Rajoelina

Andry Rajoelina aux Comores pour l’investiture du président Azali Assoumani

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Antananarivo, 26 Mai, 14h30 – Déplacement. « Je suis bien arrivé à Moroni pour assister à l’investiture du Président comorien Azali Assoumani », indique le président de la République Andry Rajoelina sur sa page officielle. Comme annoncé par le Conseil des ministres tenu ce mercredi dernier, le locataire d’Iavoloha est parti à Moroni pour assister à l’investiture officielle de Azali Assoumani pour son troisième mandat comme président des Comores.

(source: 2424.mg)

C’est au stade de Malouzini au Sud de Moroni que s’est tenue la cérémonie où cinq chefs d’Etat africains étaient présents. Outre le président de la République malgache, ont, entre autres, été sur place les présidents du Kenya, du Mozambique, du Congo, de l’Angola, la Guinée-Bissau. (…lire l’article)

UE Isabelle Delattre – La porte pour l’Europe

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Deux hauts diplomates « oustés » par le régime Rajoelina: Isabelle Delattre, ambassadeur de l’Union Européenne, et l’ex MAE malagasy Richard Randriamandrato (derière elle sur la photo) sur l’affaire de vote à l’ONU.

Le gouvernement malgache vient d’obtenir le rappel d’Isabelle Delattre, qui est donc de facto la future ex-ambassadrice de l’Union européenne (UE) à Madagascar. Il est reproché à cette diplomate affectée à Madagascar en 2022 d’avoir effectué une série de déclarations critiques contre le pouvoir, en particulier au sujet des élections, du fonds d’entretien routier, et de la décision de castration chirurgicale pour les violeurs. Comme il n’est pas possible d’octroyer les diplomates vazaha avec la même ration de gagazo généreusement distribuée aux opposants et lanceurs d’alerte malgaches, Mme Delattre a donc « juste » été déclarée persona non grata. Mais tant pour les vazaha que les gasy, la méthode a pour but de servir d’exemple pour intimider le reste et l’encourager à rester « dans le droit chemin ».

Isabelle Delattre vient donc d’apprendre un principe de base de la survie des diplomates dans notre pays : seuls l’approbation, le silence, ou mieux encore l’obséquiosité, sont des attitudes acceptables. Tout autre comportement sera immédiatement perçu comme une ingérence inacceptable et un affront dans un pays qui se dit jaloux de sa souveraineté, même s’il vient de voter pour un chef d’État qui a quémandé la nationalité de l’ancien colonisateur.

On note toutefois que depuis la révélation de sa nationalité française, Andry Rajoelina fait feu de tout bois pour tenter de la faire oublier, et saisit la moindre occasion d’apparaître comme un patriote émérite et sans concession. Après les différentes agitations autour du Rova d’Antananarivo, du taom-baovao malagasy ou du 29 mars, aujourd’hui il tente d’apparaître comme le valeureux nationaliste qui ose virer une diplomate vazaha, ce qui ne pourra que provoquer les bravos et les vivats de son fan-club. Il y a donc une première lecture possible de ce coup de tonnerre dans l’ambiance habituellement feutrée des couloirs de la diplomatie : faire exprès de sur-jouer la réaction pour pouvoir se draper du nationalisme le plus sourcilleux.

On rappelle qu’Isabelle Delattre n’est pas la première victime de la susceptibilité des dirigeants malgaches. L’ambassadeur français François Goldblatt avait été remis à son gouvernement par le régime Rajaonarimampianina en 2015 pour avoir osé critiquer le limogeage du directeur général du Trésor. L’ambassadeur français Gildas le Lidec avait été éjecté d’Ambatomena à la demande de Marc Ravalomanana qui le soupçonnait de porter « le mauvais œil » dans les pays où il était en poste. Enfin, on murmure dans les couloirs du ministère des Finances que Marc Ravalomanana aurait aussi obtenu en 2008 le rappel du Représentant résident de la Banque mondiale Robert Blake, qui n’ouvrait pas assez grand et assez vite les robinets pour soutenir la volonté présidentielle de chouchouter Toamasina, et ce après la défaite de son parti dans la Capitale lors des municipales de 2007.

Par conséquent, il y a également une deuxième lecture possible à la réaction du clan Rajoelina dans le cas Delattre. Le tempérament narcissique du chef de l’État actuel fait qu’il ne supporte pas d’être distancé par des rivaux. Tout comme il a voulu se créer artificiellement un 6ème dan en art martial pour pouvoir, au moins sur le papier, égaler le député de Toliara Siteny Randrianasoloniaiko, il se hisse à sa manière au niveau des présidents Rajaonarimampianina ou Ravalomanana en demandant le renvoi d’un ambassadeur.

