Nazis
Haavara: l’accord oublié entre sionistes et nazis
En 1933, un accord surprenant est signé entre le mouvement sioniste et le régime nazi: l’accord Haavara. Ce pacte économique controversé permettait à des Juifs de quitter l’Allemagne pour rejoindre la Palestine… avec l’accord des nazis. Pourquoi cet accord a-t-il été conclu ? Quels en étaient les enjeux pour les deux camps ? Pourquoi reste-t-il méconnu aujourd’hui ? Cette vidéo revient sur un épisode troublant de l’Histoire.
Washington rejette les propos de Lula comparant l’offensive israélienne contre le Hamas à la Shoah
Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël

Les Etats-Unis ont désapprouvé mardi les déclarations du président brésilien Lula comparant la guerre israélienne à Gaza à la Shoah, alors que le secrétaire d’Etat Antony Blinken se rend au Brésil dans le cadre d’une tournée sud-américaine.
« Bien sûr nous ne sommes pas d’accord avec ces déclarations. Nous avons été très clairs sur le fait que nous ne pensons pas qu’un génocide soit commis à Gaza », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.
Les déclarations du président brésilien ont provoqué une crise diplomatique, Lula étant désormais « persona non grata » en Israël, dont l’ambassadeur a été convoqué par le gouvernement de Brasilia.
« Ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide », avait déclaré Lula à la presse depuis Addis Abeba, en Ethiopie, où il assistait à un sommet de l’Union africaine.
Ces déclarations sont les plus virulentes jamais formulées sur le conflit en cours entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien Hamas par Lula, éminente voix du Sud dont le pays assure actuellement la présidence tournante du G20.
Le Hamas a salué dans les propos de Lula « une description exacte de ce que (son) peuple subit » à Gaza, qui révèle « l’énormité du crime » commis par Israël.
Le président brésilien de gauche, âgé de 78 ans, avait condamné l’attaque du 7 octobre du Hamas en la qualifiant d’acte « terroriste ». Mais il s’est depuis lors montré très critique à l’égard de la campagne militaire de représailles d’Israël.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Plus de 29 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 12 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre.
(source: fr.timesofisrael.com)
1941-1945: Que savait-on de la « Shoah » ?
La Shoah (dico), entreprise d’extermination systématique des Juifs d’Europe, a été menée par les nazis de 1941 à 1945 sans qu’il en fut jamais fait état dans les déclarations publiques et les documents écrits. Malgré cela, elle n’a pas échappé dès son commencement à la vigilance de quelques observateurs de bonne volonté ainsi qu’aux représentants de la Croix-Rouge.
Dès 1941, grâce à la machine Enigma qui leur a permis de casser les codes secrets de la Wehrmacht, les Alliés sont informés que les Allemands massacrent d’innombrables civils dans les zones soviétiques soumises à leur joug. Ils restent discrets sur leurs informations pour ne pas dévoiler leurs sources. Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni, n’en lance pas moins un avertissement aux nazis dans son discours à la Nation du 24 août 1941 : « Depuis les invasions mongoles au XIIe siècle, on n’a jamais assisté en Europe à des pratiques d’assassinat méthodique et sans pitié à une pareille échelle. Nous sommes en présence d’un crime sans nom (…). Quand sonnera l’heure de la libération de l’Europe, l’heure sonnera aussi du châtiment ».
À ce moment-là, il est encore difficile pour les Britanniques de faire la différence entre le crime de guerre et le crime de « génocide » (le mot n’existe pas encore). En effet, les victimes, massacrées à la mitrailleuse dans des fosses communes (la « Shoah par balles »), sont désignées par les Allemands comme des saboteurs juifs, des bolcheviks ou des partisans. Mais, après le discours du 24 août 1941, les renseignements adressés au gouvernement britannique laissent de moins en moins de doutes sur la volonté nazie d’exterminer la population juive.
À l’automne 1941, ne sachant que faire des millions de Juifs tombés sous leur coupe dans les territoires conquis à l’Est, les Allemands mettent en place les premiers camps d’extermination dans le cadre de l’opération Reinhardt. C’est Chelmno en décembre pour recevoir les Juifs du ghetto de Lodz, puis Belzec (mars 1942), Sobibor (mai 1942) et Treblinka II (juillet 1942) pour les Juifs des ghettos du Gouvernement Général (Pologne centrale).
Dans son numéro du 25 juin 1942 et les suivants, le Daily Telegraph de Londres publie une série d’articles incendiaires. Le premier révèle : « Plus de 700 000 Juifs polonais ont été exterminés par les Allemands dans le plus grand massacre de tous les temps ».
Ces informations sont reprises par le New York Times et suscitent des manifestations de protestation à New York. Elles proviennent d’une dépêche reçue par Samuel Zygelbojm, membre du Conseil national polonais de Londres. Meurtri par l’indifférence de l’opinion publique, celui-ci se suicidera le 12 mai 1943 (« Puisse ma mort être un cri contre l’indifférence avec laquelle le monde regarde la destruction du monde juif et ne fait rien pour l’arrêter »).
(sourec: herodote.net)
