement réélu.

« Les lois ont été ignorées et un simulacre d’élection organisé », a indiqué Hajo Andrianainarivelo.

Selon les premières réactions sur les réseaux sociaux, ce lundi, le pays a reculé dans tous les domaines : économie, social et politique, en cinq ans. « On veut encore nous imposer cela pour les 5 ans à venir à travers un simulacre d’élection », a-t-il soutenu. « La République a perdu toutes ses valeurs », s’est indigné le patron du MMM qui a fait de la lutte pour la restauration de l’Etat de droit son combat personnel depuis ces derniers mois. D’après ses explications, les lois ont été ignorées afin d’organiser coûte que coûte un simulacre d’élection. Il a ainsi appelé la population malgache à rester courageux, à oser se dresser, car seule la population peut se battre pour ses intérêts. À la sortie d’une élection où l’opposition n’a ramassé que des miettes, Hajo Andrianainarivelo et le MMM ne veulent pas baisser les bras et aspirent à un véritable renouveau politique pour les futures générations.

(source:Julien R. Midi M/kara)

Masiatsiaka ny Raiamandreny malagasy

Publié le Mis à jour le

Famelabelarana mamintina ny fomba fijerin’ny ARFM – Antenimieran’ny Raiamandreny ara-drazana – Foko malagasy ary iainan’ny Firenena malagasy amin’izao taona 2023 izao. Tokony ho fantatra mba ahazoana manaraka ny fivoaran’ny fiainan’ny tsirairay sy ny daholobe aoriana, ary mandray ny fanapahan-kevitra mifanandrify amin’izay tokony atao.

Vahinin’ny fandaharana: Atoa Rakotondrasoa Noël, filohan’ny ARFM

Présent à Mahamasina – Lalaina Ratsirahonana reconnaît le nouveau Président Rajoelina

Publié le Mis à jour le

« Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque …, un temps pour démolir et un temps pour construire…, un temps pour la guerre et un temps pour la paix ». Ce passage biblique tiré du livre des Ecclésiastes 3 :1, 3,8 a été choisi par l’association An’i Kristy et le parti Fihavanantsika pour débuter leur communiqué de presse publié samedi. Une missive dans laquelle ils réagissent aux commentaires autour de la présence de leur président Lalaina Ratsirahonana à la cérémonie d’investiture officielle du Président de la République Andry Rajoelina. Une présence qui a intrigué bon nombre d’observateurs de la vie publique malgache, étant donné la position politique de l’homme.

Rappelons en effet que Lalaina Ratsirahonana, le fils de l’ancien chef d’Etat Norbert Lala Ratsirahonana, a été candidat à l’élection présidentielle et dans le collectif de candidats d’Opposition qui a boycotté la tenue de l’élection présidentielle. Dans leur communiqué, le parti rappelle qu’il a effectivement accompagné les autres candidats qui ont réclamé une élection transparente et acceptée par tous.

Cependant, il dit reconnaître que Madagascar a aujourd’hui « un nouveau Président de la République ». Par ailleurs, le parti indique que « L’acceptation de notre invitation à cette investiture est pour nous une étape vers la réconciliation nationale ». La réconciliation est d’ailleurs, selon le communiqué, l’une des raisons d’être du parti, conformément au verset biblique tiré de l’épître des Romains, 12 :18 « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. ». Le parti, l’association et son président disent ainsi espérer un réel développement de Madagascar passant par une écoute mutuelle et une entraide dans la solidarité et le fihavanana, ainsi qu’une volonté de mettre en œuvre l’Etat de droit et la droiture.

(source: laverite.mg)

Fikaonandohan’ny ARFM [sy ny Raiamandreny ara-drazana « Tompontany »] eny Mandriambero, Ambohidratrimo

Publié le Mis à jour le

[Nomanin’ny Antenimieran’ny Raiamandreny Foko Malagasy – ARFM] Izay tokony ho natao etsy amin’ny Live Hotel Andavamamba ny faha-13 sy 14 Desambra 2023, fa tsy nahazo alalana tamin’ny Préfecture, dia nafindra eny amin’ny Foiben’ny Mpiara-mamaky Baiboly eny Mandriambero, araka ny voalaza

Klioba 1808: Iza ary ho aiza?

