Le 28 mars, le ministère de la police a proposé de nouvelles régulations visant à encadrer plus strictement l’usage des armes par les compagnies de sécurité privée alors que le pays compte près de trois fois et demie plus d’agents de sécurité que de policiers. Le texte prévoit notamment d’interdire le port des armes à feu dans les centres commerciaux, les écoles, les églises ou encore les stations de taxis. Il restreint également l’usage de fusils semi-automatiques à la protection des convois de fonds, des infrastructures « critiques » et à la lutte contre le braconnage, et pose de nombreuses conditions au port d’arme de poing.
afrique du sud
L’Afrique du Sud va expulser sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners
Washington a recours à une organisation basée au Kenya, RSC Africa, pour traiter les demandes de candidats au départ pour les États-Unis, selon plusieurs informations de presse.

L’Afrique du Sud va expulser sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners, des descendants des premiers colons européens que l’administration Trump estime persécutés, a annoncé mercredi le ministère sud-africain de l’Intérieur.
«Des rapports des services de renseignement ont indiqué qu’un certain nombre de ressortissants kényans étaient récemment entrés en Afrique du Sud avec des visas touristiques et ont illégalement pris un emploi dans un centre traitant les demandes de soi-disant «réfugiés» vers les États-Unis», indiquent les autorités sud-africaines
Washington a recours à une organisation basée au Kenya, RSC Africa, pour traiter les demandes de candidats au départ pour les États-Unis, selon plusieurs informations de presse.
(source: lefigaro.fr)
A la tête du G20, l’Afrique du Sud plaide pour une « revitalisation du multilatéralisme »
Selon Pretoria, les perspectives de croissance mondiale et les objectifs de développement durable sont menacés par les « barrières commerciales » et les « nouveaux risques géopolitiques ».
L’Afrique du Sud, premier pays du continent africain à présider le G20, a estimé, jeudi 17 juillet, que les perspectives de croissance étaient menacées, notamment, par les « barrières commerciales » et les « nouveaux risques géopolitiques », plaidant pour une revitalisation du multilatéralisme. Pretoria a fait de la soutenabilité de la dette et de la résilience climatique pour les pays en développement une priorité de sa présidence.
Mais ces objectifs sont largement éclipsés par le bouleversement des règles du jeu mondial imposé par le président américain, Donald Trump. Et la tâche de la présidence sud-africaine est rendue d’autant plus délicate que l’administration Trump a multiplié les attaques contre le gouvernement de Pretoria concernant une prétendue « persécution » des fermiers blancs.
« Alors que l’inflation ralentit progressivement et que les conditions financières ont commencé à se stabiliser dans certaines régions, l’incertitude continue de peser lourdement sur les perspectives de croissance mondiale », a déclaré le ministre des finances sud-africain, Enoch Godongwana, en ouverture d’une réunion de deux jours avec ses homologues du G20 près de Durban (est). « L’augmentation des barrières commerciales, les déséquilibres mondiaux persistants et les nouveaux risques géopolitiques sont des préoccupations importantes », a-t-il ajouté. Ces défis, associés aux effets du changement climatique, risquent de rendre les objectifs de développement durable « encore plus hors d’atteinte », a-t-il estimé.
Surtaxes douanières
L’Afrique du Sud, visée par des surtaxes douanières américaines de 30 % qui doivent entrer en vigueur le 1er août, est affectée, comme d’autres pays du continent, par les coupes drastiques des aides américaines au développement. Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, n’a pas fait le déplacement à Durban. Il était déjà absent lors d’une précédente réunion en février. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, avait également snobé une réunion des ministres des affaires étrangères du groupe. Les Etats-Unis succéderont à l’Afrique du Sud à la tête du G20 dans la foulée du sommet des chefs d’Etat à Johannesburg, les 22 et 23 novembre. La participation de Donald Trump y est encore incertaine.
« Nous avons un rôle essentiel à jouer dans la revitalisation et le renforcement du multilatéralisme (…) en encourageant une action collective face aux défis mondiaux qu’aucun pays ne peut résoudre seul », a souligné Enoch Godongwana. De son côté, le ministre des finances allemand, Lars Klingbeil, évoquant devant la presse une période de « bouleversements internationaux et d’incertitude », a fait part de la volonté de son pays de « renforcer [ses] partenariats au sein de l’ordre mondial multilatéral ».
Le G20, composé de 19 pays et de deux organisations régionales (l’Union européenne et l’Union africaine), représente plus de 80 % du produit intérieur brut mondial.
L’Afrique du Sud tente de restreindre l’utilisation des armes à feu
Dans un pays où le taux d’homicide figure parmi les plus élevés au monde, le gouvernement veut limiter le port d’arme des employés des entreprises de sécurité privée. Dysfonctionnels à de multiples niveaux, les services de police sont dépassés.

