Hamas

Égypte, Arabie saoudite, Qatar… Plusieurs pays arabes appellent au désarmement du Hamas

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Au total, 17 pays exigent que le Hamas remette ses armes à l’Autorité palestinienne et son exclusion de la gouvernance de l’enclave de Gaza.

Ayman Safadi, Premier ministre de l’Autorité palestinienne, à la tribune des Nations unies, le 28 juillet 2025. PHOTO © DEREK FRENCH/Shutterstock/SIPA

Lors d’une conférence à l’ONU, 17 pays ont appelé le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne comme une nécessité pour relancer la solution à deux États dans la région, rapporte TF1 info. Parmi eux figurent plusieurs pays arabes comme le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite ou la Jordanie, mais aussi la Ligue arabe, la France, le Brésil ou encore l’Union européenne. Dans cette « déclaration de New York », dévoilée mardi 29 juillet, les signataires appellent ainsi à mettre fin au conflit entre le groupe armé et Israël à Gaza.

« Le Hamas doit mettre fin à son contrôle de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », est-il écrit. De ce fait, « la gouvernance, le maintien de l’ordre et la sécurité à travers tout le territoire palestinien doit incomber uniquement à l’Autorité palestinienne, avec le soutien approprié », poursuivent les signataires. Cette étape est nécessaire à « une résolution juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien sur la base de la mise en œuvre de la solution à deux États ».

« Les pays arabes condamnent le 7-Octobre »

Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, a salué une déclaration « historique » sur France 24. « Les pays arabes, les pays de la région du Proche et du Moyen-Orient pour la première fois, condamnent le Hamas, condamnent le 7-Octobre, appellent au désarmement du Hamas, à son exclusion de toute forme de participation à la gouvernance de la Palestine et expriment de manière claire leur intention d’avoir à l’avenir des relations normalisées avec Israël », a-t-il déclaré. Une condition indispensable selon le chef de la diplomatie française pour parvenir au résultat espéré.

(source: valeursactuelles.com)

Reconnaissance de l’État de Palestine : Israël et les États-Unis fustigent la décision de la France

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La France va reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens. Une décision aussitôt décriée par Israël comme une « récompense de la terreur » et « fermement » rejetée par les États-Unis.


Reconnaissance de la Palestine : « La solution à deux États est la seule solution (…) La solution à deux États par la reconnaissance de l’État de Palestine est devenue un engagement de la France », Laurent Saint-Martin, ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

« Ce qui se passe à Gaza est totalement insoutenable (…) La question est la suivante : est-ce que la France peut faire basculer par la reconnaissance de l’État de Palestine l’histoire et permettre un processus de paix durable, c’est ce que fait le président », ajoute-t-il.



Jerusalem: le Troisième TEMPLE sera-t-il reconstruit ?

Le chef du Hezbollah exclut de capituler et rendre les armes sous la menace d’Israël

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Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem. – / AFP

«La menace ne nous fera pas capituler» a déclaré Naïm Qassem dans un discours retransmis devant la foule dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, n’allait pas «capituler» ou rendre ses armes, alors qu’elle est sous forte pression pour désarmer.

«La menace ne nous fera pas capituler (..) qu’on ne nous dise pas aujourd’hui assouplissez vos positions (..) rendez vos armes», a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l’occasion de la commémoration religieuse chiite de l’Achoura.

Son discours intervient alors qu’un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth, où les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite d’ici la fin de l’année, selon une source officielle qui a requis l’anonymat.

Naïm Qassem a affirmé qu’Israël devait d’abord appliquer l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers» libanais et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre devait être entamée.

À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté.

Naïm Qassem a succédé au chef charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise en septembre dernier pendant la guerre qui a opposé la formation chiite à Israël.

En dépit d’un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d’un an d’hostilités incluant deux mois de guerre ouverte, l’armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la formation pro-iranienne.

L’armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient également cinq positions du sud du pays, qu’elle juge stratégiques.

(source: lefigaro.fr)

La Ligue arabe adopte un projet égyptien pour la reconstruction de la bande de Gaza

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Les dirigeants arabes ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction du territoire palestinien, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi (au centre en cravate bleue), et des dirigeants du monde arabe, lors d’un sommet d’urgence consacré à la bande de Gaza, au Caire, le 4 mars 2025. PRESIDENCE EGYPTIENNE / VIA REUTERS

Les dirigeants arabes ont adopté, mardi 4 mars, un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza et le retour de l’Autorité palestinienne dans l’enclave. Le projet est présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.

Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives « odieuses » de déplacement de la population de la bande de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant de fait le Hamas, au pouvoir à Gaza, qui n’en fait pas partie.

Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de l’enclave, détruite par quinze mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus. La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle.

Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza. Le président Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants dans le territoire, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire de Gaza la « Riviera du Moyen-Orient ».

Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international, début février. Au contraire, il a affirmé que le président américain était « capable de parvenir à la paix » dans la région.

« Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix » au Proche-Orient, indique le communiqué final du sommet.

Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Djeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet « devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique », selon le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty.

Le Hamas « salue » le plan arabe

Ce sommet s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui réclame la « démilitarisation totale » de la bande de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester. Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas. Lire la suite »

Gaza : ce que contient l’accord de trêve entre le Hamas et Israël

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FOCUS – Les deux parties ont accepté ce mercredi un accord de cessez-le-feu, après 15 mois d’une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages, après 15 mois d’une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et plongé dans le chaos le territoire palestinien. Les négociations indirectes qui piétinaient depuis des mois s’étaient accélérées ces derniers jours en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Trois phases sont prévues dans cette trêve, qui entrera en vigueur le dimanche 19 janvier. La première durera 42 jours et 33 otages seront libérés, dont trois dès le premier jour, puis quatre au bout d’une semaine. La plupart seraient des femmes, des enfants ou des malades.  Lors de cette première phase, «le Hamas libérera 33 captifs israéliens parmi lesquels des femmes (…), des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de prisonniers détenus dans les prisons israéliennes», a précisé lors d’une conférence de presse à Doha le premier ministre du Qatar. «Un mécanisme de suivi sera mis en place, géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis (les trois pays médiateurs, NDLR). Basé au Caire, ce mécanisme impliquera une équipe conjointe des trois pays pour surveiller la mise en œuvre de l’accord», a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

En échange, Israël retirera son armée progressivement de la bande de Gaza en conservant le contrôle d’une zone tampon de 800 mètres de profondeur à l’intérieur de l’exclave palestinienne. «Les forces israéliennes seront positionnées le long de la frontière de Gaza, ce qui permettra l’échange de prisonniers, ainsi que l’échange de corps et le retour des personnes déplacées dans leurs domiciles», a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha le premier ministre du Qatar. Un responsable israélien a cependant prévenu mardi qu’Israël ne quitterait «pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts».

L’État hébreu aurait également accepté de libérer 1000 prisonniers palestiniens, dont des terroristes. Il en aurait exclu toutefois tout participant à l’attaque du 7 octobre, qui a déclenché la guerre. Les criminels de sang libérés seraient interdits de séjour en Cisjordanie, selon le quotidien israélien Times of Israël .

Les Palestiniens pourraient également rejoindre à pied le nord de la bande de Gaza, où se sont tenus de très durs combats ces derniers mois. Au seizième jour du cessez-le-feu, les négociations reprendraient autour des deuxième et troisième phases. Elles prévoiraient respectivement la libération des otages masculins et un retrait plus important de Tsahal, puis le retour de la totalité des captifs vivants ou morts et le départ de l’armée israélienne.

Le rôle de Donald Trump

Chacune des parties au conflit aurait ainsi cédé sur plusieurs points. Israël rejetait la libération de criminels de sang et le Hamas faisait du départ des troupes israéliennes une condition sine qua non. Donald Trump avait menacé le Hamas le 7 janvier en déclarant que «l’enfer se déchaînera(it) au Moyen-Orient» si les otages israéliens n’étaient pas libérés d’ici son investiture le 20 janvier prochain. Son envoyé pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a participé aux négociations à Doha.

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Benjamin Netanyahu dénonce la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre lui

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Près de cinq mois après les réquisitions du procureur de la CPI Karim Khan contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les dirigeants du Hamas dans le cadre de la guerre à Gaza, la Cour pénale internationale a suivi ses recommandations en émettant officiellement des mandats d’arrêts contre le leader israélien. Mais pas uniquement.


La CPI a également annoncé ce jeudi 21 novembre qu’elle émettait des mandats d’arrêt contre l’ex-ministre israélien de la défense Yoav Gallant −bien qu’il ne soit plus en poste depuis le 5 novembre − et contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif.

La France va-t-elle suivre la CPI ?

Au regard de ses engagements internationaux, et en vertu de son adhésion au Statut de Rome, la France est tenue juridiquement de respecter ce mandat d’arrêt si d’aventure Benjamin Netanyahu posait un pied en France. D’autant que le respect du droit international est un élément central du discours diplomatique de Paris, comme l’a noté sur LCI l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin. « La France a déjà répondu. Elle appliquera — et elle l’avait déjà annoncé par la bouche de M. Séjourné — bien évidemment la décision de justice par la Cour pénale internationale », a expliqué l’ancien Premier ministre, soulignant que la France perdrait en crédibilité (particulièrement sur le dossier ukrainien) si elle balayait d’un revers de main le respect des règles internationales.

