Andriantsilavonandriana

International. BRICS: L’adversaire qui fait peur à l’Ouest

Publié le

Le premier sommet du BRIC s’est tenu à Ekaterinbourg, en Russie, le 16 juin de la même année, où les chefs d’État en question ont convenu de renforcer le dialogue et la coopération entre eux.

L’année suivante, à Brasilia, au Brésil, en avril 2010, s’est tenu le deuxième Sommet, où les dirigeants de ces pays ont souligné la nécessité d’un système intergouvernemental mondial multidimensionnel.

Puis, lors de leur troisième réunion à New York en septembre 2010, les BRIC se sont mis d’accord sur l’entrée de l’Afrique du Sud. L’Afrique du Sud a réussi à adhérer après un effort soutenu du fait de sa politique étrangère active, cette coalition d’Etats la faisant passer de « BRIC » à « BRICS ».

Lors du quatrième sommet en mars 2012 à New Delhi, en Inde, une première annonce a été faite de la création d’une nouvelle banque de développement (NDB), qui a été officialisée lors de leur cinquième sommet à Durban, en Afrique du Sud, en 2013, avec l’intention claire de l’indépendance des BRICS par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, les États-Unis et l’Union européenne. L’accord pour sa création, après avoir résolu des différends sur des questions d’organisation, a finalement été conclu en 2014, lors de la sixième réunion des BRICS à Fortaleza, au Brésil.

Les pays BRICS représentent 40 % de la population mondiale, soit plus de 3,1 milliards de personnes. Les BRICS font coexister des pays avec différents degrés de développement et différentes stratégies.

Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud, tant en population (environ 213 millions) qu’en superficie, puisqu’il occupe à lui seul 1/3 de l’Amérique du Sud. C’est aussi le quatrième pays le plus riche des Amériques en termes de PIB. Cependant, il ne dispose pas d’infrastructures appropriées (réseau routier et ferroviaire insuffisant, infrastructures portuaires insuffisantes, etc.) et en combinaison avec des inégalités économiques extrêmes (1 citoyen sur 4 vit dans la pauvreté absolue) ne lui permettent pas d’émerger comme une superpuissance économique.Selonl’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial, le Brésil se classait au 108e rang sur 137 économies en 2017 en termes de qualité générale de ses infrastructures.Des scandales de corruption sont également présents dans le pays. Le Brésil traite des questions régionales. Lire la suite »

Couronnement de Charles III : Yvette Sylla invitée par la monarchie britannique

Publié le Mis à jour le

Yvette Sylla, ministre des Affaires étrangères

L’évènement sera historique pour la Grande Bretagne. Le couronnement de Charles III aura lieu en mai prochain dans le cadre d’une cérémonie mémorable afin de marquer la date d’une pierre blanche. Madagascar ne sera pas en reste pour assister à ce moment historique britannique. Mardi dernier, l’ambassadeur britannique, David William Ashley, a invité la ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla, au couronnement du Roi Charles III, à Londres. Le diplomate a rendu visite au membre du gouvernement pour officialiser cette invitation mais il a également saisi l’occasion, selon le compte rendu du ministère des Affaires étrangères, pour « discuter des axes de coopération bilatérale ainsi que des sujets d’intérêt commun à l’échelle internationale ».

Par ailleurs, Yvette Sylla, a également rencontré, mardi dernier, l’ambassadrice d’Egypte, Rabab Said Abdou Abdelhadi. La mise en place d’une commission mixte entre les deux pays est en perspective pour « maintenir les discussions de haut niveau » relatives à la coopération que les deux parties, selon le ministère des Affaires étrangères, souhaitent diversifier sur la promotion du commerce et de l’investissement, l’agroalimentaire, l’agriculture, la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau. La coopération entre les deux pays s’est particulièrement renforcée dans le domaine des infrastructures avec la construction de l’autoroute reliant Antananarivo à Toamasina, qui a été confiée à l’entreprise égyptienne SAMCRETE. Le renforcement de la coopération bilatérale avec l’Indonésie est également au centre des discussions entre son ambassadeur, Benny Yan Pieter Siahaan, et la cheffe de la diplomatie, Yvette Sylla, mardi dernier.  Les parties ont également discuté de la 8ème réunion des hauts fonctionnaires des États archipels et insulaires (AIS) prévue se tenir à Madagascar au mois de juillet, ainsi que du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tiendra à Bali en octobre, durant cet entretien à Anosy.

