Rajoelina

Discours à Ambohidahy – Florent Rakotoarisoa charge Rajoelina

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Florent Rakotoarisoa, président de la HCC, à l’issue de la cérémonie d’hier, à Ambohidahy.

Un désaveu. Tout dans le discours de Florent Rakotoarisoa, président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), durant la cérémonie de prestation de serment du nouveau Chef de l’État, hier à Ambohidahy, s’y apparente. Il s’agit d’un désaveu de Andry Rajoelina, désormais ancien président de la République, bien qu’il n’ait pas directement prononcé son nom.

«Ici, nous nous adressons à l’ancien Président, avec respect, pour lui lancer un appel solennel : nous le prions de mettre fin aux campagnes de dénigrement menées contre la Haute Cour constitutionnelle à l’étranger et auprès des organisations internationales, lesquelles semblent n’écouter qu’une seule version des faits», déclare le président de la Cour d’Ambohidahy. Il ajoute : «Nous faisons appel à votre véritable amour de la patrie, et nous vous demandons de démontrer aujourd’hui votre attachement à la démocratie et à l’écoute du peuple.»

Considéré par l’opinion politique comme étant parmi les fidèles d’entre les fidèles de l’ancien locataire d’Iavoloha, le président de la HCC l’a toutefois chargé sans ménagement et publiquement, hier.

Exposés

Semblant reprocher à l’ancien Président d’avoir quitté le pays, le juge constitutionnel lance : «Quand la situation dans le pays était tendue et critique, la HCC n’a jamais fui. Elle est restée, prête à assumer pleinement ses responsabilités. Elle a contribué à rétablir l’ordre et la stabilité, alors même que nous étions directement exposés à la violence, aux incendies, aux destructions de maisons et aux menaces contre nos vies.»

Avec une voix affaiblie par la grippe, selon ses explications, Florent Rakotoarisoa renchérit en déclarant : «Je tiens ici à remercier mes collègues de la HCC, qui n’ont pas abandonné le combat, mais ont tenu bon. Voilà ce que signifie véritablement l’amour de la patrie : faire face quand survient une grande épreuve, et non fuir ses responsabilités ni quitter son pays.»

Avant le début de la cérémonie de prestation, Rinah Rakotomanga, ancienne directrice de la communication de la présidence de la République, est arrivée sur place. Selon ses explications, c’était pour déposer une requête de Andry Rajoelina, en interprétation de la décision de la Cour d’Ambohidahy, publiée mardi. Cette décision dans laquelle la HCC constate la vacance du siège de président de la République et de celui de président du Sénat. Et dans laquelle elle invite l’autorité militaire, incarnée par le colonel Michaël Randrianirina, à assurer l’intérim au rôle de Chef de l’État.

(source: Garry Fabrice Ranaivoson – lexpress.mg

Nomination d’un Premier ministre – Un Rajoelina déconnecté défie la jeunesse malgache

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(©madagascar-tribune.com)

La nomination du général Zafisambo en tant que Premier ministre constitue une ultime tentative d’Andry Rajoelina pour rester au pouvoir, après les coups de boutoir que la Gen Z Madagascar lui assène depuis presque deux semaines. La puissance inattendue de ce mouvement a obligé le Chef de l’État à limoger le Gouvernement après juste quatre jours de manifestations, ce qui représente pour lui un recul inédit face à la rue. À deux reprises, lors d’interventions télévisées, il a même demandé pardon pour les erreurs de gouvernance, et a promis de rectifier le tir. Le nom du nouveau chef de gouvernement a-t-il le potentiel pour calmer la rue, restaurer la confiance et rétablir le contrat social ?

Cette question se pose avec légitimité. À un moment où l’on se serait attendu à une logique d’apaisement, Andry Rajoelina a choisi de durcir son message en choisissant un officier général, ce qui laisse supposer un renforcement de la répression contre les manifestants à partir de maintenant.

Zafisambo empêchera-t-il Rajoelina de couler ?