Le dilemme du diplomate vazaha à Madagascar

Ici se pose donc une question essentielle : quel est le comportement attendu d’un chef de mission diplomatique à Madagascar ? Il y a en effet un dilemme évident.

D’une part, il y a la nécessité de maintenir de bonnes relations avec le pays hôte afin de pouvoir travailler correctement. Cela encourage le cirage des pompes étatiques et gouvernementales. Malgré le fait qu’ils soient très bien informés des réalités du pays, les ambassadeurs font souvent le choix d’accepter de servir la propagande du pouvoir, sous prétexte de remplir leur mission de servir la coopération bilatérale ou multilatérale. Et par ricochet, soigner leur carrière personnelle qui ne peut que bénéficier d’un parcours brillant dans les pays d’affectation. Lire la suite »

Madagascar Airlines : Rinah Rakotomanga dénonce les avantages exorbitants du DG

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L’ancienne PCA fait un grand déballage par rapport à la mauvaise gestion au sein de la Compagnie nationale

Coup de tonnerre. Rinah Rakotomanga sort de son mutisme et fait un grand déballage sur la mauvaise gestion au sein de la Compagnie Madagascar Airlines. Un « ampamoaka » apparemment très calculé qui tombe pile au moment où le régime traverse une période difficile avec les élections législatives à venir, le retour en force du délestage, l’inflation et Christine Razanamahasoa qui en appelle à toutes les forces vives de la nation pour destituer le président Andry Rajoelina. « Je suis fidèle parmi les fidèles et loyale parmi les loyaux mais je ne peux me taire face à la situation funeste que vit notre fleuron national », déclare l’ancienne PCA. Rinah Rakotomanga, à travers une publication sur les réseaux sociaux, interpelle directement le chef de l’Etat par rapport à l’affaire Madagascar Airlines. « Excellence Monsieur le président de la République Andry Rajoelina, seriez vous serein, très à l’aise et fidèle à vos engagements sur le résultat et le bilan de 14 mois de travail du DG Vazaha en la personne de M. De Bailleul qu’on nous a imposé » ? D’après la constatation de l’ex-PCA, la « compagnie va de mal en pis depuis l’arrivée de ce DG ». Ce dernier toucherait des avantages faramineux, au détriment de la compagnie. Rinah Rakotomanga évoque « un contrat à 2 milliards d’ariary de salaire de ce DG avec plusieurs billets d’avion en business class pour lui et sa famille et des avantages en nature ». Des avantages qu’elle trouve « indécents si l’on se réfère à la situation actuelle de la société ». Elle accuse ouvertement l’actuel Directeur général de Madagascar Airlines d’être la cause de la destruction de ladite compagnie.

Dégringolade
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Filoha Rajoelina: “Ampirisihina ho kandidà ny vehivavy”

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Le couple présidentiel à Toamasina
Le couple présidentiel à Toamasina

Mialoha ny fifidianana izao… Tao anatin’ny fankalazana ny Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy, nampirisika ny vehivavy hirotsaka sy harotsa-kofidina ny filoha Rajoelina Andry.

“Ho avy izao ny fifidianana solombavambahoaka. Mam­pi­ri­sika anareo vehivavy aho, indrindra ireo antoko politika: raha mbola azo atao ny manolotra sy misafidy ary mifidy vehivavy kandidà dia fidio ny vehivavy kandidà mba hisolo vava sy hisolo tena eny anivon’ny Antenimierampirenena.” Io ny kabarin’ny filoha Rajo­elina Andry tamin’ny fankalazana ny Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy, tany Toamasina, omaly. Ao anatin’izay fifidianana izay, tapitra tamin’ny 15 febroary ny fisoratana anarana. Nefa mbola misy 20 andro, hatramin’ny 20 marsa, ahazoana manamarina na ao anatin’ny lisi-pifidianana na tsia ny tena. Nentaniny ny olompirenena rehetra, indrindra ny vehivavy, hijery ny anarana ao anatin’ny lisi-pifidianana. Amin’ny alalan’ny fifidianana no hahazoana manefa ny adidy sy mandray ny zo amin’ny fifidianana.
“Amiko, manana anjara toerana lehibe eo amin’ny fampandrosoana ny vehivavy. Amin’izao fe-potoam-piasana faharoa itantanako ny firenena izao, araka ny efa nambarako: tsy hamela ny vehivavy hiady irery aho, fa hifanome tanana tanteraka aminareo, hiara-dia sy hiara-dalana ary hifanohana aminareo vehivavy sy fikambanam-behivavy”, hoy izy. Mila omena sehatra manokana ny vehivavy. Rehefa misy ny fisafidianana ho tomponandraikitra manokana izay tokony homena eny amin’ny minisitera, ohatra, raha mbola misy ny vehivavy manana fahaiza-manao sy traikefa dia aleony lavitra misafidy ny vehivavy toy izay ny lehilahy. Nasehony izany eo anivon’ny fiadidiana ny Re­pob­lika, satria vehivavy avokoa ny 90%-n’ny tale.

