Gaza

Les Etats-Unis prennent de nouvelles sanctions contre la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël

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La Cour pénale internationale estime que ces sanctions représentent une « attaque flagrante » contre l’indépendance de l’institution. La décision américaine a été saluée par le premier ministre israélien, lui-même visé par un mandat d’arrêt de la CPI.

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, dans le bureau Ovale de la Maison blanche, à Washington, le 18 août 2025. MANDEL NGAN/AFP

Les Etats-Unis ont annoncé, mercredi 20 août, prendre de nouvelles sanctions visant deux juges français et canadien, ainsi que deux procureurs, de la Cour pénale internationale (CPI), devenue la bête noire de l’administration Trump. Une décision qui a provoqué la « consternation » de la France et de la CPI.

« Aujourd’hui, je désigne Kimberly Prost du Canada, Nicolas Guillou de France, Nazhat Shameem Khan des Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal », pour avoir « directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des Etats-Unis ou d’Israël, sans le consentement de l’un ou l’autre de ces pays », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, dans un communiqué.

Les Etats-Unis « ont clairement et fermement exprimé leur opposition à la politisation de la CPI », a-t-il ajouté, en soulignant que l’institution basée à La Haye représentait, selon Washington, « une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les Etats-Unis et leur proche allié Israël ».

« Attaque flagrante »

« Ces sanctions sont une attaque flagrante contre l’indépendance d’une institution judiciaire impartiale », a déclaré la Cour dans un communiqué alors que début juin, quatre autres magistrats de la CPI avaient été visés par des sanctions américaines.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a salué cette décision. « Je félicite Marco Rubio, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, qui a décidé d’imposer des sanctions contre les juges de la Cour pénale internationale à La Haye », a déclaré M. Nétanyahou dans un communiqué. « C’est une action décisive contre la campagne de diffamation et de mensonges visant l’Etat d’Israël [et son armée] en faveur de la vérité et de la justice », a ajouté le premier ministre, lui-même visé depuis novembre 2024 par un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.

La France s’est dite « consternée » par cette décision dans un communiqué diffusé par le Quai d’Orsay en fin de journée. Paris « exprime sa solidarité à l’égard des magistrats visés par cette décision », parmi lesquels le juge français Nicolas Guillou, et estime que les sanctions américaines sont « contraires au principe d’indépendance de la justice » alors que les Etats-Unis les justifient par « une politisation » de la CPI.

Les Etats-Unis s’offusquent en particulier des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore les mandats d’arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant.

Les mesures annoncées consistent en une interdiction d’entrée sur le sol américain et le gel des avoirs éventuels détenus aux Etats-Unis et toute transaction financière avec eux.

(source: Le Monde avec AFP)

Les nations arabes demandent au Hamas de mettre fin à son règne à Gaza et de rendre les armes

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Des pays arabes, dont le Qatar, l’Arabie saoudite et l’Égypte, ont uni leurs voix mardi pour appeler le Hamas à désarmer et à mettre fin à son contrôle sur Gaza, afin de mettre fin à la guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.

Dix-sept pays, ainsi que l’Union européenne et la Ligue arabe, ont apporté leur soutien à un texte de sept pages, approuvé lors d’une conférence des Nations Unies, visant à relancer la solution à deux États pour Israël et les Palestiniens.

Le chef de Tsahal défend la culture du désaccord et dit qu’il ne pliera pas sur Gaza

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Zamir affirme que l’expression de points de vue divergents est essentielle au fonctionnement de Tsahal et que les débats ne sont pas théoriques mais des questions de vie ou de mort

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, s’exprime lors d’une évaluation de la sécurité le 7 août 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré jeudi que les désaccords étaient une « composante essentielle » du fonctionnement de l’armée, alors que des tensions ont été rapportées ces derniers jours entre lui et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, notamment au sujet du projet de ce dernier « d’occuper » la bande de Gaza, une option à laquelle l’armée serait opposée.

« La culture du désaccord est indissociable de l’histoire du peuple d’Israël ; elle fait partie intégrante de la culture organisationnelle de Tsahal, en interne comme en externe », a déclaré Zamir lors d’une évaluation jeudi matin avec les hauts responsables de l’armée, selon les propos diffusés par Tsahal.