Publié le Mis à jour le

Denis ANDRIAMANDROSO : Ancien Diplomate – Ecrivain – Professeur

✅ VANF (Nasolo Valiavo ANDRIAMIHAJA ) : Editorialiste – #Tany_Teny_Tantara

✅ Philippe RAJAONA : Sociologue – Analyste politique – Ingénieur informatique

🟢 Rojo RANAIVOARISOA (Masoandrontsoa) : Poétesse, Ecrivaine, Experte Affaires Diplomatiques, Membre CLUB 1808

🟢 Tojo ANDRIAMITANTSOA : Président CLUB 1808

𝟎𝟎:𝟎𝟎 – 𝟎𝟓:𝟎𝟎 : Fanolorana (Fandaharana, Club1808, Vahiny, Lohahevitra)

𝟎𝟓:𝟎𝟎 – 𝟎𝟓:𝟒𝟕 : Tsiahy mahakasika ny tantaram-pirenena sy ireo fitondrana nifandimby

𝟎𝟓:𝟒𝟕 – 𝟎𝟔:𝟑𝟗 : Petra-kevitra momban’ny tontolom-pitantanana ny firenena :

F͟I͟T͟O͟N͟D͟R͟A͟N͟A͟ ͟T͟O͟A͟ ͟I͟N͟O͟N͟A͟ ͟N͟O͟ ͟M͟E͟T͟Y͟ ͟A͟O͟ ͟M͟A͟D͟A͟G͟A͟S͟I͟K͟A͟R͟A͟ ͟?͟

𝟎𝟔:𝟒𝟎 – 𝟎𝟖:𝟓𝟕 : Fifanarahana, Fifandrimbonana, Fitambarana/Fifampizarana ny andraikitra, Fifampitondrana (Pacte citoyen, contrat social), Fijoroana, Fifohazan’ny olom-pirenena sy ny Fanajana ny lalàna (Philippe RAJAONA)

𝟎𝟖:𝟓𝟖 – 𝟎𝟗:𝟐𝟒 : Endri-pitondrana manao ahoana no mety amin’i Madagasikara ?

𝟎𝟗:𝟐𝟓 – 𝟏𝟏:𝟏𝟓 : Araky ny Tantara : Fifanajana, Soatoavina, Atero ka alao, Tsy maty manota, Fihavanana, … (VANF)

𝟏𝟏:𝟏𝟔 – 𝟏𝟕:𝟑𝟗 : Ny maha-olona no fototra, « Biby tsy manan-doha tsy mandeha », « Raha kamboty ny Andriana, ny vahoaka no rainy, raha kamboty ny vahoaka, ny Andriana no rainy ». Fifampitsinjovana, Fifandraisana, Fifanomezan-tanana, Valim-pitokisana no andrasana amin’ny mpitondra, Fisian’ny Ray aman-dreny sy Mahery fo ho fitaratry ny mpitondra (Mandela, sns.), Mahalala ny fisian’ny Malagasy ve isika malagasy ? Inona no atao hoe fitondrana ? fifampitondrana ? ary aiza ny lalan-kaleha ? (Denis ANDRIAMANDROSO)


Lohahevitra: Velona ny Teny rehefa koloina

GCA (ER) Ranjeva Razanakombana Marcel: voatendry ho Lehiben’ny Mariboninahi-pirenena [Grand Chancelier de l’O.N.]

Publié le Mis à jour le

Marcel Ranjeva, le nouveau Grand Chancelier : quelles implications pour Madagascar ?

Marcel Ranjeva, ancien ministre de la Défense nationale sous le régime de Didier Ratsiraka de 1997 à 2001, et ex-ministre des Affaires étrangères pendant la présidence de Marc Ravalomanana, a été nommé Grand Chancelier de Madagascar. Cette nomination est un moment clé dans la carrière de ce général de corps d’Armée à la retraite.

Succès et responsabilités

En succédant à Madeleine Ramaholimihaso, Marcel Ranjeva prend les rênes de la prestigieuse fonction de Grand Chancelier. Sa tâche la plus marquante sera de remettre le collier de Grand Maître de l’Ordre national au président Andry Rajoelina lors de son investiture le 16 décembre. Cette cérémonie revêt une importance symbolique pour Madagascar.