La nomination d’un militaire haut gradé a souvent été un choix des dirigeants malgaches en période de tension politique, afin de projeter cette image de fermeté, mais aussi pour courtiser les forces armées. L’expérience malgache et internationale a toutefois démontré le caractère illusoire de l’argument de la force, lorsque l’on ne dispose pas de la force des arguments. La valeur ajoutée de la nomination d’un général en termes de stabilité à moyen et long-terme était loin d’être évidente dans le cas du général Ramahatra envers Didier Ratsiraka, du général Rabemananjara envers Marc Ravalomanana, du général Camille Vital envers Andry Rajoelina, ou encore du général Ravelonarivo envers Hery Rajaonarimampianina. On verra sans doute très rapidement si cette nomination est pour le régime un coup gagnant ou perdant dans ses efforts désespérés pour rester au pouvoir. L’on note en tout cas que si les parlementaires proches du régime étaient présents au palais lors de l’annonce de la nomination du nouveau Premier ministre, la hiérarchie militaire ne l’était pas

Espérer renforcer la répression est donc un pari hasardeux dans le contexte, et l’on verra comment il sera accueilli par la rue. Toutefois, a priori, cela est très éloigné de ce qui est attendu par les manifestants dont le but affiché est de toutes façons le départ de Rajoelina. On peut comprendre qu’une telle demande n’allait pas obtenir de satisfaction, du moins pas de manière immédiate et volontaire. Mais choisir délibérément un Premier ministre que l’on sait pertinemment ne pas être en mesure de satisfaire les revendications sera perçu comme une provocation, et sera accueilli comme tel.

Manque de maturité

En fait, les deux dernières interventions télévisées d’Andry Rajoelina ont mis en lumière un chef de l’État déconnecté de la réalité de la crise politique actuelle. Alors que la rue exprime clairement son ras-le-bol des conditions sociales (délestages d’eau et d’électricité) et politiques (répression des opinions contradictoires), les éléments de langage du Président continuent de tourner autour de thématiques qui n’avaient pas convaincu depuis des années : le Gouvernement fournit des efforts, les solutions sont en cours, la population doit faire preuve de patience, c’est le ministre en charge qui a traîné dans la mise en œuvre des solutions aux délestages, l’opinion de ceux qui ne sont pas contents est manipulée (par les politiciens de l’opposition non patriotes, des intérêts étrangers etc.). En cherchant systématiquement des boucs émissaires tout en revendiquant pour sa seule personne les improbables succès à venir, Andry Rajoelina affiche un manque de maturité en refusant de constater que la première source des problèmes, c’est lui. Apparemment, il n’a pas compris hier : il comprendra sans doute plus tard

Les citoyens malgaches sont donc échaudés par ses engagements et autres velirano qui lui ont fait perdre toute crédibilité.

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Ramaphosa à Rajoelina – “La SADC est entre de bonnes mains”

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Le président sud-africain a salué le leadership de son homologue malgache. Il a également souligné l’hospitalité de Madagascar, louant l’organisation « exemplaire » du Sommet de la SADC.

Le président Cyril Ramaphosa qualifie son séjour à Madagascar de “mémorable”.

Élogieux. Tel est le ton employé par Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, à l’égard d’Andry Rajoelina, président de la République, lors de son intervention en tant que futur président de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour le mandat 2025-2026.

Comme lors de chaque Sommet de la SADC, les États membres ont désigné le prochain président de l’organisation au cours d’une réunion à huis clos, avant la signature des instruments actant les décisions prises. Lors de la cérémonie de clôture du rendez-vous d’Antananarivo, le président sud-africain a prononcé un discours en tant que futur chef de file de l’organisation régionale. Il a saisi l’occasion pour « saluer le leadership » de son homologue malgache.

« En vous regardant œuvrer, nous avons pu constater que vous possédez les qualités essentielles d’un grand dirigeant. Nous savons que la SADC est entre de bonnes mains. Nous avons la certitude que, sous votre direction, la SADC continuera de progresser vers l’intégration régionale, la résilience économique et le développement durable », a affirmé le président Ramaphosa.