« Nous continuerons à exprimer nos positions sans crainte, de manière argumentée, indépendante et professionnelle », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias israéliens, Zamir s’est récemment heurté à plusieurs reprises au cabinet, notamment à propos d’une possible extension de l’offensive à Gaza. Des sources proches du bureau du Premier ministre auraient laissé entendre que s’il persistait à s’opposer au plan d’occupation de Gaza, il pourrait être amené à démissionner.

Les déclarations de Zamir ont été publiées quelques heures avant la réunion du cabinet prévue jeudi soir, au cours de laquelle ce plan devait être examiné, signalant clairement son intention de continuer à s’y opposer.

« Il ne s’agit pas de débats théoriques, mais de questions de vie ou de mort, de défense de l’État. Nous les abordons les yeux dans les yeux avec nos soldats et nos concitoyens », a déclaré Zamir lors de l’évaluation matinale, selon l’armée. « Nous continuerons à agir de manière responsable, intègre et déterminée, avec pour seule boussole l’intérêt et la sécurité de l’État d’Israël. »

Selon lui, Tsahal est désormais « en train d’approcher des dernières étapes » de l’offensive militaire contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, lancée en mai, et dont l’ampleur reste inférieure à celle du plan actuellement à l’étude.

« Nous avons atteint, voire dépassé, les objectifs de l’opération, et nous poursuivons nos efforts pour assurer la sécurité à long terme des localités du sud », a déclaré Zamir.

« Notre objectif est de vaincre et d’anéantir le Hamas. Nous poursuivrons nos actions avec la pensée constante de nos otages, et nous ferons tout pour les ramener chez eux », a-t-il conclu.

(source: fr.tmesofisrael.com)

En direct, Gaza : des personnes continuent de mourir malgré le début des « pauses tactiques » israéliennes, selon l’OCHA

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Quatre jours après le début des « pauses tactiques » décrétées par les autorités israéliennes à Gaza, le nombre de morts et de blessés dans la bande de Gaza continue d’augmenter, s’est inquiété mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

Lors des funérailles de Palestiniens tués par des tirs israéliens alors qu’ils tentaient de recevoir de l’aide mercredi, et de Palestiniens tués lors d’une frappe aérienne israélienne nocturne sur une maison, selon des médecins, à l’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, le 31 juillet 2025. DAWOUD ABU ALKAS / REUTERS

Berlin juge qu’Israël est de plus en plus isolé sur le plan diplomatique

Le ministre allemand des affaires étrangères a jugé Israël de plus en plus isolé sur le plan diplomatique face au désastre humanitaire à Gaza et aux menaces d’annexion de la Cisjordanie, avant de s’envoler jeudi pour Tel Aviv.

« La récente conférence de l’Organisation des Nations unies à New York a montré qu’Israël se trouve de plus en plus en position minoritaire », a déclaré Johann Wadephul à propos de la conférence ministérielle de lundi et mardi, où de nombreux Etats membres ont plaidé pour une solution à deux Etats, israélien et palestinien.

La Suède exige que l’Union européenne gèle la partie commerciale de son accord d’association avec Israël

Sur X, le premier ministre suédois a exhorté l’Union européenne à geler la partie commerciale de son accord d’association avec Israël. « La situation à Gaza est absolument terrible, et Israël ne respecte pas ses obligations les plus fondamentales ni les accords conclus concernant l’aide humanitaire, a écrit sur le réseau social Ulf Kristersson. La Suède exige donc que l’Union européenne gèle au plus vite la partie commerciale de l’accord d’association. La pression économique sur Israël doit s’intensifier. Le gouvernement israélien doit permettre une aide humanitaire sans entrave à Gaza. »

« Parallèlement, la pression sur le Hamas doit également s’accentuer, afin que les otages soient libérés immédiatement et sans condition, a ajouté le premier ministre. La Suède se félicite que de plus en plus de pays du Moyen-Orient exigent le désarmement du Hamas et qu’il ne puisse pas jouer de rôle dans une future administration de Gaza. »

(source: lemonde.fr)

Mary Robinson stupéfie l’ONU : « La déshumanisation de Gaza doit cesser »

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Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande et présidente de The Elders, a prononcé un discours cinglant à l’ONU, qualifiant la guerre à Gaza de « génocide en cours » et accusant Israël de déshumaniser les enfants palestiniens. Mme Robinson a souligné que le Premier ministre israélien Netanyahou avait présenté ses excuses pour la blessure d’un prêtre, mais pas pour la mort de plus de 17 000 enfants.