Recueillis par Rija R. – Midi M/kara

La place du  » ODY GASY  » dans la lutte pour l’indépendance

Vidéo Publié le Mis à jour le

Conférence : La place du  » ODY GASY  » dans la lutte pour l’indépendance, présentée par Mme le Professeur Jacqueline RAVELOMANANA – Historienne du droit et par M. Mika Solofonantenaina RANDRIA – Anthropologue.

Nisantatra ny vela-kevitra mifandraika amin’ny Tolom-panafahana ny Pr. Serge Henri RODIN mpikambana ao amin’ny Akademia malagasy.


« Tsy maintsy miverina andoharano ny tsirairay ato amin’ny Firenentsika: mahaleotena ara-tsaina sy ara-panahy, fa tsy pôlitika fotsiny », hoy ny Profesora Jean Eric Rakotoarisoa

Concertation électorale – La CENI réunit tout le gotha politique

Publié le Mis à jour le

Sur la forme, la concertation multi acteurs  a eu le mérite d’avoir été à guichet fermé

La classe politique, toutes tendances confondues, les institutions, le corps diplomatique et la société civile ont été représentés au Novotel Ivandry. Sur le plan de la représentativité, la CENI a réussi son pari quant à la concertation multi-acteurs sur les élections.

Un tour de force. Dans la conjoncture actuelle, la performance mérite d’être soulignée. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), est parvenue à réunir au même endroit dans une ambiance relativement apaisée l’ensemble des tendances politiques, hier. Ceci dans le cadre de la concertation multi-acteurs sur les processus électoraux, surtout la présidentielle, au Novotel, Ivadry. L’événement a été retransmis en direct sur la télévision publique TVM, jusqu’à 17 heures. Cette affluence n’était pas gagnée d’avance après que des entités d’opposition aient claqué la porte de la réunion technique sur l’audit de la liste électorale, lundi. Les chefs des institutions parlementaires, et Florent Rakotoarisoa, président de la Haute cour constitutionnelle (HCC), étaient de la partie. La présidence de la République était également représentée.
Le gouvernement qui a dépêché trois ministres, dont ses deux porte-paroles, à savoir Pierre Holder Ramaho­limasy, ministre de l’Aména­gement du territoire, et Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la culture, avec Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Éducation nationale. L’opposition a aussi eu une forte représentation, avec Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, anciens présidents de la République, en figure de proue. Dans la catégorie des anciens Chefs d’État, Norbert Lala Ratsirahonana a été présent à Ivandry ainsi que des probables aspirants à la présidentielle que sont les Hajo Andrianainarivelo, Siteny Randrianasoloniaiko, August Paraina, ou encore Roland Ratsiraka. Même le parti “Mpitolona ho an’ny fandrosoan’i Madagasikara” (MFM), qui a crié à tout vent qu’ils boycotteront l’événement étaient bel et bien présents.

Tribune

Comme le reconnaît Olivier Rakotovazaha, leader du MFM, l’appel à tous les acteurs électoraux d’y prendre part, lancé par le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), leur a mis un coup de pression. Un coup de pouce bénéfique pour la CENI. Ce qui explique pourquoi son président a remis en main propre l’invitation au FFKM. Les quatre chefs des églises au sein du FFKM ont tous répondu présents, justement. Tout comme les dignitaires d’autres confessions et des autorités traditionnelles. La grande messe des acteurs électoraux hier a permis de voir des scènes rares. Comme la discussion entre les deux anciens alliés que sont Marc Ravalomanana et Jean André Soja, dit Kaleta, conseiller spécial du président de la République actuel aux affaires politiques, sous les regards de la ministre Sahondrari­malala. Le rendez-vous s’est déroulé de 10 heures à 19 heures. “La réussite du processus électoral dans un climat d’apaisement dépend de tous”, déclare Andrianarisedo Retaf Arsène Dama, président de la CENI. Il se réjouit que les parties prenantes aient répondu massivement à l’invitation de la Commission électorale et met l’accent sur l’attachement “aux valeurs du dialogue”. Souligné dès l’entame, le cadre de concertation n’a pas débouché sur une résolution.
L’événement a surtout donné une tribune à tous ceux qui avaient des choses à dire au sujet des préparatifs électoraux. Pour la CENI, il s’agissait de démontrer sa bonne foi et sa volonté d’organiser des élections crédibles, transparentes et inclusives. Pareil pour la HCC. Le gouvernement a assuré haut et fort que la course à la magistrature suprême se tiendra cette année. A l’issue du discours d’ouverture par le président de la CENI, c’est le pasteur Ammi Irako Andriamaha­zosoa, président du FFKM, qui a ouvert la valse des prises de parole.