Hospitalité sincère

S’adressant à Andry Rajoelina, le président sud-africain a ajouté : « Votre accession à ce rôle prestigieux, lors de ce 45e Sommet de la SADC ici à Madagascar, marque véritablement une étape historique pour votre pays et reflète la confiance que vos pairs, chefs d’État, accordent à votre leadership. » Et de poursuivre : « Votre vision pour accélérer l’industrialisation, transformer l’agriculture et promouvoir une transition énergétique inclusive résonne profondément avec les aspirations de notre région. »

Cyril Ramaphosa a également indiqué avoir été « attentif » au discours d’acceptation du président malgache, qu’il a jugé porteur « d’une vision audacieuse et d’une ambition régionale affirmée ». Il s’est dit « impressionné » par la conduite des débats à huis clos par le locataire d’Iavoloha. « Vous nous avez impressionnés par votre capacité à mener les débats et à orienter nos échanges vers le consensus, y compris sur des questions difficiles où nos avis divergeaient. Vous avez su nous rassembler et nous vous en remercions sincèrement », a-t-il ajouté.

Le président sud-africain a également exprimé sa gratitude envers la population et l’État malgaches pour l’accueil réservé aux délégations et l’organisation du sommet. Il a dit avoir été particulièrement sensible à « l’hospitalité sincère » des Malgaches.

« Nous avons été touchés par les sourires et la chaleur du peuple malgache, que nous avons croisé le long des routes. Votre accueil a contribué à faire de ce sommet un véritable succès », a-t-il déclaré en réitérant ses remerciements.

Cyril Ramaphosa a conclu son intervention en qualifiant sa première visite à Madagascar de « mémorable» et en assurant qu’il reviendrait dans la Grande Île.

(source: Garry Fabrice  Ranaivoson – lexpress.mg)

Fanampoizinana teny Ambohimalaza: Manazava ny Filoha Rajoelina sy ireo Minisitra

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Andry Rajoelina : « Les poisons extraits des plantes datura et belladone » à l’origine de l’hécatombe d’Ambohimalaza

Une émission spéciale diffusée hier sur la chaîne nationale a réuni le président de la République, les ministres de la Gendarmerie, de la Sécurité publique, de la Santé, ainsi que la procureure de la République. 

Tous sont intervenus pour faire la lumière sur le drame d’Ambohimalaza, survenu le 14 juin dernier, au cours duquel 32 personnes ont perdu la vie lors d’un anniversaire devenu tragédie nationale. Durant cette émission télévisée qui a beaucoup attiré l’opinion nationale, le président de la République, Andry Rajoelina, a brisé le silence en confirmant la piste d’un empoisonnement délibéré. « Il s’agit d’un poison extrait de plantes toxiques, le datura et la belladone, qui sont à l’origine de l’hécatombe d’Ambohimalaza. » a-t-il avancé à la télé.  Le chef de l’État a affirmé avec fermeté que « l’État ne couvre aucune personne dans cette affaire » et a ajouté que ce crime aurait été motivé par la vengeance et la rancœur au sein d’une famille.

(©midi-madagasikara.mg)

Perpétuité

Appuyant ces déclarations, Narindra Navalona Rakotoniaina, procureure de la République, a indiqué que « l’une des personnes suspectées a fait un aveu durant l’enquête ». La magistrate a également révélé que les suspects encourent les travaux forcés à perpétuité, la qualification pénale la plus lourde. Elle a, par ailleurs, tenu à démentir les rumeurs persistantes concernant un prétendu départ imminent à l’étranger de Fenohasina, la jeune fille célébrant son anniversaire le jour du drame. « Fenohasina est toujours hospitalisée. Elle n’a pas été auditionnée en dehors de l’établissement de soins et ne dispose d’aucun visa vers un pays étranger », a-t-elle affirmé.

Principale suspecte

Le ministre de la Sécurité publique, Herilala Rakotoarimalala, a souligné que « la majorité des personnes présentes à cette fête appartiennent à une même famille », suggérant ainsi un mobile intra-familial au cœur de l’enquête. De son côté, le ministre délégué à la Gendarmerie, Andry Rakotondrazaka, a indiqué que les investigations progressent vers l’identification d’une principale suspecte. Sur le plan sanitaire, le ministre de la santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, a écarté catégoriquement l’hypothèse d’une intoxication accidentelle. « Il ne s’agit pas de botulisme. Cette infection résulte de la consommation de charcuterie ou de conserves, et ne provoque pas d’atteintes, aux reins, au cœur et au foie, constatées chez les victimes », a-t-il précisé. Il a également noté l’absence de diplopie, symptôme caractéristique du botulisme, chez les patients hospitalisés.