Elle a appelé à des sanctions immédiates, à l’arrêt des transferts d’armes vers Israël et à la suspension des échanges commerciaux avec les colonies. « N’attendez pas que le génocide soit prouvé ; prévenez-le maintenant », a-t-elle déclaré aux délégués, avertissant que le droit international s’effondre face à l’inaction mondiale.

Présidente de » The Elders, a Nelson Mandela Group »

Full Speech – Israeli PM Netanyahu speaks at ‘Christian Conference’ in Jerusalem

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Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks at a Christian Conference in Jerusalem, led by Pastor Paula White.

On July 27, 2025, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu addressed a Christian Conference in Jerusalem, rallying support amid global tensions and ICC charges. Facing protests and a Gaza war backlash, his speech emphasized Israel’s resilience and Christian solidarity. What did he say to inspire the audience? For more details, watch our story and subscribe to our channel, DRM News.

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Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu took part in a special panel discussion at a Christian conference in Jerusalem, alongside his wife Sara Netanyahu and American televangelist Pastor Paula White. Addressing a supportive evangelical audience,

Netanyahu spoke about Israel’s biblical heritage, the importance of faith, and the enduring alliance between Israel and Christian communities worldwide. The conversation also touched on regional challenges, Israel’s war in Gaza, and the spiritual dimensions of leadership.

Sara Netanyahu shared personal reflections on their family’s journey and faith, while Paula White, former spiritual advisor to U.S. President Donald Trump, emphasized Christian support for Israel and the fulfillment of prophecy.

Cardinal Filoni: le départ des chrétiens de Gaza serait un drame pour l’Église

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L’église latine de la Sainte-Famille après la frappe israélienne, à Gaza, le 18 juillet 2025.

Une semaine après l’attaque perpétrée contre l’église latine de la Sainte-Famille de Gaza, les chrétiens de l’enclave demeurent plus solidaires et résilients que jamais. En état de survie, ils témoignent d’une lumineuse humanité au milieu des décombres. Entretien avec le cardinal Fernando Filoni, grand maître de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre, ancien nonce apostolique au Moyen-Orient, en Irak et en Jordanie.

Delphine Allaire – Cité du Vatican

De quoi la toute petite communauté catholique de Gaza est-elle devenue un symbole aujourd’hui? Comment qualifier son témoignage?

Gaza connaît une réalité dramatique aujourd’hui. Nous vivons tous cette même tension quotidienne, avec son lot de morts, de souffrances, maintenant de drames de la faim. Dans cette réalité, subsiste une petite communauté chrétienne, une paroisse, composée aussi de chrétiens orthodoxes, qui vivent la même problématique. Dans cette grande réalité culturelle et religieuse islamique, il y a cette toute petite réalité chrétienne catholique. C’est un témoignage, car les chrétiens et les catholiques de Gaza ne sont pas partis malgré les difficultés, les bombes. Bien au contraire, ils ont partagé les mêmes drames humains, aussi en payant de leur vie, car il y a eu des morts dans le passé, comme récemment. Outre cette condition commune de souffrance, les catholiques de Gaza ont aussi partagé leur nourriture, les provisions et les médicaments arrivés dans la paroisse avec des habitants qui ne sont pas chrétiens. Il ne s’agit pas d’un élément secondaire, car cela signifie que l’Église, en dépit des difficultés qu’elle rencontre dans de nombreuses parties du monde, de diverses manières, les rencontre ici en convivance dans une zone de guerre violemment attaquée. Le Pape a évoqué des barbaries, et c’est vrai. Je pense qu’il n’y a pas besoin de plus de témoignages, parce que tout le monde le voit maintenant dans les nouvelles quotidiennes. Il s’agit de situations barbares.

