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Washington rejette les propos de Lula comparant l’offensive israélienne contre le Hamas à la Shoah

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Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël

L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva au 12e Congrès du Syndicat des travailleurs brésiliens (CUT) à Belo Horizonte, au Brésil, le 28 août 2015. (Crédit : AFP/Douglas Magno)

Les Etats-Unis ont désapprouvé mardi les déclarations du président brésilien Lula comparant la guerre israélienne à Gaza à la Shoah, alors que le secrétaire d’Etat Antony Blinken se rend au Brésil dans le cadre d’une tournée sud-américaine.

« Bien sûr nous ne sommes pas d’accord avec ces déclarations. Nous avons été très clairs sur le fait que nous ne pensons pas qu’un génocide soit commis à Gaza », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël, dont l’ambassadeur a été convoqué par le gouvernement de Brasilia.

« Ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide », avait déclaré Lula à la presse depuis Addis Abeba, en Ethiopie, où il assistait à un sommet de l’Union africaine.

Ces déclarations sont les plus virulentes jamais formulées sur le conflit en cours entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien Hamas par Lula, éminente voix du Sud dont le pays assure actuellement la présidence tournante du G20.

Le Hamas a salué dans les propos de Lula « une description exacte de ce que (son) peuple subit » à Gaza, qui révèle « l’énormité du crime » commis par Israël.

Le président brésilien de gauche, âgé de 78 ans, avait condamné l’attaque du 7 octobre du Hamas en la qualifiant d’acte « terroriste ». Mais il s’est depuis lors montré très critique à l’égard de la campagne militaire de représailles d’Israël.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Plus de 29 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 12 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.

(source: fr.timesofisrael.com)

Mahmoud Abbas appelle le Hamas à conclure rapidement un accord de trêve

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Le dirigeant de l’AP appelle les États-Unis et les pays arabes à « conclure un accord sur les prisonniers aussi rapidement que possible » ; l’OMS avertit que l’opération à Rafah pourrait provoquer une « catastrophe insondable »

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 7 février 2024. (Crédit : AP Photo/Mark Schiefelbein)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé mercredi le Hamas à conclure « rapidement » un accord de trêve pour éviter une offensive israélienne sur Rafah, au moment où se tiennent des négociations au Caire sur une pause des hostilités dans la bande de Gaza.

« Nous appelons le Hamas à conclure rapidement l’accord sur les prisonniers, pour épargner à notre peuple palestinien une autre catastrophe, non moins dangereuse que la Nakba de 1948, et éviter une attaque de l’occupation contre Rafah qui entraînerait des milliers de victimes et un exode de notre peuple », a dit M. Abbas, cité par l’agence palestinienne Wafa.

La « Nakba » (« Catastrophe », en arabe) est le terme utilisé par les Palestiniens pour désigner l’exode de quelque 760 000 d’entre eux à la création de l’Etat d’Israël en 1948 pendant la guerre d’Indépendance.

M. Abbas et l’Autorité palestinienne qu’il dirige sont accusés par de nombreux Palestiniens d’être restés largement passifs face à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Basés en Cisjordanie, ils ne participent pas aux négociations en cours au Caire, où une délégation du Hamas devrait arriver mercredi selon une source du groupe terroriste islamiste palestinien.

Le communiqué de Wafa ajoute que M. Abbas « a appelé l’administration américaine et les frères arabes à travailler avec diligence pour conclure un accord sur les prisonniers le plus rapidement possible, afin d’épargner au peuple palestinien le fléau de cette guerre dévastatrice », faisant référence aux médiateurs qatari et égyptien.

Depuis mardi, l’Egypte accueille des représentants des Etats-Unis, principal soutien d’Israël, et du Qatar, où est basé le chef du Hamas, pour des pourparlers en vue d’une trêve portant sur une nouvelle libération d’otages emmenés à Gaza le 7 octobre lors d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

(…)

(source: fr.timesofisrael.com)

BREAKING: King Abdullah II of Jordan: « We Cannot Afford An Israeli Attack on Rafah »

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President Biden and King Abdullah II of Jordan delivered remarks on Monday about the war between Israel and Hamas.

Trois pays mettent en garde Israël

sraël persiste dans son projet d’offensive à grande échelle à Rafah, où se terrent plus d’un million de Palestiniens, malgré des mises en garde internationales encore redoublées jeudi et des tractations en arrière-plan pour une trêve à Gaza avec le Hamas. Trois pays du Commonwealth ont mis en garde l’État hébreu contre une opération «catastrophique» à Rafah. Le gouvernement israélien, lui, a autorisé Starlink sur son territoire.