(source: R. Nd. – newsmada.com)

 

Sanctions pénales – Rajoelina réaffirme la tolérance zéro contre les violeurs

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Le président Andry Rajoelina durant son discours d’inauguration des locaux de la DRSP de la région Atsinanana, hier.

Le président de la République est intransigeant sur la tolérance zéro contre les violeurs d’enfants. Il réplique aussi aux détracteurs des nouvelles lignes du code pénal et défend avec véhémence l’application de la castration sur les coupables.

Indéfendable. Ce mot résume la réaction de Andry Rajoelina, président de la République, vis-à-vis de ceux qui remettent en cause l’application de la castration chirurgicale contre les auteurs de viol sur enfants.

Le locataire d’Iavoloha a, en effet, répliqué à ceux qui remettent en cause les nouvelles lignes du code pénal inscrivant, notamment, la castration chirurgicale parmi les peines contre les violeurs d’enfants. Une réaction qu’il a glissée avec véhémence dans son discours prononcé lors de l’inauguration du nouveau siège de la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) d’Atsinanana, à Toamasina, hier. Il en a profité pour réaffirmer la tolérance zéro contre les auteurs de viol, surtout, les viols sur enfants.

«Il n’y a rien qui puisse justifier de tels crimes ignobles qui détruisent la vie d’enfants innocents», décoche le chef de l’État, dans une tirade passionnée. Sur sa lancée, il ajoute, «je tiens à attirer l’attention de tous, y a-t-il encore des Malgaches qui osent affirmer que les coupables de telles atrocités ne devraient pas être sanctionnés de la manière la plus sévère possible ? (…) Une simple peine d’emprisonnement ne suffit pas par rapport aux séquelles physiques et psychologiques, aux traumatismes que les victimes porteront durant toute leur vie».

Andry Rajoelina l’affirme, «je me dresse pour protéger nos enfants, pour défendre les femmes et les enfants victimes de violences. Je défendrai jusqu’au bout l’application de la castration contre les auteurs de ces actes atroces». À entendre l’allocution présidentielle, ceux qui avancent que la castration n’est pas l’option idéale, ou encore, que cette peine outrepasserait les droits humains «défendent l’indéfendable».

« Osez dénoncer »

Certains acteurs de la société civile nationale et internationale fustigent l’inscription de la castration dans le code pénal. Le 26 février, Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de l’Union européenne (UE), a également tiré à boulets rouges contre cette mesure. Ce qui lui a valu une convocation «pour explication», par Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, le 29 février.

Amnesty International a été le premier à envoyer un scud en qualifiant la castration de «traitement cruel, inhumain et dégradant». Dans un texte publié le 8 février sur son site web, l’organisation table sur l’incompatibilité de cette peine avec les dispositions constitutionnelles et les normes régionales et internationales relatives aux droits humains. Un argument réaffirmé par l’ambassadrice de l’UE, face à la presse, la semaine dernière.

Dans sa décision du 23 février, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) a déclaré conforme à la Constitution la castration, en optant pour «la castration chirurgicale». Une décision qui tient compte de l’objectif de préserver l’intérêt supérieur de l’enfant, mais aussi, de l’impératif de respect des droits humains. En l’occurrence, ici, il était question d’aligner l’esprit des nouveaux articles avec la Constitution qui dispose que «nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».

Selon la HCC, la castration chirurgicale peut se faire de manière à ce que l’exécution de la peine ne rentre pas dans la catégorie des actes de torture. «La castration chirurgicale est une opération destinée à supprimer la production des hormones sexuelles sécrétées par les ovaires ou les testicules, privant ainsi l’individu de sa faculté de se reproduire ainsi que de sa recherche incitative du plaisir sexuel», explique la Cour d’Ambohidahy. Une explication renchérie par le Président, hier.