Quelle est l’importance de rester sur ces territoires, de ne pas fuir, et ainsi maintenir une présence vivante à Gaza ou en Cisjordanie?

L’Église pourrait partir mais elle ne le fait pas parce que les chrétiens sont aussi des citoyens de Gaza, membres de cette communauté. Jusqu’à présent, ils ont vécu ensemble, ils ont partagé tous les aspects de cette vie, et le drame qu’ils vivent aujourd’hui ne leur permet pas de partir, parce que ce sont des gens avec lesquels ils ont une culture, des traditions, une vie en commun depuis tant d’années. Ainsi, l’Église reste à Gaza et continue à faire son travail, même dans la précarité, dans les difficultés de tous, mais surtout parce qu’ils sont chrétiens en plus d’être, bien sûr, des citoyens de Gaza comme tout le monde.

Comment les chrétiens de l’enclave palestinienne, outre d’être des citoyens à part entière, jouent-ils néanmoins un rôle supplémentaire de “pont entre les communautés”?

Au fil des ans, je me suis retrouvé à plusieurs reprises dans des environnements à forte majorité musulmane. Par exemple, en Irak, la communauté chrétienne, relativement peu nombreuse, est partie, mais la grande majorité musulmane est restée. Je me souviens bien de l’époque où tant de musulmans priaient les chrétiens de ne pas partir, “vous êtes les modérés parmi nous”, il y a une reconnaissance historique. Les racines chrétiennes sont là. C’est un état de fait d’ordre social et culturel. En d’autres termes, le christianisme n’est pas arrivé de l’extérieur, il était déjà là lorsque l’islam est arrivé sur ces terres. Les chrétiens sont donc des citoyens locaux à Gaza. Gaza leur appartient également en tant que territoire. Le jour où ils partent, cette caractéristique, cette qualité sera perdue. C’est pourquoi l’Église, même à Gaza, sait que Gaza lui appartient aussi. L’abandonner serait un problème, un drame, une énorme difficulté. Et cela, l’Église ne peut pas le faire. Les chrétiens la ressentent comme une perception psychologique, spirituelle et morale. «Nous sommes d’ici, nous voulons rester».

Lors de l’Angélus du 20 juillet, mais aussi lors de ses deux appels téléphoniques avec les dirigeants israélien et palestinien, Léon XIV a souligné l’obligation de protéger civils et Lieux saints. Pourquoi cette position du Pape est-elle si importante sur cette question?

Nous savons bien comment le Pape François, depuis des années -je dis bien depuis des années, car plus d’un an et demi s’est écoulé- et presque quotidiennement, a lancé cet appel, il a insisté pour la paix, et malheureusement il n’a pas été écouté. Le Pape Léon poursuit cette voie, mais ce n’est pas le Pape, c’est la communauté chrétienne catholique du monde entier qui le demande. Le Pape s’en fait l’interprète. Nous ne sommes pas insensibles à ce cri de souffrance, de douleur qui vient de Gaza, non seulement pour les chrétiens, mais aussi pour l’ensemble de la population. Et parfois, je me dis, même si je sais que la cause de ces drames est la violence du Hamas à l’égard des citoyens israéliens, les meurtres, les déportations, et cela ne doit jamais être oublié et doit faire partie de cette histoire. Cependant, nous nous demandons s’il est possible que toute cette population de Gaza doive aujourd’hui souffrir non seulement des bombardements, mais aussi de la faim et de la soif? Lire la suite »

Gaza: Le Pape appelle à la fin immédiate de la barbarie

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Le Pape Léon condamne l’attaque israélienne contre l’église de la Sainte Famille de Gaza et demane un cessez-le-feu immédiat. Paroles prononcées au terme de la prière de l’Angélus, dimanche 20 juillet 2025.


À l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a réitéré cet appel à un arrêt immédiat de la guerre, soulignant les attaques incessantes contre les civils à Gaza. Il souhaite que soit respecté le droit humanitaire, rappelant l’interdiction notamment des châtiments collectifs. Il remercie les chrétiens du Moyen-Orient pour leur témoignage et leur réaffirme sa proximité. Il prie la Vierge Marie afin qu’elle les protège toujours et «accompagne le monde vers des aubes de paix».