Nanotrona ny fihaonana nantsoin’ny CENI ny ankamaroan’ireo Raiamandreny eto amin’ny Firenena


“(…) Ça m’étonnerait si, nous Malgaches, ne parvenons pas à trouver une solution à nos problèmes dans un esprit de vérité. Puisque seule la vérité nous permettra de sauver notre nation”, soutient-il. Une brève allocution sous le sceau de l’apaisement. Ce qui a probablement inhibé les ardeurs de certains. Aussi, les anciens présidents Ravalomanana et Rajaonarimampianina ont eux aussi tenu des discours d’apaisement. “Je suis content puisque c’est le moment que nous attendions tous. J’espère qu’il nous mènera vers des élections acceptées de tous. (…) On m’a demandé tout à l’heure si j’avais confiance en la CENI. Oui je lui fais confiance”, déclare entre-autres le résident de Faravohitra. Il a toutefois dénoncé les “entraves et interdictions des meetings politiques”. Celui de Tsimba­zaza lui aussi appelle à l’apaisement et “au respect de la Constitution”.

Par ailleurs, Hery Rajao­narimampianina demande à tous de “taire les egos au profit de l’intérêt supérieur de la nation”. Des mots pour introduire la déclaration qui allait venir, visiblement. Si les chefs ont retenu leurs coups, leurs lieutenants ont été cash. Les représentants d’une nouvelle entité se présentant comme le Groupe des cinq (G5), dont fait partie les partis des deux anciens Chefs d’État ont lu une déclaration affirmant le rejet de la CENI sous sa forme actuelle et soutenant que “la seule solution est la concertation nationale”.

(source: lexpress.mg)

Culture: Tranon’ny Praiminisitra Rainilaiarivony eo Amboditsiry: Hatao Mozea azo tsidihan’ny besinimaro

Publié le Mis à jour le

 

Nambaran’ny minisitry ny serasera, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantogarivo, fa hatao Mozea ny trano fonenan’ny Praiminisitra teo aloha Rainilaiarivony, izay hita etsy Amboditsiry.

Fanadiovana

Mitahiry tantara sarobidy maro ny tranon’ny Praiminisitra Rainilaiarivony. Izany indrindra no amadihana azy ho Mozea, izay hosokatra ho an’ny Malagasy tsivakivolo sy ny mpizahatany. Natomboka omaly Sabotsy 18 martsa ny fanadiovana ny toerana, tamin’ny alalan’ny Tagnamaro. Nanolo-tanana ny ekipan’ny ministeran’ny kolontsaina sy ny serasera ny mponina teny Amboditsiry sy ny manodidina. Hanomboka tsy ho ela ihany koa ny asa fanavaozana ny anatiny sy ny ivelany
Tsiahivina moa fa i Rainilaiarivony dia nitantana ny Fanjakana Malagasy tamin’ny andron’i Rasoherina, Ranavalona II ary Ranavalona III. Samy novadiany nifandimby avokoa moa ireo Mpanjaka telo nifanesy ireo.

Vakoka Malagasy ny taona 1984

Tamin’ny taona 2019 dia somary nisy olana teo amin’ny Ministeran’ny Serasera sy ny Kolontsaina sy ny taranak’i Rainilaiarivony. Nambara nefa fa efa novidian’ny fanjakana tamin’ny 4 septambra 1978 ny trano. Ny taona 1984 moa no nanoratana azy ho vako-pirenena.
Tamin’ny taona 2020 no efa navaozin’ny Minisiteran’ny Serasera sy ny Kolontsaina tanteraka ity trano fonenany izay anatina toerana mirefy 02 Ha. Tamin’izay no efa saika nosokafana ho Mozea ity toerana manan-tantara ity, saingy noho ny fahasarotana tamin’ny fanangonana ireo vakoka tokony haranty ao sy ny fisian’ny valan’aretina Covid-19 dia izao indray vao hirosoana.

(source: moov.mg/article)

Mondial Basket 2023: Madagascar – Liban – USA – Slovénie

Publié le Mis à jour le

Un gros menu pour nos Ankoay!

Les jeunes Ankoay garçons U19 affronteront les jeunes américains pour la première fois qu’ils participent à la Coupe du monde

Les jeunes Ankoay garçons U19 sont fixés sur leurs adversaires à la Coupe du Monde. Madagascar évoluera dans le groupe B à côté des États-Unis d’Amérique.