Le chef de l’État affirme alors que la castration chirurgicale n’implique pas d’infliger des sévices physiques aux violeurs. Selon ses dires, il est question ici de «supprimer», la faculté reproductive et la recherche du plaisir sexuel. Des mots qui rejoignent l’explication de la HCC. En marge de la cérémonie d’hier, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, ministre de la Justice, a indiqué que les nouvelles dispositions du code pénal qui prévoient la castration, notamment, «ont été promulguées le 26 février».

La Garde des Sceaux souligne ainsi que les individus accusés de viol sur enfant appréhendés depuis cette date du 26 février, seront jugés sur la base de ces nouvelles dispositions légales. Ils encourent ainsi la castration chirurgicale. «Le ministère de la Justice a porté le projet de loi et est prêt à l’appliquer, maintenant qu’il est en vigueur. La consigne est déjà donnée pour son application de façon impartiale», affirme-t-elle.

Dans son allocution d’hier, le Président a, du reste, mis l’accent sur l’importance de la dénonciation par les victimes et leur entourage. «Osez dénoncer», soutient Andry Rajoelina. Sur ce point, la contrôleure générale de police Ny Aina Randriambelo, directrice de cabinet du ministère de la Sécurité publique, note que les opérations de sensibilisation, comme celles menées par la Brigade féminine de proximité (BFP), ont délié les langues. «C’est ce qui explique les fréquentes arrestations de présumés violeurs depuis quelques mois», indique-t-elle.

(source: Garry Fabrice Ranaivoson – lexpress.mg)

 

Message de félicitations à Rajoelina – Emmanuel Macron prend son temps !

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Au lendemain de sa réélection à la Présidence du pays, Andry Rajoelina a reçu une pléthore de félicitations venant de ses homologues dirigeants des grands pays partenaires de Madagascar. A l’instar du Président des Etats – Unis, Joe Biden, le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, ou encore le Président chinois Xi Jinping, ainsi que de nombreux Chefs d’Etat africains comme Macky Sall (Sénégal), Azali Assoumani (Comores). Parmi les pluies de messages reçus par le Président réélu, les observateurs ne manquent pas de remarquer que  le Président de la France Emmanuel Macron n’a pas encore adressé ses félicitations. La France étant parmi les principaux collaborateurs de la Grande île dans plusieurs domaines de coopération, cette absence de félicitations ne manque pas de tiquer.

Le numéro un français pourrait attendre la date de l’investiture du 16 décembre prochain pour adresser ses félicitations à son homologue malgache. Pour rappel, le Chef de l’Etat français a attendu le 14 janvier, près d’un mois après la tenue du second tour de la Présidentielle le 19 décembre à laquelle Andry Rajoelina est sorti vainqueur, pour adresser ses félicitations. Invité par le nouveau Président pour assister à la cérémonie d’investiture, Emmanuel Macron a fait part de son regret de ne pas pouvoir venir et avait envoyé le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Baptiste Lemoyne  pour le représenter.

(source: laverite.mg)

Raharaha Romy Voos Andrianarisoa: « voaantson’ny Fitsarana any Londres ny 30 Novambra ilay Raikalahy », hoy Paraina Auguste

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Raharaha kolikoly avo lenta (affaire Gemfields) nampigadra ny Talen’ny Kabinetra, Romy Voos, tao amin’ny Fiadidiana ny Repoblika no tsiahivin’ny kandida eto.

Le candidat Andry Rajoelina refuse la dissolution de la HCC

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Lors d’une émission télévisée vendredi soir, le candidat Andry Rajoelina a clairement déclaré son opposition à l’idée de dissoudre la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en réponse aux demandes du Collectif de candidats à l’élection présidentielle. Pour le président sortant, la mise en place de ces instances sont conformes à la Constitution en vigueur. Il insiste ainsi sur la poursuite du processus électoral en cours, exprimant totalement sa désapprobation envers la dissolution de la HCC. Pour lui, il est nécessaire d’avoir confiance en les institutions existantes.

L’idée de recomposer la CENI a été qualifié par le candidat N°3 comme une proposition déraisonnable. Cet organe est actuellement composé des personnalités issues des différentes instances indiquées par la loi en vigueur. Il estime ainsi que cette idée du collectif des 11 candidats reflète la peur de faire face au jugement des électeurs. Pourtant pour le collectif, cette instance manque de neutralité au vu de l’appartenance politique et dur penchant politique de la plupart de ses membres. Lire la suite »

Lahatenin’i Printsesy Ralandison Harivola Fenosoa

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Lahateny izay tena nandona manokana ny fon’ny Filoha Rajoelina, araka ny filazany, no nataon’i Rtoa Ralandison Harivola Fenosoa teto.