îles éparses

Assemblée nationale : Trois ministres convoqués par les députés de l’opposition

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Au moins trois membres du gouvernement seront appelés au tableau par les députés Firaisankina dans les jours ou les semaines qui viennent.

Malgré l’annonce effectuée par Justin Tokely sur la tenue prochaine du face-à-face entre députés et membres du gouvernement, les députés Firaisankina souhaitent anticiper d’éventuels imprévus. Ils s’organisent ainsi pour appeler quelques membres de l’équipe gouvernementale au tableau.

Depuis ce vendredi, si l’on en croit les explications du député d’Ambatondrazaka, Fidèle Razara Pierre, durant le talk show Miara-Manonja sur les ondes de l’Az Radio, les députés Firaisankina se sont réunis afin de dresser leur short-list des membres du gouvernement Christian Ntsay qui devaient être convoqués devant l’Assemblée dans les jours qui viennent afin qu’ils puissent répondre et porter des explications concernant les principaux sujets brûlants de ces derniers mois. « Le gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay a toujours trouvé le moyen d’éviter de se rendre compte devant l’Assemblée nationale comme la Constitution l’exige. Ainsi, pour éviter les mauvaises surprises, nous allons prendre l’initiative d’appeler au tableau quelques ministres« , a déclaré l’élu, tout en soulignant que « certains d’entre eux ont déjà trouvé les moyens d’esquiver les députés en invoquant des déplacements à l’étranger« .

Base Toliara

Le premier sur la liste des élus Firaisankina à la Chambre basse est Max Andonirina Fontaine, ministre de l’environnement et du Développement Durable. « Il doit apporter des réponses sur des questions concernant le projet Base Toliara. Nous allons lui montrer que des hectares de forêts de baobab sont menacés par ce projet d’extraction minière contrairement à ce que l’on avance dans le camp des dirigeants« , a confié le député. Lire la suite »

Îles Éparses – Madagascar maintient sa demande de restitution

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Les Nations unies ont déjà tranché en faveur de Madagascar sur la question des îles Éparses.

La position de Madagascar sur le dossier îles Éparses est inchangée, affirme la ministre des Affaires étrangères. En principe, la délégation malgache devrait remettre sur la table la restitution de la souveraineté de Madagascar sur ces îles le 30 juin.

Restitution de la souveraineté. C’est le préalable posé par les négociateurs malgaches lors de la première réunion de la Commission mixte sur les îles Éparses, au palais d’Andafiavaratra, Antananarivo, le 18 novembre 2019. Une posture que Madagascar devrait maintenir lors de la 2e manche qui se tiendra à Paris, le 30 juin.

Fintim-baovao

Hier, lors d’une conférence de presse pour, entre autres, faire le bilan de la visite d’État d’Emmanuel Macron, président français, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a souligné que «les revendications de Madagascar n’ont pas changé». Il s’agit de sa réponse au sujet du dossier îles Éparses. La tenue d’une 2é réunion de la Commission mixte est une des informations qui ressort de la rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et son homologue français, au palais d’État d’Iavoloha, mercredi.

Les deux présidents ont convenu que les négociations sur les îles Éparses se fassent au sein de cette Commission mixte, lors de leur rencontre au palais de l’Élysée, durant la visite officielle d’Andry Rajoelina en France, en mai 2019. «À cet effet, la restitution de la souveraineté de Madagascar sur ces îles reste une question fondamentale dans la négociation et constitue une question devant être abordée préalablement à l’examen et à l’adoption d’une solution commune de développement», est la position affirmée par l’équipe malgache durant le 1er round, à Andafiavaratra.

La question sur ce dossier s’est imposée durant la conférence de presse du ministre Rasata, hier, en raison des propos du président Macron, lors d’un entretien avec la presse française, en marge d’une visite au centre Akamasoa, jeudi.

Le ton est donné
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Et les îles Eparses ?

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Et ce sujet revient de nulle part. Depuis, on n’en parle plus ! On le croyait enterré quelque part. Sujet tabou, interdit ou fâcheux ?

Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes en 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles se taisent. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer ce cas fâcheux.

Par miracle, le sujet réapparait ! Le 7 octobre 2024, la France, par la voix de son ambassadeur Arnaud Guillois, plaide pour la poursuite des discussions. Interrogé sur les îles Eparses, l’ambassadeur évoque la nécessité de continuer les débats. Une France égale à elle-même. Au moment où l’on n’en parle plus, elle le remet sur table. En 1958, quand les nationalistes se taisent, dix ans après la tuerie de 1947, De Gaulle leur « offre » l’autonomie ou l’indépendance. Lire la suite »

Andry Rajoelina dans le Figaro : « Les îles Éparses sont malgaches »

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Dans les colonnes du Figaro, Rajoelina regrette aussi que l’insécurité alimentaire soit mise au second plan.

Dans une interview publiée par le quotidien français Le Figaro, le président de la République affirme que les îles éparses appartiennent à Madagascar. Que la Grande Île règle ainsi leur restitution, dans un cadre concerté.

«Elles sont malgaches». C’est la réponse du président de la République, Andry Rajoelina, au sujet des îles éparses. Une réponse qu’il a donnée dans une interview publiée par le quotidien français Le Figaro, hier.

À la lecture de l’interview, elle a été donnée en marge du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Paris, la semaine dernière. Les relations entre Madagascar et la France ont fait partie des sujets abordés durant cet entretien. Sur ce point, la question des îles éparses reste incontournable. Le chef de l’État indique que les relations entre la Grande Île et l’Hexagone sont au beau fixe. Il reste, toutefois, un sujet de désaccord.

À la question du quotidien Le Figaro, “la souveraineté sur les îles éparses est tout de même un point de contentieux avec la France ?”, Andry Rajoelina répond sans ambages, “oui”. Il ajoute, “ces îles contrôlent des espèces importantes, et la plus proche, Juan de Nova, est à seulement 150 kilomètres de nos côtes”, en affirmant d’une manière cash, “elles sont malgaches”.

Comme une partie de l’opinion publique, le locataire d’Iavoloha fait le rapprochement entre le dossier des îles éparses et celui de l’archipel des Chagos. “(…) On aimerait une issue heureuse, comme ça a été le cas pour l’archipel des Chagos, restitué à Maurice par le Royaume-Uni”, déclare-t-il alors. À l’instar des îles éparses, pour Madagascar, l’archipel des Chagos a été dissocié du territoire mauricien au moment de son indépendance par les Britanniques.

Restitution

La semaine dernière, le Royaume-Uni a annoncé officiellement qu’il reconnaît “la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos”. Une reconnaissance qui devrait être scellée par un traité. Il s’agit, néanmoins, de l’issue de plusieurs années de négociations entre les États mauricien et britannique.

Dans l’interview publiée hier, Andry Rajoelina laisse aussi entendre que Madagascar privilégie les démarches diplomatiques pour avoir gain de cause dans le contentieux avec la France au sujet des îles éparses. “C’est un exemple assez parlant. Nous souhaitons donc, nous aussi, une restitution, mais dans un cadre concerté. Il faut sérieusement étudier les voies et les moyens de le faire”.

Le président de la République rappelle ainsi qu’il y a une Commission mixte entre Madagascar et la France au sujet des îles éparses. Les négociations sur ce dossier sont menées au sein de cette entité. Dans les colonnes du quotidien Le Figaro, Andry Rajoelina indique cependant, “il y a des pourparlers, une commission mixte est en place, mais nous sommes toujours dans l’attente”. Depuis sa première réunion, au palais d’Andafiavaratra en novembre 2019, il n’y a plus eu de rencontre entre les membres de la Commission.

À l’issue de cette première manche, la Commission mixte “a acté l’existence d’un différend sur la question de souveraineté”. Durant cette première réunion, Madagascar avait en effet posé comme “préalable” que la France reconnaisse la souveraineté malgache sur les îles éparses. Les négociations entre les deux parties sont au point mort. Le second round des discussions de la Commission, prévu pour se tenir à Paris, n’est toujours pas programmé jusqu’à présent.