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UNRWA : la Norvège demande à la CIJ de clarifier les obligations d’Israël envers les Palestiniens

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Oslo a fait cette annonce à la suite de l’adoption par la Knesset d’une loi interdisant à l’agence onusienne d’opérer en Israël, rendant presque impossible la poursuite de sa mission à Gaza et en Cisjordanie.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide s’adresse à la presse au siège de l’ONU à New York le 23 janvier 2024. (Photo de Charly TRIBALLEAU / AFP)
York le 23 janvier 2024. (Photo de Charly TRIBALLEAU / AFP)

La Norvège a annoncé mardi qu’elle allait demander à la Cour internationale de justice (CIJ) de se prononcer sur les obligations humanitaires d’Israël envers la population palestinienne, après l’interdiction israélienne de l’agence controversée des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

« Nous demandons […] à la Cour internationale de justice de se prononcer sur l’obligation d’Israël de faciliter l’assistance humanitaire à la population palestinienne, fournie par les organisations internationales, y compris les Nations unies, et les États », a déclaré le Premier ministre Jonas Gahr Støre dans un communiqué.

Dans le détail, la Norvège va soumettre une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU en vue de demander à la CIJ son « avis consultatif » concernant les obligations d’Israël « en tant que puissance d’occupation ».
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«C’est sans précédent dans l’histoire» : Israël interdit l’UNRWA et provoque un tollé international

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Une distribution d’aide humanitaire de l’UNRWA dans la bande de Gaza le 28 septembre 2024. Omar Ashtawy/apaimages/Imago/ABACAPRESS.COM

L’adoption inédite de deux lois entravant les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens met en jeu la vie de centaines de milliers de civils.

La première interdit toutes les activités de l’agence de l’ONU sur le territoire israélien, autrement dit dans la partie orientale de Jérusalem, qu’Israël a annexée. Le deuxième texte va entraver gravement le fonctionnement de l’UNRWA en multipliant les obstacles bureaucratiques et en bloquant, notamment, les transferts de fonds pour assurer les salaires et le paiement des fournitures.

Si cette interdiction est mise en œuvre, « c’est un désastre, notamment en raison de l’impact qu’elle aura probablement sur les opérations humanitaires à Gaza et dans plusieurs parties de la Cisjordanie », occupée par Israël, a déclaré à l’AFP Juliette Touma, la porte-parole de l’UNRWA. Elle rappelle que l’agence est « la principale responsable, (….) notamment en matière d’abris, de nourriture et de soins de santé de base ». Des actions essentielles dans l’enclave palestinienne de Gaza, dévastée par plus d’un an de bombardements israéliens, qui ont tué plus de 40.000 Palestiniens, selon le Hamas, dont au moins 223 membres du personnel de l’UNRWA.

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Guerre au Proche-Orient : le Parlement vote une loi interdisant les activités de l’UNRWA en Israël, provoquant un tollé international

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L’agence de l’ONU a dénoncé une mesure « scandaleuse » à son encontre, alors qu’elle est le principal acteur des opérations humanitaires dans la bande de Gaza.

Au Parlement israélien, à Jérusalem, le 28 octobre 2024. DEBBIE HILL / VIA REUTERS

Le Parlement israélien a voté, lundi 28 octobre, à une écrasante majorité, en faveur d’un projet de loi interdisant les activités en Israël de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), provoquant un tollé international. L’agence a dénoncé une mesure « scandaleuse » à son encontre, alors qu’elle est le principal acteur des opérations humanitaires dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas.

Israël, depuis longtemps très critique à l’égard de l’agence, a accusé des employés de l’UNRWA d’avoir participé au massacre perpétré sur son sol par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, qui a déclenché les représailles israéliennes.

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Netanyahou : la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, marque «le début de la fin» de la guerre à Gaza

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Le chef du Hamas Yahya Sinwar. REUTERS

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi que la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, marquait «le début de la fin» de la guerre menée depuis plus d’un an à Gaza contre l’organisation islamiste en réponse à l’attaque du 7-Octobre.

«Yahya Sinwar est mort. Il a été tué à Rafah» par l’armée israélienne, a souligné le dirigeant dans un message vidéo en anglais, ajoutant: «ceci ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin».

(source: lefigaro.fr)

Ce que la mort de Yahya Sinouar peut changer dans la guerre Israël-Hamas

Mais que peut changer son décès dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza ? « Le Hamas a été considérablement affaibli. La mort de Sinouar, avec celle de Mohammed Deif [le chef de la branche armée du Hamas qu’Israël a affirmé avoir tué en juillet] est une accumulation de coups », abonde Michael Horowitz. Mais « il ne va pas disparaître simplement comme cela », ajoute le chercheur.

Vers un nouvel accord ?

Pour les analystes interrogés, la principale conséquence de cette mort pourrait être une reprise des négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages. Menées depuis plus d’un an sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, les négociations – qui n’ont permis qu’une semaine de trêve fin 2023 et la libération d’otages contre des prisonniers palestiniens – n’ont plus jamais abouti et se sont heurtées à l’intransigeance des deux belligérants.

« L’élimination de Sinouar est une occasion pour la libération immédiate des otages et ouvre la voie à un changement profond à Gaza : sans le Hamas et sans le contrôle de l’Iran », a affirmé le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz dans un communiqué. Pour Elliot Abrams, chercheur au Council on foreign relations (CFR), sa mort peut « changer la donne » et « rendre un accord plus facile ».

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