Après les États-Unis, principal allié d’Israël, qui disent s’opposer à une offensive sur Rafah sans «garanties» pour la sécurité des civils, l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont mis en garde jeudi le gouvernement Nétanyahou en garde contre une opération «catastrophique» à Rafah.

(source: lefigaro.fr)

 

Cour Internationale de Justice – Gaza : la CIJ ordonne à Israël de « prévenir et punir » l’incitation au « génocide »

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Israël doit prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ) ce vendredi 26 janvier. La plus haute juridiction de l’ONU a donné une décision historique dans le litige opposant l’Afrique du Sud à Israël sur la situation à Gaza. Une affaire qui a attiré l’attention du monde entier. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le Hamas palestinien ont réagi.


Des législateurs Démocrates juifs reprochent à Netanyahu son refus d’un État palestinien

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Ils sont quinze à s’être dits « en fort désaccord » avec le Premier ministre pour son opposition à la souveraineté palestinienne. Pour eux, la solution à deux États « est la voie à suivre »

Illustration : Le président de la commission du renseignement de la Chambre des Représentants, Adam Schiff, démocrate de Californie, à l’avant gauche, et le président de la commission judiciaire de la Chambre, le représentant Jerrold Nadler, démocrate de New York, et d’autres responsables de la procédure de destitution, se dirigent vars le Sénat, au Capitole, à Washington, le 16 janvier 2020. (Crédit : Matt Rourke/AP)

WASHINGTON (JTA) – Quinze Démocrates juifs, parmi lesquels des figures pro-israéliennes de longue date, ont critiqué le refus du Premier ministre Benjamin Netanyahu de créer un État palestinien indépendant après la guerre entre Israël et le Hamas.

« Nous sommes en profond désaccord avec le Premier ministre », indique le bref communiqué publié vendredi matin par le cabinet du Représentant Jerry Nadler, Représentant de New York et doyen officieux des Démocrates juifs de la Chambre des Représentants. « La solution à deux États est la voie à suivre. »

Cette déclaration – qui fait suite aux appels au cessez-le-feu de législateurs juifs – est le signe de l’impatience grandissante des Démocrates envers Netanyahu et face à une guerre qui s’installe dans le temps. Le Premier ministre, qui dirige une coalition composée d’éléments d’extrême droite, a officiellement douché les espoirs de l’administration Biden de dessiner un après-guerre avec deux États.

Lors d’une conférence de presse donnée jeudi dernier, Netanyahu a tenu des propos inhabituellement clairs pour s’opposer aux initiatives de l’administration Biden.

« Par conséquent, je précise que dans le futur – qu’il y ait ou non accord – l’État d’Israël conservera le contrôle sur la sécurité de toute la zone à l’Ouest du Jourdain », a-t-il déclaré en parlant du territoire qui constitue aujourd’hui Israël, la Cisjordanie et Gaza. « C’est absolument nécessaire ; cela se heurte à la notion de souveraineté mais que peut-on y faire ? »

Il a poursuivi : « Cette vérité, je la dis à nos amis américains. Je me suis également opposé à une réalité que l’on voulait nous imposer mais qui nuirait à la sécurité d’Israël. Un Premier ministre israélien doit être capable de dire non, même à ses meilleurs amis, dire non quand c’est nécessaire et oui quand c’est possible. »

Cette déclaration de Netanyahu est le signe d’un rejet particulièrement fort de toute idée de souveraineté palestinienne – un rejet qu’il exprime depuis des années à propos de l’avenir de la Cisjordanie. En 2018, il proposait un « proto-État » pour les Palestiniens dans lequel Israël conserverait une présence militaire en Cisjordanie. La même idée avait été reprise en 2020 par le plan du président américain de l’époque, Donald Trump, qui prévoyait qu’Israël conserverait le contrôle de la sécurité du futur État palestinien. Les dirigeants palestiniens avaient catégoriquement rejeté cette proposition.

En 2009, Netanyahu avait accepté l’idée d’un État palestinien dans un discours qui avait fait date, avant de faire machine arrière avant les élections qui avaient eu lieu six ans plus tard.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu donnant une conférence de presse, à Tel Aviv, le 18 janvier 2024. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, n’a pas été surpris par la déclaration de Netanyahu.

« Cela n’est pas une surprise de la part du Premier ministre Netanyahu », a-t-il déclaré aux journalistes jeudi. « Nous voyons évidemment les choses différemment. Nous pensons que les Palestiniens ont tout à fait le droit de vivre dans un État indépendant, en paix et en sécurité. Le président et ses proches continuent de travailler sur cette question. »

Netanyahu et Biden se sont entretenus vendredi, pour la première fois depuis le 23 décembre dernier.