L’accord trouvé entre l’île Maurice et le Royaume-Uni sur l’archipel des Chagos ramène le dossier des îles éparses sous le feu des projecteurs. Sauf changement, cet épisode devrait ainsi donner un coup de fouet aux négociations, du moins, amener à accélérer l’organisation d’une nouvelle réunion de la Commission mixte. Pour certains, les bonnes relations trouvées entre les deux pays devraient faciliter la recherche d’un consensus. Lire la suite »

Océan Indien: les îles Glorieuses, qui appartiennent aux îles Éparses, classées réserve naturelle

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Le décret, daté du 8 juin, est paru hier jeudi au Journal officiel français. Il fait de l’archipel des îles Glorieuses, qui appartiennent aux îles Éparses, la 170è réserve naturelle française. Les îles Glorieuses, situées dans le canal du Mozambique, et possession française, faisaient néanmoins partie des îlots revendiqués par Madagascar à la France depuis 1973. Revendication réitérée par le président Andry Rajoelina depuis son arrivée à la présidence.

Le président français, Emmanuel Macron, en visite aux îles Éparses, le 23 octobre 2019. JACQUES WITT / POOL / AFP

Ce sont deux îles sablonneuses formées sur un atoll dans l’océan Indien : l’île du Lys et l’île de Grande Glorieuse. L’archipel fait 7 km2 carré de terres cumulées et se trouve dans près de 45 000 km² d’eau sous juridiction française.

Le classement en réserve nationale naturelle va permettre la protection et la conservation de la biodiversité de l’archipel. Un classement déjà annoncé par Emmanuel Macron en octobre 2019, alors qu’il était en escale sur l’île de Grande Glorieuse. « Ici c’est la France, c’est notre fierté, notre richesse », avait-il alors déclaré.

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Nosy malagasy – Iles éparses: Madagascar reçoit le soutien de la SADC

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Madagascar passe à l’offensive dans son combat diplomatique visant à récupérer les îles Eparses entre les mains de la France. Le sujet a été évoqué lors du conseil des ministres de l’Organe de coopération en matière politique, de défense et de sécurité (CMO) de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) les 25 et 26 juin derniers.

Dans un communiqué relatif à cette réunion, le ministère des Affaires étrangères indique avoir « obtenu le soutien à l’unanimité des Etats membres de la SADC dans sa réclamation de l’application des résolutions du conseil des ministres de l’Organisation de l’Union africaine (OUA) et de l’Assemblée générale des Nations Unies ».

La résolution du conseil des ministres l’OUA qui date du 20 juillet 1979 indiquait que « les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India font partie intégrante du territoire national de la République démocratique de Madagascar ». Ayant pris note de cette résolution, la résolution 34/91 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 12 décembre 1979, avait appelé le gouvernement français à entamer des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des quatre îles en question, qui avaient été séparées arbitrairement de la Grande île au moment de son indépendance.

Le dossier des îles Eparses a été inscrit par le secrétariat de la communauté à l’ordre du jour du CMO suite à l’envoi le 9 juin par le ministère des affaires étrangères malgache d’une verbale de protestation contre le projet de la France de créer « une réserve naturelle nationale » couvrant toutes les eaux prétendument sous juridiction française limitrophes des îles Glorieuses et leur environnement terrestre.

Lors de cette réunion, la délégation malgache conduite par le ministre de Affaires étrangères, Dr A.S. Djacoba Liva Tehindrazanarivelo « a fait appel au soutien et à la solidarité des États membres de la SADC face à cet acte unilatéral de la France qui est susceptible de porter atteinte à la souveraineté de Madagascar sur ces îles et, partant, de nuire au processus de leur restitution au pays ». Ce, en invoquant notamment « la solidarité de l’Afrique australe dans la lutte de libération de la région », « l’éradication des vestiges du colonialisme et la libération de tous les territoires africains sous occupation ».