4 laboratoires

Toujours selon le ministre, les soins apportés aux survivants s’élèvent déjà à 110 millions d’ariary, et « aucune évacuation sanitaire n’est envisagée parce que l’état des patients ne s’est pas stabilisé ». Pour éclaircir les causes exactes du drame, quatre laboratoires ont été sollicités, dontl’Institut de médecine légale de Strasbourg, un laboratoire à Maurice, ainsi que deux entités malgaches, dont l’INSTN, selon ce membre du gouvernement. À l’issue de cette émission, un message clair a été lancé par le président de la République, notamment la tolérance zéro face à ce crime odieux. « Les auteurs de cette tragédie devraient être sanctionnés sévèrement », a-t-il martelé.

(source: Rija R. – Midi M/kara)

Société JIRAMA : les syndicats maintiennent la pression et rejettent le nouveau statut

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(©madagascar-tribune.com)

Le bras de fer se poursuit entre les employés de la JIRAMA et les autorités. Le collectif des travailleurs de la société nationale d’électricité a réitéré publiquement son rejet du nouveau statut en cours d’adoption, exigeant sa suspension immédiate. Ce, malgré la rencontre entre le président de la République, Andry Rajoelina, et les représentants syndicaux, au Palais d’État d’Iavoloha cette semaine.

Lors de cet échange, le chef de l’État avait tenté de calmer les tensions en assurant qu’il n’y aurait ni privatisation ni licenciements. Il avait affirmé que la JIRAMA resterait une entreprise 100 % publique et que le nouveau statut n’avait pas pour objectif une ouverture du capital à d’autres actionnaires. Mais ces garanties n’ont manifestement pas convaincu les syndicats.

Les syndicats réclament que tout changement de statut soit encadré par une loi votée au Parlement, et non entériné par un simple acte notarié, qu’ils jugent trop fragile juridiquement et ouvert aux dérives. Ils dénoncent également le risque de voir la JIRAMA transformée en société anonyme (SA) orientée vers la recherche de profit, ce qui irait, selon eux, à l’encontre de sa mission de service public.

Le climat reste donc tendu, malgré les promesses présidentielles. Les employés redoutent que ce changement ne soit qu’une étape vers une libéralisation déguisée du secteur énergétique, au détriment des usagers et des travailleurs.

(source: madagascar-tribune.com)

Andry Rajoelina – « Il n’a jamais été question de privatiser la Jirama »

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La rencontre entre le président de la République et les représentants du collectif syndical de la Jirama s’est déroulée, hier, au palais d’Iavoloha. Durant quatre heures, les deux parties ont échangé sur la portée du plan de redressement de la Jirama, notamment de son nouveau statut.

Le président Rajoelina expliquant les tenants et aboutissants du plan de redressement de la Jirama.

Quatre heures. C’est la durée de la rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et les représentants du collectif des syndicats du personnel de la Jirama, hier.

La tenue de cette rencontre a été annoncée par le président de la République durant son déplacement à Sainte-Marie, vendredi. Chose promise, chose due, donc. Le décor a alors été planté au palais d’État d’Iavoloha. Les échanges ont démarré à 15 heures 30 minutes et n’ont pris fin qu’aux alentours de 19 heures 30 minutes, selon les informations. D’entrée, Andry Rajoelina a tenu à dissiper les doutes sur un point. Il s’agit des appréhensions sur une éventuelle privatisation de la société d’eau et d’électricité.

«Il n’a jamais été question de privatiser la Jirama», déclare le chef de l’État. Il réaffirme ses propos en ajoutant : «Je vous le dis en face, il ne sera pas question de privatisation tant que je serai à la tête du pays.» Le président Rajoelina souligne que l’État est actionnaire à 100 % de l’entreprise d’eau et d’électricité. «Il n’a jamais été question, non plus, d’intégrer d’autres actionnaires», soutient-il face aux représentants du collectif syndical de la Jirama. Une façon de balayer l’éventualité que l’entreprise devienne une société anonyme.