Les propos intransigeants de Netanyahu semblent avoir été à l’origine de cette déclaration laconique et des propos de réprobation tenus par les Démocrates pro-israéliens. Il s’est également attiré les foudres d’un Démocrate juif du Sénat, Brian Schatz, d’Hawaï. « Il ne fait qu’empirer les choses à chaque occasion », a déclaré Schatz à NBC.

Le Représentant Ritchie Torres, Démocrate progressiste de New York qui n’est pas juif mais dont le soutien ouvert à Israël est connu de tous, a déclaré que fermer la porte à toute perspective d’État palestinien n’était pas viable.

« Je ne me fais pas d’illusions, je sais que la solution à deux États ne se produira pas dans un proche avenir, mais de là à dire que cela n’arrivera JAMAIS – que les Juifs ou les Palestiniens n’auront jamais le droit à l’autodétermination – c’est moralement répréhensible », a-t-il déclaré vendredi sur X, anciennement Twitter, sans nommer directement Netanyahu.

La liste des 15 démocrates juifs qui ont publié la déclaration de vendredi est importante car elle comprend pas moins de sept législateurs adoubés par le comité d’action politique affilié à l’American Israel Public Affairs Committee. L’AIPAC invite à ne pas exprimer de désaccords ouverts avec les gouvernements israéliens sur les questions de sécurité.

Il s’agit de Jake Auchincloss, du Massachusetts, de Suzanne Bonamici de l’Oregon, de Dan Goldman de New York, d’Elissa Slotkin du Michigan et de Mike Levin, Adam Schiff et Brad Sherman, tous les trois de Californie. (L’AIPAC a soutenu Schiff et Slotkin en 2022 ; ils se présentent au Sénat cette année, et l’AIPAC attend de voir qui émergera des primaires avant d’accorder son soutien.)

Le député démocrate de Californie, Brad Sherman, s’entretenant avec des journalistes dans un couloir au sous-sol du Capitole, à Washington, le 4 janvier 2019. (Crédit : AP Photo/J. Scott Applewhite)

Longtemps l’un des plus farouches défenseurs d’Israël au Congrès, Sherman a eu une action exceptionnelle : il a en effet contribué à créer le défunt Projet Israël, qui avait été lancé début 2000 pour lutter contre les représentations négatives du pays dans les médias. Lors d’une primaire très disputée entre deux candidats juifs sortants, en 2012, il avait accusé son rival, Howard Berman, de faiblesse vis-à-vis de l’Iran, et il avait fait partie de la minorité de Démocrates qui, en 2015, s’était opposée à l’accord sur le nucléaire iranien.

Sherman est aujourd’hui l’une des voix les plus critiques de Netanyahu. Sur X, il s’en est pris au Premier ministre.

« Le Premier ministre #Netanyahu a mené #Israël à l’échec en ôtant une partie des troupes de Tsahal près de Gaza dans les mois qui ont précédé le 7 octobre », a écrit Sherman, reprenant un argument avancé par les critiques israéliens de Netanyahu.

« Puis il a ignoré les avertissements, le 6 octobre. Et aujourd’hui, ça », a-t-il ajouté, renvoyant vers un article du Guardian consacré aux déclarations de Netanyahu.

Selon plusieurs sources, les instances dirigeantes de la sécurité israélienne ont ignoré les multiples renseignements que leur avaient fait remonter leurs subalternes quelques jours avant le 7 octobre, qui montraient que les terroristes du Hamas se préparaient au massacre qu’ils ont perpétré ce jour-là, prélude à la guerre actuelle.

Slotkin, qui est une ancienne de la CIA, a également été très franche dans une de ses publications. « C’est absolument faux », a-t-elle écrit. « La solution à deux États est la position officielle des États-Unis depuis des dizaines d’années, et ce pour une bonne raison : parce que, même si cela semble très éloigné en ce moment, c’est le seul moyen de garantir la dignité des Israéliens et des Palestiniens, et la stabilité durable au Moyen-Orient. »

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Le Qatar, enfant terrible du Golfe et parrain du Hamas, et pourtant allié de l’Occident

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On reproche à l’émirat gazier d’abriter les chefs terroristes qui ont planifié des attaques du 7 octobre. Des experts discutent du soutien historique de Doha aux extrémistes islamistes

Khaled Mashal, à Doha, le 17 octobre 2016 (Crédit : Gouvernement du Qatar)

Depuis le 7 octobre, le petit émirat pétrolier du Qatar fait quotidiennement la une des journaux pour son rôle de médiateur dans le conflit entre les terroristes palestiniens du Hamas et Israël, dont les négociations ont permis la libération de 105 des plus de 240 otages pris par le groupe terroriste lors de son assaut.

Alors que les services de renseignement tentent de comprendre comment l’horrible attaque du 7 octobre a pu être planifiée au nez et à la barbe d’Israël, la monarchie du Golfe, riche en pétrole et en gaz, fait également l’objet d’un examen de plus en plus minutieux car elle est l’un des principaux bailleurs de fonds du Hamas.