« Madagascar sait qu’il peut compter sur l’esprit de solidarité et d’union de la Communauté pour l’épauler dans cette réclamation d’une partie de son territoire », a déclaré le chef de la diplomatie malgache. Ce plaidoyer de la délégation malgache a reçu le soutien unanime du Conseil des ministres de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC. Reste à savoir maintenant, comment ce soutien peut-il être transformé en levier pour convaincre la France à restituer les Iles Eparses à Madagascar.

(Madagascar Tribune)

Nosy Malagasy – « Iles éparses »: Madagascar et la France ont acté l’existence d’un différend

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COMMUNIQUÉ CONJOINT

Première session de la Commission mixte Madagascar – France sur la question des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India –

Palais d’Andafiavaratra, Antananarivo, Madagascar

18 novembre 2019

 1. La première session de la Commission mixte Madagascar-France sur la question des Îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India s’est tenue au Palais d’Andafiavaratra, Antananarivo, Madagascar, le 18 novembre 2019.

 2. Le Chef de la délégation malagasy, Monsieur Christian NTSAY, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères par intérim, a souhaité à la délégation française dirigée par l’Ambassadeur Marcel ESCURE une chaleureuse et cordiale bienvenue en terre malagasy, au Palais d’Andafiavaratra, haut lieu teinté d’Histoire, pour cette première session de la Commission mixte.

3. Le palais d’Andafiavaratra est également le lieu de réaffirmer les engagements souscrits par leurs Excellences Monsieur Andry RAJOELINA, Président de la République de Madagascar, et Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, le 29 mai 2019 à Paris, lesquels ont permis d’ouvrir la voie à une nouvelle dynamique pour le règlement des questions pendantes et la recherche d’une solution commune.

 4. Le Chef de la délégation française, l’Ambassadeur Marcel ESCURE, a fait part de son appréciation au Gouvernement et au peuple de la République de Madagascar pour l’accueil et pour l’hospitalité qu’ils ont réservés aux délégués français.

5. Le Chef de la délégation malagasy a présenté les pouvoirs de la délégation au Chef de la délégation française pour réaffirmer la souveraineté de Madagascar sur les îles et les modalités d’application des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies.

6. Les deux délégations ont acté l’existence, à ce stade, d’un différend sur la question de souveraineté.

 Pour Madagascar, le différend porte sur le processus de décolonisation inachevée du pays, conformément au droit international. A cet effet, la restitution de la souveraineté de Madagascar sur ces îles reste une question fondamentale dans la négociation et constitue une question devant être abordée préalablement à l’examen et à l’adoption d’une solution commune de développement.

Le Chef de la délégation française a présenté les éléments fondant les bases juridiques et la licéité de la souveraineté française sur ces îles, conformément au droit international.

 7. Dans l’attente du règlement de ce différend, le Chef de la délégation française a présenté les propositions de la France en faveur de perspectives communes de développement dans cette zone dont la délégation malagasy a pris acte.

 8. Les deux Chefs de délégation ont tenu à saluer les efforts consentis de part et d’autre pour la réussite de la mission confiée par les deux Chefs d’Etat en vue de la recherche d’une solution commune à ce différend et se sont félicités du climat amical et constructif dans lequel se sont déroulés les travaux.

9. Les deux parties se sont engagées à poursuivre le dialogue dans un esprit positif et à se retrouver à Paris, France, pour la prochaine session.

Fait à Antananarivo, République de Madagascar, le 18 novembre 2019

Pour la délégation française:  Marcel ESCURE

Pour la délégation malagasy : Christian NTSAY

La Direction de la Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République de transmettre ce communiqué

18-11-2019

Didier Ratsiraka sur les îles éparses

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A 77 ans, l’Amiral Didier Ratsiraka se souvient qu’il avait combattu pour que les îles éparses de l’océan Indien soient restituées à Madagascar.

En vain, pour le moment. Et il explique pourquoi… C’était lors de l’émission spéciale du 11 septembre 2013, sur Tv Plus Madagascar.