Sans ambages, du côté de l’État, le but, hier, a été de rassurer les employés de la société d’eau et d’électricité et d’apporter des éclairages sur les points qui suscitent des inquiétudes et des interrogations. Raison pour laquelle le locataire d’Iavoloha a crevé l’abcès sur la question épineuse de la privatisation, dès l’entame du rendez-vous. Les appréhensions vis-à-vis du plan de redressement de la Jirama, en particulier sur le nouveau statut de l’entreprise, sont les causes de la grève menée par le collectif syndical des employés.

Durant le piquet de grève, le 8 juillet, à Soanierana, l’éventualité que le nouveau statut prévoirait de faire de la Jirama une société anonyme, avec comme finalité sa privatisation, a été pilonnée par les orateurs. À s’en tenir aux échos des discussions, les mots du Président ont rassuré les représentants du personnel. Indirectement, le chef de l’État s’est également voulu rassurant sur la question d’une éventuelle compression de personnel.

Commission tripartite

Pour leur part, les représentants du personnel de la Jirama ont demandé «une révision de certains points du nouveau statut». En réponse, le Président a proposé la mise en place d’une commission tripartite, constituée par la présidence de la République, la Jirama – dont les représentants du personnel – et le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures, pour étudier les points à revoir. Lire la suite »

Casablanca : Andry Rajoelina distingué « Leader politique africain de l’année »

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Le président Andry Rajoelina, a été récompensé par l’African Leadership Magazine lors d’une cérémonie à Casablanca, au Maroc, hier 22 février 2025. A cette occasion, il a mis en avant les réalisations de Madagascar dans plusieurs domaines stratégiques.

Trophée « Leader politique africain de l’année »

Lors d’une cérémonie organisée par l’African Leadership Magazine (ALM), Andry Rajoelina a reçu le trophée du « Leader politique africain de l’année ». Cette distinction, attribuée à l’issue d’un vote en ligne, a rassemblé plusieurs personnalités du continent, dont l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete, président du Conseil d’Administration de l’ALM, et Ken Giami, fondateur et directeur général du magazine. Le chef de l’Etat a obtenu 65,69 % des suffrages, devançant ses homologues des Seychelles, Wavel Ramkalawan (20,48 %), et de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi (13,83 %). Ce prix avait déjà été décerné à des figures politiques africaines comme le président ghanéen Nana Akufo-Addo en 2021 et le président rwandais Paul Kagame en 2020.

Lors de son intervention, Andry Rajoelina a mis en avant les avancées réalisées par Madagascar dans plusieurs secteurs. Il a notamment souligné la construction de la première autoroute reliant Antananarivo à Tamatave, un projet d’envergure visant à améliorer la connectivité et à soutenir l’économie nationale. Il a également évoqué la mise en place d’un réseau de transport urbain par téléphérique pour moderniser les infrastructures de la capitale. Le président a aussi insisté sur les efforts menés dans les domaines de l’éducation et de la santé, en mettant en avant les réformes entreprises pour améliorer l’accès aux services de base et garantir un enseignement de qualité. En matière de transition énergétique, il a affirmé son engagement en faveur du développement d’énergies renouvelables afin d’assurer l’indépendance énergétique du pays.

Inspirer une nouvelle génération

« Un leader, ce n’est pas seulement avoir une vision, c’est savoir la transformer en actions. C’est cette détermination qui nous permet de tracer la voie d’une nouvelle époque. Car le leadership, lorsqu’il est exercé avec vision et détermination, c’est la clé de la transformation. » a déclaré Andry Rajoelina. Le fondateur de l’African Leadership Magazine, Ken Giami, a salué l’engagement du président de Madagascar, estimant que son action illustrait la capacité des dirigeants africains à transformer leurs pays et à inspirer une nouvelle génération.

L’ALM, basé à Londres, est une publication de référence dans la promotion du panafricanisme et du leadership transformationnel. La sélection des lauréats repose sur un processus combinant des nominations par les lecteurs et une validation par le comité éditorial du magazine.

(source: moov.mg)