Alors que le Qatar héberge les principaux dirigeants du Hamas dans des hôtels de luxe de sa capitale Doha et contribue à hauteur de milliards de dollars au maintien du groupe terroriste au pouvoir dans la bande de Gaza, l’influence du pays sur la scène diplomatique se fait de plus en plus sentir, comme par exemple dans le cadre des négociations pour le retour des enfants ukrainiens détenus par la Russie.

(…lire l’article)

 

These Countries just supported South Africa in ICJ against Israel !

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How powerful an African country can be? What if it stands against the oppressor and declares it will stand with the oppressed no matter what happens?

‘ACT OF WAR’: Retired US general calls for a ‘limited attack’ on Iran

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Fox News senior strategic analyst Gen. Jack Keane discusses whether there is a risk of war between the U.S. and Iran

Dans sa guerre contre le Hamas, Israël dit avoir achevé la première phase de son offensive militaire

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L’armée israélienne affirme avoir « démantelé la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza »

AFP Après avoir démantelé le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, Tsahal va se concentrer sur les camps de réfugiés du Sud, comme ici à Khan Yunes.

PROCHE-ORIENT – La phase 1 de la riposte est terminée. Alors qu’Israël va commémorer dimanche 7 janvier le quatrième mois de l’attaque terroriste menée sur son sol par le Hamas et alors que le risque d’embrasement à la frontière avec le Liban est maximal, l’armée israélienne a annoncé avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza ».

En conférence de presse samedi soir, le général Daniel Hagari a expliqué que Tsahal va désormais se concentrer désormais sur le démantèlement du mouvement islamiste palestinien « dans le centre et le sud de ce territoire ». « Nous allons faire ça autrement […] cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne.

« On ne doit pas mettre un terme à la guerre avant que nous n’ayons atteint ces objectifs », a affirmé Benjamin Netanyahou dans un communiqué. Le Premier Ministre en cite trois : « éliminer le Hamas, ramener nos otages et faire en sorte que Gaza ne soit plus jamais une menace pour Israël ». Un porte-parole du ministère de la Défense estime que 163 Israéliens sont encore détenus par l’organisation terroriste. Parmi eux, trois Français sont toujours otages.

Dans le centre et le sud de la bande de Gaza « nous allons faire ça autrement » que dans le Nord, a déclaré le général Hagari sans s’étendre sur la méthode. Depuis le lancement de l’offensive, Israël a pilonné sans relâche le petit territoire enclavé. Un nouveau bilan donné par le Hamas fait état de 22 700 victimes, essentiellement des femmes et des enfants. Ces actions sont dénoncées par une partie de la communauté internationale, l’ONU appelant en vain à ce que l’aide humanitaire puisse venir en aide aux civils.

« Les camps de réfugiés du centre de la bande de Gaza sont bondés et pleins de terroristes », a-t-il affirmé en faisant référence à ceux de Nusseirat, Al-Bureij, Al-Maghazi, et Deir el-Balah. Dans le Sud, la grande agglomération de « Khan Younès a une ville souterraine de tunnels aux ramifications multiples. Cela prend du temps, il n’y a pas de raccourcis dans la lutte contre le terrorisme », a développé le militaire. Les autorités israéliennes ont en effet prévenu depuis quelques semaines que la guerre allait s’étendre encore de longs mois.

(source: huffingtonpost.fr)


La Cour suprême israélienne invalide une disposition clef de la réforme judiciaire de Netanyahou

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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à Tel Aviv, le 31 décembre 2023. ABIR SULTAN / AFP

Cette mesure prévoyait d’ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur «le caractère raisonnable» des décisions du gouvernement ou du Parlement israélien.

La Cour suprême israélienne a annoncé lundi 1er janvier avoir invalidé une disposition clé de la réforme judiciaire très controversée promue par le gouvernement de Benjamin Netanyahou. La mesure invalidée prévoyait d’ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur «le caractère raisonnable» des décisions du gouvernement ou de la Knesset, le Parlement israélien. Huit des 15 juges de la Cour suprême ont voté pour l’invalidation de cette mesure, a indiqué le ministère israélien de la Justice dans un communiqué.

En réponse, le ministre israélien de la Justice Yariv Levin a accusé la Cour suprême de «s’arroger tous les pouvoirs». «Dans les faits, les juges (de la Cour suprême) prennent entre leurs mains, avec cette décision, tous les pouvoirs qui, dans un régime démocratique, sont réparties de manière équilibrée entre les trois pouvoirs», exécutif, législatif et judiciaire, a écrit le ministre sur Telegram.

«Contraire à la volonté du peuple»

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