De hauts murs surmontés de clôtures électriques, des maisons à peine visibles depuis l’extérieur et des hommes équipés de gilets pare-balles, arme de poing à la ceinture ou fusil d’assaut en bandoulière, qui quadrillent les rues à bord de pick-up siglés du logo d’une compagnie de sécurité privée. Telle est la conception d’un quartier « tranquille » en Afrique du Sud, un pays où l’insécurité fait partie du quotidien. Mais une nouvelle réglementation pourrait changer la donne.
Les Origines de l’Apartheid et les Premières Résistances
Découvrez l’histoire fascinante de l’Apartheid en Afrique du Sud, un régime qui a marqué l’histoire du 20e siècle. Ce programme analyse les moments clés qui ont forgé le destin de la nation : de la Guerre des Boers à la mise en place du système d’Apartheid, en passant par la répression violente et les luttes des opprimés. Nous revenons sur la mobilisation internationale face à l’injustice, le long emprisonnement de Nelson Mandela, son retour triomphal et la fin d’un régime inhumain. Enfin, nous imaginons l’Afrique du Sud de demain : un pays résilient, mais marqué à jamais par son passé. Une analyse captivante qui vous fera comprendre les racines profondes et les enjeux actuels de cette nation.
Mandela vs l’Apartheid : La Chute des Tyrans Blancs
Afrique du Sud: l’attitude de Washington est « très négative » depuis la procédure devant la CIJ
« Malheureusement, certains membres du corps législatif des Etats-Unis d’Amérique ont adopté une position très négative à l’encontre de mon pays », a affirmé la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, en marge du Forum de la Diplomatie d’Antalya, tenu en Turquie.
Les Etats-Unis étant la plus grande économie du monde, Naledi Pandor a indiqué que leur position représentait un danger pour les investissements et l’emploi en Afrique du Sud.
« Nous devons donc continuer à faire pression sur le peuple américain pour lui faire comprendre qu’il serait malvenu de s’en prendre à l’Afrique du Sud alors qu’elle poursuit une cause tout à fait morale et juste dans la sphère mondiale », a ajouté Pandor.
Fin 2023, l’Afrique du Sud a saisi la CIJ, accusant l’entité Sioniste de ne pas respecter ses engagements au titre de la convention sur le génocide de 1948.
Dans son arrêt rendu le 26 janvier, la Cour des Nations unies a estimé que les arguments de l’Afrique du Sud étaient recevables. Elle a enjoint à l’occupant sioniste de prendre des mesures conservatoires afin de prévenir les actes à caractère génocidaire et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Ghaza, où plus de 30 000 personnes sont tombées en martyrs depuis le 7 octobre dernier.
La ministre des Affaires étrangères a déclaré que l’Afrique du Sud était une nation souveraine, qu’elle était en droit de « prendre fait pour cette cause » et que, même si de nombreux pays n’approuvaient pas son soutien à la Palestine, « c’est une position que nous avons toujours eue et nous ne tournerons pas le dos au peuple palestinien ».
(source: Algerie Presse Service)
Cour Internationale de Justice – Gaza : la CIJ ordonne à Israël de « prévenir et punir » l’incitation au « génocide »
Israël doit prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) ce vendredi 26 janvier. La plus haute juridiction de l’ONU a donné une décision historique dans le litige opposant l’Afrique du Sud à Israël sur la situation à Gaza. Une affaire qui a attiré l’attention du monde entier. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le Hamas palestinien ont réagi.
CIJ : Israël se défend des accusations sud-africaines de génocide à Gaza
Israël a commencé à se défendre contre l’allégation de l’Afrique du Sud selon laquelle la guerre contre le Hamas équivaut à un génocide.
BRICS: six nouveaux pays intègrent le bloc des pays émergents
Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg, vont accueillir dès janvier six nouveaux membres, dont l’Iran, a annoncé jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
L’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence dans le monde.
L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc.
« Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre », s’est-il félicité.
La veille, Pretoria avait annoncé que tous les pays membres s’étaient accordés sur le principe d’une expansion.
« Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics », s’était félicitée la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, soulignant une avancée « positive ».
Une quarantaine de pays avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Selon les dirigeants du « club des cinq », qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42% de la population du globe, cet engouement montre l’influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale.
– Tractations – Lire la suite »
L’Afrique du Sud réclame son diamant, » star of Africa » à Londres
Le Couronnement de Charles III remet au goût du jour en Afrique du Sud, les appels pour la rétrocession par Londres, du plus gros diamant au monde : le Cullinan I.
Encore appelé le ‘’ Star of Africa’’, pesant 530 carats, retrouvés en Afrique du Sud sous le joug britannique en 1905 Il fut offert par le gouvernement colonial, deux ans plus tard, au roi Edouard VII pour son anniversaire.
Samedi, ce diamant sera la pièce maitresse d’un sceptre que le roi Charles III tiendra pendant son installation officielle au trône.
Le »Star of Africa » est issu du Cullinan, diamant de 3 126 carats, pesant 621 grammes à l’état brut. Il a été taillé en deux pierres principales, sept pierres précieuses et 96 brillants. Nombre de ces diamants ont été sertis dans les joyaux de la couronne.
(source: euronews.com)