Les possibles implications politiques

La nomination de Marcel Ranjeva en tant que Grand Chancelier peut avoir des implications politiques. Sa vaste expérience dans les affaires étrangères et la défense nationale pourrait apporter une perspective unique à son rôle. Il est intéressant de noter que cette nomination intervient peu de temps avant l’investiture du président Rajoelina, ce qui soulève des questions sur les objectifs et les priorités de cette administration à l’égard de la diplomatie et de la sécurité nationale.

Notre Code de nationalité intéresse le monde

Publié le Mis à jour le

En septembre 2013, une MOE-UE (Mission d’observation électorale de l’Union européenne) était présente à Madagascar à l’occasion du premier et du second tour de l’élection présidentielle. Cette mission, conduite par Maria Muñiz de Urquiza, députée espagnole du Parlement européen (groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates), avait pondu un «Rapport final» comportant 31 Recommandations, passées inaperçues.

Le mandat de cette MOE-UE consistait en une «évaluation approfondie et détaillée du processus électoral, sur la base des critères définis par la loi malgache et des obligations régionales et internationales applicables aux élections démocratiques». Cette mission anodine allait cependant suggérer deux recommandations formidables : l’abrogation ni plus ni moins des dispositions de notre Code de la Nationalité qui ne sont pas en phase avec des obligations régionales et internationales.

Un pays, qui a besoin d’un basket fund financé par des nations étrangères pour organiser l’élection de son Chef d’État, mais que lui reste-t-il de souveraineté nationale, pourrait-on déjà se demander. Et cependant, parmi les éléments affectifs, pour ainsi dire charnels, de cette souveraineté, d’autant plus particulariste qu’elle est insulaire, je range la Nationalité.

C’est à cette Nationalité Malagasy que s’en prennent des observateurs internationaux. Nous ne serions pas suffisamment «citoyens du monde», arcboutés dans des conceptions certainement archaïques de Nous-mêmes et des Autres. À écouter ces Autres, il nous faudrait malgachiser massivement étrangers et apatrides et leur conférer immédiatement les mêmes droits que nous pensons tenir de notre présence millénaire sur cette île : bien avant la République (1960) qui ratifie sans discernement certains traités internationaux ; bien avant la colonisation française (1896) qui avait associé notre île à des ensembles jusque-là inconnus, AOF (Afrique occidentale française) et AEF (Afrique équatoriale française), au-delà des mers.

Pour que cette «opération portes ouvertes», prélude à un grand remplacement qui relève de moins en moins de la phraséologie, il faudra nécessairement des connivences nationales. Complices et collabos, traîtres.

Close-up on a passport from Madagascar isolated on a white background.

DOCUMENTS MOE-UE :

Recommandation n°10 : Tout citoyen doit jouir de ses droits sans distinction aucune, et toute distinction entre les citoyens de naissance et les citoyens par naturalisation est incompatible avec l’article 2 du PIDCP (Pacte international sur les droits civiques et politiques, ratifié sans réserve par l’État malgache le 21 juin 1971).

Les articles du Code de la nationalité (articles 37 à 39 de l’ordonnance n°62-064 du 22 juillet 1960, portant Code de la nationalité + article 6 de la Constitution du 11 décembre 2010), auxquels le Code électoral (article 3) renvoie pour déterminer l’éligibilité, devraient être abrogés. Ces articles imposent aux personnes ayant acquis la nationalité Malagasy par voie de naturalisation, d’attendre dix ans avant de pouvoir se porter candidat à un mandat électif.

Recommandation n°19 : Le régime juridique est très restrictif dans l’octroi du droit de vote aux personnes ayant obtenu la nationalité malgache.

La MOE-UE suggère l’abrogation des articles du Code de la nationalité auxquels renvoie le Code électoral pour l’éligibilité. Ces articles imposent aux personnes ayant acquis la nationalité Malagasy par voie de naturalisation, d’attendre cinq ans avant de pouvoir accéder à la qualité d’électeur.

Nasolo-Valiavo Andriamihaja