Marie Duhamel- Cité du VaticanSaad Issa Kostandi Salameh, Foumia Issa Latif Ayyad, Najwa Ibrahim Latif Abu Daoud. Ce sont les noms des trois personnes tuées jeudi dernier par l’armée israélienne lors de l’attaque perpétrée contre la paroisse de la Sainte-Famille, qui accueille encore quelques 500 réfugiés dans le quartier d’El Zeitoun à Gaza-Ville.

À l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape les a tout trois mentionnés, assurant prier pour le gardien du complexe paroissial et pour les deux femmes âgées décédées jeudi. «Je suis particulièrement proche de leurs familles et de tous les paroissiens», a affirmé Léon XIV «profondément attristé».

Respecter l’interdiction des châtiments collectifs

L’attaque de jeudi s’ajoute «malheureusement», poursuit-il, aux attaques militaires «incessantes contre la population civile et les lieux de culte à Gaza». Une récurrence qui le pousse à réitérer ce dimanche son appel «à un arrêt immédiat de la barbarie de la guerre et à une résolution pacifique du conflit».

Léon XIV interpelle la communauté internationale dans son ensemble, afin que soit «respecter le droit humanitaire et l’obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des châtiments collectifs, de l’usage indiscriminé de la force et des déplacements forcés de population».

«Vous êtes dans le cœur du Pape»

Enfin, le Pape ne s’adresse plus qu’aux fidèles de Gaza mais à tous «nos chers chrétiens du Moyen-Orient». Il leur dit compatir «au sentiment que vous avez de ne pas pouvoir faire grand-chose face à cette situation dramatique», leur exprimant à nouveau sa proximité. «Vous êtes dans le cœur du Pape et de toute l’Église. Merci pour votre témoignage de foi».

Le Pape prie enfin la Vierge Marie, «femme du Levant, aurore du nouveau Soleil qui s’est levé dans l’histoire», afin qu’elle les protège toujours et «accompagne le monde vers des aubes de paix».

(source: vaticannnews.va/fr)

Netanyahu returns to White House holding all the cards in Gaza talks

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Joint attack on Iran puts Israeli PM in powerful position as he dangles prospect of Trump-brokered ceasefire deal

Donald Trump and Benjamin Netanyahu at the White House in April. Photograph: Leah Millis/Reuters

The admission that immediate agreement is unlikely may mean Donald Trump will not be able to announce a deal during this week’s visit to Washington by Benjamin Netanyahu, Israel’s prime minister, as Trump appeared to have hoped.

On Monday, Trump expressed confidence a deal could be reached soon, telling reporters “things are going along very well” and that Hamas “want to have that ceasefire”.

However, Ansari suggested the negotiations were still in relatively early stages. “What is happening right now is that both delegations are in Doha. We are speaking with them separately on a framework for the talks. So talks have not begun, as of yet, but we are talking to both sides over that framework,” he said.

In Gaza, the death toll continues to mount. Five Israeli military personnel were killed and 14 injured late on Monday in an attack by Hamas militants near Beit Hanoun in northern Gaza, the Israel Defense Forces (IDF) said, while Gaza’s civil defence agency reported 29 people killed in Israeli strikes across the territory, including three children.

Mahmud Bassal, a spokesperson for the agency, said nine people had been killed in a drone strike on a camp for displaced people in southern Gaza.

Shaimaa al-Shaer, 30, who lives in the camp, said: “I was in front of my tent preparing breakfast for my four children – beans and a bit of dry bread. Suddenly, there was an explosion.”

Relatives of the Abu al-Khair family mourn their children at Nasser hospital, after they were killed by an Israeli drone that struck their tent. Photograph: Anas Deeb/UPI/Shutterstock

Health officials at the Nasser hospital, where victims of the Israeli strikes were taken, said one of the strikes targeted tents sheltering displaced people in Khan Younis, in southern Gaza, killing four. A separate strike in the city killed another four people – a mother, father, and their two children, officials said. Lire la suite »