Un défi immense. Le tirage au sort en vue de la Coupe du monde de basketball des garçons U19 s’est fait hier en Hongrie. Mada­gascar se trouve dans le groupe B, tiré à la troisième place derrière le Liban et les États-Unis d’Amérique et avant la Slovénie. Cette compétition mondiale se déroulera à Debrecen en Hongrie, du 24 juin au 2 juillet.
Pour sa première participation à cette joute internationale, les Ankoay sont bien servis car ils affronteront les Américains, N°1 mondial. Ce ne sera pas du tout une promenade de santé pour eux. Mais c’est également une source de motivation car ce n’est pas donné à tout le monde d’évoluer à ce niveau.
Le coach de l’équipe nationale Ankoay U19 garçons, Alain Aimé Marcel Randria ou coach Mémé, explique trois choses. « Il faut bien se préparer, bien affronter la réalité offerte par le tirage et il faut que l’État aide les joueurs sur tous les plans. Nous ne savons pas encore la formule de la compétition pour le moment. »
Angelot Razafiarivony, directeur technique national de la Fédération malgache de basketball, a aussi donné son avis. « Aucune équipe n’est à sous-estimer car toutes les équipes sont jugées fortes en arrivant à ce stade. Nous essayerons de nous baser sur nos points forts, à savoir la vivacité et la rapidité. Nous avons encore le temps de peaufiner nos tirs et nos joueurs doivent se pencher là-dessus. ».
Quant à Harinirina Jimmy Désiré Randriamandimby, président de la commission de compétition auprès de la FMBB, il a indiqué que toutes les équipes du groupe B ont un niveau très relevé, « mais rien n’est perdu d’avance. Il faut batailler très dur et sans retenue. À mon avis, le Liban et la Slovénie sont prenables ».

Efforts à entreprendre

Pour mieux se placer dans cette Coupe du monde de Debrecen, connaitre le classement de nos adversaires nous permet de déterminer les efforts à accomplir pour mieux nous armer, parce que nous en avons encore le temps. Les États-Unis d’Amé­rique sont à leur 17e participation avec huit médailles d’or, trois d’argent et une de bronze. Ce pays est le numéros un mondial avec ses 828.1 points.
La Slovénie est à sa troisième participation dans la catégorie junior. Elle se place à la dixième place mondiale avec ses 604.9 points et se loge dans le sixième rang en Europe, au dernier classement FIBA. Madagascar accède pour la première fois à la Coupe du monde et occupe la trente-cinquième place mondiale avec ses 377.3 points, deuxième en 2022 et quatrième en Afrique au dernier classement de FIBA Afrique.
Quant au Liban, ce sera sa troisième participation à la Coupe du monde. Il est plus expérimenté avec ses sept participations en coupe d’Asie. Le Liban se positionne à la 39e place mondiale avec ses 377.3 points et se positionne en troisième place du classement Asie 2022.
Les quatre équipes de la Poule B s’affrontent à tour de rôle et il y aura un classement de 1 à 4 par poule. En huitième de finale, la poule A affronte la poule B, d’où la formule A1 contre B4, A2 contre B3, B1 contre A4 et B2 contre A3.

Le tirage
Groupe A: Canada, France, Chine, Espagne
Groupe B: Liban, USA, Madagascar, Slovénie
Groupe C: Serbie, Japon, Brésil, Égypte
Groupe D: Argentine, Corée du Sud, Hongrie, Turquie

(source: lexpress.mg)

France: le SNU [Service National Universel] en voie d’être obligatoire

Publié le Mis à jour le

Le service national universel s’adresse à tous les jeunes français, garçons et filles entre 15 et 17 ans. Il comporte un séjour de cohésion et une mission d’intérêt général. Chaque jeune peut ensuite poursuivre une période d’engagement sur la base du volontariat, entre 16 et 25 ans.

Le SNU : quatre objectifs pour être acteur de sa citoyenneté

Le service national universel (SNU) est un projet de société qui a pour finalités de :

  • Faire vivre les valeurs et principes républicains
  • Renforcer la cohésion nationale
  • Développer une culture de l’engagement
  • Accompagner l’insertion sociale et professionnelle

 

La première phase du service national universel : aboutissement du parcours citoyen

– L’engagement volontaire : deuxième phase du SNU

 

(…lire l’article)